dimanche 15 juin 2025

Je suis tellement désolée Ch.02

 Traduction d’un texte de FullyLoadedUK.

 *****

Mon mariage est fini.

Un SMS sur mon téléphone me réveille après une nuit inconfortable. Il est écrit : « S’il te plaît, laisse-moi t’expliquer ! »

Je repose mon téléphone sur la table de nuit, puis je me lève et me dirige vers la salle de bain pour vider ma vessie. 

Je n’ai aucune idée de ce que je vais faire. Hier, toute ma vie a volé en éclats lorsque Mary m’a envoyé un bref SMS contenant un lien vers une vidéo montrant ma femme faire l’amour avec de nombreux hommes et femmes. De là j’en ai trouvé d’autres sur le site. Certaines sont courtes et ne décrivent qu’un acte sexuel alors que d’autres sont des orgies de plus d’une heure où ma femme est maltraitée tout le temps. La première vidéo que j’ai vu est une ce celles-là.

J’essaie de voir à quelle date ont été faites certaines vidéos et à quel point elles ont croisé ma vie. Par exemple, dans l’une, je vois ma femme guidée dans les toilettes d’un restaurant par deux des types de la première vidéo. Ils la baisent à tour de rôle et la vidéo se termine quand elle revient à table. Je connais ce restaurant, je connais le jour où a été tourné cette vidéo grâce à la robe d’été que portait ma femme et à la serveuse à qui elle parle à la fin de la vidéo. Cette serveuse était la nôtre ce soir-là. Je ne lui avais pas donné de pourboire, parce qu’elle avait été grossière avec ma femme. Maintenant, en sachant pourquoi elle avait agi de la sorte, j’ai envie de la retrouver et de lui donner un gros pourboire pour avoir été gentille avec moi.

En tirant la chasse d’eau, je me regarde dans le miroir. Le visage heureux et chanceux que j’y voyais habituellement a disparu, remplacé par celui d’un homme hanté par les mauvaises choses qui lui arrivent.

Mary m’a dit hier soir que Perry, son ex-mari lui avait montré les vidéos. Selon lui - m’a-t-elle dit – un ami féru d’informatique avait reconnu ma femme sur une photo de nous quatre qu’il gardait sur son bureau. Il a ensuite utilisé son téléphone pour lui montrer une des vidéos afin que Perry confirme que c’était bien elle.

A partir de là, Perry s’est lancé dans l’aventure. Il a demandé à son ami de créer un site web pour lui, puis de récupérer toutes les vidéos de ma femme et de les mettre sur ce site afin qu’il les partage avec tous ceux qu’il pensait pouvoir être intéressés.

Donc il a commencé à montrer ce site à nos amis communs, nos voisins et tant d’autres. Apparemment il a dit à Mary qu’il se fichait de ce que ça pouvait nous faire à ma femme et moi. Son mariage étant foutu, il n’en avait rien à faire de celui des autres.

Mary m’a également raconté que son ex-mari avait également exprimé le souhait d’être l’un des hommes de la vidéo ou au moins de pouvoir bien baiser ma femme. Il lui a dit qu’il pensait qu’elle était une grosse salope qui le ferait avec n’importe qui lui demanderait. Et il avait bien l’intention de lui demander.

Perry n’est plus rien pour moi. De toute façon il l’était déjà après avoir trompé Mary. Mais là, il est vraiment mort pour moi. Et le reste des voisins le sont aussi. Pas un seul d’entre eux n’a eu le courage de me dire ce qui se passait. Je me dis que tous ceux qui connaissent Perry doivent être écartés de mon cercle d’amis, et probablement tous les hommes que j’ai connus par l’intermédiaire de ma femme. 

J’ai du mal à trouver des personnes qui ne savaient pas. Peut-être les gens avec qui je travaille. Beaucoup de monde a dû voir le site de Perry et les mauvaises nouvelles se propagent toujours comme une traînée de poudre. En y réfléchissant, il est probable que certains au bureau le savent aussi. Ils sont tous férus d’informatique. Oui, ils sont certainement au courant. Ce sont des bâtards, tous autant qu’ils sont.

Ma seule issue semble être un nouveau départ aussi loin que possible de cet endroit. Trouver un nouveau nom si je pouvais, un nouveau travail dans un autre secteur si possible, et d’autres amis par la suite.

Il est temps pour moi de faire des plans. La première chose est de dire que je suis malade pour la journée. J’ai besoin de temps pour faire le point et me préparer au nouveau monde dans lequel je me trouve, un nouveau monde où ma femme est une salope et une star de porno et où tout le monde le sait. C’est le monde dans lequel tout le monde vit depuis un moment et que je viens juste de rejoindre. Pendant une fraction de seconde, je souhaite revenir à mon ancienne vie où je ne sais rien et ou je vis heureux, mais je reprends vite mes esprits. Le fait de savoir me permet de faire face à la situation et d’essayer d’aller de l’avant, de construire quelque chose de meilleur un jour avec de la chance.

Deuxièmement je dois voir un médecin. Il faut que je sache si je suis en bonne santé et si ma femme n’a pas partagé avec moi une maladie sexuellement transmissible obtenue en offrant sa bouche, sa chatte et son cul. Si elle m’a transmis une maladie, construire quelque chose de mieux pourrait juste se transformer en s’assurer que je vive bien en attendant de mourir. Cela va être le point positif de la journée, un test de dépistage de MST. Puis mon cerveau un peu embrumé me rappelle que le test pour le VIH doit attendre trois mois après ma dernière activité sexuelle. Et j’ai fait l’amour le week-end dernier avec ma femme. D’ailleurs c’était un des rares jours où elle a passé toute la journée avec moi.

Troisièmement il faut que je recherche un nouvel emploi. Il va déterminer où je vais finir. La première partie va consister à déterminer ce que je veux faire dans ma nouvelle profession. Je suis chef de projet actuellement après avoir été développeur de logiciels.

Quatrièmement, il faut que je décide que faire d’elle, de la maison et de nos biens. A part divorcer, je ne veux plus rien faire avec elle. Pour la maison, je veux la vendre, car il me faudra ma part pour m’aider à recommencer ma vie, surtout si trouver un nouveau travail s’avère difficile. Elle peut garder les souvenirs de notre vie commune, mais je veux mes vêtements, ma collection de DVD et mes outils au garage.

Cinquièmement, il faut que je trouve un endroit où dormir. Je ne peux pas continuer à m’imposer dans la maison de Mary. Celle-ci a assez de problème en ce moment et je ne voudrais pas les aggraver.

Je prends mon téléphone et je rédige un e-mail disant que je n’irai pas au travail aujourd’hui parce que je ne me sens pas très bien. C’est alors que je me souviens que j’avais mis mon téléphone en mode silencieux la nuit dernière. Pourquoi l’arrivée d’un SMS m’a réveillé ? En y repensant, je ne pense pas que ce soit çà. J’ai dû me réveiller et voir l’écran s’allumer lorsque le message est arrivé. 

En examinant les notifications, je découvre que ma femme a appelé quinze fois au cours des deux dernières heures. En plus, il y a une douzaine de SMS de longueur décroissante. Le dernier contient quatre mots où il m’implore d’avoir une chance de tout me dire ;

Je regarde la chambre et je me rends compte que les seuls vêtements que j’ai sont ceux que je portais hier. J’ai tout laissé dans ma maison avec elle. Donc il faut que j’arrive à résoudre ce problème, mais je vais devoir porter mes habits sales.

Je descends et je trouve Mary en train de lire un livre dans le salon. Elle me propose un café quand elle me voit. J’acquiesce et elle va en chercher. En me tendant le café elle me demande avec sympathie :

- Tu as bien dormi ?

- Non. Et elle a appelé et envoyé des SMS pendant les deux dernières heures. Elle a au moins attendu que ce soit l’heure où je vais travailler habituellement. Au fait, je leur ai envoyé un mail pour leur dire qe je n’irai pas aujourd’hui.

- D’accord. Tu es le bienvenu chez moi aussi longtemps que tu en auras besoin. J’espère que tu le sais.

- Merci Mary. Mais le problème c’est que ta maison est trop proche de la mienne. Pour le moment c’est bien parce que je peux la surveiller, amis je ne voudrais pas qu’elle sache où je suis. En parlant de surveillance…

J’attrape mon ordinateur portable, l’allume et j’utilise Skype pour appeler l’ordinateur du salon à côté. Je me connecte et je peux voir mon salon.

Ma femme, Gillian, fait les cent pas devant la télévision qu’elle a réussi à éteindre. Elle crie sur quelqu’un au téléphone :

- Putain de merde, mets-toi ça dans le crâne ! Je m’en fous de ce qui va m’arriver. Mon mari est au courant de la merde que vous m’avez fait faire et je l’ai perdu. J’ai perdu l’amour de ma vie ! Perdu! Toute ma vie est foutue. J’aurai dû lui dire ce qui se passe. Et je lui dirais s’il veut bien m’écouter… Vas-y, balance tout ce que tu as d’autres… Tu ne pourras pas l’atteindre… J’EN AI PLUS RIEN A FOUTRE !!!!! Son patron ??? Fous-moi la paix, il va rien faire ou j’enverrai à sa femme la vidéo avec lui dedans. Je parie qu’elle le reconnaîtra avec ou sans le masque de PD qu’il portait… JE VAIS RACCROCHER !!! Et ne vous attendez pas à me voir cette semaine. Et vous feriez mieux de continuer à me payer et de vous assurer que mon mari ne perde pas son emploi… Faites ce que vous voulez, je vais appeler la police et leur dire moi-même ce que j’ai fait et ce que vous faites… OUI JE LE FERAI PUTAIN. EMMERDEZ-MOI ET VOUS VERREZ !!!!

Après avoir raccroché, elle jette le téléphone sur le canapé. Si fort qu’il rebondit et tombe sur le sol à ses pieds. Elle le reprend et le jette au loin. Puis elle saisit son téléphone portable sur la table basse et commence à taper furieusement un message.

A peine a-t-elle fini que l’écran de mon téléphone s’allume avec le message suivant : « Appelle-moi avant d’aller travailler ».

Ce que je viens d’entendre me conforte dans l’idée que je ne retournerai pas à mon travail et que mon patron ne va pas me forcer. Mais j’ai besoin de m’en assurer. Je fais défiler mes contacts et je trouve le numéro dont j’ai besoin. Je l’appelle. 

Comme personne ne répond, j’appelle le cabinet de mon médecin. Ils me proposent de prendre un rendez-vous pour demain ou d’essayer un centre médical sans rendez-vous où les premiers arrivés sont les premiers servis. Je prends rendez-vous en pensant que je ne ferais sûrement pas l’amour dans les prochaines vint-quatre heures. 

Puis je décide d’envoyer un message à ma femme en utilisant la messagerie de Facebook :

« J’ai pris rendez-vous chez le médecin pour m’assurer que je n’ai pas de maladie et que je ne transmettrai rien si je décide d’avoir des relations sexuelles avec quelqu’un. Mon rendez-vous est demain. Je te suggère de le faire aussi. Mais pas demain, je ne veux pas te voir chez le médecin. Je veux juste que tu restes loin de moi.

J’ai aussi besoin d’une liste de tous ceux que tu as baisés. Je veux leurs noms. J’en connais quelques-uns, mais je veux savoir à qui je ne peux plus faire confiance. Je ne veux plus que ces gens m’approchent. C’est pareil pour tous ceux qui sont au courant de ça. Ne t’inquiète pour nos voisins dans la rue, je sais déjà qu’ils savent. l’un d’eux me l’a dit. Tu peux remercier Perry et ses amis, ils ont créé le site que tu as vu sur la télé hier soir. Ils l’ont montré à tous ceux qu’ils connaissent. Au fait, il a pu te baiser ? Je ne l’ai pas vu dans les films, mais apparemment c’était le prix de son silence.

Je dois récupérer des vêtements et des affaires. j’ai oublié de les emmener hier soir. Dis-moi quand tu ne seras pas à la maison pour que je puisse passer.

Et enfin, je n’ai pas l’intention d’aller travailler cette semaine. Mais dis-moi pourquoi je dois te contacter avant de le faire ? Est-ce que tous mes collègues sont dans le coup ? » 

Après avoir envoyé ce message, Mary et moi regardons l’écran de mon ordinateur. Je vois le téléphone portable de ma femme sonner pour une notification. Pendant une seconde je vois de l’espoir dans ses yeux. Il disparaît à la seconde où elle commence à lire le message. Et l’espoir est remplacé par des sanglots et des larmes. 

Lentement, elle commence à taper une réponse. Elle est assise sur le canapé, les pieds relevés et repliés sous elle. Je réalise alors qu’elle porte toujours les mêmes vêtements que lorsqu’elle est rentrée à la maison hier soir. Elle ne s’est pas couchée ? Je ressens un léger sentiment de pitié pour elle. Je l’aimais. Non, j’aimais ce que je pensais qu’elle était. Mais je ne sais pas ce qui était réel ou des mensonges pour qu’elle puisse aller baiser d’autres personnes devant des caméras. Je décide donc de penser à elle comme Gillian et non comme ma femme.

Mary prend ma tasse à café vide et va nous en chercher d’autres. La réponse de Gillian arrive alors que Mary s’installe à côté de moi sur le canapé avec nos tasses de café remplies.

« Je comprends tes demandes. j’ai fait des tests tous les mois durant l’année dernière. C’était pour nous protéger toi et moi de ce qui se passait dans les vidéos que tu as vues. J’ai besoin que tu comprennes qu’il y a une explication à tout ç et il faut que je te le dise en face. S’il te plaît, accepte de me rencontrer.

La lise de tous les participants risque d’être difficile à rédiger. Parfois, j’ignorais qui ils étaient. J’ai honte d’apprendre que Perry a informé nos voisins et nos amis. Du moins ceux qu’il connaît. Il ne m’a jamais baisé, car je ne suis pas vraiment son genre. Je ne sais pas si vous le savez, mais il est gay. Je ne l’ai jamais dit à Mary. Mais si tu veux une preuve, j’ai un vidéo que je lui ai promis de ne jamais diffuser. Mais comme ce bâtard l’a fait pour moi, je le ferai aussi.

Je comprends que tu ne veuilles pas que je sois là quand tu rentreras, mais comprends que j’ai besoin de te parler. Pour te dire ce qui s’est passé et tout t’expliquer. Si tu acceptes ça, je ne me battrai pas avec toi pour le divorce. J’accepterai sans restrictions tes conditions. Mais s’il te plaît, viens me parler. Si tu as besoin d’une bonne raison pour le faire, alors appelle Sharon et demande-lui. Elle ne sait pas que c’est toujours en cours, mais elle sait comment ça a commencé. »

je lis le message puis je le montre à Mary. Elle sourit et me dit :

- Je veux cette vidéo. Elle va m’aider pour l’audience de mon divorce.

Mary est une femme riche, enfin relativement. Elle a hérité de l’entreprise de son père et l’a développé avant de la vendre. Puis elle en a racheté trois autres. L’une d’elle a été vendue récemment et lui a rapporté quatre fois ce qu’elle avait investi. Elle va faire de même avec les deux autres. Cet argent n’est que du bonus en plus des salaires qu’elle tire de ces entreprises. Elle a toujours travaillé sans relâche pour que ses sociétés soient prospères et lui offrent des avantages ainsi qu’à ses salariés.

Perry, quant à lui, était un cadre moyen dans une petite entreprise de développement de logiciels. Sa famille avait eu de l’argent dans son enfance, mais elle avait tout perdu à cause des investissements hasardeux de son père et des dépenses excessives de sa mère et de sa sœur. La famille cherchait un riche bienfaiteur pour les aider. En fin de compte c’était Perry qui l’avait fait en épousant Mary, mais il avait tourné le dos à sa famille. Son père s’était suicidé, sa mère avait été la maîtresse d’un homme jusqu’à ce que son physique ne soit plus efficace. Alors elle s’était tournée vers le chantage et avait fini en prison. Sa sœur avait accumulé des dettes et avait disparue. Personne ne l’avait revu depuis des années. 

Perry a trompé Mary dès le début de leur mariage. c’était sa façon de rester quelqu’un. Si quelqu’un l’apprenait à Mary, il réussissait toujours à apaiser sa femme. Il était habile pour transformer la colère , la haine et la trahison qu’elle ressentait en dévouement et amour. Mais la dernière fois, il s’est loupé et a laissé échapper qu’il avait subi une vasectomie. Il l’a privé de la seule chose qu’elle désirait plus que tout : avoir des héritiers pour ses entreprises et ainsi continuer l’œuvre de son père et lui rendre hommage. Elle a dépensé beaucoup d’argent pour savoir si ce qu’il disait était vrai, même s’il avait essayé de la convaincre du contraire. Alors la procédure de divorce a commencé et Perry se bat pour essayer de revenir chez Mary, de se retrouver dans son lit et de profiter de son compte bancaire. S’il a révélé le secret de Gillian, c’est pour la blesser elle et tous ses amis. Il l’a fait par dépit parce qu’il voit que tout lui échappe. Il veut blesser des gens, n’importe qui et les vidéos ont été pour lui un moyen de blesser du monde.

Donc entendre de parler de la vidéo démontrant que son mari est gay a réjoui Mary. Perry se bat bec et ongles pour essayer de sauver son mariage et essayer de retourner l’esprit de sa femme afin qu’elle renonce. Mais avec cette vidéo, son divorce sera rapide, et lui coûtera moins qu’elle ne le pensait.

- Qui est Sharon ? Me demande Mary en me rendant mon téléphone. 

- Ma nièce, la fille de ma sœur ! Elle est venue travailler avec Gillian cet été après avoir obtenu son diplôme du cycle secondaire. Je ne sais même pas comment la contacter. Je crois qu’elle est partie dans une université au canada. Si elle a quelque chose à voir avec cette affaire, je peux comprendre qu’elle soit loin maintenant. Après tout je pourrais aller au Canada moi aussi.

- Mais peut-être qu’elle est chez elle. Ici l’année scolaire s’arrête la semaine prochaine, mais peut-être que là-bas c’est terminé. Tu pourrais peut-être appeler ta sœur pour savoir ?

Je regarde dans mes contacts pour trouver ma sœur quand la sonnette retentit sur l’écran de mon pc portable. J’arrête de chercher dans mon téléphone pour regarder l’image à l’écran et voir qui est là. j’entends Gillian crier :

- Entre ! Comment ça se fait que tu sois là ? Je croyais qu’on était d’accord pour que tu restes à Toronto jusqu’à ton diplôme. 

- J’avais besoin de te voir, tante Gillian. Je suis ici parce que maman m’a demandé de venir. Elle m’a dit que tu l’avais appelé très tôt et que tu cherchais mon oncle Bob. Elle m’a aussi dit que tu n’avais pas l’air bien. Est-ce que ça va ?

- Non ça ne va pas. A cause de notre affaire. Tout ne s’est pas terminé après le premier paiement. En fait c’est juste terminé, car j’ai fini de payer. Mais ton oncle a tout découvert hier soir et il a disparu. Il m’a quitté et après tout, je ne lui en veux pas, je le comprends.

- Donc les vidéos sont devenues publiques ? Et tout le reste ?

- Oui ma chérie. Donc je voudrais que tu reprennes l’avion pour le Canada.  Mais avant, si ton oncle devait t‘appeler, pourrais-tu le rencontrer et lui en dire autant que tu le souhaites, puis insister pour qu’il me parle. s’il te plaît.

Gillian est en pleurs quand elle a terminé. Sharon la prend dans ses bras et essaie de la calmer. Il semble que ce soit impossible.

- Je vais essayer tante Gillian, je vais essayer.

Je regarde Mary et je lui dis :

- Qu’est-ce que tu en penses ? Je devrais aller à côté, non ?

- Oui. De toute façon il faudra bien que vous parliez un jour. Peut-être que c’est le bon moment si tu te sens assez calme. Et si tu veux, je peux t’accompagner et aider…

- Oui et tu pourras lui demander la vidéo de Perry. Allez, finissons-en !

Je coupe la connexion Skype et nous sortons de la maison pour marcher jusqu’à la porte à côté et ma maison, vers Gillian et ses mensonges. J’ouvre la porte et je fais signe à Mary d’entrer. Je la suis.

- Bob ? Crie Gillian depuis le salon en se précipitant tête baissée vers la porte d’entrée. 

Elle tombe sur Mary et elle se fige en la voyant. Elle pense que son mari l’a envoyé chercher ses affaires. Si c’est ça, il est sûrement dans la maison à côté. Elle pourra le voir.

- Oui, et moi ! Dit Mary en avançant vers le salon.

- Mary ? 

Gillian n’a pas remarqué que je suis derrière. Déçue que ce soit elle, elle n’a même pas remarqué que Mary a confirmé que j’étais avec elle.

- Oui, nous devons parler d’une vidéo que tu possèdes et qui va me faire économiser des tonnes d’argent.

- Et Bob ?

Je décide de lui faire comprendre que je suis là. Mais il faut aussi que je ne parle pas de la connexion vidéo. 

- Je suis là. Je ne sais pas si j’ai envie de savoir. Je ne pense pas que notre mariage soit récupérable et que je puisse passer du temps dans la même pièce que toi, mais Mary m’a convaincue de te parler.

Gillian sursaute au son de ma voix. Il lui faut quelques instants pour voir que je suis là. Elle regarde Sharon qui baisse la tête et me dit :

- Bon. Je vais commencer par le début, ou du moins pas comment j’en suis arrivée là…

- Laisse-moi commencer tante Gillian. Tout ce que tu as fait c’est à cause de moi. Dit Sharon.

Alors que Gillian hoche la tête, Sharon se tourne vers moi et me demande :

- Tu te souviens de William ?

Je hoche la tête. c’était son ancien petit copain que nous avions rencontré quelques fois lors d’évènements familiaux il y a quelques années. Je ne l’aimais pas beaucoup, mais Sharon semblait l’adorer. 

 ***

- Tout a commencé le soir où j’ai découvert que William me trompait. Pendant des mois nous nous sommes vus quotidiennement et puis ça s’est arrêté. Nos rendez-vous sont passés de journaliers à une ou deux fois par semaine. Il mettait ça sur le compte de la pression qu’il avait eue pour la préparation des examens et de nos boulots d’été. Mais je ne l’ai pas cru.

- Je m’apprêtais à franchir le pas avec lui parce qu’il le voulait et que j’estimais que nous étions depuis assez longtemps ensemble. Je l’aimais et je voulais de nouvelles expériences. Mes amies avaient déjà couché et j’étais prête à les suivre dans leur vie d’adulte. J’étais prête à lui donner ma virginité. 

Elle rougit sur ce dernier commentaire en baissant les yeux sur le sol. 

- Je suis toujours vierge à cause de lui. Depuis, personne n’a pu gagner ma confiance. Personne n’a pu abattre les défenses que j’ai mis en place pour combattre ce qu’il a fait et ce qui est arrivé à tante Gillian cette nuit-là.

Elle passe du rougissement aux sanglots. Gillian l’entoure de ses bras et lui donne un mouchoir.

- Cette nuit-là, j’ai suivi William. Il a été dans un club du centre-ville. Je l’ai vu entouré de deux hommes noirs et de plusieurs femmes. Celles-ci se pâmaient devant lui et les deux autres types.

- J’étais énervée qu’il sorte en ville sans moi, énervée que ces femmes flirtent avec lui, mais fière de ne pas avoir couché avec lui. J’allais partir quand il s’est levé et s’est penché sur l’épaule d’un des hommes noirs. Ils se sont parlés et se sont serrés la main. Et William a fait signe à une femme de le suivre.

- Ils ont quitté le club, le bras autour de la taille de l’autre. Ils ont traversé la rue pour s’engager dans une ruelle bordée de garages de chaque côté.

Elle baisse la tête. Ses mots dégoulinent de douleur. Elle fait une pause pour essuyer ses larmes et prendre un autre mouchoir.

- La femme a ouvert un garage et est entrée. William l’a suivie à l’intérieur en laissant la porte ouverte. De l’endroit où j’étais garée, je pouvais apercevoir le coin d’un lit et un tabouret à côté. Je ne pouvais pas voir mon copain, mais j’ai vu son bras lorsqu’il a déposé ses vêtements sur le tabouret.

- Quand son caleçon est tombé sur le tabouret, la femme est apparue nue à côté de lui. J’ai vu ses mains autour de sa taille alors qu’elle se penchait sur lui. Je suppose qu’elle l’a embrassé avant de l’emmener plus loin dans le garage. Pendant les dix minutes suivantes, j’ai regardé le lit trembler, puis j’ai vu William nu à côté du tabouret en train de s’habiller.

- Puis ils retournent au club pour rejoindre le groupe du début. A ce moment-là, je suis vraiment furieuse, mais j’ai peur de lui parler. Je décide d’attendre qu’il rentre chez lui et qu’il soit seul.

- Une heure plus tard, il recommence avec une autre fille. Alors qu’ils traversent la route pour revenir au club, j’appuie sur l’accélérateur et j’essaie de l’écraser. Le crissement des pneus lorsque la voiture accélère l’avertit pour lui sauver la vie. Il pousse la femme en avant et il recule. Je passe entre eux deux, mais je les frappe. On m’a dit que j’avais cassé les deux jambes de la fille et une de William. Je crois qu’il ne marche pas toujours correctement. 

- Bêtement je me suis arrêtée et je suis sortie de la voiture pour voir les dégâts. J’ai traité William de tous les noms et je lui ai dit que je le quittais. C’est alors que les noirs du club se sont précipités vers moi, alors je suis remontée rapidement dans la voiture et j’ai fui.

- Mais ils m’ont suivie. Tandis que je roulais en ville avec eux à mes trousses, j’ai appelé tante Gillian. Pour être honnête, je n’avais pas l’esprit clair et c ‘était la première personne dans mes contacts en qui j’avais confiance pour m’aider. Je l’ai eux et elle m’a dit de venir au bureau où elle était toujours. Elle a dit qu’elle me ferait entre et que si les gars essayaient d’entrer, elle appellerait la police.

- Je suis entrée dans le parking souterrain et j’ai rejoint Tante Gillian vers une porte. Je me suis précipitée vers elle et je l’ai serrée dans mes bras. Je n’aurai pas dû faire ça, car j’ai fait tomber de ses mains la carte pour ouvrir la porte d’accès.

- Alors que nous étions en train d’essayer de récupérer la carte, cinq gars nous ont soudain entourées.

- Je vais continuer à partir d’ici, Sharon ! Dit Gillian.

La jeune fille hoche la tête pour approuver en séchant ses larmes.

 ***

- Ils voulaient que Sharon remplace la fille. Elle gagnerait de l’argent pendant que l’autre se remettrait. Ils voulaient la violer sur place. Alors j’ai essayé de leur parler pour qu’ils nous laissent tranquilles. Je les ai suppliés et menacés.

- Finalement, à force de discussion, ils ont dit qu’ils nous baiseraient toutes les deux et que ça irait. Finalement, si je les baisais tous les cinq ils nous laisseraient partir.

Gillian regarde nos visages, enfin surtout celui de Mary et le mien, Sharon ayant la tête baissée et pleurant bruyamment.

- Ils m’ont ordonné de me déshabiller. Et comme j’étais trop lente, car je tremblais de peur, ils m’ont arraché ce qu’il me restait. Ils m’ont forcé à me mettre à genoux pendant qu’ils se déshabillaient eux aussi. Mais l’un d’entre eux était trop impatient alors il s’est contenté de sortir sa bite.

- Il a saisi une poignée de mes cheveux et a enfoncé sa bite dans ma bouche. Il m’a baisé violemment le visage. C’était brutal, je m’étouffais sur sa bite avec l’accumulation de salive dans ma gorge. Il s’en fichait et continuait de me baiser. Mon nez tapait contre ses poils pubiens, ses couilles frappaient mon menton. J’étais maltraitée, humiliée devant ma nièce. Et je n’ai pas compris mon corps qui répondait par de l’excitation et des décharges électriques dans mon bas-ventre. 

- Je ne comprenais pas, je voulais que ça s’arrête, je voulais partir de là, mais mon corps en redemandait. La douleur et le plaisir ont été déconnectés de mon cerveau.

- Les autres m’ont entourée alors qu’il jouissait. Il a tenu fermement mon visage contre son entrejambe alors qu’il déversait son foutre dans ma gorge, giclée après giclée. Je me suis étouffée sur son sperme, mon visage me brûlait alors que je luttais pour avoir de l’air. Mais mon corps aimait ça. J’ai eu un gros orgasme et je me suis effondrée sur le sol quand il m’a relâchée.

- Mais je n’ai pas eu de pause. Un autre a attrapé mes cheveux m’a relevé sur mes genoux et a enfoncé sa bite dans ma bouche. Il a baisé mon visage comme son prédécesseur. Un autre a pris ma main pour la poser sur sa bite, voulant que je le branle pendant qu’il attendait son tour.

- Le troisième s’est mis à genoux derrière moi. Il a saisi mes tétons et il les a tirés aussi fort qu’il le pouvait, en les tordant. J’ai tremblé une fois de plus avec un autre orgasme qui a traversé mon corps. 

- Il a continué à malmener mes seins, puis il a enfoncé deux doigts d’une de ses mains dans ma chatte. Il m’a baisé avec ses doigts sans se soucier de moi. Il s’est amusé avec mon corps. Mon esprit était consterné, effrayée, mais mon corps brûlait de désir.

- Les deux gars restant tiraient de temps en temps ma tête pour que je change de bite qui baisait mon visage et celle que je branlais avec ma main. 

- C’est alors qu’en même temps que la bite explosait dans ma bouche et la remplissait de foutre, j’ai joui et ma chatte a explosé sur les doigts du gars. Ça ne m’était jamais arrivé auparavant. J’ai arrosé les pieds du type devant moi. Il s’est retiré aussitôt et il a continué à me gicler son foutre sur le visage tout en me giflant et en me traitant de pute pour l’avoir arrosé.

- Le chef du groupe s’est moqué de lui, ce qui l’a rendu encore plus furieux. Alors il m’a giflé à nouveau. Et putain, ça m’a plu. J’étais si loin de la réalité que je ne pensais pas revenir à la raison.

- Celui qui était derrière moi m’a tiré en arrière et a empalé mon cul sur sa bite. Sans avertissement, sans lubrifiant, il m’a tiré en arrière et a utilisé mon propre poids pour s’enfoncer profondément en moi. Ça me brûlait, j’avais mal et ça m’a fait jouir. Il a saisi mes hanches et il a commencé à pilonner mon cul avec force.
Puis le premier gars s’est remis à bander. Il s’est arrangé avec son ami pour pouvoir mettre sa bite das ma chatte. Et ils m’ont baisée tous les deux, de plus en plus vite, de plus en plus fort, de plus en plus de douleur et de plaisir pour répondre aux besoins de mon corps.

- Un troisième gars s’est joint à nous en forçant sa bite dans ma bouche. Il n’a pas pu me baiser avec la même force qu’avant, mais il a quand même introduit sa bite dans ma gorge.

- Celui qui était dans mon cul a éjaculé puis m’a poussé. - - Je n’ai eu qu’un bref instant pour souffler avant que celui qui était dans ma bouche se couche sur moi et tire mon cul sur sa bite. Un quatrième mec a alors enfoncé sa queue dans ma bouche.

- Ça s’est répété encore et encore jusqu’à ce que j’aie huit charges de sperme dans ma chatte et mon cul. Ensuite ils m’ont fait nettoyer leur bite avec ma langue puis ils m’ont laissée sur le sol en béton dans une flaque de leur sperme mélangé à mon jus de chatte pendant qu’ils se rhabillaient.

- Sharon, qu’elle soit bénie, est venue me voir en pleurant des excuses. Elle a essayé de m’aider à m’habiller. Mais mon soutien-gorge et ma culotte étaient déchirés, mon chemisier n’avait plus de boutons, juste ma jupe était dans un état correct. 

- Elle m’a aidé à enfiler le chemisier et la jupe qui étaient couverts de sperme, mais au moins j’étais à peu près couverte. C’est à ce moment-là que j’ai repris mes esprits et me suis rendu compte de mon comportement. j’étais mortifiée par mes réactions.

- A près tout çà, je me suis dit qu’ils allaient partir et que tout était fini. Mais non. Ils voulaient être dédommagés pour l’argent qu’ils allaient perdre pendant la convalescence de la pute que Sharon avait heurtée. De plus le chef de la bande avait tout enregistré  de mon gang-bang sur son téléphone. Il me tenait. J’étais dans une mauvaise situation.

- Je ne sais pas pourquoi, mais je les ai amenés dans les bureaux jusqu’au coffre-fort où j’ai pris vingt mille livres sterling que je leur ai données. Ils semblaient contents et ils sont partis.

- Finalement nous n’étions plus que toutes les deux et nous avons pensé que c’était fini. Nous avons convenu avec Sharon de n’en parler à personne. Pour sa sécurité, Je lui ai demandé de trouver une université aussi loin que possible et de ne pas revenir avant longtemps ou même jamais. Je suppose qu’elle ne m’a pas écouté.

Gillian fait une pause et regarde Sharon pleurer. Elle la prend dans ses bras pour essayer de la réconforter.

- Nous sommes rentrés chez nous et nous avons essayé d’oublier ce qui s’était passé. Je crois que j’ai passé plus d’une heure sous la douche ce soir là pour essayer de me débarrasser de ma honte. Mais ça ne m’a pas aidé.

- le lendemain au travail j’ai été appelée dans le bureau de mon patron, Reggie. Katsuko, la directrice financière est là ainsi que le chef de la bande de la veille qui se prénomme Dwayne. Sur son téléphone, mon patron me montre une vidéo prise par les caméras de surveillance de la société. On me voit voler de l’argent dans le coffre. Il enchaîne avec une vidéo des caméras du parking où on me voit me faire baiser. Puis il finit par une vidéo où on voit Sharon écraser William et la pute. On distingue clairement sa plaque d’immatriculation et on la voit sortit de sa voiture après la collision.

- Ce jour-là, Reggie m’a baisée dans son bureau pendant que Kat filmait. Puis ils ont échangé et il a filmé sa directrice me baiser avec un gode ceinture. Je croyais que c’était tout ce qu’ils voulaient, mais non. C’est là qu’ils m’ont expliqué que Dwayne et Reggie étaient associés dans une affaire de films porno. Ils utilisaient les filles de Dwayne comme actrice. Ils m’ont dit que maintenant je serais la star du studio. 

Maintenant Gillian pleure, luttant pour raconter la suite.

- Au début j’ai refusé, et je me suis dit que j’en subirai les conséquences auprès de la justice. Mais Reggie a mis fin à ma résistance en appelant leur troisième associé dans le studio pornographique. C’est ton patron, Bob. Donc, en plus des problèmes de justice pour Sharon et moi, tu allais être viré et ton patron a assuré que tu ne retrouverais plus jamais de travail.

- Je me suis sentie bien piégée et la meilleure façon de m’en sortir était d’accepter de faire ça. Notre accord ne devait durer que jusqu’à ce que j’aie remboursé l’argent volé. Les vidéos devaient être vendues et non diffusées gratuitement. J’espérais que personne ne me reconnaisse, mais tu sais comment ça a fini.

- Je suis devenue l’esclave sexuelle de Reggie et Kat quand ils le voulaient, le jouet de baise de votre patron aussi, ainsi que certains des cadres supérieurs des deux entreprises. Et Charlie dans ta société.

- Charlie ? Crié-je .

Charlie partage un bureau avec moi. D’est mon ami le plus proche à mon travail. Du moins je pensais que c’était un ami.

- Apparemment il était furieux que tu aies eu une promotion. Celle que j’ai demandé qu’ils te donnent étant donné ce qu’ils me faisaient faire. Ils te l’ont donné mais le prix pour moi fut que Charlie m’a baisée. Cet enfoiré a déversé sa colère sur moi. Mes seins furent meurtris et mon cul saignait. 

- Putain de connard. Je vais tuer cet enfoiré !

- Bob, mon chéri, ce n’est qu’une petite chose dans la totalité de ce que j’ai subi. Ton patron a tout organisé. Non, nos patrons l’ont fait. Dit-elle en essayant de me prendre dans sa bras.

Mais je m’éloigne. Je vois que ça la blesse, mais tout ce que je vois ce sont les vidéos d’elle avec tous ces hommes et ces femmes. Ça me donne la chair de poule.

- Je suis presque sûre que j’ai gagné ma liberté depuis longtemps, mais ils refusent de me laisser partir. Je suis une machine à sous pour eux. Ils se sont rendu compte que des gens achètent des abonnements à cause de mes vidéos. Ils ont toujours les preuves du vol, de l’accident. Et ils menacent même de retrouver Sharon et de lui faire payer à elle aussi.

Mary est choquée et en colère. Je l’entends dans sa voix quand elle prend la parole :

- Putain de merde. Il ne peut pas y avoir plus glauque. Pour commencer, éliminons la menace pour Bob de perdre son emploi. Bob, tu peux travailler pour moi !

- Merci Mary, mais je pense que j’ai besoin d’un nouveau départ aussi loin d’ici que possible. Mais il faut que je me venge avant. J’ai un plan. Laissez-moi vous expliquer ! Dis-je en les regardant.

A suivre...

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