vendredi 19 avril 2024

Les débauches de mon épouse - Ch. 02

Texte de Cadan (2011).

*****

Elle est soumise par le restaurateur.

Durant tout le week-end des images traversent la tête de C : nue devant un inconnu, à quatre pattes en train de manger dans une gamelle et surtout ce sexe qui se vide sur elle. Il lui semble encore ressentir ce sperme dont elle a eu bien du mal à se défaire sous la douche. Et lundi, que va-t-il encore lui arriver ? Qu’est-ce que Monsieur Ali va encore trouver, pour la rabaisser ? Pourtant elle sait qu’elle devra se rendre dans cette cuisine. 

Moi, son mari, je me rends bien compte que quelque chose ne va pas, mais elle me répond qu’elle a des problèmes avec sa classe. 

Lundi matin, je suis surpris de la voir enfiler une jupe, ample et mi-mollet, et un chemisier sage, mais quand même ce n’est pas une tenue habituelle pour aller travailler pour elle qui aime le confort sportif. Elle me parle d’une visite importante et je ne cherche pas plus loin. 

Lundi midi. 

De nouveau ce restaurant bondé qu’elle traverse, vacillant légèrement sur ses talons, pourtant pas très hauts. Youssef, qui la regarde, avec dans les yeux une lueur lubrique et aux lèvres, un sourire goguenard. La porte de la cuisine. Monsieur Ali, derrière son bureau, qui la détaille.

- Alors, ma petite salope, tu m’as obéi. Mais je n’ai pas dû être assez précis : la jupe, c’est ras la touffe, le chemisier, c’est transparent.

- Mais, Monsieur, je n’ai pas ce type de vêtement. Et puis je ne peux pas aller travailler ainsi.

- C’est ton problème, chienne.

- Bien, Monsieur, je vous obéirai !

- En tout cas, tu seras punie pour te présenter attifée comme cela. 

Qu’est-ce que ça veut dire «être punie» ? Mais C n’a pas le temps de réfléchir davantage.

- Allez, à poil, pouffiasse !

Le cauchemar qui recommence. Les vêtements qu’elle enlève. Le contact du sol gras sur ses pieds nus. Le collier et la laisse qui lui sont lancés et qu’elle se dépêche d’attacher autour de son cou. Mais là, nouveauté :

- Écarte les jambes, plus que ça. Mains derrière la tête. Mets la laisse dans ta bouche. 

Flash. C imagine les photos : une femme (elle) toute nue, jambes grand écartées qui font clairement apparaître son sexe, mains derrière la tête qui font dresser ses seins, un collier de chien et la laisse dans la bouche. C’est une image d’esclave qu’elle voit.

- Maintenant, retourne-toi. Attrape tes chevilles avec tes mains !

 Flash. C imagine la photo : ses fesses et son anus doivent être clairement visibles. Elle entend Ali qui lui demande de se tourner face à lui, mains sur la tête. Bien entendu, elle obéit immédiatement.

- Dis-moi ce que j’ai photographié.

- Vous avez photographié ma poitrine, Monsieur.

- Tes nichons, salope. Répète.

- Mes nichons, Monsieur.

- Et quoi d’autre ?

- Mon sexe et mon… cul, Monsieur.

- Le cul, c’est bon, mais pour devant tu parleras de ta chatte, de ton trou à bites.

- Oui, monsieur, ma… chatte.

- Viens ici, petite pute. 

C s’inquiète. C’est la première fois qu’elle doit s’approcher de Monsieur Ali. Elle avance, les mains toujours derrière la tête. Elle sent ses seins se balancer doucement. Ali attrape alors le haut de la laisse et la couche à plat sur ses genoux. Sensation bizarre pour C : Monsieur Ali n’a pas touché sa peau et pourtant elle est allongée sur ses genoux, toute nue, les fesses en l’air, la tête tirée vers le bas par une laisse tendue, les seins écrasés sur le pantalon.

- Marie, viens ici (c’est la cuisinière). Il faut lui trouver un nom à cette petite salope. 

- Lola, Monsieur Ali, qu’en pensez-vous ?

- Pourquoi pas ? Lola n’a pas fait d’effort pour paraître devant moi. Elle doit être punie.

- Oui, Monsieur Ali. Fessée, fouet, martinet ?

- On va commencer par la fessée. Cinq claques sur chaque globe de ce beau cul. Il doit rougir.

- Bien, Monsieur Ali. C n’en croit pas ses oreilles. Elle va être fessée, cul nu. Ce n’est pas possible. Pourtant une première claque tombe d’un côté, suivie d’une autre sur l’autre globe. Flash. C sursaute, se débat, pleure. Mais rien n’y fait. La laisse est trop tendue pour qu’elle puisse bouger. Flash. Et les claques se succèdent : deux, trois, quatre, cinq. Ça y est. Elle a enduré sa punition. Ses fesses sont rougies. Elle ravale ses sanglots.

- Va me chercher Youssef.

- Bien, Monsieur Ali.

- Et toi Lola la pute, à genoux devant le bureau. Mains derrière la tête et écarte bien les cuisses.

Le serveur arrive. Il ricane en voyant C dans sa posture d’humiliation.

- Monsieur Ali ?

- Cette chienne ne m’a pas donné satisfaction. Comme punition elle a été fessée. Mais ce n’est pas assez. Tu vas t’occuper de ses tétines. Un tour complet pour chacune.

- Monsieur, s’il vous plaît ?

- Ta gueule, et ne crie pas, ne bouge pas, sinon… 

Youssef s’approche de C. Il prend un téton entre ses doigts, tire dessus pour l’allonger et se met à lui faire faire un tour complet. C se mord les lèvres pour ne pas hurler, certaine que la punition pourrait durer. Même chose avec l’autre téton. Quand Youssef a terminé, les aréoles de C sont rouge violacé.

- Maintenant, Youssef, tu peux vider tes couilles sur Lola. Vise bien la bouche et les nichons. 

C revoit encore une fois le sexe de Youssef, face à elle. Flash. Et puis c’est le jet de sperme qui l’atteint d’abord sur le nez et la bouche puis sur les seins.

- Tu sais ce que tu dois faire, salope. 

C ne réfléchit plus.

- Merci Monsieur de m’avoir fait recouvrir de sperme. 

Elle masse ses seins, qui de nouveau brillent de sperme. Flash. Mais ce n’est pas fini.

- Ramasse le foutre sur ton nez et ta bouche et bouffe-le. 

Lentement C s’exécute. Elle a un haut-le-cœur quand le sperme pénètre sa bouche, mais elle s’oblige à tout avaler. Flash.

- Tu vas pouvoir repartir, traînée. Mais avant, tu connais les habitudes. 

C pense vite.

- Je dois vous donner ma culotte et mon soutien-gorge, Monsieur (surtout ne pas oublier le «Monsieur»)

- C’est mieux, Lola. Reste à poil pour poser tes sous-vêtements sur mon bureau. Et viens m’embrasser. 

C (ou Lola, elle ne sait plus très bien) s’approche de Monsieur Ali et avance ses lèvres vers les siennes.

- Bouche ouverte, salope. Elle ouvre et sent alors la langue d’Ali lui fouiller la bouche. Après ce long baiser, Ali lui envoie un jet de salive sur le palais.

- Avale ma pute. 

Ce qu’elle fait sans trop vouloir penser à ce qu’elle fait.

- Maintenant Lola, je veux que tu me dises comment tu seras fringuée pour venir demain. Et ne te trompe pas dans les mots, sinon… N’oublie que tu es une salope.

- Demain, je viendrai avec un chemisier transparent et une jupe ras la… touffe. 

Et, sans savoir pourquoi, elle ajoute :

- Parce que je suis une chienne, une salope, une pouffiasse. 

Ali éclate de rire.

- Tu apprends vite, Lola. Et n’oublie pas des talons hauts, au moins douze centimètres. Maintenant, casse-toi. 

En sortant, C, qui n’a pas fait attention aux ricanements dans la salle, s’interroge. Elle ne sait plus trop ce qu’elle fait ni, surtout, pourquoi elle le fait. Elle est en train d’oublier la dette, les photos compromettantes et se sent devenir la chose, plus exactement un objet sexuel, appartenant à Monsieur Ali. Elle n’y prend pas de plaisir, mais ces midis deviennent des moments qu’elle ne peut pas arrêter. 

Dès qu’elle sort de l’école, elle se met à la recherche des vêtements exigés par Monsieur Ali. Elle trouve rapidement des escarpins noirs, s’attachant autour des chevilles, avec des talons de 12 cm. Quand le vendeur, à ses genoux, lui demande de marcher, elle voit dans la glace son image, mais différente. La hauteur des talons cambre ses fesses et projette ses seins vers l’avant.

Elle se souvient alors qu’elle est sans culotte; elle est sûre que le garçon en face d’elle s’en est rendu compte. Tant pis, tout pour que Monsieur Ali soit content d’elle. Il va pourtant falloir s’habituer à marcher sur de tels talons. 

Si le chemisier transparent blanc est facile à trouver («Il faudra mettre un petit caraco dessous», lui dit la vendeuse – si elle savait!) impossible de trouver une mini-jupe : ce n’est plus la mode. Elle ne trouve qu’une petite jupe noire qui lui arrive à mi-cuisses. Quand elle se regarde dans le miroir, elle sait qu’il faut dire adieu aux chaussettes et s’achète une paire de collants couleur chair. Tout pour que Monsieur Ali soit content d’elle, de… Lola. 

Jusqu’à maintenant, personne ne l’a touchée. On s’est contenté de la regarder, de l’humilier, d’éjaculer sur elle. Elle doit bien reconnaître que cette situation nouvelle d’objet sexuel, la honte qu’elle ressent, l’attire. Mais que se passera-t-il demain ? Et comment faire pour que moi, son mari, je ne me rende pas compte de ce qui lui arrive ? 

En rentrant à la maison, un bon bain (difficile de détacher le sperme qui maquille ses seins), s’emmitoufler dans la vieille robe de chambre si confortable. Quand C se voit dans le miroir, elle ne retrouve pas la Lola d’il y a quelques heures. Qui est-elle vraiment ? 

Mardi midi. 

C passe par les toilettes de l’école. Là, elle enlève le jean, le pull, les chaussettes, les tennis et se prépare à enfiler les habits de Lola. Un éclair :  Bien sûr, il faut aussi enlever le slip et le soutien-gorge. 

Lola ne porte rien dessous. C est maintenant toute nue dans ces w.c. où règne une odeur assez forte. Elle enfile les collants, la jupe, le chemisier, s’assied sur la cuvette pour attacher les brides de ses talons. Elle passe un manteau afin de cacher à des collègues éventuels ou à des passants sa nouvelle apparence.

Quand elle sort, elle sent ses seins se balancer librement sous le chemisier. 

Lola passe la porte du restaurant. Les regards de tous les clients se fixent sur elle, essayant de découvrir, sous le manteau, les seins, les cuisses, les fesses de cette jeune femme dont ils se doutent bien qu’elle ne vient pas là pour manger. C’est les yeux baissés qu’elle entre dans la cuisine. Monsieur Ali la regarde. C est catastrophée. Elle se rend compte que son manteau cache ce que Ali a ordonné. Elle n’est pas encore totalement Lola. Monsieur Ali se charge de lui faire remarquer :

- Est-ce que c’est ce que j’avais ordonné ?

- Oui, Monsieur, dit C en ôtant immédiatement son manteau pour présenter ses seins nus bien visibles sous le chemisier, sa mini-jupe et ses souliers à talons aiguilles.

- Tu devrais savoir que, dès que tu entres dans le restaurant, tout le monde doit savoir que tu es ma salope en voyant tes nichons à l’air. 

- Oui, Monsieur.

- Et puis, qu’est-ce que c’est que cette jupe ?

- Je n’ai pas trouvé plus court, Monsieur.

- Pourtant, tu avais bien compris. Quelle hauteur, la jupe ?

- Ras la touffe, Monsieur.

- Et donc…

- Je serai… punie, Monsieur. 

Ali lui montre le collier sur la table. C s’exécute immédiatement, attache le gros collier de chien autour de son cou, puis fixe la laisse. Elle est pourtant un peu surprise. Ali ne lui a pas encore ordonné de se déshabiller.

- Enlève ta jupe. 

C se dépêche d’obéir. Elle pense, avec un peu de fierté que Monsieur Ali sera content d’elle.

- Qu’est-ce que c’est que ça ?

- Je n’ai pas mis de slip pour vous faire plaisir et pour vous montrer que…

- Que quoi, chienne ?

- Que… je vous… appartiens, Monsieur.

- Je sais bien que tu m’appartiens, Lola, mais une pute porte des bas, pas ces saloperies de collants. Enlève-les tout de suite et fous-toi à poil. Tu gardes juste les talons, le collier et la laisse. 

Ça y est. Enfin. C, ou plutôt Lola, se déshabille. Elle est debout, grandie par ses talons qui cambrent ses fesses.

- Marche !

- Cambre-toi mieux.

- Stop, écarte les cuisses.

- Pose les mains par terre sans plier les jambes. 

Nouvelles photos à chaque position. Lola se surprend à attendre les ordres qui l’avilissent un peu plus.

- Appelle Youssef. 

Elle pense qu’elle va encore avoir droit à une douche de sperme. Pourtant, elle entrouvre la porte de la cuisine (pour ne pas que les clients la voient nue) et appelle le serveur.

- Approche du bureau.

- Donne-moi la laisse. 

Ali tire la laisse vers lui, ce qui a pour effet immédiat de coucher C sur le bureau. Ses seins s’écrasent sur les papiers. Ses pieds, sur les talons, ont bien du mal à rétablir un équilibre et elle est obligée de les écarter.

- Regarde-moi dans les yeux, Lola. 

Monsieur Ali l’a appelée Lola, et, curieusement, cela lui procure un grand plaisir. Finis les «chienne», «salope» et autres gros mots, il l’a appelée par son nom… de PUTE. Éblouissement dans la tête de C. c’est cela qu’elle devient ? Le cou cassé pour regarder Monsieur Ali, elle comprend qu’il est en train de réussir et qu’elle lui appartient.

- Youssef, tu vois cette chatte ? Elle est à toi, baise-la !

Elle est abasourdie. Elle va se faire prendre là, sur le bureau et même pas par Monsieur Ali. Elle sent deux mains qui lui écartent les cuisses et un sexe d’homme qui cherche ses grandes lèvres. Elle se raidit, mais Ali lui ordonne de continuer à le regarder et surtout de ne pas crier. Le pénis de Youssef s’enfonce lentement dans son sexe à elle. Il est gros, il lui fait un peu mal. Mais elle se tait et garde ses yeux dans ceux d’Ali, même si coulent quelques larmes, de honte ? De regret ? Le pénis est au fond de son ventre. Elle sent les testicules contre ses lèvres. Puis commence le va-et-vient, lentement d’abord. Youssef retire son sexe jusqu’à ce que le gland effleure les petites lèvres puis l’enfonce jusqu’au fond du vagin. Étrange sensation, un sexe quasi inconnu (elle ne l’a vu que deux fois) lui fait l’amour pendant qu’elle regarde un autre homme.

- Youssef, je t’ai dit de baiser cette pute, pas de lui faire l’amour. 

Le scénario change alors. Deux mains agrippent ses fesses et le sexe la laboure à grands coups qui la font sursauter à chaque fois. Ses seins frottent la table, ses fesses claquent sous les coups de boutoir du mâle qui la baise. Elle sent soudain de longs jets de sperme frapper le fond de son vagin. C’est fini. L’homme s’est retiré. Son vagin, encore ouvert, laisse couler des filets de liquide blanchâtre le long de ses cuisses.

- Bien Youssef, mais tu ne peux pas aller dans la salle dans cet état. Lola, nettoie-le bien. Qu’il ne reste aucune trace !

Lola, encore une fois ce nom de reconnaissance. Elle cherche quelque chose pour essuyer Youssef.

- Avec ta bouche, salope ! Et surtout, n’y mets pas les mains. 

Le mot a claqué dans sa tête. Vite, elle s’agenouille devant le serveur et passe sa langue le long du sexe qui vient de la prendre. Goût et odeur bizarres, pas très agréables. C s’applique pourtant et lèche du gland aux couilles pour le rendre tout propre. 

Youssef retourne en salle. C est toujours à genoux, avec la laisse qui pend entre ses cuisses maculées de sperme. C vient de se faire baiser et elle a léché la bite de son violeur. Elle n’en revient pas.

- Viens ici, chienne. Tu n’as pas oublié que tu devais être punie pour la taille de ta jupe.

- Mais, Monsieur, ce n’est pas ma faute.

- Tu ne m’as pas obéi. Tu vas être punie. À plat ventre sur mes genoux. 

Docilement C prend la position. Ali, vicieusement, lève une jambe. Ce qui a pour effet immédiat de surélever ses fesses.

- Marie, dix coups de martinet sur son cul de pouffiasse.

- Et toi, sac à foutre, tu vas les compter. 

Les lanières claquent sèchement sur ses fesses. C sursaute violemment, mais n’oublie pas de compter «un», «deux», «trois»… Le dernier coup, plus sec encore, l’atteint au milieu du dos «dix». Ali tire sur son collier pour la forcer à se relever. Ses fesses et son dos la brûlent. Elle ne sait plus où elle est, ce qu’elle fait, ni même qui elle est.

- Comprends bien Lola. Ça ne fait pas plaisir de te faire corriger. J’aimerais que cela ne se reproduise plus. Mais il faut bien que tu m’obéisses.

- Oui, Monsieur. 

Il y a moins d’une semaine, elle était une petite institutrice sage. Aujourd’hui, on vient de la fouetter après l’avoir fait baiser, et elle, elle comprend, mieux, elle accepte.

- Et pour que tu comprennes mieux, à partir d’aujourd’hui, je ne suis plus Monsieur, mais ton maître.

- Oui… Maître !

C vient de prononcer ce mot terrible pour elle. Maître. Elle a accepté Monsieur Ali comme Maître. Mais alors, elle ?

- Tu m’appartiens Lola.

- Oui, Maître.

- Je ferai de toi ce que je voudrai.

- Bien, Maître. 

Elle accepte de prononcer ces mots qui la livrent à Ali. Celui-ci sort alors de son bureau une courte lettre, simplement une reconnaissance de dettes et ordonne à C de la signer. Elle prend le stylo qu’il lui donne et, après une courte hésitation au vu du montant astronomique de la somme, signe le courrier qui, elle le sait, la met pieds et poings liés entre les mains de son… Maître.

- D’abord, ta présentation. Plus de pantalons ni de tennis. Mini-jupe ras la touffe et talons aiguilles. Répète Lola !

- Plus de pantalons ni de tennis. Mini-jupe… ras la touffe et talons aiguilles, Maître.

- Bien. Plus de ces saloperies de collants, mais des bas avec un porte-jarretelles. Les bas devront toujours être noirs. Ou alors, jambes nues.

- Oui, Maître, mais je n’en ai pas.

- Plus de soutifs de pucelle. Nichons à l’air, ou alors redresse seins. Tes tétons doivent toujours être libres. Compris ?

- Oui, Maître, plus de soutien-gorge. Mes seins doivent toujours être libres.

- J’ai dit tes nichons, sale pute.

- Mes… nichons seront toujours libres, Maître.

- Plus de culotte de grand-mère. Chatte à l’air ou slips ouverts.

- Chatte à l’air ou slips ouverts, Maître !

- À la bonne heure, Lola

C a compris. Salope, pute… quand le maître n’est pas content. Lola quand elle l’a satisfait. Elle sait qu’elle fera tout pour le satisfaire.

- N’oublie pas de te maquiller les yeux et les lèvres et de vernir tes ongles, pieds et mains. Vernis rouge obligatoire.

- Oui, Maître.

- Tiens, voilà une adresse où tu trouveras une jupe pour une pouffe comme toi. Vas-y dès ce soir.

- Bien, Maître. 

C se rend bien compte qu’elle se donne totalement à celui qui n’est même pas son amant.

- Avant de ficher le camp, tu laisses ta jupe trop longue et tes collants sur la table.

- Mais… Maître, je ne peux pas sortir toute nue. 

Ali ne répond même pas. Il lui demande de s’approcher.

- Ouvre la bouche, que je te lèche la glotte. 

C avance, toujours nue sur ses talons, se penche vers son Maître, toujours assis, ce qui fait pendre ses seins et approche sa bouche grande ouverte vers celle d’Ali. Elle sent la langue de son Maître forer sa bouche pour un long baiser violent. La seule partie du corps qu’il ait jamais prise est donc sa bouche. C ne comprend pas. Quand leurs lèvres se détachent,

- Garde la bouche ouverte. 

Et Ali lui crache dedans. Quelle horreur ! Comment accepter ça ? Et pourtant, C n’a aucun geste de recul.

- Avale.

C enfile maintenant son chemisier, puis son manteau. Elle a gardé le collier de chien autour du cou.

- Comme demain c’est mercredi, je t’attends jeudi. Mais, essaie de ne rien oublier.

- Oui, Maître et merci, Maître. 

C sort de la cuisine, traverse la salle. Les clients encore présents voient, grâce au manteau qui s’ouvre à chaque pas, les cuisses de cette jeune femme plutôt mignonne découvertes presque jusqu’au pubis. Ils ne se privent pas d’applaudir et de siffler. Ce qui fait monter la honte chez C. 

De retour dans l’école, C se précipite dans les toilettes pour se rhabiller avant les cours de l’après-midi. Elle renfile slip, jean, tennis et pull qu’elle avait abandonnés tout à l’heure. C’est alors qu’elle se rappelle les ordres de son Maître : «nichons à l’air», «chatte à l’air». Elle enlève la culotte et le soutien-gorge et en profite pour remettre les talons hauts à la place des tennis. Elle se rend compte, alors, qu’elle est en train de sourire : nichons et chatte à l’air, et C est heureuse, ou plutôt Lola est heureuse. 

Car C, elle, se demande comment elle va me faire passer cette métamorphose, à moi, son mari. Elle décide alors de rentrer tôt pour laver les traces de sperme et se rhabiller sagement, sans oublier d’ôter le collier. Elle ira à la boutique dont elle a l’adresse dans la poche après. C ne se doute pas à cet instant que l’instant de gentillesse de Monsieur Ali, qui ne l’oblige pas à venir un jour où il n’y a pas d’école, cache un piège beaucoup plus profond. 

Après être passée dans le bain où elle a dû frotter fort ses cuisses pour décoller le sperme séché, elle enfouit le collier dans son sac. Elle n’oublie pas de vernir les ongles de ses pieds et de ses mains d’une laque rouge vermillon, qu’elle utilise de temps en temps, et surtout pour les grandes occasions. Quelle occasion ! Les ordres de son nouveau Maître. Rhabillée (décemment), elle cherche l’adresse où elle doit aller trouver sa jupe… ras la touffe. C’est une petite rue d’un vieux quartier de la ville. 

Arrivée sur place, elle se trouve face à un… sex-shop. Elle n’est jamais rentrée dans ce type d’endroit. Après un moment d’hésitation, elle pousse la porte et s’arrête, ébahie par ce qu’elle voit : des revues avec des femmes nues, cuisses écartées, pénétrées par le sexe, la bouche et même l’anus, des reproductions de sexes d’hommes de toutes tailles, des sous-vêtements criards et vulgaires… Elle entre un peu plus loin pour chercher les jupes. Soudain, elle entend derrière elle : 

- Qu’est-ce qu’elle cherche, la petite dame ? 

Un peu honteuse, elle chuchote :

- Une mini-jupe...

- Mini, comment ? 

Les trois hommes présents dans le magasin se retournent à la voix de l’homme et dévisagent C. Dévisagent, ou plutôt la détaillent, de haut en bas, s’attardant sur la poitrine, les cuisses, les fesses.

- Très mini, dit-elle à voix basse.

- Ah, je vois, ras la touffe, claironne le vendeur. Ne serait-ce pas pour faire plaisir à Monsieur Ali ?

- Oui, monsieur.

- Il m’a prévenu de votre visite. J’ai ce qu’il vous faut. 

Et il lui présente une jupe en skaï noire, si courte que C se demande un instant si ce n’est pas une ceinture. Les clients s’approchent insidieusement pour mieux voir cette jeune femme qui vient acheter des vêtements dans un sex-shop pour plaire à son homme (s’ils imaginaient que ce n’est pas pour son mari, mais pour son nouveau Maître !).

- Il faut que vous l’essayiez. 

C cherche des yeux une cabine, mais :

- Essayez-la ici. Il n’y a pas de cabine. 

La honte, à nouveau. Mais elle continue à s’enfoncer. Elle se décide d’un seul coup à enlever son pantalon. Les clients ne se gênent plus :

- Dis donc, quelles jambes !

- Et regarde ce cul !

- Dommage que ce slip soit si moche ! Il cache sa moule. 

C enfile la jupe. Elle ne dépasse pas les fesses. Si elle doit se pencher, elle sera plus que nue. Et, évidemment, elle entend :

- Penchez-vous en avant. Il faut savoir si elle tient bien. 

Bien entendu, la jupe remonte jusqu’au niveau des reins, laissant complètement visible sa culotte. 

- C’est la bonne taille. Il faudra enfiler un slip plus sexy que celui-là, voire pas de slip du tout. Qu’en pensez-vous, messieurs ?

- La chatte à l’air, elle doit être bonne.

- Si je la trouve sur le trottoir comme ça, sûr que je monte.

- Abandonnez, messieurs, elle est déjà en main. 

C passe à la caisse pour régler son achat et s’enfuit dans la rue, non sans avoir entendu :

- À bientôt, Lola. 

Ainsi, Monsieur Ali avait prévenu du passage de sa nouvelle… nouvelle quoi d’ailleurs : maîtresse, chienne, esclave ? Maîtresse, non, Maître Ali (c’est comme cela qu’elle l’appelle maintenant) ne l’a pas touchée. Alors, chienne, esclave, pute… ? Autre chose lui traverse maintenant l’esprit. Elle va devoir, jeudi, traverser le restaurant avec cette jupe, mais sans culotte et les nichons visibles. Ce n’est pas possible et pourtant C sait déjà que Lola va le faire.

A suivre...