mardi 9 janvier 2024

La déchéance de Sophie Ch. 01

 Récit de Monsieur_E (2016)

*****

Une mère de famille modèle tombe dans les griffes d'un jeune.

6h00. Le réveil sonne en ce lundi matin. Je m'accorde quelques minutes pour m'étirer et décide à me lever quand mon mari se retourne en grognant pour se rendormir. J'enfile mon peignoir et sors réveiller les enfants. David vient juste d'entrer au collège, c'est un jeune garçon réservé plutôt chétif pour son âge. Ses cheveux blonds et ses grands yeux bleus étonnés lui donnent un côté androgyne. Depuis quelques temps il s'est renfermé un peu plus sur lui même et je commence à m'inquiéter pour lui.

- "Bonjour mon chéri, bien dormi ?"

- "ça va... bonjour maman"

Juste le temps d'une bise et je vais frapper à la porte de sa soeur. A 18 ans, Sonia est l'inverse de son frère. Grande et svelte, de longs cheveux qui encadrent un visage souriant et des yeux pétillants de malice. Un fort caractère qui s'est encore développé depuis son entrée en terminale.

Toc Toc

- " C'est bon, je suis réveillée. J'arrive tout de suite !"

Je hausse les sourcils et pousse un soupir. Avant de profiter de la douche, le petit déjeuner m'attend. Je descends au rez-de-chaussée du pavillon pour aller dans la grande cuisine ouverte qui donne sur le salon. Après 16 ans de mariage c'est toujours à moi de réveiller la maison. Pourtant mon travail de cadre commerciale me prend beaucoup de temps et l'aide de mon conjoint ne serait pas de refus parfois. Lui aussi travaille dans la même entreprise mais avec des horaires décalés ce qui fait qu'il n'est pas encore levé quand je pars emmener les enfants à l'école.

Pas de temps pour ressasser, j'avale mon café et finis de préparer au moment ou frère et la soeur arrivent en même temps.

-"Dépêchez-vous, je ne veux pas commencer la semaine par signer des mots de retard dans les carnets".

Sonia me tire la langue, David ne me répond même pas. Il a l'air préoccupé.

Je les laisse pour enfin prendre quelques minutes pour moi. La salle de bain est la pièce que je préfère du pavillon. Grande et lumineuse elle possède à la fois une baignoire et une douche. Pas de temps pour le bain hélas ce matin, je me déshabille rapidement et jette un coup d'oeil dans le miroir.

A 34 ans, je suis encore le fantasme de bien des hommes. 1m70 pour 58 kg, des jambes fines, des fesses galbées et un ventre plat qui ne laisse en rien apparaitre mes deux grossesses. Et puis mes seins. 95 E. Bien trop gros à mon goût, ils m'ont toujours complexé même si je dois reconnaitre que dans mon métier, mon physique m'a quelques fois servi pour certaines négociations délicates. Je n'en ai jamais abusé notez, j'aime trop mon mari bien que la routine se soit installée inexorablement.

Je termine de m'habiller, ferme la veste de mon tailleur qui peine à contenir ma poitrine et attache mes cheveux. Le temps de nourrir la sale bête qui nous sert de chien (un énorme dogue que je déteste. Mon mari a eu cette folie il y a deux ans) et 10 mn plus tard nous nous entassons tous les 3 dans le break familial.

Nous arrivons juste à l'heure. Heureusement l'école est à la fois le collège de David et le lycée de Sonia. Celle-ci saute de la voiture et file directement tandis que j'accompagne le plus jeune à la grille.

Devant il y a un groupe de jeunes de 18 ans qui fument et matent ceux qui rentrent. Toujours les mêmes. Le plus moche d'entre eux, un ado avec de l'acné plein la figure me regarde de haut en bas comme s'il voulait me déshabiller du regard. Ce n'est pas la la première fois et je déteste ça.

Je le regarde droit dans les yeux sévèrement mais ça n'a pour effet que de faire naitre un petit sourire narquois sur son visage. Pour qui se prend-il ce petit con me dis-je en me retournant pour embrasser mon fils. J'ai l'impression qu'il a pâli en voyant ces élèves.

-"Tu es sûr que ça va, tu n'as pas l'air bien ?"

-"...oui..oui...tu peux y aller" me répond t-il d'un ton presque suppliant.

Je le laisse tranquille et retourne à la voiture en jetant un dernier coup d'oeil au boutonneux. Il discute avec ses potes et ne semble plus faire attention à nous. Le reste de la journée se déroule sans incident. Je manage une équipe de 3 commerciaux : 2 hommes, Gérard 51 ans et André 55 ans un grand black. S'ajoute une jeune de 20 ans (une vraie pimbêche désagréable arrivée il y a un an). Ca n'a pas été facile de s'imposer à leur tête surtout pour une femme avec mon physique mais ils se sont finalement faits à mon autorité. Je suis sur le point de partir quand le téléphone sonne, c'est mon patron.

-"oui monsieur ?"

-"Sophie, vous pouvez venir dans mon bureau s'il vous plait".

Je repose le combiné en me demandant ce qu'il veut. Richard a 45 ans et bien qu'il soit bedonnant, il possède un fort charisme et un pouvoir presque magnétique. Je ne l'apprécie pas trop. J'ai bien souvent l'impression qu'il me convoque juste pour me reluquer à son aise.

Je réfléchissais à tout ça en arrivant devant son bureau qui se trouve juste au dessus des nôtres. En fait, de sa grande baie vitrée il a une magnifique vue plongeante sur nos activités (l'avantage (!) des open space).

-"Entrez" Répond-il à mes coups sur sa porte.

J'ouvre. Il est comme à son habitude assis en arrière sur sa chaise. Malgré cette position il parvenait à donner l'impression de vous toiser.

-"Je vous ai demandé de venir pour me faire le bilan quotidien de votre équipe".

Je soupirais intérieurement. Je lui envoyais un rapport chaque soir par mail. Une fois de plus ce n'était pas pour m'écouter parler qu'il m'avait convoqué. 

Pendant que je me prêtais à son petit jeu, je sentais ses yeux posés sur moi et s'attarder sur les parties de mon corps les plus intimes. Je suis sûre que j'aurais pu lui réciter les résultats du loto qu'il n'aurait pas réagi.

Quand j'eu terminé il fit la moue en guise de conclusion et me congédia en me souhaitant une bonne soirée. En me dirigeant vers la sortie je sentais presque son regard pervers posé sur mes fesses.

Enfin j'étais libre. Je saluais mon équipe et quittais l'open space. Le soir, les enfants prennent les transports pour rentrer, aussi, je descendis récupérer la voiture au parking souterrain et partis directement à la maison.

Chez moi je troquais mon tailleur pour une tenue plus confortable et je me mis à préparer le diner en chantonnant. Les enfants étaient dans leur chambre, mon mari ne rentre pas toujours pour partager le repas à cause de ses horaires.

A 19h30 je battais le rappel.

-"A TABLE TOUT LE MONDE !"

J'entendis Sonia dégringoler l'escalier. nous nous installions et je commençais à la servir quand David entra dans la pièce. Il était livide et tremblait spasmodiquement.

-"Mon dieu chéri, qu'est ce qu'il t'arrive ?"

Je laissais retomber mes couverts et me précipitais pour tâter son front. Il répondit les dents serrées.

-"Rien maman, j'ai dû juste prendre un peu froid mais ça va vite passer.

Devant son air refermé je n'insistais pas mais m'arrangeais pour qu'il prenne une dose de doliprane à la fin de son maigre repas. D'ailleurs personne ne semblait avoir d'appétit ce soir. J'observais à la dérobée Sonia qui, comme d'habitude, grignotait nerveusement. Elle devenait presque une femme et commençait à s'habiller de manière plus provocante depuis peu. Un sujet d'inquiétude de plus pour moi !

Tout de suite après le dessert, David monta se coucher et Sonia regagna sa chambre pour réviser ses cours (je l'espère) ou discuter avec ses amis sur le net (plus probable), me laissant seule pour débarrasser.

Mon mari n'était pas encore rentré et ma ma journée m'avait épuisé aussi je ne tardais pas moi même à m'endormir.

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Le lendemain matin, mardi, je me levais plus tard que d'habitude. c'était mon jour de repos. Mon mari était parti et les enfants avaient pris le bus pour aller à l'école. J'étais seule à la maison pour la journée.

Enfin seule... pas tout à fait. Kaz le chien avait encore fait des siennes pendant la nuit et je dûs commencer ma journée par nettoyer ses dégâts. Le voyant trainer dans le couloir je sentis la colère monter.

-" Sale bête, tu n'as toujours pas compris comment te tenir ?"

Tout à coup il se retourna et me regarda en retroussant ses babines me stoppant dans mon élan. J'avais l'impression que lui non plus ne m'aimait pas trop non plus. Je préférais battre en retraite. De toute façon j'avais largement de quoi m'occuper.

A ma tenue de travail habituelle je préférais ce matin un tee-shirt et un short. Je restais pieds nus. Le matin je me consacrais à mes 2 heures de sport pour maintenir ma ligne. Je venais juste de terminer mes exercices, en sueur, quand on sonna à la porte. 

J'allais ouvrir consciente que mon tee-shirt déjà trop petit pour ma morphologie était encore plus collé à mon corps par la transpiration. Et là quelle surprise, je me retrouvais en face de l'ado boutonneux (je crois qu'il s'appelait Eric) qui avait l'habitude de me reluquer devant la grille du collège. Il mit mes quelques secondes de désarroi à profit pour profiter du spectacle que lui offrait mon corps. Finalement je me ressaisis vite.

- "Qu'est ce que tu fais là ?" lui dis-je de manière agressive.

Il ne m'était même pas venu à l'idée qu'il aurait dû se trouver en cours avec les autres.

-" Je crois qu'il faut qu'on parle madame" déclara t-il d'un ton que je trouvais condescendant.

J'essayais de refermer la porte en déclarant que je n'avais rien à lui dire mais il glissa son pied dans l'entrebaillement.

-" C'est à propos de David. Vous devez le trouver changé et je peux vous expliquer pourquoi il ne va pas bien."

J'hésitais. Il pouvait vraiment me dire ce qui n'allait pas chez mon fils ?

Il dû prendre cette hésitation pour accord car sans plus de manière il hocha la tête, repoussait la porte et entrait à l'intérieur. Sans même un regard il se dirigea dans le salon et s'affala dans le canapé. J'étais soufflée par son culot.

-"Je prendrais bien un verre d'eau" se permit-il d'ajouter en plus.

J'avançais vers lui furieuse avec l'intention de le remettre à sa place quand il balança négligemment une enveloppe sur la table basse.

"- Ce que vous voulez savoir se trouve dedans."

Je m'arrêtais net et pris l'enveloppe. J'avais un mauvais, très mauvais pressentiment. J'avais raison. Ce qui se trouvait à l'intérieur me choqua comme jamais je ne l'avais été. Il s'agissait de la copie d'une plainte déposée par le lycée le mois dernier pour dégradations, vols de matériel informatique et recette de cantine. Une première photo tirée de la vidéo surveillance montrait David un pied de biche à la main dans le local informatique, la seconde en train de débrancher un ordinateur et la troisième la main dans la caisse de l'école. Je blêmis, tremblais et m'écroulais dans le fauteuil de l'autre côté de la table. Après une longue minute je me mis à gémir.

-"Mon Dieu... non... pas...c'est... comment..."

Je n'arrivais même plus à parler. Indifférent à ma détresse, Eric enfonça le clou.

-"J'ai vraiment très soif..."

Ce petit con, cette ordure se pointait chez moi, il me balançait des images horribles de mon fils chéri et tout ce qu'il trouvait à dire c'est qu'il voulait un verre d'eau. J'étais furieuse, angoissée, dévastée tout à la fois. J'étais dans un tel état second que comme un automate je me levais et me dirigeais vers la cuisine lui chercher ce qu'il demandait. J'avais regagné un peu de contenance quand je réapparue dans le salon. Il s'était levé mais même debout et moi pieds nus il m'arrivait à peine au menton. Une colère froide m'envahit.

-" Espèce de salaud ! Tu vas m'expliquer ce que... Aaaaaah !!!!"

L'impensable venait de se produire. D'un revers de main bien appuyé cet ado tout juste majeur venait de me gifler. Moi, une femme faîte et responsable. Je titubais autant de surprise que de douleur. Son visage était déformé par la haine.

-"TA GUEULE ! C'est toi qui va m'écouter si tu ne veux pas que ces photos soient diffusées partout. Et quand je dis partout c'est internet, le bahut, tes voisins, ton boulot. Personne n'a trouvé le coupable parce que j'ai récupéré les vidéos avant les flics. Mais si tu ne fais pas ce que je te dis, tu peux être sûre que tout le monde saura que ton fiston chéri est un petit voyou de première.T'imagines ce qui va lui arriver après ça ? Lui qui est déjà si fragile...

J'ouvrais la bouche mais rien n'en sortit.

- "Si tu vois pas je vais te dresser le tableau : maison de redressement ça te dit quelque chose ? Avec sa dégaine de petite lopette il va faire des ravages là-bas... Et toi à ton taff, la mère d'un voleur, ça va bien t'aider pour ta carrière. Et je ne parle même pas de ta fille... Tout ça peut rester entre nous et personne n'en saura rien si tu es très gentille mais si tu joues à la conne, ces photos partent direct à l'impression. Idem si tu vas voir le dirlo. Idem aussi si tu parles de ça à ton môme. T'as pigé?"

Incapable de parler, totalement ahurie par la tournure des évènements j'acquiesçais lentement. Il me menaçait. Ce jeune me faisait chanter au sein même de mon foyer et je ne pouvais que rester plantée là sans dire un mot. Il se mit à tourner lentement autour de moi. J'étais tétanisée. C'était le chaos dans mon esprit.

- "A partir de maintenant tu m'appartiens. Tu obéiras à tous mes ordres, immédiatement et sans discuter. D'ailleurs en ma présence tu ne parleras que si je t'y autorise ou pour répondre à une question. Quoi que je te dise tu répondras humblement en terminant par Monsieur et tu me vouvoiras. Tu es ma chose, je fais ce que je veux de toi ou sinon... tu sais ce qu'il se passera !"

Le monde s'écroulait autour de moi. Je n'étais plus en état de penser à rien, j'étais piégée, impuissante. Encore une fois devant cette violence je gardais le silence. Il arrêta ses pas en face de moi.

-"Je vais aller pisser. A mon retour je veux entendre ta réponse."

Un sourire mauvais s'inscrivit sur son visage.

-"Et ta réponse tu vas me la donner à genoux".

Mon coeur fit un bond dans ma poitrine et le rouge de la honte me monta aux joues. Je l'entendis qui s'éloignait et je ne bougeais pas. Je l'entendais uriner bruyamment et je ne bougeais pas. Je ne pouvais pas faire ça . C'était une folie. Pas moi, pas avec ce gamin. Finalement il revint dans la pièce en prenant son temps. Et je ne bougeais toujours pas. C'était un cauchemar, il le fallait. J'allais me réveiller et tout irait bien à nouveau. Au lieu de ça il reprit la parole d'un ton glacial.

-"Tu as fait ton choix. Demain la vie de ton fils est finie".

Tournant les talons il commençait à se diriger vers la porte. J'écarquillais les yeux et un "NOOOOOONNNNNN" plaintif s'échappa de mes lèvres. Il pivota vers moi. Son regard était froid, sans pitié. Je tremblais de tous mes membres. Mon fils ! Mon tout petit ! Je ne pouvais pas l'abandonner ! La tension s'accru dans mon cerveau. Mille pensées se succédaient et finalement quelque chose craqua en moi. Je n'avais pas le choix. Je n'avais tout simplement pas le choix. Je baissais la tête. Vaincue et tremblante comme jamais je me laissais tomber lentement sur le carrelage. Mon geste ne le fit même pas réagir. Il attendait. J'allais faire l'impensable. J'allais me livrer totalement à cette ordure qui avait l'âge de ma fille. Totalement humiliée je prononçais les mots qui allaient changer à jamais le cours de ma vie.

-"... J'accepte d'obéir... à tout ce que vous me demanderez..."

Je gardais la tête baissée, mon coeur battait la chamade. Je sentais qu'il s'approchait de moi.

-"REGARDE MOI SALOPE !"

Je sursautais. Prise au dépourvue, Je levais les yeux vers son visage arrogant.

-"C'est un peu trop facile. Vu le temps que tu as mis à te décider tu vas me supplier de devenir ma chienne".

J'écarquillais les yeux, totalement choquée par cette humiliation supplémentaire qu'il m'imposait. Devant mon hésitation il se saisit du verre d'eau et me le balança en pleine figure. Hoquetante je lui donnais finalement ce qu'il voulait d'une toute petite voix : ma soumission totale.

-"s'il vous plait... je vous en prie... j'obéirais... je serais..."

Ma voix s'éteignit sur les derniers mots !

- "...votre chienne"

-"PLUS FORT !"

Les larmes roulants sur mes joues je ne pus que confirmer.

-" Je serais...votre chienne !"

Comble de l'humiliation, l'eau qu'il m'avait lancée avait totalement collé mon tee-shirt à ma grosse poitrine. J'aurais pu être tout aussi bien en soutien-gorge devant lui. Je pensais qu'il serait enfin satisfait mais...

Pffffiutt.

Un gros crachat m'atteignit en plein sur le front. Un sursaut de colère enflamma mes yeux mais une main ferme se referma aussi sec sur ma gorge. Il approcha son visage abimé du mien et siffla.

-"Ecoute bien salope parce que je ne le redirais pas. Tu as oublié d'être polie et tu mets du temps à obéir. Ne recommence jamais ça. C'est compris ?"

J'étais terrifié devant ses yeux cruels. Il y avait de la folie dans son regard et je sentais qu'il était capable de tout. J'avais beau avoir 16 ans de plus que lui j'étais complètement à sa merci. C'était fini. Il avait brisé toute résistance. Moi, une mère de famille respectable j'allais devenir le jouet d'un ado pervers.

-"Oui...Monsieur".

Il hocha la tête et se recula.

Pffffiuut.

Un second crachat atterrit juste sous mon oeil gauche. Je tressaillis mais ne bronchais pas. J'étais vaincue. Pendant quelques minutes il resta juste devant moi sans bouger, les mains dans les poches, son sexe que je voyais déformer son pantalon à quelques centimètres de ma bouche. Finalement au bout d'un moment il sortit un papier de sa poche et un stylo que d'un geste négligeant il laissa tomber juste devant moi.

-"Tu vas me signer ce papier. C'est ton contrat d'embauche !" ajouta-t-il avec un rire sadique.

-" Tu mets ton nom, tu signes et tu écris : j'accepte d'obéir à Monsieur Eric ou que je sois et quoi qu'il m'ordonne !"

Je dépliais le papier. Il était écrit d'une écriture de dément, bourré de fautes d'orthographe. Alors que j'allais me lever pour le signer sur la table, il interrompit mon geste.

-"Non, tu le signes ici à quatre pattes. C'est ta position naturelle maintenant. Et pendant que tu y es, donne moi ton numéro de portable !"

Je rougis encore un peu plus mais je savais qu'il était inutile de discuter. Qui sait ce qu'il serait capable de me faire. Je m'exécutais et sentis mon short se tendre sur mon postérieur alors que je m'abaissais. Mon tourmenteur bougea alors et vint se positionner derrière moi. Je l'imaginais mater mon cul bien tendu pendant que j'écrivais les mots infâmes.

-"Quand tu auras finis, tu descendras ton short sur tes genoux".

Son ordre me fit sursauter. Mon Dieu ! Il allait abuser de moi ici, au beau milieu de mon salon, en pleine semaine. J'allais me faire violer par un mineur alors qu'à quelques mètres d'ici les gens dans la rue vaquaient à leurs occupations quotidiennes sans rien savoir de mon drame. Je tendis les mains en arrière, ma tête et ma poitrine reposant maintenant sur le carrelage froid. Lentement je fis descendre mon short et dévoilais mes formes à ce pervers. Je n'étais plus rouge. J'étais écarlate. Les larmes de honte roulaient en silence sur mon visage.

Je l'entendis soupirer d'excitation. Ma culotte fine dans ma position me rentrait profondément dans les fesses, laissant nus une bonne partie de mes globes. Alors, brusquement, je sentis son pied se poser sur mon dos et exercer une pression.

-"AAaAAhhh... aiiiiieee..."

Mon visage et mes seins se retrouvèrent écrasés contre le sol et il se mit à bouger d'avant en arrière. Ce salaud se servait presque de moi comme d'une serpillère. Ma poitrine frottait douloureusement, mes tétons étaient au supplice. Soudain à force de mouvements, mon sein droit sortit de son logement et toucha le carrelage à travers le fin tee-shirt trempé. Alors que j'étais à l'agonie il stoppa son traitement.

Cette fois ça y est me dis-je. il va me forcer et je ne pourrais rien faire pour l'en empêcher. Je me préparais résignée à ma dégradation quand au lieu de son sexe se furent ses mains qui s'abattirent furieusement sur ma croupe. Il me fessait ! Une adulte, j'étais fessée par un ado monstrueux ! Jamais on ne m'avait fait subir un tel traitement ! 

Je ne voulais pas lui montrer ma douleur, je me retins le plus possible mais le 5ème coup m'arracha un gémissement, le 7ème un cri. Au 10ème je hurlais sans m'arrêter. Au fond de moi, je savais ce qu'il voulait. Il m'apprenait ma place, il me faisait sienne. Il voulait que je comprenne bien qu'il était le maître et que je n'étais rien. Il voulait me briser et malgré tous mes efforts il y réussit.

Au 17ème ou 18ème je ne sais plus, j'abandonnais.

-"...AARRGGHHH... JE VOUS EN SUUUUUUPPLIE... JE VOUS EN PRIIIIE... AAHHH... ARREEEEEEEEETEZ... JE FERAIS TOOOOOUT CE QUE VOUS VOUUUUUUDREZ... MONSIEURRRR..."

Les coups cessèrent aussi soudainement qu'ils avaient commencé. Je bavais, mon arrière train me brûlait littéralement, mes seins meurtris n'étaient plus du tout protégés par mon soutif. Je restais de longue minutes ainsi, sans bouger, groggie, attendant le prochain ordre la prochaine punition mais seul le silence m'entourait. Je pris conscience qu'il était parti. Comme ça, sans rien dire ni rien faire de plus. Il avait fait de moi sa chose et m'avait abandonné. 

Une demi-heure peut-être plus tard, je trouvais la force de me relever et d'aller refermer la porte d'entrée qu'il avait laissé ouverte. La clef avait disparu. Il était parti en l'emportant s'assurant un accès permanent à mon sanctuaire. Je m'adossais à la porte vidée par ces évènements. Jamais je n'aurais cru qu'il m'arriverait une chose pareille. J'étais terrorisée, je me sentais sale, ce jeune répugnant qui avait osé lever la main sur moi me dégoutait.

Pourtant rien de tout cela n'était le pire. Le pire je l'eus en face de moi quand je baissais les yeux sur mon corps. Mes tétons étaient durs comme du fer et ma culotte dégoulinait... J'étais sous le choc. Jamais je ne m'étais sentie ainsi humiliée, avilie, dégradée... Et mon corps était excité comme jamais. Je restai pétrifiée longtemps, horrifiée par moi-même. Et alors je compris que lorsqu'il me battait, Eric l'avait forcément vu.

Le reste de la journée passa dans le brouillard. Je ne me souviens plus de grand-chose. 

Toute la famille était réunie au diner. J'avais évité David depuis qu'il était rentré et je crois qu'il en était soulagé. Le soir je me couchais de bonne heure, j'essayais de me détendre comme je pouvais en lisant et François, mon époux, s'endormait à côté de moi. J'allais éteindre quand mon téléphone se mit à vibrer. Un MMS.

-"Humm " grogna François.

-"Qui t'envoie des messages à cette heure ?"

Sans attendre de réponse il se retourna et ferma les yeux. J'ouvrais le message et mon coeur manqua un battement. Il y avait 2 images très certainement tirée d'une vidéo. Sur la première on me voyait à quatre pattes en train de descendre mon short. La deuxième était encore pire. De profil, le buste écrasé au sol avec une main qui s'abattait sur mes fesses. Le message joint était aussi limpide que brutal.

"Salut ma chienne. Demain en venant porter tes gosses au bahut tu viendras me voir. N'oublie pas d'être respectueuse comme tu le dois sinon..."

Pas besoin de signature. Heureusement que mon mari ne me regardait pas car je devais encore une fois avoir le rouge aux joues. J'éteignais précipitamment et tentais de m'endormir. J'étais presque malade de peur de ce qui allait se passer demain. Apeurée mais pas seulement...

J'eus du mal mais un sommeil bienfaiteur finit par m'emporter.

A suivre...

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