lundi 19 février 2024

La déchéance de Sophie Ch. 05

Récit de Monsieur_E (2016)

*****

L'addiction.

J'étais étendue sur le dos dans mon lit et je ne dormais pas. Allongée dans le noir au côté de mon pauvre mari, je songeais encore et encore à ce maelström d'émotions qu'avait été cette journée. Dans mon esprit se disputait l'horreur de la découverte du sort de Sonia et le soulagement que j'avais ressenti quand j'avais cessé de lutter. Car oui, au fond de moi j'étais soulagée de ne plus rien avoir à défendre.

J'avais admis que tout était vain, je m'étais rendue corps et âme et j'y avais pris du plaisir. Je m'étais découverte un désir de soumission que je n'osais m'avouer jusqu'alors, j'avais été forcée de l'assumer et cette expérience avait été une révélation. Tout au moins, mon corps avait rendu les armes. Avec le recul, une partie de mon esprit avait honte et se sentait souillé mais curieusement même ce sentiment m'apportait du plaisir.

Mes pensées dérivèrent vers les heures qui avaient suivi cette séance particulière chez Eric. Ma sortie honteuse sous le regard du voisin qui était resté dans le couloir, mon retour au domicile et la gêne que j'avais éprouvé en voyant ma fille.

Et enfin cet instant présent où sous ma nuisette et en mon corps je conservais les preuves de mon appartenance à mon nouveau Maître. J'étais remplie de lui et jusque dans le lit conjugal, il me possédait.

Longtemps je veillais, écoutant les bruits nocturne et la respiration de mon époux endormi.Le soir, il m'avait annoncé que sur décision de son patron, il serait en déplacement jusqu'à dimanche prochain inclus. Quelque part, égoïstement, cette situation me permettait de mieux gérer ma culpabilité et je lui étais reconnaissante de son absence.

Je dû finalement sombrer dans le sommeil car quand j'ouvrais les yeux le soleil filtrait à travers les persiennes. Ce qui m'avait réveillé n'était pas cette lumière toutefois mais une sensation familière au creux de mes reins. IL avait décidé que je devais me lever et IL activait sa poupée télécommandée pour me le faire comprendre. Quelques minutes plus tard, ses instructions arrivaient sur mon portable.

"Bonjour. J'espère que tu as passé une bonne nuit et que tu n'a pas oublié ta place... Aujourd'hui tu es autorisée à prendre un soutien gorge"

Non, bien sûr je n'avais pas oublié. Je n'avais pas feint. Distraitement je lui répondais d'un "Merci Maître" en songeant que paradoxalement, il me respectait plus depuis que j'étais devenue SA chose.

Je pris ma douche matinale. La maison était encore silencieuse et en moi, l'oeuf ronronnait doucement. Je savonnais mes seins et en pinçais les pointes. Ma main descendit le long de mon ventre et caressa un instant mon abricot tout lisse. Puis, l'oeuf cessa ses vibrations et la magie de l'instant s'évanouit.

Délicatement je le laissais s'échapper de mon petit trou et en le recueillant, de la semence coula sur ma main. Comme en transe, je portais mes doigts à mon nez pour sentir SON odeur et après avoir brièvement hésité, j'en léchais les extrémités en me traitant de salope.

C'était atroce et dégradant. Un frisson de plaisir me parcourut.

Comme chaque jour dorénavant, je m'habillais succinctement tout en essayant de deviner les épreuves perverses que j'allais devoir affronter dans la journée.La grande différence était que cette appréhension se teintait de plus en plus d'une espèce d'impatience. Comme si pour me punir, je désirais être sans cesse humiliée.

Au petit déjeuner, David me demanda presque gêné s'il pouvait dormir chez un copain ce soir. Sa mère se chargeant des les emmener à l'école et de les récupérer pour l'après-midi le lendemain. Comme j'essayais depuis le week-end de me rapprocher de lui je n'y voyais pas d'objection. J'espérais même que cette escapade le sortirait de son enfermement de plus en plus prononcé.

Finalement, après avoir fait des adieux bien pâles à mon époux je donnais le signal du départ.

Au volant, je regardais disparaître mes enfants dans l'enceinte de l'établissement et prélevais dans mon sac à main, mon nouvel accessoire que je m'attachais avec un frisson. Afin de dissimuler au mieux l'accroche de la laisse, je n'avais pas attaché mes cheveux qui tombaient en cascade sur mes épaules.

J'attendais le dernier moment, celui où les trottoirs se vident et où le balai des voitures cesse pour oser me montrer à mes juges. Je m'aperçue en m'approchant qu'ils arboraient tous un sourire en coin qui ne me dit rien qui vaille mais il était trop tard pour s'en inquiéter.

- Bonjour Maître !

Je m'étais demandé auparavant comment prononcer ces deux mots. Je savais que si je les chuchotais, IL me les ferait répéter jusqu'à ce qu'il soit satisfait mais je ne voulais pas les crier non plus. J'avais donc opté pour un ton neutre suffisamment puissant pour que ces amis soient pris à témoins de ma défaite. Mon succès fut vite balayé par une situation que je n'avais pas anticipé.

Sourd à mes efforts, il fronça les sourcils et me pointa du doigt accusateur.

- Qu'est ce que c'est que ça ??  me dit-il d'un ton sec.

Sans comprendre, je baissais les yeux sur mon chemisier déboutonné.

- Enlève moi ça !

Je crus deviner qu'il parlait de mon soutien-gorge et perplexe je balbutiais.

- Mais... je.. le message disait...

Il ne me laissa pas le temps de terminer.

- Tu ne sais pas lire ? Il disait que tu pouvais le prendre... je ne t'ai jamais dit que tu pouvais le porter ! Vire le tout de suite !

Je devins cramoisie. J'étais totalement déstabilisée par cet ordre et, sensation nouvelle pour moi, j'avais honte de l'avoir déçu.

Impassibles, ces acolytes commencèrent à faire cercle autour de moi et je compris qu'ils étaient au courant depuis le début de ce piège.

-"Mais... on va me voir... je ne peux pas..."

Avec mes talons, j'étais plus grande que la majorité d'entre eux et le risque de se faire surprendre était évident. Bien sûr il avait un coup d'avance et avait prévu la parade à mon objection.

-"Pas si tu te mets accroupie".

Plus qu'une suggestion, sa façon de s'exprimer ne laissait pas de place au refus.

Résignée, je m'abaissais donc, et, m'apprêtais à dévoiler une fois de plus mes charmes aux 5 ados. De par ma position et les efforts que je devais déployer pour ôter mes vêtements, ma jupe remontait dangereusement le long de mes cuisses et jusqu'à la limite de mon fessier.

J'en terminais avec mon calvaire. Chemisier envolé, je fis glisser les bretelles de mes épaules et exposais ma large poitrine à la vue de tous. Le soutien-gorge dans la main, je relevais la tête et ce que je vis me figea.

Profitant que j'étais occupée, Eric avait descendu sa braguette et présentait son sexe déjà dur face à mon visage. J'avais accepté bien des choses, je m'étais donné à LUI, je m'étais même exhibée sur son ordre mais ce qu'il exigeait de moi en public était une étape supplémentaire. Stupidement, je restais immobile et sans un mot, Il se saisit de ma crinière et m'attira vers lui. Surprise, j'entrouvris la bouche par réflexe, laissant de fait, son membre s'enfoncer jusqu'à la gorge.

-"HmMmPFfff"

Je suffoquais et il ne tarda guère à tirer avantage de la situation. Autoritairement il me guidait sur sa tige que j'enduisais de salive. Sans défense, je sentis des mains parcourir mon corps et maltraiter mes seins et, preuve que dans mon dos ses compères ne restaient pas inactifs, le vent frais caressa mes globes quand on me remonta totalement ma jupe.

Un garçon plus téméraire que les autres aventura deux doigts le long de mon intimité et joua avec l'entrée de mon vagin. Mortifiée j'entendais les commentaires qui s'abattaient en pluie sur moi.

-"Comme elle mouille la salope !"

Et c'était terriblement vrai. La pression sur mon crâne avait cessé et je continuais de moi-même à aspirer sa hampe. Je faisais même tourner ma langue autour de son gland. Son plaisir était le mien. Les ados à ma droite et ma gauche s'emparèrent chacun d'un de mes bras et on força mes mains à se refermer sur deux colonnes de chair qu'instinctivement je me mis à branler lentement puis de plus en plus vite.

Dans ma bouche, je perçus la tension augmenter dans le chibre de mon Maître et j'étouffais un gémissement de plaisir anticipatif. Au moment où, je le savais, il allait éjaculer, il s'échappa de ma bouche avide de son jus.

-"Tiens ton soutif devant toi !"

Sans comprendre, j'obéis à son injonction et me rendis compte que j'étais cernée par 5 bites que leurs propriétaires astiquaient violemment. Totalement ahurie je regardais ce spectacle les yeux exorbités quand celui de gauche grogna et envoya de longs jets de sperme dans les bonnets donnant le signal au groupe.

Un à un ils se vidèrent, remplissant mon soutien-gorge de leur crème odorante. Eric fit comme les autres mais me fit nettoyer les dernières traces sur sa verge.

-"Maintenant tu peux le porter".

Je le regardais, interdite.

-"Et n'en laisse pas échapper une goutte".

Je les dévisageais les uns après les autres, recherchant une lueur de pitié ou de sympathie mais ne lus que de la luxure.

Sachant que toute rébellion était inutile, je trempais mes mamelons dans leur jouissance et plaquais mon soutif contre mon buste. La sensation était terrible et mes seins étaient gluants et tièdes. Ce sentiment de totale dégradation se traduisit par une décharge électrique qui atteignit mon clitoris.

Sans attendre que je me rhabille, ils se séparèrent de moi, m'obligeant à enfiler mon chemisier précipitamment.

-"Tu le garderas toute la journée".

Toujours accroupie et les fesses à l'air, je murmurais un "oui Maître". Puis je me relevais et cette fois sans hâte, regagnais mon véhicule.

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J'arrivais bien sûr en retard au travail. Gérard et André étaient déjà là mais Jessica manquait à l'appel. Un bon moyen pour moi quand elle arriverait de réaffirmer mon autorité. Une heure s'écoula dans le cliquetis des claviers et le brouhaha propre aux espaces ouverts. J'essayais de ne pas penser à mes seins tout poisseux et à cette odeur douceâtre qui effleurait mes narines par instants.

J'en étais à me demander comment j'allais faire pour éviter de m'approcher le plus plus possible de mes collègues quand mon interphone interrompit mes pensées.

-"Sophie, vous pouvez monter s'il vous plait" demanda la voix de Richard.

-"Tout de suite Richard"

Ne me restait qu'à espérer qu'il ne me demande pas de venir près de lui cette fois.

Tout en me dirigeant vers son bureau je m'étonnais de cette convocation matinale. En générale Richard me faisait appeler le soir pour "discuter" de la journée. Peut-être que cela avait un rapport avec mon départ précipité de la veille... Quoiqu'il en soit j'allais en avoir très vite le coeur net. je frappais et sa voix m'invita à entrer.

Je refermais la porte derrière moi, me retournais et marquais un temps d'arrêt. Richard était assis à son bureau et à ses côtés debout se tenait une Jessica rayonnante. D'un ton neutre, mon supérieur m'éclaira brièvement la situation.

-"Ah Sophie, je voulais voir certains points avec vous. Les résultats de votre équipe sont en baisse ces derniers temps et je vous sens vous même fragilisée. Peut-être que vous ne vous ménagez pas assez. Quoiqu'il en soit j'ai décidé de manière provisoire... pour l'instant, de confier la direction de votre service à Jessica"

Je réagis au quart de tour.

-"Mais enfin Richard vous n'allez pas..."

-"Allons, allons, ne vous emballez pas Sophie" me coupa t-il en levant les bras "prenez plutôt cette nouvelle comme une opportunité pour retrouver sereinement votre efficacité. Je suis certain que vous reprendrez vite les choses en main..."

J'étais soufflée. C'est donc ainsi qu'il avait décidé de se venger de ma résistance à ses avances. J'ouvrais la bouche pour protester quand il me devança.

-"Ce sera tout merci. Je crois que votre nouvelle manager a prévu une réunion pour mettre les choses au point." conclua t-il d'un ton sans réplique.

A côté de lui, la petite parvenue faisait semblant de rester impassible mais je sentais qu'elle jubilait. Blême de rage, je refusais de poursuivre un combat truqué perdu d'avance et me retirais.

"L'enfoiré !" pensais-je. "Je vais le trainer au prud'homme pour ça !"

Enervée, je me rassis à mon poste et me renfermais sur moi même. Le parfum qui s'échappait de mon décolleté devenait de plus en plus entêtant et commençait à me troubler malgré moi.

Comme annoncé par Richard, Jessica nous appela peu après pour la rejoindre en salle de réunion. Quand j'entrais dans la pièce elle s'était déjà installée en bout de table (ma place jusqu'à présent). Indifférente je m'installais à gauche pendant que mes homologues masculins s'asseyaient à droite en échangeant des coups d'oeil surpris.

-"Bien. Je vais faire bref. A partir d'aujourd'hui je suis en charge de notre équipe en lieu et place de Sophie. Notre responsable m'a chargé de faire remonter le chiffre d'affaires qui, suite à certaines lacunes, baisse de manière inquiétante..."

S'en suivit 15 minutes de monologue où cette sale gamine arriviste ne manqua pas une occasion d'insister sur mon incompétence. Je résistais de mon mieux, je restais de marbre mais quand tout en parlant elle fit le tour de la table et posa une main sur mon épaule pour affirmer sa supériorité je me mis à bouillir intérieurement.

Un instant elle parut chercher ses mots. Je levais la tête et la vis froncer le nez et les sourcils. Je me détournais légèrement, honteuse. A force de baigner dedans je n'avais plus conscience de l'odeur qui émanait de moi mais ça ne faisait aucun doute que celle-ci devait être facilement perceptible.

Elle nous libéra sur une dernière pique à mon endroit et en sortant je découvris la catastrophe ! Totalement saturé de liquide, mes balconnets avaient fini par imbiber mon chemisier et deux tâches suspectes se formaient peu à peu à des endroits stratégiques. Prise de panique, je me précipitais aux lavabos des toilettes pour femmes. Heureusement, l'endroit était désert mais de toute façon je n'avais guère le choix. En grimaçant j'ôtais mon chemisier et j'entrepris de le rincer comme je le pus.

J'avais pratiquement terminé quand la porte s'ouvrit brusquement sur Jessica qui fonça droit sur moi. Le temps s'arrêta un instant pendant qu'elle profiter de mon immobilité soudaine pour m'observer de bas en haut. Il était trop tard pour me cacher. Elle écarquilla les yeux au moment même où je sentis un peu de liquide s'échapper de mon bonnet gauche et couler lentement le long de mon ventre. Elle se pencha sur moi en reniflant.

-"Bon sang ! Mais c'est...c'est..." 

Elle s'interrompit net dans sa tirade alors que je rougissais furieusement et tentais de disparaître sous terre. Un vilain sourire de triomphe lui déforma les traits et je compris que je venais de lui offrir ma tête sur un plateau. Sans conviction je tentais de me justifier.

-"Jessica je..."

-"Ta gueule je réfléchis ! D'abord c'est Miss Jessica pour toi !"

Dans ma position je ne savais comment réagir. Je ne pouvais pas me laisser traiter ainsi par elle mais en même temps ce n'était pas le moment d'engager un rapport de force. Elle dut prendre mon hésitation comme une acceptation. Elle tendit 2 doigts et récupéra le sperme sur mon corps puis, elle les me les tendit.

-"Lèche !"

J'en restais sans réaction.

-"On va la faire courte. A partir de maintenant soit tu fais tout ce que je dis comme un bon toutou, soit dans les deux minutes toute la boîte est au courant que la grande commerciale se balade tartinée de foutre !"

Je soutins quelques secondes son regard avant d'abdiquer sous la contrainte. Je baissais les yeux et poussais une langue timide qui effleura ses doigts. Devant mon acception elle ne se fit pas prier et les enfourna soudain dans ma bouche. Une puis deux phalanges qu'elle faisait aller et venir comme deux petites verges miniatures.

-"Suce-les comme tu as l'habitude de sucer les queues !" dit-elle.

Servilement je pompais ses doigts et les nettoyais de leur souillure. Quand elle me les enfonça jusqu'à la gorge, je faillis vomir. Finalement Jessica retira ses doigts mais si j'avais cru une seconde qu'elle en resterait là, je me trompais.

-"Maintenant, enlève ton soutif !"

Je rechignais à cet ordre. Tout en la suppliant du regard j'essayais de lui inspirer pitié.

-"S'il vous plait.. .je ne peux pas faire ça... si quelqu'un entre..."

Peine perdue. Sur ce point là, sa cruauté n'avait rien à envier à celle d'Eric.

-"Alors tu devrais te dépêcher pendant qu'il n'y a personne. Fait moi encore attendre et tu finiras à poil dans le couloir."

Je sursautais et rapidement je passais les mains dans mon dos pour dégrafer mon soutien-gorge. Lentement, en essayant de ne rien renverser, je le fis basculer et lui présentais mes mamelles maculées de traces blanchâtres. Devant ce spectacle pitoyable elle se mit à ricaner de manière hystérique. Je crois qu'elle n'aurait jamais imaginé dans ses rêves avoir autant de pouvoir sur moi et que cette chance la rendait folle. Grisée par cette sensation elle poussa son avantage jusqu'au bout.

-"C'est gentil d'avoir apporté deux bols mais je te laisse ma part !"

De sa main elle me désigna les bonnets où au fond s'accumulaient deux petites flaques de semence.

-"Avale grosse salope !"

Ce fut la goutte d'eau. Depuis une semaine mes nerfs qui avaient été mis à rude épreuve lâchèrent. La terrible réalité dans laquelle ma vie avait basculé me heurta en pleine face et des larmes silencieuses coulèrent sur mes joues. Comme hypnotisée par l'odeur écoeurante qui maintenant emplissait toute la pièce, j'enfouissais mon visage dans mon soutien-gorge et me mis à aspirer goulument le liquide visqueux. Le bruit de succion, le goût infâme, l'avilissement dans lequel je me vautrais torturait mon esprit autant que mon corps qui s'échauffait par ces actes. Irrémédiablement je mouillais.

Je me redressais enfin, le visage barbouillé de foutre gras, fixais mes yeux dilatés sur ma tortionnaire et sans que celle-ci m'en donne l'ordre, j'ouvrais ma bouche remplie et d'un coup avalais la liqueur. Je la sentais couler dans ma gorge et j'en eus la chair de poule. A ce plaisir sale s'ajouta cette petite joie d'apercevoir un instant une lueur de dégoût illuminer le regard de Jessica. Sans un mot elle me tourna le dos et sortit, me laissant plantée dans les toilettes à moitié nue.

Seule à nouveau, le besoin d'aller au bout de ma honte se fit impérieux et les jambes écartées face aux lavabos ma main chercha mon mont lisse et s'y appuya avec force. Quelques instants suffirent à cette violente masturbation pour me faire exploser. Ce n'est qu'une fois satisfaite que je repris conscience de mon environnement. Je lavais mon visage et ma poitrine aussitôt souillée à nouveau par le soutien-gorge et regagnais mon poste de travail.

Au moins, plus rien ne risquait de s'écouler maintenant me consolais-je. Je ne fus plus dérangée ni par Richard ni par ma nouvelle chef, bien qu'elle m'observait à la dérobée et que mon collier de chienne semblât l'intriguer au plus haut point. Je n'avais pas de message non plus d'Eric et l'un dans l'autre j'appréciais le répit offert par cet après-midi tranquille.

A l'heure habituelle, je m'apprêtais à quitter les lieux et m'attendais à être convoquée quelque part mais ce ne fut pas le cas. Cela me parut si étonnant que je le pris comme un cadeau et décidais d'en profiter pour me promener un peu en ville.

Je flânais sans but, errant devant les vitrines. J'étais tellement habituée maintenant à ne plus porter de sous-vêtements et aux hauts-talons que je n'y prêtais même plus attention. Parfois je m'attirais des regards réprobateurs des femmes qui contrastaient furieusement avec ceux d'envie et de désirs de la plupart des hommes que je croisais.

Moi qui avais toujours été complexée et pudique, j'étais aujourd'hui excitée par la lubricité que je provoquais chez ces mâles en rut. Contente de m'être donnée en spectacle, je décidais au bout d'une heure de rentrer chez moi et de passer la soirée en famille. Je n'imaginais pas à cet instant que le destin allait cruellement m'exaucer.

Le soleil se couchait quand j'engageais la voiture dans l'allée de notre pavillon. Mon mari en voyage et mon fils absent je n'avais pas de contrainte de cuisine et c'est donc d'un pas nonchalant que je récupérais le courrier dans la boîte au lettre et tout en le triant, ouvrais ma porte. Ce moment resterait gravé dans ma mémoire jusqu'à la fin de mes jours. Moi qui croyais avoir touché le fond, je compris en un éclair que ma vie venant de s'enfoncer plus profondément encore dans la boue.

Le courrier et mes clefs tombèrent à terre dans un grand bruit de ferraille. A quelques mètres de là, au beau milieu de mon salon se tenait une scène que je fixais sans vouloir comprendre.

Eric était assis entièrement nu sur le canapé et fumait une cigarette. A genoux entre ses jambes Sonia, nue également, faisait monter et descendre sa bouche sur sa queue tendue avec des bruits obscènes. En titubant, je m'approchais. Je fus prise d'un malaise quand je vis que sur la télévision passaient en boucle les photos et vidéos pornos qu'il avait fait de moi.

Suprême ironie, il regardait les images de la mère en se tapant la fille comme il avait regardé ma fille pendant qu'il abusait de moi. Arrivée à mis parcours il m'arrêta d'un mot.

-"STOP !" M'ordonna t-il.

Instantanément je m'immobilisais. Sonia quant à elle continuait sa fellation comme si de rien était. a mon grand effarement son langage corporel trahissait le plaisir qu'elle prenait à cet acte abject.

-"C'est gentil de nous rejoindre salope. Comme tu le vois, j'ai montré à ta fille quelle pute était sa mère. Elle ne voulait pas y croire au début mais elle a bien pris les choses au final. Et pour bien les prendre elle les prend bien cette petite chienne" murmura t-il en poussant un grognement de plaisir.

-"Voilà ce qu'on va faire. Tu vas te foutre à poil en gardant juste tes chaussures. A côté de toi il y a ta laisse. Tu la prendras ensuite avec ta bouche et tu me l'apporteras à quatre pattes".

Devant mon absence totale de réaction, il ajouta machiavélique :

-"C'est bien toi qui a dit que tu voulais être ma chienne non ?"

J'étais anéantie. Depuis des jours j'endurais toutes ces épreuves, ces humiliations pour protéger ma famille autant que moi et voici que ma fille, ma petite fille chérie se trouvait également à sa merci. J'étais dans un tel état détresse que j'aurais voulu me rouler en boule et disparaitre à jamais. Et malgré tout je fis comme il dit.

Morte de honte de m'afficher ainsi devant Sonia j'abandonnais mes vêtements en même temps que ma dignité. Avec mes dents je me saisis de la laisse en cuir et comme la chienne que j'étais, les seins ballotants à chaque pas, j'avançais vers mon destin. Tout en maintenant la tête de ma fille sur sa tige il me sourit et se saisit de son bien et me l'accrocha au cou.

Hypnotisée, les yeux agrandis par l'horreur je voyais son sexe s'enfoncer de plus en plus dans la bouche de ma fille et forcer sa gorge. Elle eut un renvoi quand il la fit pénétrer entièrement et que l'espace d'un instant, son nez s'écrasa contre ses poils pubiens.

-"c'est bien petite pute" dit-il en la repoussant "mais il faut partager sinon maman ne va pas être contente".

D'un coup sec sur la laisse il me déséquilibra et mon visage se posa sur sa bite luisante de bave.

-"Montre à ta fille quelle bonne salope j'ai fait de toi".

Du coin de l'oeil je vis que Sonia me regardait mi-interloquée mi-excitée. Cet échange entre nous n'avait pas échappé à Eric.

-"Je crois que maman un besoin de ton aide".

Avec un empressement à lui obéir qui me fit frémir, Elle empoigna sa verge de sa main droite et de la gauche se saisit de mes cheveux. Inexorablement elle me forçait vers son gland et quand je voulus protester ce dernier envahit ma bouche. Assurée alors que je ne m'échapperais plus elle attrapa mon visage à deux mains et le secoua comme une furie, m'obligeant à monter et descendre sur le pieu à une vitesse folle.

Je suffoquais, bavais et le goût maintenant familier de la queue de mâle emplit mon nez et tous mes sens. Cet acte que j'effectuais avec d'abord avec réticence devint délice et à nouveau mon vagin s'inonda et s'ouvrit d'anticipation. Voyant que je gémissais et m'activais de moi même l'ado qui était notre Maître ordonna à ma fille.

-"Ne reste pas sans rien faire et suce moi les couilles."

Chose qu'elle fit immédiatement.

En extase et occupée à lui suçoter le gland, l'embrasement qui s'emparait de moi à chaque humiliation me souffla un nouveau défi. J'avais vu Sonia avaler sa queue en entier et je me devais d'en faire autant.

Manquant m'étouffer, je m'empalais sur son sexe et le poussait contre ma luette. Je crue ne pas y parvenir, de grosses larmes roulèrent de mes yeux et d'un coup ma gorge s'ouvrit et à mon tour je me retrouvais le nez contre son ventre. J'imaginais sans peine le tableau que nous faisions.

Une mère et sa fille nues, à quatre pattes suçant de tout leur coeur un ado maître chanteur dans leur propre salon.

J'entendais comme dans un rêve les bruits d'aspiration que faisait Sonia à côté de moi en s'acharnant sur les testicules bien pleines. Ce duo tabou fut trop stimulant pour lui. En criant il se leva d'un bond et pressa nos visages l'un contre l'autre.

-"OooOOoohhh, espèce de putes, putain, je viennnnnnnssss !!!"

Sans réfléchir, elle comme moi nous ouvrîmes grand la bouche pendant que de longues giclées s'écrasaient sur nos joues, notre nez et même nos yeux. Au moment ou son sperme m'aspergeait je manquais jouir sans même me toucher et c'est à grand coup de langues mutuels que nous nous débarbouillâmes.

Un silence s'installa un moment, seulement troublé par la respiration saccadée d'Eric. Lui comme nous, semblait stupéfait par ce qui venait de se produire. Mais cet instant passa bien vite. Sa jouissance avait été telle qu'il n'avait débandé qu'à peine deux minutes. La vision de deux belles chiennes aux poitrines généreuses à ses pieds lui redonna vite de la vigueur. Il se renfonça dans le canapé et donna ses instructions en indiquant ma fille.

-"Fait face à ta chienne de mère et vient t'assoir sur ma queue. Je vais te défoncer tous tes trous petite salope".

Mon instinct maternel prit le dessus. Mon instinct et, je dois l'avouer pitoyablement, une pointe de jalousie. Sans réfléchir je me jetais au sol et gémissait en lui léchant les pieds.

-"Je vous en prie Maître, laissez la tranquille. Je vous en supplie, prenez moi à sa place, je ferais tout ce que vous voudrez... tout!"

Honte et plaisir se mêlaient en moi alors que je m'abaissais plus bas que je pensais qu'il était possible.

-"Oui je sais que tu feras tout. Tu ne peux plus te passer de ma bite. Et tu le feras crois moi mais pour l'instant c'est de la jeune dont j'ai envie".

Toujours à terre je vis Sonia monter sur le canapé dos à lui et doucement s'accroupir sur le pieu tout raide. Sa petite chatte aussi lisse que la mienne s'ouvrit de manière obscène pour accepter l'intrus et lentement il disparut en elle alors qu'elle poussait un cri animal.

La saisissant aux hanches, notre Maître la prit de plus en plus vite, ses seins tendus rebondissaient à chaque mouvement. Sans m'en rendre compte je m'approchais de plus en plus. J'avais tellement envie qu'on me prenne que s'en était douloureux. Sans y être conviée, et comme douée de sa propre volonté, ma langue titilla ses bourses. Ce n'était pas assez pour moi, comme l'après-midi dans les toilettes du bureau je voulais être salie au delà de l'imaginable.

Je m'approchais encore, forçant ma tête entre ses cuisses et me mit à lui lécher l'anus avec dévotion. Il gémit et je sentis son anneau se contracter. Soudain Sonia aussi cria de douleur et de désir quand fidèle à sa promesse, il se retira de son vagin pour se planter jusqu'à la garde dans son petit trou. Entre mes jambes, ma main trouva mon clitoris gonflé que je tordis pour me punir.

En hurlant, tous les deux jouirent en même temps et leur plaisir déclencha un tsunami dans mon corps qui tressauta en tous sens. La tête sur le canapé, je restais sans bouger quand ouvrant les yeux je vis la queue d'Eric sortir de l'anus de ma fille. Aussitôt un flot de foutre s'en échappa et vint recouvrir mes lèvres. Je n'essayais même pas de résister. J'ouvrais grand et dégustais jusqu'à la dernière goutte.

Il nous fallu longtemps, je ne sais combien au juste pour retrouver nos esprits marqués par cet orgie. Dehors il faisait nuit. Je pensais qu'il rentrerait chez lui quand il annonça.

-"Je dors ici ce soir" 

Il me regarda, dominateur. 

- "Demain j'ai prévu une petite fête en ton honneur".

A l'unisson Sonia et moi répondîmes.

-"Bien Maître"

Nous échangeâmes un regard complice et je frissonnais, me demandant ce que la journée et la nuit allaient nous réserver.

A suivre...

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