dimanche 7 janvier 2024

Ce que je suis devenue.

 Récit de Léonipasse (2009)

 *****

Je m'appelle C. Je suis étudiante sur Bordeaux. J'ai toujours été une fille timide et réservée. Je n'ai jamais fait quoi que soit qui puisse être qualifié de grandiose ou de totalement fou. J'ai, ou du moins, j'ai eu, comme beaucoup je pense, une vie commandée par la routine. 

J'ai rencontré mon mec, il y a trois ans et pour lui j'aurai fait n'importe quoi. Mais un jour, j'ai appris qu'il avait rencontré une fille sur internet et qu'il avait couché avec. J'ai pu apprendre tout ce qu'ils avaient fait ensemble en fouillant sur son ordi pour lire les historiques de conversations msn. Il m'a trahie pendant près de deux mois. En faisant comme si de rien n'était et en me disant qu'il m'aimait droit dans les yeux chaque soir au coucher.

Nous habitons dans des tours pour l'essentiel habitées par des étudiants. Quand il est rentré le soir où j'ai tout appris, une violente dispute éclate. Je suis anéantie. Il nie tout malgré les preuves. Après avoir reconnu, il tente de me dire que c'est de ma faute, car je ne le satisfais pas, et qu'il en a marre de la routine sexuelle dans laquelle je l'ai plongé.

En pleurs, je m'habille puis descends les étages de la résidence. Il fait nuit et il pleut un peu. Je marche sur le parking qui sépare les tours quand un homme s'approche de moi et me demande si tout va bien. Je lui réponds que non, et il m'invite à se mettre au chaud chez lui et boire un café. Il s'appelle Romain et habite la tour juste en face de la notre. Je me dis que je ne risque pas grand-chose. Puis sous l'effet de la colère, je suis prête à faire n'importe quoi. Nous montons plusieurs étages. Dans l'escalier nous croisons un homme qui serre la main de Romain. Il me dit en me regardant :

- Vous êtes charmante. 

Je le remercie et, je ne sais pourquoi, prend la main de Romain, la pose sur ma poitrine et la fait glisser sur mes fesses. Il esquisse un sourire et reprends les escaliers. Romain me dit que je l'ai surpris pour une fille qui venait d'apprendre que son mec la trompait. Je lui réponds :

- ben j'espère que tu n'es pas choqué, parce que moi, je n'ai plus rien à perdre…

Gêné tout autant que moi il se tait. Nous continuons à monter, puis au 4ème étage nous empruntons un couloir jusqu'à un studio. Je lui demande si c'est chez lui. Il me répond que c'est l'appartement d'un pote. Il frappe à la porte. Un gars nous ouvre et me scrute de bas en haut. Après m'avoir présenté et raconté un peu mon histoire, le gars dit à Romain : 

- Elle a l'air toute triste cette petite, c'est dommage, elle a du potentiel. 

Pour ne pas perdre la face, je lui réponds que je suis une pute de première. Romain est autant surpris que je ne le suis en prononçant ces mots. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris. Cependant il sourit. L'autre aussi. Il nous fait rentrer en disant: 

- des putes j'en amène souvent ici. Mais toi tu es juste à côté. Tu prends combien ? 

A ce moment-là, je ne sais pas dans quoi je viens de m'embarquer. Je voudrais rentrer chez moi. Je me sens dépassée par les événements. Mais chez moi, il n'y a rien qui m'attend à part l'autre con qui doit déjà programmer sa prochaine séance de baise. Je réponds avec une voix cassée par la timidité : 

- le double de ce que tu payes habituellement. 

Il rétorque :

- Ben dit donc, j'espère que tu as du savoir faire. Pour ce prix-là, même la pire ne se laisse pas sodomiser !!

Romain, jusqu'ici effacé et décontenancé par ma façon de me comporter, rentre dans le jeu: 

- Et pour deux mecs c'est combien ? 

Je réponds presque aussitôt un prix en souriant :

- sodomie comprise, tarifs d'amis. 

Jamais je pensais que ce jeu irait plus loin. Pourtant, le gars sort son porte-monnaie et en retire la somme. J'e suis perdue. Il commence à défaire sa braguette et me dit :

- Montre-nous ça ! 

Soudainement je repense à mon mec qui m'accuse de l'avoir enfermé dans la routine sexuelle. Je décide de me venger en m'exécutant. Je suis totalement effrayée. Je n'ai jamais trompé un homme, jamais tenté la sodomie et n'ai jamais imaginé un jour me faire payer pour du sexe.

Je prends les billets dans la poche arrière de mon jean puis en me laissant glisser entre ses jambes, je commence à sucer celui dont je suis l'invitée malgré moi, comme pour le remercier de son hospitalité. Je ferme les yeux et je sens sa queue grossir dans ma bouche au fur et à mesure de mes va-et-vient. A coté j'entends Romain défaire son jean et s'approcher de moi. Il me dit : 

- Je vais enlever ton pantalon, tu seras plus à l'aise. 

Sans même le regarder, trop impressionnée par la situation, je le laisse faire. Je sens que je deviens rouge de honte. Je suis avec deux inconnus dont un me déshabille et l'autre que je suce sans même ouvrir les yeux. Comme si j'y suis obligée, je reste concentrée sur mes mouvements afin de faire grossir de plus en plus la bite que j'ai dans la bouche. Je pense « si maman me voyait... Si elle savait que je fais la pute ! »

Pendant que Romain finit d'enlever mon jean et mon string, l'autre dit : 

- Elle suce vraiment comme une pute. Souris un peu !! C'est grâce à ton mec que t'es là. Il n'a pas su en profiter. Nous on va le faire. 

Cette parole provoque un frisson qui me parcoure l'échine. J'ai peur de ce qui peut arriver. Je continue pourtant à le sucer et à l'aspirer de toutes mes forces comme pour évacuer le stress. Je n'ai jamais sucé avec autant de ferveur, de rapidité et en essayant d'aspirer le fond de ses couilles comme le fond d'un verre avec une paille.

Je sens Romain me caresser les fesses. Ses doigts titillent mon clitoris puis me caressent de temps à autre l'anus. Tout en étant anxieuse, je sens que je me détends. Les caresses salaces de Romain commencent à m'exciter. Je commence à pousser des petits gémissements d'un ton étouffé en raison de la queue que j'ai dans la bouche.

Après quelques minutes, j'ouvre les yeux et m'aperçois que le gars est en train de me filmer. Je deviens rouge. Je me sens humiliée. Je prends conscience que, de l'extérieur, tout ce qu'on pouvait voir de moi est une fille qui suce un gars pendant qu'un autre la tripote à l'arrière. Je n'ose même pas articuler un mot. Je ne sais plus quoi faire. J'imagine la vidéo sur internet et tous ceux que je connais allant la voir. Je voudrais arrêter, mais je suis lancée. Je suis devenue une fille facile que l'on filme pour montrer la vidéo à ses potes comme une sorte de trophée.

Pendant que je nage dans mes pensées, je sens soudainement rentrer Romain en moi. Je pousse un petit cri. Je suis prise de part et d'autre, mes bras tendus, mains au sol, ma tête effectuant désormais seule le mouvement de bas en haut. Mes hanches sont sévèrement tenues par Romain qui commence des va-et-vient de plus en plus rapides. Je commence à gémir. Mieux, je commence à prendre du plaisir. Je sens une chaleur diffuse m'envahir. Je suis au centre de tout et j'aime ça. Mes peurs s'envolent et je commence à apprécier tout ce qui se déroule. Je suis soumise et j'adore ça.

Romain et l'autre échangent leur place et dans un moment prêt de l'orgasme je glisse :

-  Au tour de mon petit cul maintenant. C'est dans le forfait.

Le gars ne se fait pas prier et me déchire l'anus d'un coup. Je pousse un grand cri de douleur. Je n'imaginais pas la douleur que ça pouvait être. Il commence à me pilonner et voyant que c'est la première fois que je me fais sodomiser, me dit: 

-  Je vais te dépuceler le cul p'tite salope !

Je laisse échapper quelques larmes mais les mouvements rapides de ses doigts sur mon clito me procurent un plaisir qui, additionné à la douleur anale, n'est pas désagréable du tout. Pendant ce temps, Romain prend ma tête dans ses mains et lui fait faire les mouvements sur sa bite. Je sens l'orgasme arriver et sans que je ne le prévienne, je mouille la main de celui que me caresse. 

-  On a fait jouir une pute, Romain .

Sous l'effet de l'extase, je demande : 

-  Alors je mérite moins ou plus ?? 

Romain répond : 

-  Si j'éjacule dans ta bouche, je te donne une rallonge . Prise au jeu, j'accélère les mouvements de ma tête et regarde droit devant la caméra qui est désormais sur une petite table non loin de nous. Pendant presque une heure et demie, je me fais sauter dans tous les sens. Je suis leur objet qu'ils baisent comme ils le désirent, et qu'ils baisent de la façon dont ils le désirent.

Lorsqu'ils ont éjaculé chacun leur tour dans ma bouche, j'ai droit à ma rallonge. Je suis ravagée. Mon cul, ma chatte, ma mâchoire, tout est en feu. Mais j'ai pris un pied immense. Je suis vidée, détendue et même heureuse. En me rhabillant, je leur donne mon numéro de téléphone en leur demandant de m'appeler pour remettre ça quand ils le veulent. Puis je rentre chez moi, joyeuse, tremblante comme une feuille, des marques de mains partout sur le corps.

En entrant dans l'appart, mon mec dort déjà. Je n'en n'ai plus rien à foutre de lui. Je ne ressens plus rien sauf l'envie de le faire passer pour un con. C'est ce qu'il a été pendant le temps que je me faisais sauter par les deux autres. Question routine sexuelle, il ne peut pas du tout imaginer tout ce que j'ai pu faire en l'espace de quelques heures. Je décide donc de rester avec lui et de faire comme si je lui pardonnais.

Le lendemain mon téléphone sonne alors que je suis au boulot. Je travaille le week-end dans un centre commercial. Au bout du fil, un homme qui a eu vent de mes exploits de la nuit dernière et qui me demande quels sont mes tarifs. Par réflexe, je suis choquée et outrée. Je lui raccroche au nez. Puis, à ma pause, je le rappelle en m'excusant d'avoir eu ce comportement.

 Alors c'est quoi tes tarifs ? J'ai entendu beaucoup de bien de toi. Paraît que t'es une pro ?

Je suis choquée par sa façon de parler mais cela m'excite d'autant plus qu'il y a encore une sorte d'interdit à franchir.

- Ça dépend, tu veux quoi ? Je suis novice encore, je fais ce que je peux !

- Oh ben t'inquiète pas, je veux juste une pipe pendant le match de foot à la télé ce soir !

- Tout le long du match ?

- Ben quoi, t'es une pute non ?

A ces mots je comprends que je suis à la fois esclave de ce que j'ai fait hier mais d'un autre côté, maître de la situation. On m'appelait pour moi, pour mon corps, mes services. J'ai l'impression d'avoir plus d'importance que lorsque j'étais la petite étoile de mer de mon mec.

- Ok je viendrais ce soir. Dis-moi où tu habites ?
 
- Ben dans la même tour que Romain. Un étage en dessous.

- A quelle heure tu veux que je vienne ?
 
- Vers 21h00.

- A ce soir alors.

En sortant de mon boulot, je claque des genoux en me demandant ce que je suis en train de faire et ce que je deviens. Hier encore je pleurais l'infidélité, aujourd'hui je me donne au premier venu. J'appelle mon soit-disant copain pour le prévenir que je rentrerais un peu plus tard pour rester avec les collègues. Il s'en fout. Tant mieux. S’il savait...

J'arrive en bas de la tour en question. Je regarde la lumière de mon studio et je constate qu'elle est éteinte. J'en déduis qu'il est parti retrouver furtivement sa nana comme moi je rejoins mon "premier client". Je tape à la porte et un homme d'une trentaine d'années, une bière à la main, m'ouvre.

- Je m'impatientais. J'allais t'appeler.

- Ben tu vois, je suis là.
 
Il avait un gros ventre, habillé en short et avec un maillot des girondins. Qu'est-ce que je fous là ? me disé-je. Mais après tout si je l'ai fait une fois, je peux le refaire. Il suffit de fermer les yeux.

- Déshabille-toi. Mets-toi en string sur le canapé, je vais me chercher une autre bière.

- Je peux en avoir une s'il te plaît ?

- Ahhhhhhhhhh j'aime les femmes comme toi. Allez, je reviens, déshabille-toi !

Pendant que je me mets en string, le coup d'envoi est donné. Il revient la queue à l'air, toute poilue et un peu mince. Il s'assoit prêt de moi et commence à me caresser les seins. Une fois encore, je me sens honteuse. Je rougis.

- Tu es bien timide pour une pute ! On me l'avait dit, mais j'aime bien. J'aime bien soumettre. Maintenant suce-moi salope !! T'aura ta bière à la mi-temps. D'ici là tu ne quittes pas ma queue une seconde.

C'est ainsi que pendant 45 minutes je suce ce type qui rote et qui bande parfois dur, parfois mou. Il a dû boire 3 bières et il me tripote de partout. J'ai mal à la mâchoire. Très mal même. Au dos aussi. Je suis dans une mauvaise position. A la mi-temps, j'ai le droit, comme promis, à ma bière. Pendant que je reprends des forces, je le vois se diriger vers une petite commode.

- Pour la deuxième mi-temps faudra donner plus de toi-même. Faut que j'éjacule au coup de sifflet. Je vais t'aider un peu

La, il sort, d'un des tiroirs, une plaquette de viagra. A la reprise du match, je suis à genoux entre ses jambes, un coussin en dessous. Il bande dur. J'en peux plus. Ma tête ne cesse d’aller de bas en haut. Je fais glisser ma langue de temps en temps sur le long de son sexe pour me reposer un peu.

Pendant les arrêts de jeu il me demande de le masturber très rapidement, puis soudainement je reçois tout son sperme en plein sur mon visage.

- Continue de me sucer petite pute !!

Son sperme était amer, je manque de vomir.

- Lustre-moi, j'ai pas envie de me lever pour aller chercher des mouchoirs. Ne laisse pas une seule goutte !

Quand j'ai fini, je me refaçonne comme je peux. Je ne sens plus ma mâchoire. Il me propose une cigarette que je refuse. Je prends mon argent et je descends à toute vitesse en me disant que c'est fini. Que je suis tombée bien bas ! Je vais commencer à pleurer quand le téléphone sonne. Un SMS de mon  mec qui me dit qu'il fait une sorte de troisième mi-temps au bar. Lui aussi a dû regarder le match. S'il savait que pendant qu'il rigolait avec ses potes, je suçais un mec. Il peut même pas imaginer que je lui fasse une pipe plus de 10 minutes ni que je puisse penser à aller voir ailleurs.

Sous l'emprise de mes vieux réflexes, je désespère encore plus à l'idée de me retrouver seule dans l'appart. Après ce que j'ai fait ces deux derniers jours, je suis confuse. En pleurs. Je remonte chez le gars et je lui demande si je ne peux pas rester un peu avec lui.

- Quoi ? Je suis pas assistante sociale. Tu n'as qu'à faire les trottoirs, tu seras moins seule !

Puis il referme la porte sur mon nez. Désespérée et effondrée, je rentre comme folle chez moi. J'enfile une mini-jupe que m'a offert mon mec pour la saint-Valentin mais que je n'ai jamais porté. Je mets des bottes et des gants qui remontent jusqu'au coude. Après avoir eu l'attitude, j'ai désormais tout l'attirail. Toujours en larmes, je me mets du rouge à lèvres, du vernis et après avoir cessé de pleurer, je maquille mes yeux à outrance. Puisque je n'ai plus personne, je vais assumer ce que je suis désormais.

Je prends ma voiture et me gare pas loin des quais. Une attitude de somnambule, je marche sans savoir où aller, totalement à l'ouest, déboussolée. Soudain, une voiture s'arrête à mon niveau. La fenêtre s'ouvre et une voix sort de l'intérieur et me demande:

- C'est combien ?

Aux bords des larmes, j'annonce un prix.

- C'est pas cher. T'es nouvelle toi ?

J'acquiesce de la tête.

- Allez, monte !

Je me retrouve dans une voiture avec un homme d'une cinquantaine d'années, mal habillé, mal rasé, et qui sent l'alcool. J'ai peur. Je ne sais pas où il m'emmène. Il se gare sur un petit parking sans éclairage. Il défait sa braguette et me demande de n'enlever que mes dessous. Il descend ma banquette et se place sur moi. Il commence à me pénétrer, puis à me baiser. Je lui caresse timidement les cheveux. En trois minutes, pas plus, il éjacule. Il sort son préservatif, le noue, me le donne et pendant que je remets mon string, il me ramène là où il m'a trouvé. Il a l'air habitué. Moi je ne sais pas quoi faire de la capote. En sortant de la voiture, il me lance un « bon courage » puis sa voiture s'enfonce dans le noir.

Je ne veux pas rentrer chez moi. Je décide donc de marcher encore un peu. Il doit être une heure du matin et je suis en mini-jupe sur le trottoir. Je crains de croiser des personnes que je peux retrouver à la fac, ou à mon boulot. Je ne suis pas fatiguée. Bizarrement, je me sens mieux. Chaque fois que j'imagine une voiture s'arrêter, je me trouve légère. Je ne me prends plus la tête. J'ai un côté chienne qui se réveille. Comme si je ne devais faire que ça ou comme si j'étais faite pour ça. Le téléphone sonne :

- Salut, on m'a dit que tu te sentais seule ce soir. C'est un pote qui aime le foot qui me l'a dit. Ça te branche de venir t'occuper de moi ?

- Qu'est-ce que tu veux faire ?

- J'ai juste envie de baiser un coup pardi. Comme tout le monde !!
 
- C'est tout ?

- Ben ch'ai pas. T'es ok pour la sodomie toi ?

- Oui mais c'est plus cher !
 
- Je me doute bien. T'as quel âge ?
 
- 23

- Ok ! J'en ai 20 ! Ça te dérange pas ?

- Non, non, du tout. Tu veux que je vienne maintenant ?

- Clair, j'en peux plus là ! J'habite à la tour numéro 2. Deuxième étage. Appart 207.

- J'arrive aussi vite que je peux.

Encore un qui est dans les tours étudiantes. Je vais finir par avoir une sacrée réputation, me dis-je. Mais, toutefois, je suis excitée. Je me demande qui il allait être ? A quoi il ressemble ? Comment ça allait se passer ? J'appréciais d’être demandée et que l'on m'accorde de l'importance, même si ce n'est que pour me baiser. J'existais ainsi.

J’arrive devant sa porte en trépignant d'impatience. Je frappe, il ouvre, je rentre.

- 'Tain, t'es vraiment sapée comme une pute. Tu m'excites dans cette jupe,

- Je prends ça pour un compliment !

- Tu peux! Déshabille-toi que je te vois nue !

- Si tu veux !

Une fois nue, il commence à me tripoter les seins, puis le cul et passe quelques doigts sur ma chatte. Il me place sur le canapé et commence à retirer son pantalon. Il amène ma tête vers son sexe.

- Suce-moi comme t'as jamais sucé un mec !

J'avais auparavant, quelques heures plus tôt, sucé un gars pendant 90 minutes. Ma mâchoire encore douloureuse tente de satisfaire ses exigences. Après quelques minutes, il m'allonge sur le dos, la tête dans le vide, à l'envers. Je crois d’abord qu'il veut faire un 69. Je comprends par la suite qu'il a d'autres projets. 

Il commence à enfoncer son sexe dans ma bouche, et à me le rentrer comme s’il baisait normalement. Je crois que je vais étouffer. Je ne peuxs pas bouger. Le sang me monte au cerveau, et chaque fois qu'il sort sa bite de ma bouche, un filet de bave coule sur mon visage. Il me l'enfonce de plus en plus profondément, jusqu'à ce que j'ai envie de vomir. C'est la première fois que je sens une queue frotter contre ma gorge. Il va de plus en plus vite. Je gémis de plus en plus. Mes yeux pleurent naturellement. Il arrête puis étale toute la bave et les glaires sur mon visage avec son sexe.

- J'ai vu ça sur internet. Je voulais trop le faire. C'est trop bon !

En me disposant à quatre pattes sur son sol, je me retrouve nez à nez devant un psyché. Toute ma face est rouge, mes yeux aussi en plus d'être gonflés. Mon maquillage a coulé partout, je vois dégouliner sur mon menton, tout ce qu'il vient d'étaler. Par le miroir, je le vois mettre une capote et s'approcher de mon cul. Il commence à me pénétrer l'anus. Il me le baise sauvagement regardant tout le long mon visage et ses mimiques dans le miroir. De temps en temps il place ses mains sur mes joues et écarte mes lèvres sur le côté. Il s'accroche à la commissure et regardant mes dents, il me dit :

- On dirait une jument qui se fait bien monter.

Il continue de m'enculer, parfois en m'agrippant par les hanches, d'autres fois par les cheveux. Mon cul est si dilaté qu'à la fin je ne sens presque plus ses mouvements. Au moment décisif, il retire sa capote et éjacule sur mon dos qu'il essuie par la suite avec ma jupe noire qui est juste à côté par terre. Il me caresse encore le temps de bien débander puis part dans sa chambre. Il revient, me paye et dit :

- Tu peux revenir demain après-midi ?

- Le dimanche, je mange en famille chez ma grand-mère.
 
- Ben passe après. Il y aura un pote. Tu fais à plusieurs ?

- Oui, je peux !

- Bon je t'appelle demain.

Une fois dehors, je suis satisfaite, libérée. Je veux continuer et ne plus rentrer chez moi. Sur le parking des tours, la lumière de mon appart est toujours éteinte.

Un mois plus tard, j'ai des habitués. 80% des mecs de la résidence savent ce que je fais et j'ai deux téléphones. Je suis dispo principalement le jour. Certains m'appelent quand leur copine s'absente. D'autres, parce qu'ils sont seuls, moches, puceaux, pervers, ou laissés par leurs femmes. Il m'est même arrivé de faire une passe dans l'appartement voisin du mien. Je module mes tarifs en fonction de ce que l'on me demande et de la façon dont c'est fait. J'ai déjà donc participé à un gang bang, me suis brossée les dents au sperme, fais des films amateurs, fais des anulingus... 

De temps en temps, je reviens sur les quais afin de faire des gâteries dans les voitures ou dans des rues sombres. Le plus vieux a 58 ans. C'est le gardien de l'une des tours. C'était assez rapide avec lui. Je ne fais pas cela pour l'argent mais parce que ça me libère et que j'aime ça. Puis je préfère recevoir un peu que de passer pour une vraie salope.

Je reste avec mon mec, à faire l'étoile de mer et la fille réservée. Un jour, il rentre et me dit d'un air jovial: 

- Paraît qu'il y a une pute dans les tours. Si on l'appelait pour qu'elle nous apprenne quelques trucs. Apparemment elle fait des choses torrides !!

Je prends un air offusqué…

Puis un jour, sur mon téléphone  professionnel, je reconnais son numéro. Il avait laissé un message. Alors que j'ai inventé une soirée pour m'adonner à mes activités, il a décidé d'en profiter pour appeler la pute des tours, comme on me nomme. Sur son message il a laissé toutes les coordonnées.

Je réponds positivement par sms, en confirmant l'heure. J'annule mon rendez-vous prévu pour me rendre à notre appartement voir sa tête quand il aura compris que la pute c'est moi, moi qui l'ai enfermé dans la routine sexuelle.

J’arrive à la porte, habillée comme il se doit. Je frappe, il ouvre…

FIN

2 commentaires:

  1. bonne histoire. et excitante.

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  2. J’aurais adoré connaître sa réaction lorsqu’il l’a reconnu…

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