samedi 3 juillet 2021

J'appartiens à Snake désormais Ch. 06

 Traduction d'un texte de Vulgus par Coulybaca.

Suite et fin de l'histoire.

Dès rentrés, Snake me fit décharger nos achats et les poser dans le séjour. Tandis que je travaillais, il donna plusieurs coups de fil. Lorsque j'en eus terminé, je sortis du salon et lui demandai à nouveau la permission de m'excuser. Il m'opposa un sourire aussi cynique que menaçant ! 

Une demi-heure plus tard, Mickey se pointa devant la porte, nous attendant dans sa camionnette, Snake me traîna derrière lui et me poussa au milieu du siège passager. Personne ne parlait. Mickey nous emmena vers la base militaire aux frontières de la ville.

Je pensai que nous allions nous rendre dans la base, mais il bifurqua à droite juste devant la grille d'entrée et s'arrêta devant une vaste vieille maison. Ils descendirent, Snake me tirait toujours derrière lui. Snake frappa à la porte, une minuscule femme l'ouvrit. Elle ne devait pas mesurer plus d'1,55 m, elle devait avoir 35 à 40 ans, c'était difficile à dire.

Lorsqu'elle vit qu'il s'agissait de Snake, son sourire se ferma, mais elle s'effaça nous permettant d'entrer. Je jetai un long coup d'œil circulaire et je vis s'ouvrir devant moi plusieurs couloirs bordés de nombreuses portes. L'étage était aménagé à l'identique. L'entrée était constituée d'une vaste salle meublée de nombreuses chaises.

Une demi-douzaine de femmes vêtues de baby-dolls ou même en sous-vêtements étaient assises en demi-cercle. Elles nous regardèrent fixement à notre entrée, elles détournèrent rapidement le regard à la vue de Snake. La petite femme s'avança vers moi et m'informa :

- On m'appelle Mamma... Tu peux m'appeler ainsi... Et maintenant accordes moi une minute. Il faut qu'on ait un petit entretien !

On prit un des couloirs qui nous amena dans une petite stalle meublée d'un petit lit pouilleux et d'un lavabo. Elle me fit asseoir de façon à ce que nos regards soient au même niveau, puis elle entama rapidement :

- Ma fille, je ne sais pas ce que tu as fait, mais t'a sûrement salement merdé ! Snake est fou de colère !  Il t'a amenée ici pour qu'on te donne une bonne leçon !  Sais-tu où tu te trouves ? 

J'avais bien des soupçons, mais je secouai négativement la tête.

- C'est un bordel ! Me révéla-t-elle en fait.

- Comme tu le sais, de l'autre coté de cette grille se trouve une importante base militaire, et aujourd'hui c'est le jour de paye, pendant les deux jours à venir ce sera l'endroit le plus actif de la ville ! Snake veut vendre ton cul pendant ces deux jours .

- Cela veut dire un tour complet d'horloge à sucer des clients et à te faire baiser !  Il m'a suggéré de te ligoter sur un lit pour que tous ceux qui veulent de toi te sautent à leur guise, qu'ils te fassent tout ce qu'ils veulent... Je vais pourtant t'offrir le choix... Bien que je le prenne sur moi...

- Si tu le préfères, tu peux te joindre aux autres filles et accueillir avec elles les clients dans le hall d'entrée pour les inviter à prendre du bon temps ! Ce sera sûrement moins violent. A toi de choisir ! Si tu choisis cette voie plus facile tu pourras te rafraîchir et te détendre les jambes entre deux clients.

Je sentais déjà l'étreinte d'une sangle qu'on enroulait autour de mon buste alors que "Mamma" m'expliquait la situation. Le sang me monta à la tête alors que je pensais m'évanouir. Elle comprit que j'étais en pleine détresse, mais visiblement elle ne voulait pas en tenir compte, cela risquait trop d'influer sur sa propre situation.

Elle me laissa un temps de réflexion, et comme je ne me décidais pas, elle tendit la main pour attraper des chaînes posées sous le lit.

- Non, attendez... Je ferai comme vous dites !  Je vous en prie ne me ligotez pas sur ce lit ! 

- C'est d'accord, lève toi et donne-moi ta petite combinaison ! 

Elle lança mon seul vêtement sur une petite étagère sous le lavabo et m'entraîna hors de la chambrette. Elle me montra la salle de bain, puis nous sommes retournées dans le hall. 

Snake et Mickey assis au milieu des filles sirotaient une bière en flirtant avec les prostituées. En me voyant revenir, ils me jetèrent un coup d'œil menaçant puis m'ignorèrent. Bien qu'il soit encore tôt dans l'après-midi, des jeunes gens se manifestaient déjà.

Ils arrivaient parfois seuls, parfois en groupes constitués de plusieurs individus, mais le plus souvent par deux, et très souvent à peine majeurs.

Je n'étais que depuis deux trois minutes dans l'entrée lorsque la porte s'ouvrit sur de jeunes clients. Ils entrèrent et toisèrent les filles, nous nous étions mises en ligne, ils inspectèrent nos charmes, firent leur choix, payèrent Mamma et nous entraînèrent vers nos chambrettes.

J'essayai de me comporter gentiment avec eux, d'être amicale. Ces jeunes gens ne pouvaient pas savoir que j'étais ici contre ma volonté. 

Le premier qui me sélectionna se déshabilla rapidement et me tendit une capote. Je m'agenouillai et suçai sa bite pendant une bonne minute pour la raidir suffisamment pour lui enfiler facilement sa capote. C'était assez difficile pour cette première fois, je n'avais jamais fait cela auparavant, je n'en avais jamais vu en fait. Mais, une fois le sachet ouvert, je compris facilement comment faire. Je m'allongeai à plat dos et le jeune homme m'enfourcha impatiemment.

Il jouit tout de suite, j'étais désolée pour lui, je ne savais pas combien il avait déboursé pour me sauter, mais cela avait été trop vite. Cela n'avait pas duré plus longtemps que le temps de lui enfiler la capote sur sa bite tendue. Il grogna et me remercia aimablement :

- Merci madame...

Je posai mes bras autour de son cou et lui murmurai :

- Ne le dis à personne, mais aimerais-tu recommencer ?

Son visage s'éclaira et il m'embrassa gentiment. Et affichant un charmant sourire il me rétorqua :

- Je suis désolé madame, je sais que les femmes comme vous n'aiment pas être embrassées.

Il était si doux et si gentil que je le serrai dans mes bras et l'embrassai passionnément tandis qu'il récidivait. Lorsqu'il jouit de nouveau, après bien plus de temps que la première fois, je roulai la capote pour la retirer de sa jolie petite bite, je ne pus résister, je me penchai sur son ventre et la nettoyai d'une langue agile. Une fois qu'il fut rhabillé je lui dis :

- Rappelle-toi, pas un mot...

Et je posai mon doigt sur mes lèvres, il hocha affirmativement la tête et nous sortîmes dans le couloir. Alors que Mamma lui ouvrait la porte, je l'entendis lui dire que c'était le meilleur coup qu'il ait jamais tiré. J'étais désolée, mais il était si gentil. Je savais pourtant j'avais tort de m'apitoyer. Mais c'était juste un si gentil jeune homme. L'idée me frappa soudain que je n'avais que 22 ans et je pensais à tous ces jeunes hommes comme à des enfants.

Je jetai un coup d'œil anxieux vers Snake et Mickey, ils semblaient un peu désappointés de me voir accepter aussi facilement de travailler dans un bordel. Je me dis au fond de moi même : "Donnez-moi le temps, ce n'est que mon premier client !"

Dès ce moment, et pendant toute la nuit jusque 4 heures, je montai et descendis le couloir menant à ma chambre, m'arrêtant parfois pour me rafraîchir un peu dans la salle de bain. Il y avait des clients qui se montraient gentils, d'autres qui étaient plus chiants, certains beaux, d'autres laids, de toutes les races que l'on puisse connaître. Je dus prendre une fois deux gars en même temps et deux fois je dus me joindre à une autre fille pour satisfaire un client exigeant.

Après chaque client je nouai le haut de la capote et la jetai dans la poubelle. Elle était à moitié pleine vers 4 heures et demi du matin alors que je redescendais le couloir avec mon dernier client. Il ne restait plus qu'une autre fille et moi dans le hall d'entrée. Les autres filles nous avaient quitté une heure plus tôt. Snake et Mickey étaient partis après mon troisième ou quatrième client.

Personne ne s'était pointé depuis une demi-heure et je m'endormis sur ma chaise quand la sonnette retentit à nouveau. Mamma alla ouvrit la porte à un groupe de six hommes. Je suppose qu'il s'agissait d'officiers ou d'auxiliaires civiles de la base militaire. Ils semblaient faire partie de l'armée, mais ils étaient bien trop vieux pour être des jeunes recrues comme la plupart des jeunes hommes qui m'avaient sautée ce soir.

L'un d'eux discuta calmement avec Mamma tandis que les autres nous parlaient à l'autre prostituée et à moi. Visiblement ils avaient bu mais ils ne semblaient, ni ivres ni antipathiques pour autant.

Je vis Mamma hocher la tête et ils se dirigèrent tous vers le fond du hall d'entrée vers une pièce légèrement plus grande que celle ou j'avais officié toute la nuit. Cette salle ne comportait pas de lit à sa place on trouvait un banc couvert de feutre d'environ deux mètres de long, à hauteur de bite. Ils m'allongèrent sur le dos, l'autre fille placée sur moi en 69. Nous nous mîmes toutes eux au travail.

Mon pauvre minou avait déjà supporté une longue nuit de service aussi sa langue me faisait drôlement de bien. Je suppose que les prostituées ne sont pas sensées avoir d'orgasmes lorsqu'elles travaillent, mais j'en avais eu de nombreux au cours de la nuit. Et je n'étais pas loin de succomber une fois encore. Cette fille était une excellente brouteuse de chatte.

Nos clients se tenaient à nos cotés nous observant attentivement, parfois l'un d'eux nous caressait, caressait nos fesses ou passait la main entre nos deux corps pour nous pincer les nichons.

Nous nous sommes bouffés la chatte pendant un long moment, puis j'entendis nos consommateurs se déshabiller et je vis une longue bite se planter dans la chatoune de la fille qui me surplombait.

Au même instant une autre plongea dans ma cramouille, j'entrepris de lécher la bite et les couilles qui frottaient sur mon visage, il se passa plusieurs minutes avant que je réalise que ce salaud ne portait pas de capote. J'en étais arrivé à un point où je m'en foutais totalement. Bien trop de motards m'avaient sautée la bite nue pour que je m'en soucie maintenant.

Je sentais une grosse bite coulisser dans ma chatoune mais je faisais surtout attention à la longue mentule qui labourait mon "amie". Je voyais bien qu'il tout près de jouir, il se retira alors de la chatte de l'autre pute et engouffra sa bite dans ma bouche, jusqu'à la luette. S'ils pensaient que cela puisse m'affecter, ils en furent pour leurs frais. J'avais avalé bien plus de sperme lors de ces dernières semaines que la plupart des femmes dans toute leur vie. J'avalai sa semence légèrement acide et lui nettoyai la bite, il s'exclama :

- Bordel quelle bonne suceuse ! 

J'en étais fière, ils ne tardèrent pas à m'encercler pour se vider tout à tour dans ma bouche accueillante. Je suçai ainsi les 6 hommes. Ils me laissèrent finalement, je me nettoyai et revins dans le hall.

Cela faisait maintenant une bonne douzaine d'heures que je me prostituais et je n'avais pas encore échangé un seul mot avec mes compagnes, à l'exception de Mamma. Même pas avec celle qui m'avait brouté le minou. Je ne saurai pas dire si c'était parce qu'elles ne m'aimaient pas ou si elle n'appréciait pas mon irruption dans leur petit commerce.

Lorsque les 6 hommes partirent, la fille que j'avais mignotée en fit autant, je demeurai seule avec Mamma, nous somnolions sur nos chaises. Je pensai que ne tarderions plus à nous coucher lorsque la sonnette retentit de nouveau. Mamma ouvrit à 3 nouveaux jeunes clients, ils furent désappointés de voir que j'étais la seule fille disponible. Ils n'étaient pas vraiment désappointés en fait, ils n'avaient aucune envie de se partager une pute. Mais comme ils n'avaient pas le choix, ils décidèrent de me prendre à trois, chacun voulant utiliser un trou différent. Je les emmenai dans ma petite chambre et commençai par tailler une pipe à l'un d'eux. Je compris bien vite que ce gars réclamait une gorge profonde. Et comme d'habitude cela ne dura pas bien longtemps.

J'étais si fatiguée que j'avais oublié de lui enfiler une capote, je fus toute surprise de sentir un flot de sperme m'emplir la bouche. J'avalai sa semence, lui souris et m'exclamai :

- Oups ! 

Il me sourit en retour et me dit :

- C'était la meilleure fellation que j'ai eu de ma vie ! Ma fille si tu n'étais pas une pute, je t'épouserai sur-le-champ !

Je me rappelai de la capote pour les suivants bien qu'ils n'aiment pas cela. Mais c'était de bon gars et ils ne voulaient pas me froisser. J'étais si fatiguée que je ne réalisai même pas combien de fois je m'étais fait baiser depuis que Snake m'avait amené dans ce bordel. Mais je ne me sentais pas encore assez endolorie pour ne plus pouvoir continuer. 

Lorsque je redescendis avec mes trois clients satisfaits, je vis Mamma se préparer à partir. Son rôle était terminé, il y avait maintenant trois autres filles attendant le client, Mamma les avait apparemment informées que j'étais ici à la requête de Snake, elles semblaient se contenter de cette mise au point.

Je suppose que je devais paraître assez fatigué. Excepté un court somme peu auparavant, je n'avais pas dormi depuis presque vingt-quatre heures maintenant. La plupart du temps je travaillai avec les autres filles se tenant dans le hall d'entrée. Cependant, ce qui me distinguait des autres, c'est que j'étais intégralement nue. On ne me choisissait plus que lorsque les autres filles étaient déjà occupées, ce qui me convenait parfaitement.

Il en fut de même pendant la matinée, je ne dus satisfaire que quelques clients, mais, aux environs de midi, les affaires reprirent. A ce moment les clients ne se préoccupaient que de trouver des filles désœuvrées, cela ne changeait pas grand chose.

Je descendais le couloir, un homme me choisissait, je retournais en sa compagnie dans ma chambrette, et y faisais tout ce qu'il voulait ; 5 % de mes prestations étaient anales, 20 % orales, et les 75 % restant ordinaires bien que souvent violentes.

Je notais ma 24ème heure d'abattage, puis ma 36ème heure, mon corps était totalement engourdi, les clients commençaient à se plaindre que je m'endormais alors qu'ils me baisaient. Aussi le gros rouquin qui remplaçait Mamma me prit à part pour avoir une petite conversation avec moi avant de tester mes charmes.

Il me prévint qu'il savait pour quelle raison je me trouvais là, et qu'il était désolé pour moi, mais qu'il ne pouvait laisser des clients se plaindre du comportement des putes dont ils louaient les services ! Aussi ferai-je mieux de me secouer si je ne voulais pas que Snake soit mis au courant.

Cette semonce me fit autant d'effet qu'une douche froide, il sortit alors sa grosse bite de son caleçon et je lui taillai une pipe avec un dynamisme certain. 

Puis nous avons regagné le hall et je fis de mon mieux pour me montrer avenante et dynamique avec mes clients.

Snake revint vers 17 heures, cela faisait pratiquement cinquante heures que je subissais client après client. J'étais à mi-chemin de sa camionnette lorsque Mamma ouvrit la porte et me hurla de venir reprendre ma combinaison. Je courus vers elle et debout dans le porche d'entrée j'enfilai ma courte combinaison, puis je retournai au van. Snake démarra et on partit.

- As-tu compris la leçon chienne ? Me demanda-t-il sévèrement.

- Oui monsieur... Soufflai-je affolée.

- Qu'as-tu appris salope ?

- Maître, j'ai appris que je ne devais jamais vous appeler par votre nom, et que je ne devais jamais rien vous refuser.

- T'es vraiment une conne, petite chienne, je me demande si tu as vraiment retenu quelque chose. Tu as probablement pris du bon temps ! Tu te l'es coulée douce en fait !

- La prochaine fois que tu serviras, ce sera dans un club sado-maso à une heure et demi d'ici ! Je te garantis que tu n'y prendras aucun plaisir cette fois !

Je n'étais pas sûre de comprendre ce dont il me menaçait, mais je savais déjà que je détesterais cela.

Snake gara sa voiture dans l'allée du garage, je pénétrai dans la maison, me débarrassai de ma combinaison et entamai son ménage. Tandis que je nettoyai la chambre, je remarquai que le pot d'onguent se trouvait toujours là, je m'en servis pour en enduire copieusement mon trou du cul et ma fentine. 

Instantanément je me sentis mieux, j'essuyai l'extérieur de mes orifices, je ne pensais pas que Snake aimerait cela, il était persuadé que je n'avais pas encore assez souffert. Je ne voulais donc pas qu'il se rende compte que je m'étais servi de cet onguent miracle.

Il se faisait tard et Snake décida qu'il ne voulait pas que je tourne autour de lui alors qu'il travaillait, il me renvoya donc chez moi, j'étais folle de joie. Je rassemblai mes effets, enfilai ma combinaison et m'empressai de rentrer à la maison. Je me ruai à l'intérieur et je vis quelqu'un bouger et crier, je me suis évanouie à cette vue.

Je repris conscience dans les bras de mon mari qui me tenait la tête et frottait une serviette humide sur mon visage. Je devins carrément hystérique en constatant que c'était lui, ma vie était finie !

Cela me prit bien dix bonnes minutes pour me calmer assez pour entendre ce qu'il me disait. J'étais épuisée, j'avais du dormir en tout et pour tout une quarantaine de minutes ces dernières 60 heures ! Un espèce de brouillard envahit alors votre esprit quand vous êtres par trop éreintée.

Finalement j'acceptai le fait que ma vie et mon mariage étaient ruinés, et je commençai à expliquer les faits à Jay. Je lui racontai tout, je lui montrai même les mails et les photos, je m'attendai à ce qu'il hurle ou me frappe ou quelque chose de ce genre. J'épiai son visage guettant l'expression dégoûtée qu'il afficherait tôt ou tard. Mais il se contenta de m'écouter sans commentaires superflus.

Il ne me posa que quelques questions puis il m'aida à me relever et m'emmena dans la douche, il enleva sa robe de bain et se doucha avec moi, me lavant gentiment le corps. Puis il m'aida à gagner notre lit et s'assit sur le rebord prit ma tête et m'embrassa tendrement pour me souhaiter une bonne nuit. Je ne comprenais pas, à ma connaissance pas un homme ne resterait avec une foutue salope qui l'aurait trompé !

Pourquoi ne manifestait-il pas sa fureur ?

Il m'avait seulement dit :

- Prends un peu de repos, ça ira mieux à ton réveil !

Je pleurai amèrement dans mon lit. Il se pencha alors sur moi et essuya mes larmes m'embrasant jusqu'à ce que je m'endorme.

Je dormis quasiment 24 heures d'affilée, lorsque je m'éveillai, Jay était étendu à mon coté, je m'assis et il ouvrit les yeux, je ne vis que de l'amour et de la pitié dans son regard. Je lui dis que j'allais partir, qu'il devait me foutre dehors, qu'il était bien trop parfait pour une salope de mon acabit. Il se contenta de sourire et me dit de me calmer.

Je sortis du lit, j'étais gênée qu'il me voie nue, après tous ces gens qui m'avaient vu nue dernièrement, j'étais paradoxalement extrêmement gênée d'exhiber ma nudité sous ses yeux. Je pensai que je ne le méritais plus, j'étais souillée à jamais. J'enfilai prestement une robe puis nous avons gagné la cuisine. Je préparai un souper léger puis nous nous sommes assis tranquillement. Je ne savais que dire à quel point j'étais désolée.

Il continuait à me répondre que c'était bon, bien qu'en fait ça ne l'était pas. Cela ne pourrait plus jamais être bon. On alluma ensuite la télé pour suivre les informations, je regardais sans y faire attention jusqu'au moment ou je vis apparaître des photos de Snake, évidemment elles retinrent mon attention. Il semblait que plus tôt dans la journée un voisin avait découvert le corps sans vie d'Albert "Snake" Dutton, il avait été tué de deux coups de revolver de petit calibre, probablement un 22.

Lors de leur enquête, les inspecteurs avaient trouvé une pièce verrouillée à double tour, refermant des preuves évidentes qu'il faisait chanter des utilisateurs du prestataire internet pour lequel il travaillait la nuit ce qui lui permettait d'avoir accès aux mails et aux discussions de nombreux consommateurs.

Jay possédait un 22, c'était un cadeau de son grand-père, il tirait à la cible avec lorsqu'il était gamin. Mais il n'avait pas servi depuis de longues années, je lui jetais un œil soupçonneux, il se contenta de me sourire en retour.

- Te sens-tu mieux maintenant ? Me demanda-t-il inquiet.

Je hochai affirmativement la tête.

- Veux-tu me faire plaisir ?

- Oh mon Dieu Jay, tout ce que tu voudras ! Je mourrais pour toi !

Il m'adressa un petit sourire furtif et ajouta :

- Ce n'est pas plus mal !

Puis il éteignit la télé, me prit la main et m'emmena dans notre chambre. "Il semble impossible qu'il veuille encore me faire l'amour après tout ce que je lui ai avoué" Pensai-je tristement.

- Je voudrai te voir dans ces tenues qu'il te faisait porter !

Je pensai tout d'abord qu'il voulait satisfaire sa curiosité et m'humilier avant de me foutre dehors. Mais j'avais tort. Jay vit ma confusion, il poursuivit :

- Ma chérie, j'ai essayé d'être l'époux parfait depuis que nous nous sommes marié. Non, depuis que nous nous sommes rencontrés. Je t'ai aimée dès la première fois que je t'ai vue, j' ai tout de suite voulu être ton prince charmant. Mais je pense que je n'avais encore jamais réalisé à quel point j'étais stupide. Lorsque tu m'as raconté toutes ces horribles choses que tu as subies, j'ai senti croître mon excitation au fur et à mesure de tes révélations. Lorsque tu m'as montré ces photos de toi dans tes mails j'ai quasiment joui dans mon pantalon ! Et lorsque tu as dormi j'ai réfléchi à toutes ces choses que Snake savait de toi. J'ai regardé les vidéos. Je les ai toutes regardées, y compris les DVD que j'ai dérobé dans sa maison. Et j'ai alors réalisé que nous avions raté un tas de chose dans notre vie. Et surtout toutes ces choses qu'on aurait pu faire ensemble. Si je veux te voir dans ces tenues c'est que je veux voir moi aussi ce les autres ont vu. Je veux ressentir les mêmes émois que ces hommes quand tu refermais ta bouche sur leurs bites. Et je veux que tu hurles de plaisir sous les caresses de ma langue comme lorsque Snake te butinait la chatoune. Nous avons vécu une vie frileuse sans en tirer grand plaisir. J'en suis venu à comprendre tout ce que nous avons raté en suivant ce lamentable chemin. Je ne suis pas encore sûr que ça valait vraiment le coup...

Je ne savais pas si j'avais raison, mais j'enfilai un de mes pagnes et le haut le plus révélateur que je trouvais, puis je paradai sous les yeux de Jay, je regardai son visage et compris qu'il ne se foutait pas de moi. Il aimait le spectacle que je lui offrais.

Lorsque je me laissai tomber à genoux pour descendre son pantalon et son caleçon sur ses chevilles et que je me mis à lui tailler une pipe, il commença à se cabrer furieusement dans ma bouche, je compris qu'il m'aimait toujours autant, sinon plus.

J'étais si heureuse que j'en pleurais, je le suçai et pleurai à chaudes larmes, et lorsqu'un orgasme fracassant le submergea, il jouit pour la première fois dans ma dans ma bouche alors que je succombais à mon tour.

Puis il s'occupa de moi, il était évident qu'il avait observé attentivement les vidéos, il dégustait pour la première fois ma chagatte, mais il le fit avec style et amour, c'était vraiment fantastique.

Je n'entendis plus jamais parler de l'enquête, apparemment pas un seul des amis de Snake n'avait mentionné mon nom.

Demain je dois conduire Jay en ville, il veut renouer avec un de ses vieux copains, je savais juste qu'il possédait un bar à putes, Jay voulut s'arrêter chez Larry sur le chemin du retour pour voir s'il disposait de nouvelles tenues que j'aimerai endosser, je portais mon collier de chienne.

FIN

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