jeudi 15 février 2024

Changements de vie pour Jessica Ch. 17

Traduction du texte de Cathartico : "Jessica's Change Management"


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Un mercredi de soumise au bureau pour Jessica.

 *** Semaine 3 – Mercredi ***

Une fois de plus, mon réveil commence à sonner à 6h30 le matin. Un autre jour de la vie de Miss BRATZ, le jouet de luxe des stagiaires va commencer. Un autre jour où je vais me rendre au centre commercial avant le travail pour améliorer mon apparence de salope.

Après avoir pris une douche, je m’habille. Sans trop réfléchir, je choisis des sous-vêtements osés. Après ma tenue sexy d’hier, j’opte pour autre chose, une tenue suggestive.

Il s’agit d’un corset en simili cuir noir qui ne couvre pas les seins. Devant il est maintenu par des rubans rouge foncé qui laissent une fine bande de peau depuis le milieu de mon ventre plat. Ce corset est si serré qu’il me laisse à peine respirer et me fait une taille extrêmement fine tout en soulevant mes seins jusqu’au menton. Quel vêtement pervers !

Des jarretières ajustables sont attachées au corset. J’ajoute donc des bas noirs à coutures à ma tenue. En plus du corset pervers, je mets un chemisier en satin noir. Puis pour accompagner ce style cuir, je choisis un costume en cuir bordeaux avec une jupe crayon qui arrive au genou. Le costume et le chemisier sont vraiment serrés. Cette tenue ne montre pas beaucoup de peau, mais beaucoup de courbes. Dans l’ensemble, elle a l’air chic même si ça semble un peu extravagant.

Juste au moment où elle finit de s’habiller elle reçoit un SMS de Daniel : « Je te veux en poupée étincelante. Donc mets des accessoires flashy, petit animal de compagnie »

Bon sang, l’ajout de bijoux scintillants au costume en cuir serré va transformer sa tenue chic en tenue voyante. De plus, le port de bijoux flashy va déjà me faire ressembler à une poupée glamour et va rendre encore plus difficile de trouver d’autres améliorations de salope.

Malgré ma réticence, j’ajoute à ma tenue chic des chaussures pointus rouge foncé avec un talon de douze centimètres et des semelles avec brillants. Elles attirent l’œil à coup sûr. Bien sûr, j’ajoute le bracelet avec la petite règle en argent sur mon poignet droit et la chaîne avec les petits dés sur mon poignet gauche.

La tenue semble un peu extravagante maintenant, mais reste assez chic. Toutefois les accessoires ajoutent une touche légère. La tenue est sexy au premier regard, mais devient plus vicieuse quand on regarde de plu près. Daniel va adorer.

Pendant que je conduis pour aller au centre commercial, je repasse dans ma tête toutes mes options. Je peux teindre mes cheveux en blond, acheter un collier ou me faire un piercing. Mais aucune de ces trois choses me plaît. Cependant, ma décision est prise depuis que je suis sorte de mon lit.

J’ai décidé de me faire mettre un piercing, plus précisément un anneau au nombril. Après tout cette accessoire est un équipement de bas pour une bimbo au bureau non ?

Donc je me dirige vers le salon de tatouage. En entrant je vois que je suis la seule cliente, ce qui n’est pas surprenant, car il est tôt.

Le tatoueur s’approche tout de suite de moi. Il a mon âge avec une silhouette athlétique et il arbore une coupe de cheveux hérissés. Bien sûr, ses bars sont couverts de tatouages. Il me montre toutes ses créations en essayant de me persuader d’en acheter certaines. Mais même si je décline son offre, il continue.

Il est évident qu’il ne me prend pas au sérieux. Les bijoux et la tenue en cuir moulante doivent lui faire penser que je suis une bimbo si stupide qu’elle doit faire étalage de ses atouts pour attirer l’attention des hommes. Si seulement il savait à quel point je déteste ce genre de fille. Je me suis toujours efforcé d’être le total opposé.

- Hi hi hi ! Je ne sais pas ! Je ne suis pas venue pour ça ! Réponds-je quand il me montre un dessin d’un tatouage.

Habituellement j’aurai engueulé ce gars qui me prend pour une idiote. Mais je ne fais que rire bêtement, renforçant ainsi son impression que je suis une stupide bimbo. A chaque fois qu’il me montre un autre dessin de tatouage, il devient plus audacieux et se rapproche de moi jusqu’à ce que ses jambes touchent presque les miennes. Pourtant je fais comme si je ne voyais rien au lieu de le réprimander. Je ne peux même pas penser à quelque chose d’intelligent à lui dire pour le remettre à sa place.

Pendant tout ce temps, je regarde les anneaux exposés dans le magasin. Le choix est immense, avec plein de styles, de matières et de couleurs. Mon cœur bat à toute vitesse. C’est ma décision. Je dois vivre avec, mais je dois aussi faire plaisir à mon homme et convaincre les autres stagiaires. C’est pourquoi il ne peut s’agir que d’un simple anneau. Il faut que ce soit spectaculaire et époustouflant pour satisfaire les gars.

- Mon copain aime que sa copine soit glamour et à la mode. Pouvez-vous me conseiller sur un type d’anneau pour le nombril qu’il pourrait aimer ? Dis-je finalement au tatoueur.

Mon Dieu ! J’ai vraiment l’air d’une bimbo idiote en ce moment. J’ai presque mis mon index avec son ongle long et scintillant sur mes lèvres pour avoir l’air encore plus stupide.

Bien sûr, l’homme est plus que désireux de m’aider et il me suggère un anneau très large.

- Avec vos boucles d’oreille, vous êtes déjà bien fantaisiste. Et donc vous avez besoin de quelque chose de spécial pour vous démarquer si vous voulez surprendre votre petit ami. Me dit-il avec un sourire vicieux sur le visage.

Je ne peux pas manquer d’entendre le sarcasme dans sa voix. Ça me donne la chair de poule et pendant un moment j’envisage de quitter le magasin. Cependant, cette situation dégradante me fait réagir d’une façon complètement différente. Au lieu de fuit, je rigole bêtement.

- Hi h ihi ! Vous avez tellement raison ! Mon Dieu !

Je suppose que ce n’est pas arrivé souvent qu’une femme mature en costume de cuir sexy entre dans sa boutique pour acheter un piercing sexy.

Après m’avoir montré cinq articles différents, le sixième me tape l’œil instantanément. C’est un piercing de nombril qui pend, En le voyant je sais que je le veux. C’est une petite chaîne de quatre centimètres de long avec un cœur creux scintillant suspendu sur lequel est écrit le mot « MISSY » centré au milieu. De plus, la chaîne et le cœur sont accentués par de minis pierres scintillantes. Mais ce qui me décide c’est le mot « MISSY ». Daniel adore m’appeler Miss Allumeuse ou Miss Pute de Bureau donc ce mot va très bien.

Et mince, c’est peut-être exagéré ! C’est parfait pour une vraie bimbo. Mais c’est aussi parfait pour une amélioration de ma transformation en poupée de luxe.

Oui, c’est vicieux, mais je le veux quand même. Je me souviens des regards étonnés que m’avaient lancé les garçons quand j’avais révélé le Vajazzling. Je veux plus, je veux les impressionner une fois de plus et ce bijou est parfait pour ça.

Le tatoueur prend son temps pour percer mon nombril. Il affiche un sourire vicieux quand il voit mon corset. Son sourire s’élargit encore plus quand il voit les tatouages bruns et le vajazzling. De toute évidence son impression d’avoir devant lui une bimbo idiote est maintenant confirmée.

Le piercing posé, je remets mon corset en laissant la chaîne ornée de brillants et le cœur se balancer sur les rubans entrecroisés. Après tout je dois m’assurer que les stagiaires puissent voir mon amélioration de salope non ?

En me regardant lutter avec le corset pour mettre mon piercing de nombril bien en vue, le tatoueur renifle avec amusement. Contrairement à mes réactions habituelles, ça me pousse à m’habiller que plus lentement.

Quand je ne fais que payer et que je me retourne pour sortir du salon en chancelant sur mes hauts talons rouges, je peux voir la déception dans ses yeux. Apparemment, il s’attendait à ce que je lui offre une fellation ou autre chose pour obtenir une réduction du pris. Quel connard ! Quelle impression devais-je lui avoir donné !

A chacun de mes pas, je sens le bijou se balancer lourdement sur mon nombril et taper contre ma chair sensible. C’est un rappel constant. En regardant mon corps, je remarque que les contours du cœur sont clairement visibles sur le tissu noir de mon chemisier en satin. Heureusement, je porte la veste en cuir bordeaux par-dessus et ça reste caché.

Le piercing est génial, mais je sais que ce n’est pas suffisant pour compléter mes améliorations par rapport à hier. J’ai besoin d’autre chose. A l’extérieur du salon de tatouage, je me regarde dans une vitrine pour vérifier mon apparence et mes yeux tombent sur le bracelet avec les dés. Me souvenir du cadeau de Daniel me donne soudainement une idée.

Il m’avait donné ce bracelet pour me rappeler le défi que j’avais exécuté et ça marchait. Le simple fait de le regarder à ce moment me rappelle le jeu des dés et envoie des picotements dans ma chatte. Aujourd’hui, je vais suivre son exemple et m’acheter un bijou pour me rappeler le défi d’hier.

Je vais donc à la bijouterie que j’avais visitée avec Daniel lors de notre shopping. Il me faut un certain temps pour trouver une babiole qui convienne. Après tout, quel genre de bijou puis-je associer au jeu pierre-papier-ciseau ? Mon esprit ne trouve pas facilement.

Donc je parcours les vitrines jusqu’à ce qu’un objet attire mon attention. Il est parfait. Il s’agit une chaîne composée de maillons en argent. Un petit cristal scintillant et craquelé y est attaché. Ce petit rocher va être le symbole parfait.

- En mettant le bijou autour du cou, le cristal se niche juste au milieu de mes nichons relevés. Il glisse presque entre. Ce collier met totalement ma poitrine en valeur. Un super piercing et un collier bien voyant, je suis plus que satisfaire de les améliorations de la journée.

Quand j’arrive au bureau il est encore tôt. J’ai fait mes nouveaux achats plus rapidement que prévu. Habituellement je ne suis pas une lève-tôt. Mais aujourd’hui ça ne me dérange pas, car je suis contente que les bureaux ne soient pas encore occupés.

La plupart des employés ne commencent à travailler qu’à neuf heures du matin. Donc ils ne vont arriver que dans trente minutes environ. Toutefois les stagiaires doivent être là, car ils commencent à huit heures pour prépare les dossiers et effectuer des tâches de routine.

En me dirigeant vers leur bureau, mes talons hauts cliquettent sur le parquet et annoncent mon arrivée. D’une certaine manière, ce son me fait sentir importante et sexy en même temps. Quelques mètres avant le bureau des stagiaires, je plie mon dos pour que mes seins remontent. Ce n’est pas vraiment la peine étant donné comme ils sont déjà remontés par le corset. Puis je me mets à marcher comme un mannequin qui défile afin de bien mettre en valeur ma tenue moulante et mes bijoux étincelants.

Quand j’entre, les garçons s’arrêtent de bavarder et me regardent. Ils vérifient ma tenue et hochent la tête avec approbation. Ils n’ont pas l’air aussi étonnés et déconcertés qu’hier, ce qui me provoque une pincée de déception.

Donc je marche rapidement de stagiaire en stagiaire, je me penche sur les bureaux et je tortille mon cul pour montrer le cuir bordeaux brillant qui moule étroitement mes fesses et accentue pleinement mes courbes. Après avoir fait le tour, j’enlève ma veste en cuir bordeaux et je la jette à Daniel. Déboutonnant le chemisier en satin noir, je dévoile le corset sans manches en faux cuir noir qui remonte mes seins nus.

- Hé hé ! La salope est si fière de ses gros nichons qu’elle les pousse jusqu’au menton ! Commente Justin avec un petit rire vicieux.

- Ouais, ça a l’air complètement idiot ! Mais bon, si tu n’as que ça, il vaut mieux l’exhiber non ? Ajoute Matt avec son ironie habituelle.

Mais je décide de ne pas me laisser intimider :

- Vous vouliez quelque chose de permanent comme amélioration de salope. C’est ici !

Je pointe alors avec mes longs faux ongles, l’anneau de nombril suspendu au-dessus des rubans entrecroisés. En bougeant mes hanches, je fais osciller le cœur creux de gauche à droite. Il scintille dans toute sa splendeur sous les néons.

- Regardez qui est fière d’être « Missy, le jouet de luxe » ! Tu veux le montrer à tout le monde n’est-ce pas ? J’aime ça ! Dit Daniel.

Mais Matt intervient de nouveau :

- Non ce n’est pas ça ! Cette stupide putain ne peut tout simplement pas mémoriser son nom. C’est pourquoi elle doit l’avoir sur elle pour s’en rappeler.

Wouah, quel commentaire odieux ! Même si j’ai envie de grimacer sur cette remarque, je fais de mon mieux pour l’ignorer. Daniel aime ce piercing et c’est tout ce qui compte.

- Comment aimez-vous mon collier les garçons ?

Je passe mes ongles longs sur mes seins avant de pointer la chaîne en argent avec le petit cristal en ajoutant :

- Ce rocher est un symbole pour le défi d’hier.

- Écoutez-la, maintenant le petit animal de compagnie nous imite. Dit Daniel pour me narguer et souligner que c’est son idée que j’ai volée.

Et il continue :

- Toutefois c’est un jour qui doit étinceler et je ne vois pas assez de paillettes.

Quoi ? Je regarde mon homme avec incrédulité. Pas assez de paillettes ? Je porte des boucles d’oreilles brillantes, un anneau de nombril brillant et des talons ornés de faux diamants. Ça devrait être suffisant. Le latino continue avec un sourire moqueur :

- Tu sais ce que l’on dit ? Mieux vaut prévenir que guérir ! Mais comme je sais que je ne peux pas compter sur une pute de bureau, nous avons un autre cadeau pour toi. Hé Taylor, montre à Missy ce que nous avons pour elle.

Il n’a pas besoin de le dire deux fois au stagiaire noir. Sa timidité et ses réticences disparaissent de jour en jour. Il ne veut pas se montrer différent alors il suit les autres stagiaires.

S’approchant de moi, il me présente deux bracelets glamours. Ce sont des brassards avec deux rangées de faux diamants et une attache en forme de cœur en argent qui viennent s’ajouter à mes autres bracelets.

- Héhé, elle est décorée comme un arbre de Noël. Ca va bien avec cet anneau de nombril scintillant. Pourtant nous pouvons faire mieux non ? Dit Daniel sur un ton satisfait.

Sur ces mots Justin se lève et s’approche de moi. Il me présente un ensemble de bracelets de cheville assortis. Ils ont aussi deux rangées de faux diamants et une attache en forme de cœur en argent. Il me les attache autour de mes chevilles.

Il repart s’asseoir sur sa chaise. Les gars me laissent debout au milieu de leur bureau pendant plusieurs minutes avec mon chemisier ouvert pour montrer mon corset noir qui relève mes seins.

Avec eux rangées de faux diamants, les quatre bracelets sont plutôt fins et ont l’air plus luxueux que snob. Pourtant ils sont beaucoup trop voyants et étincelants avec une tenue de bureau. Ils sont plus adaptés aux sorties. Mes collègues vont sûrement se demander pourquoi je suis décorée ainsi.

Avec tout ce bling-bling sur moi, je me doute quels seront les premiers mots qui leur viendront en me voyant, et sûrement pas directrice en entreprise. Tout collègue me regardant pensera d’abord au sexe et au travail en dernier. Debout au milieu du bureau des stagiaires, ce n’est pas Madame ADDAMS, chef d’entreprise adjointe, mais Miss BRATZ, la poupée glamour.

Comment suis-je supposée de parler de ces changements ? En fait, je n’ai pas à le faire. Mon travail parle de lui-même. Je n’ai à prouver à personne mes qualités de dirigeantes. Je peux me permettre un peu d’extravagance. De plus cette entreprise est un monde d’hommes, je dois donc me démarquer pour éviter de passer inaperçue.

- Hé les gars, je parie que cette petite garce aurait aimé encore plus les autres babioles. Dit Daniel à ses amis stagiaires alors que je reste immobile au milieu du bureau.

- J’ai eu du mal à choisir le bon cadeau. Tu veux voir les autres ? Me demande-t-il.

Sans attendre ma réponse, le latino affiche sur son ordinateur un site web d’une boutique en ligne. Comme il ne m’a pas autorisée à quitter la pièce, je dois attendre pendant qu’il ouvre plusieurs liens dans de nouveaux onglets.

Mes yeux s’écarquillent et je ne peux m’empêcher de laisser échapper un petit cri quand je vois les photos. Il y a divers accessoires de beauté pour femmes. Cependant « femme » n’est pas le bon terme. Sur les photos, il y a surtout des bimbos avec des seins en silicone, de longs faux ongles, des lèvres retouchées et un bronzage fait par UV qui présentent des bijoux bien voyants et très vulgaires.

La première image montre une bimbo glamour avec de longs cheveux raides blond platine teintés avec des reflets rouges qui porte une paire de manchettes en strass similaires aux miennes. Toutefois elles sont deux fois plus larges avec quatre rangées de faux diamants. De plus, chaque manchette a une chaîne qui y est attachée et qui est reliée à un tour du cou en strass si large qu’il recouvre entièrement le cou de la bimbo blonde.

La combinaison des bijoux avec la bimbo sexy est si parfaite qu’elle me coupe le souffle. Il n’y a aucun moyen de cacher ces chaînes. De plus c’est un signe clair de soumission.

La deuxième photo montre un modèle avec de longs cheveux noirs teints et des sourcils minces sculptés en virgule provocatrice portant un ensemble en faux diamants. Il est essentiellement composé de deux chaînes ornées de diamants attachées aux faux seins par des petites pinces. Les chaînes convergent vers une autre à la taille sur laquelle est écrit horizontalement le mot « BARBIE » en strass.

Quelle tenue vicieuse et détournée ? Une tenue d’esclave ! Qui dans le monde peut porter quelque chose comme ça ?

La troisième photo montre un autre mannequin arborant une coiffure blonde avec un genre de cravate composée d’un tour de cou en strass, un nœud identique et un tombé en strass. Quelle version perverse d’un accessoire d’habillement de bureau. C’était si éblouissant que c’était presque aveuglant. De plus c’était si long que ça reposait entre le décolleté de cette bimbo blonde et ça pouvait être utilisé comme une laisse.

D’accord, après avoir regardé ces photos, je dois dire que mes bracelets de chevilles et mes manchettes étaient un meilleur choix. En comparaison ils étaient discrets. Aucune des autres pièces n’aurait été convenable pour le bureau.

- Regardez toutes ces salopes si bien habillées et stylisées. C’est ce que notre poupée de bureau devrait viser. Fait remarquer Justin avec un petit rire.

Chaque fibre de mon corps proteste conte son commentaire. Ce n’est pas ce que je veux ! J’ai toujours été fière de ma taille, de ma grosse poitrine et de mes cheveux châtains. Je n’ai pas besoin de seins en silicone ni de cheveux teints. D’un autre côté j’ai déjà un faux bronzage, des faux ongles longs, et des bijoux qui étincellent. En soupirant, je réalise que la différence n’est pas aussi grande que je l’ai pensé.

Pendant que les garçons continuent de parcourir d’autres photos de mannequins, je commence à m’inquiéter. Des gouttes de sueur se forment sur mon front. Il est maintenant neuf heures du matin. A chaque seconde qui passe, un collègue peut arriver. Il se demanderait sûrement ce que je fais au milieu du bureau des stagiaires sans ma veste de costume.

- Tu ne veux pas connaître le défi d’aujourd’hui ? Me demande finalement Daniel quand je commence à passer d’un pied sur l’autre à cause de ma nervosité.

- C’est au tour de Matt aujourd’hui ! Ajoute-t-il.

Ces paroles me rendent encore plus nerveuse. Bien sûr c’est au tour de cet enfoiré. C’est lui qui m’a causé le plus d’ennuis jusqu’à présent. Mais il ne m’a pas encore choisi de défi. J’avais totalement oublié.

- Je parie que tu es pressée de savoir comment nous faire plaisir, hein Miss BRATZ ? Demande Matt en se moquant tout de suite de moi.

Je sens une vague de soumission me submerger lorsqu’il m’appelle par ce surnom.

- S’il vous plaît Monsieur, dites à votre animal de compagnie comment elle peut vous plaire ! Demandé-je gentiment à ce salaud arrogant.

Matt est trop heureux de se dépêcher de me le dire :

- Ça s’appelle « le rouge à lèvres osé ». C’est assez facile à comprendre, même pour toi. Chaque fois que tu rencontreras l’un de nous dans la journée, tu devras laisser la marque de ton rouge à lèvres.

Je dois avoir l’air complètement idiote et perplexe, car je ne comprends pas ce que ce défi implique.

- Je suppose que tu n’es pas seulement habillée comme un stupide animal de bureau. Tu es lente à comprendre non ? Me dit Matt en me montrant une fois de plus son comportement de salaud.

- Qu’est-ce que vous en pensez ? Pourquoi ne pas lui montrer comment faire ici et maintenant ! Suggère-t-il.

Non ! Je secoue furieusement la tête en réponse. Il ne peut pas être sérieux ? Pas après que nous avons failli nous faire prendre dans la salle de conférence hier. Bien sûr, Justin et Taylor sont d’accord avec lui et adore l’idée. Alors Daniel donne sa bénédiction.

- Je ne peux pas faire le défi ici ! Pas avec les collègues tout autour ! Bégayé-je paniquée.

- Comme tu es trop lente à comprendre il faut que nous te montrions ! C’est de ta faute et non de la nôtre si tu as besoin d’un exemple, Miss BRATZ. D’ailleurs, n’avons-nous pas réglé le sujet hier ? Ce n’est pas à toi de dire où et quand. Rétorque Matt, pas du tout décontenancé.

Puis il continue à se moquer de moi :

- Je pensais que tu avais déjà compris ton rôle poupée ! Mais je crois que tu n’es encore qu’une bimbo en herbe.

Nerveusement je regarde Daniel. Il ne peut laisser faire ça ! C’est mon homme après tout. C’est lui qui commande. Toutefois, le jeune latino se contente de se pencher sur a chaise et il semble apprécier que je me débatte sous les ordres de l’autre stagiaire. Ça le divertit.

- Dis-nous que tu es désolé d’être trop stupide, salope ! Dit Matt.

- Je… Je…

Devant me dégrader ainsi est si humiliant que je bégaie.

- Je suis désolé d’être une idiote. Je suis trop bête pour comprendre. Je ne peux apprendre que par l’exemple Monsieur. S’il vous plaît, montrez-moi !

Le fait de me traiter moi-même ainsi me rabaisse encore plus. C’est complètement différent que d’être simplement traite de salope. Je suis une directrice d’entreprise avec de l’instruction et loin d’être stupide après tout !

- Bon, Comment pouvons-nous être en colère contre une garce si bête ! Dit Justin, rajoutant du sel dans la plaie.

- Vas-y salope, sois un bon animal de bureau et fais ce qu’on te dit. Ferme ta veste et sors ton rouge à lèvres. Nous sommes tous là, il est donc temps de passer le test. Dit finalement Daniel.

Clairement, Daniel aime l’idée de cette épreuve. Il ne va pas les laisser devenir incontrôlable n’est-ce pas ? De toute façon je ne peux pas lui demander. Honnêtement, je me sens mieux lorsque c’est lui qui prend les choses en main plutôt que d’être spectateur.

Je reboutonne rapidement mon chemisier en satin noir et j’attache ma veste en cuir bordeaux. Heureusement, aucun de mes collègues n’est passé. Ça me soulage.

- Il est temps de mettre le rouge à lèvres. Arrange tes lèvres de salope ! Me dit Matt.

- Pas comme ça idiote ! M’arrête-t-il quand je prends le rouge à lèvre dans ma main droite et je le lève vers mon visage.

Il me réprimande alors :

- Tu ne sais pas comment une stupide poupée de bureau applique du rouge à lèvres ? Tu as déjà remonté tes nichons jusqu’au menton alors utilise-les ! Enfonce ton rouge à lèvres dans ton décolleté et mets-en sur tes lèvres sans utiliser tes mains.

Je gémis de désespoir quand je réalise ce qu’il veut que je fasse. C’est vraiment stupide et dégradant. Et puis ça ne va pas marcher, mon visage va ressembler à un formidable gâchis.

Merde ! Je ne céderai pas aux intimidations de ce dominateur. Je ne vais pas lui montrer à quel point ses moqueries me font mal. J’effectuerai le défi avec la tête haute !

Lentement je tourne le tube pour faire apparaître le rouge à lèvres foncé. Comme mes seins sont serrés dans la veste en cuir et poussés en haut par le corset, ils sont fermement pressés ensemble et bombés sur le dessus. Je place le rouge à lèvres dans mon décolleté. Il se tient droit et fier. Je baisse la tête autant que je peux pour essayer d’atteindre la pointe du tube.

Ça ne marche pas ! Je ne peux pas descendre assez bas ! Gémissante de frustration, je tente de nouveau. Mais une fois encore je n’arrive pas à atteindre le rouge à lèvres.

Bon sang ! Je dois vraiment avoir l’air stupide de ne pas pouvoir appliquer ce rouge à lèvres. C’est une tâche quotidienne si facile d’habitude. Et pourtant, Matt a réussi à en faire une épreuve dégradante.

J’essaie alors une nouvelle approche. Je pousse mes bras de chaque côté de ma poitrine pour faire gonfler mes seins encore plus. Ça doit être une image vraiment obscène avec mes seins pressés à l’extrême.

En baissant la tête, je réussis finalement à toucher le tube avec mes lèvres. Mais ça ne suffit pas. J’essaie pourtant de déplacer mes lèvres le long du rouge pour l’appliquer.

- Pas assez Miss BRATZ ! Me dit Matt.

Alors je sers mes bras ensemble jusqu’à ce que mes coudes se touchent sous ma poitrine. Mes nichons se soulèvent encore plus si bien que j’ai l’impression que ma poitrine va éclater. Cependant je peux appuyer complètement mes lèvres sur le rouge à lèvres. Je les frotte dessus jusqu’à ce que j’aie l’impression que le rouge est bien appliqué.

Quand je lève les yeux, je vois les gars qui ne peuvent pas s’arrêter de rire en me voyant. Je dois avoir mis du rouge à lèvres partout et je dois avoir vraiment l’air ridicule.

Finalement Daniel se lève de son siège et se dirige vers moi. Il pointe simplement le sol et je me mets à genoux sans hésitation. Oui, prends la direction des évènements ! Je suis tellement contente que ce soit mon homme qui me commande.

- Vous savez pourquoi j’ai choisi ces bijoux ? Laissez-moi vous montrer ! Dit-il aux autres gars.

Il se penche et saisit mon bras droit.

CLIC ! CLIC !

Mes yeux s’écarquillent quand j’entends le déclic. En regardant par-dessus mon épaule, je vois Daniel utiliser les attaches pour accrocher le bracelet droit à ma cheville droite.

Quoi ? Ces bijoux fonctionnent comme des mousquetons ! Ce ne sont pas de simples bijoux ! Et merde ! Ces bracelets de poignets et de chevilles ne sont pas aussi flashy que les autres accessoires que Daniel m’a montré, mais ils sont tout aussi vicieux.

En faisant de même du côté gauche, le latino attache mes bras et mes jambes ensemble. Je suis à genoux sur le sol, les poignets attachés à mes chevilles derrière mon dos, mon tube de rouge à lèvres toujours coincé dans mon décolleté. Daniel m’a mise en position de soumission. Je ne peux plus du tout bouger mes bras, ils sont coincés derrière mon dos.

- Il est temps de laisser ton rouge à lèvres sur ton homme ! Annonce Daniel.

Puis il ajoute :

- Il va falloir travailler Missy ! Commence par embrasser mes chaussures ! Compris ?

Non ! Je n’ai pas compris, je suis complètement perplexe. Oui, je veux qu’il me commande. Mais non, je ne veux pas faire ça. Il veut que j’embrasse ses chaussures dans le bureau des stagiaires avec la chance qu’un collègue nous tombe dessus.

- Qu’est-ce que tu attends, salope ! Gronde Daniel.

Même si je tressaille sur le ton de sa voix, je comprends que je dois obéir. Je ne veux pas qu’il élève davantage la voix. Je ne veux pas qu’il attire l’attention de mes collègues. Sa domination me submerge et me fait me pencher en avant comme si une main invisible appuyait sur ma tête.

Son changement de comportement étouffe toute sorte d’opposition de ma part. Je veux montrer à ce latino macho que je connais mon rôle et que je suis prête à accomplir toute tâche liée. Je ne veux pas l’embarrasser devant ses amis stagiaires, et surtout pas devant Matt.

Avec mes poignets attachés à mes chevilles, mes mouvements sont limités. Quand je me penche en avant, je relève automatiquement mes jambes. Je suis à genoux, les bras derrière le dos, les pieds levés. Quelle position malsaine !

Bien sûr, je perds l’équilibre et je tombe. Ma tête heurte la chaussure de Daniel, ce qui fait rire aux éclats les stagiaires. Le jeune latino attrape mes cheveux châtains et me fait lever les yeux vers lui.

- Recommence jusqu’à ce que tu y arrives, petite chatte. Montre-moi que tu es digne de porter ces bijoux.

Quand il me lâche les cheveux, je me mets à ma tâche sans rien dire. Je veux vraiment lui montrer que je peux bouger gracieusement dans mes entraves. Encore une fois, je me penche en soulevant mes pieds du sol et en restant en équilibre sur mes genoux. Je tiens la position pendant plusieurs secondes, tout mon corps tremblant sauvagement sous l’effort.

Cependant, quand je recommence à baisser ma tête vers les chaussures de Daniel, je perds à nouveau l’équilibre et je tombe par terre. Gémissant autant de désespoir que d’humiliation, je me remets maladroitement sur mes genoux.

- Combien va-t-il falloir d’essai à cette salope ? Qu’est-ce que vous en pensez ? Demande Justin aux autres stagiaires.

- Dix essais je pense. Elle est trop stupide pour apprendre plus vite que ça ! Répond Matt avec provocation.

Même si je fais de mon mieux pour ignorer les moqueries de ce salaud, ça me stimule. Et je fais de mon mieux. Une fois de plus, je tombe sur le visage. Puis finalement je trouve l’astuce.

Écarter mes jambes me permet de garder l’équilibre sur mes genoux et de pouvoir me baisser pour embrasser les chaussures du latino. Mais ça fait également remonter ma jupe en cuir serrée et expose ma chatte rasée.

Pour l’instant, la tâche dégradante de devoir embrasser les chaussures d’un homme n’a plus d’importance. Ce qui est crucial pour moi, c’est de remplir cette tâche avant que Matt continue de se moquer de moi et de me traiter de salope stupide. Je suis tellement essoufflée quand je réussis finalement à presser mes lèvres recouvertes de rouge à lèvres sur le cuir que je n’y fais pas attention.

En me relevant je vois une trace rouge sur les chaussures de Daniel. Elle n’a pas la forme de mes lèvres, car seule la lèvre inférieure a laissé une empreinte. Mais c’est mieux que rien.

- Hum, ça va pour un début, Missy. Tu devrais t’améliorer avec plus d’entraînement cependant. Maintenant, tourne ton cul et salue mes collègues correctement. Me dit Daniel.

C’est alors que je réalise que je dois embrasser les chaussures de tous les stagiaires. J’étais tellement occupée à plaire à Daniel que cette idée ne m’est pas venue à l’esprit auparavant. Et ce n’est pas un acte qui me plaît. Tout en essayant de m’équilibrer sur les genoux, j’avais oublié à quel point cet acte est dégradant. Mais maintenant, tout l’ampleur de cette perversité me frappe.

Néanmoins je commence à ramper vers Taylor. Avec mes poignets attachés à mes chevilles ce n’est pas facile et j’ai vraiment l’air d’être maladroite. J’essaie de coordonner mes jambes et mes bras en rampant vers les bureaux des autres stagiaires. C’est un miracle qu’aucun des autres employés ne soit encore passé, me laissant encore un peu d’espoir que mon secret reste intact.

Quand j’atteins le stagiaire noir, il s’est tourné sur sa chaise et a placé ses chaussures en cuir noir juste devant moi. Regarder ses chaussures me donne un haut le cœur. Je n’avais pas détaillé les chaussures de Daniel avec autant d’attention, ce qui était une bonne idée. Les chaussures de Taylor ne sont pas très sales, mais je remarque des tâches boueuses. Après tout, il se promène dans la rue avec.

Essayant de ne pas y penser, je me penche en avant et je baisse la tête. Maintenant, je suis habile pour m’équilibrer sur mes genoux. Ma bouche plane un moment sur le cuir noir. Puis j’écarte ma répulsion avant de froncer les lèvres et faire un baiser aux deux chaussures. Ça va si vite que j’ai à peine l’impression de toucher le cuir. Mais ça suffit pour laisser une trace de rouge à lèvres. Dès que j’ai fini, je jette un coup d’œil par-dessus mon épaule vers le couloir, mais personne ne m’a vu.

A la hâte, je rampe vers Justin qui porte une paire de  chaussures de ville marron. Il y a de la terre sèche qui y est collée. Elles ont l’air moins propres que celles de Taylor. Il ne les a sûrement pas lavées et cirées depuis plusieurs jours. L’envie de me plaindre vient et me fait grimacer. Remarquant ma répulsion, les quatre stagiaires commencent à rire de moi.

- Qu’est-ce qui se passe salope ? Mes chaussures ne sont pas assez bonnes pour toi ? Dit Justin qui semble devenir de plus en plus agressif à chaque seconde.

- Tu crois que ta tenue et tous tes bijoux font que tu es supérieure ? Tu prends tes grands airs, n’est-ce pas ?

Ma nouvelle fierté d’être l’animal de compagnie de Daniel ne me permet pas de laisser cette raillerie sans réponse. Alors je me penche et j’embrasse la chaussure droite de l’étudiant en commerce. Je lui donne trois longs baisers persistants sur le dessus. Puis je me tourne vers la chaussure gauche et je l’embrasse aussi largement. Pendant tout ce temps, j’essaie de supprimer de mes pensées toutes les tâches présentes sur les chaussures. Mon besoin de rendre fier Daniel l’emporte sur mon dégoût.

- Aujourd’hui nous avons plein de conférences téléphoniques. Quel temps perdu !

- Ouais, ça ne sert à rien !

Soudain, j’entends deux collègues qui discutent et semble se diriger vers la salle de pause café. Qu’est-ce qu’ils foutent ici ? Ils viennent d’arriver sûrement. Leurs voix sont si fortes qu’ils doivent être très proches. Je pousse un petit cri de panique et je regarde par-dessus mon épaule. Ils ne sont pas encore là ! Mais il ne leur faut que quelques pas de plus pour qu’ils me voient.

Merde ! Merde ! Bon Dieu ! Pris de panique, je bouge frénétiquement, ce qui n’est pas très rapide avec mes bars et mes jambes attachés ensemble. A la hâte, je rampe derrière une demi-cloison d’un bureau libre. Bien sûr, liée comme je le suis, je tombe sur le visage pendant le chemin, ce qui fait rire les garçons. Le spectacle d’une directrice de société attachée, rampant sur ses genoux pour se cacher et tombant sur la figure doit être vraiment comique.

- Hé hé, elle couine comme un cochon ! Ricane Matt.

Bien sûr, mes collègues ont entendu le bruit et entrent dans le bureau des stagiaires pour voir.

- Hé ? Qu’est-ce qui se passe ici ? Vous ne devriez pas être occupés à travailler ? Demande un des hommes aux stagiaires.

Je reconnais la voix. Il s’agit de CLARK, l’un des plus anciens employés du cabinet de conseil et un membre de l’équipe d’ORTEGA. Je ne peux pas le supporter, car il me fait l’impression d’être un vieux crétin vicieux.

- Oh nous sommes désolés, nous essayons juste de mélanger plaisir et travail M. CLARK. En fait je prépare une présentation et je cherche des photos pour l’étoffer. Répond Matt.

- Et qu’est-ce qui est drôle là-dedans ? Demande le deuxième homme.

C’est LAMBERT, Un autre consultant de l’équipe d’ORTEGA, qui travaille dans l’entreprise depuis plus longtemps que moi et qui a encore du mal à m’accepter comme sa supérieure.

- Oh, pendant ma recherche, j’ai trouvé des images amusantes et je les ai partagées avec les autres.

LAMBERT ne semble pas convaincu. Il rétorque :

- Bien, d’accord. Mais vous feriez mieux de ne pas vous laisser distraire.

Puis il continue :

- Permettez-moi de jeter un œil à cette présentation. Je rencontre le client demain, donc il ne reste pas beaucoup de temps pour finir.

L’entendre me fait sursauter. Il ne pourrait pas être occupé par autre chose. Pourquoi je n’ai pas de chance cette fois-ci ?

Blottie derrière la cloison du bureau, je fais de mon mieux pour retenir ma respiration. J’entends des pas se rapprocher. Puis tout devient silencieux. Mais la curiosité reprend le dessus et je jette discrètement un coup d’œil. Je vois une paire de jambes à côté du bureau de Matt, juste à côté de la cloison derrière laquelle je me cache. Si l’homme regarde par-dessus, il me verra. Il est trop près.

Avec mon champ de vision limité, je ne peux pas voir CLARK. Je suppose qu’il n’a pas accompagné son collègue, mais qu’il a dû se rendre dans la salle de pause café. De toute façon, je ne veux en aucun cas alerter LAMBERT, alors j’essaie de ne pas faire de bruits du tout. Mon cœur bat très fort dans ma poitrine et je me dis qu’il va l’entendre. Lorsque Matt commence à lui montrer la présentation, le consultant fait un autre pas dans le bureau. Il vient encore plus près. Et il pose son bras sur la demi-cloison, juste au-dessus de ma tête.

Tandis que Matt et LAMBERT discutent sur la présentation, je me prépare mentalement à être découverte et passe dans ma tête toutes les excuses possibles. Mais je n’arrive pas à trouver une seule explication cohérente. La situation est trop absurde. Comment puis-je expliquer que je suis à genoux dans le bureau des stagiaires ? Et comment puis-je expliquer que mes bras et mes jambes sont liés ensemble. Il n’y a qu’une explication : Je suis le jouet de luxe des stagiaires.

- Daniel m’a montré une photo qui pourrait être mieux adaptée au sujet. Dit soudainement Matt alors que LAMBERT n’est pas satisfait d’une image.

- Hé Danny, peux-tu montrer la photo à M. LAMBERT ? Demande-t-il directement au latino.

- Euhhhh… Bien sûr… Attendez une seconde ! Balbutie Daniel en réponse.

Je ne peux pas voir ce qui se passe ensuite. Mais la réaction surprise du latino me fait comprendre qu’il ne s’attendait pas à ça. Je pleure presque en me rappelant les photos qu’il avait trouvées et affichées sur son PC. Il n’avait pas fermé les sites sur lesquels il m’avait montré les bimbos glamours. Les cliquetis frénétiques de la souris ne font que confirmer mes soupçons. De toute évidence, le jeune latino ferme à la hâte les fenêtres de son navigateur.

- Vous avez beaucoup d’onglets ouverts Daniel ! Vous êtes supposé vous concentrer sur vos taches ! Réprimande LAMBERT en l’approchant.

Puis il ajoute étonné :

- C’était quoi ça ? On aurait dit une photo de femme.

- Oh ça devait être une publicité. Vous savez comment fonctionnent ces moteurs de recherche. Dit Daniel en essayant de trouver des excuses.

- La prochaine fois que je viendrai ici, je contrôlerai votre navigateur Daniel. Vous feriez mieux de ne pas aller sur des sites non nécessaires à votre travail. Avertit LAMBERT.

Puis il continue à réprimander Daniel :

- Considérez ça comme un dernier avertissement. Votre travail n’est pas convaincant non plus. Prenez exemple sur Justin et Matt. Leur travail est bien meilleur. Et je ne veux pas entendre d’excuses. Travaillez mieux !

Il ne laisse pas le latino se défendre et ajoute :

- Mais j’aime cette photo pour la présentation. Envoyez-la à Matt.

Puis il se tourne vers Matt et dit avant de sortir du bureau :

- Je suis de retour dans environ deux heures. Terminez cette présentation d’ici là.

Même en ne l’entendant plus, je n’ose pas bouger. Il doit sûrement rejoindre CLARK à la salle café. Alors je décide d’attendre qu’ils soient partis avec leurs cafés. Mais Matt n’est pas d’accord. Il passe dans le bureau où je me cache et attrape mes cheveux châtains pour me forcer à ramper.

- Tu ferais mieux de finir d’embrasser mes chaussures avant qu’ils ne sortent de la salle de pause, salope ! Me dit-il.

Frénétiquement j’essaie de ramper jusqu’à son bureau, mais je ne suis pas assez rapide à son goût. Alors il me traîne pratiquement sur mes genoux avec mes poignets toujours attachés à mes chevilles. Au moins, il est assis à l’autre bout de la pièce, donc les cloisons bloquent la vue depuis le couloir.

Quand j’arrive vers lui, Matt me fait lever les yeux vers lui en tirant sur ma chevelure. Un sourire cruel se dessine sur ses lèvres. Pendant un instant, ma colère contre ce salaud dominateur gronde et je le regarde en le poignardant des yeux.

Je ne sais pas pourquoi, mais quelques secondes plus tard, je baisse les yeux. Je ne peux plus tenir son regard. J’ai l’impression que je n’avais pas le droit. Même si j’accepte seulement Daniel comme mon Maître, je suis toujours soumise aux autres stagiaires. En plus de laisser tomber mon regard, je baisse la tête, pleinement consciente de la signification de ce geste.

L’ordre hiérarchique ayant été clarifié, Matt me surprend en posant son pied gauche sur ma cuisse droite. Il pose la semelle de sa chaussure en cuir noir juste sur mes beaux bas noirs. Ça me donne la chair de poule. La semelle doit être si crasseuse. Je ne peux m’empêcher d’avoir un haut-le-cœur de dégoût.

- Crache sale pute ! M’ordonne Matt.

Puis il continue :

- Tu penses qu’en te faisant percer le nombril et en te décorant avec des paillettes fait de toi une bonne salope ? Pas du tout ! Ces petits efforts sont pathétiques. Prouve-nous que tu as envie de servir et cire mes chaussures de façon appropriée.

Grrr ! Je déteste ce connard. Il a vraiment un mauvais fond et il trouvera toujours un moyen de me dégrader. Pourtant, c’est exactement ce que demande ma nature soumise non ?

Fermant mes lèvres, je réunis de la salive dans ma bouche et je fais ce qu’il m’a ordonné. Avec sa chaussure appuyée sur mon bas, je crache sur le cuir noir. Ensuite Matt change de position en mettant sa chaussure droite sur ma jambe gauche. Il a même l’audace de frotter sa semelle sale de haut en bas de ma cuisse recouverte de mon bas. J’ai un frisson de dégoût qui me parcoure la colonne vertébrale.

Pendant ce temps je recommence à rassembler de la salive dans ma bouche puis je cache sur le dessus en cuir. Quand il retire sa chaussure de ma cuisse, je vois deux gros tas de ma salive scintiller sur le cuir. C’est tellement dégoûtant que je manque de vomir de répulsion.

Tirant sur mes cheveux, Matt pousse lentement mon visage vers le bas. Les bras attachés à mes jambes, je ne peux rien faire pour me défendre. Gardant ma langue sortie, je vois ses chaussures se rapprocher.

Il continue à pousser ma tête jusqu’à ce que ma langue soit fortement pressée contre le dessus de sa chaussure droite. Je sens ma propre bave sur ma langue et finalement je lèche le cuir. C’est si amer que je grimace.

Malgré mon dégoût, je garde ma langue sur sa chaussure. Les effluves attaquent mes sens alors que ma salive me donne la chair de poule. Tout mon corps tremble, mais Matt me tient solidement en place.

Une autre traction sur mes cheveux m’indique qu’il faut que je lèche toute la chaussure. Lentement, je fais glisser ma langue vers le haut. Mon corps se tord alors que le goût amer s’amplifie. J’étale ma salive sur toute la surface. Sachant que je ne peux pas m’arrêter avant que la chaussure brille, je me mets à lécher de haut en bas, en essayant d’ignorer le goût dans ma bouche.

Quand j’ai fini, je dois faire un gros baiser pour laisser ma bouche parfaitement formée en rouge à lèvres sur sa chaussure. Puis Matt me relève la tête d’un coup sec en tirant mes cheveux et la guide vers son autre chaussure. Une fois de plus, il pousse mon visage sur le tas formé par ma salive. Mais je me suis habituée à la sensation et au goût.

- Ça avance ?

Soudain j’entends la voix de LAMBERT. Quel choc ! Mon collègue doit être debout dans l’entrée ! Il est revenu après avoir pris un café ! La panique me saisit à nouveau et je me mets rapidement à ramper sous le bureau de Matt.

LAMBERT ne m’a pas encore vu. Le bureau du stagiaire est de l’autre côté de la pièce, donc je suis caché par le mur de petites cloisons. Mais que va-t-il se passer s’il avance dans la pièce pour voir à nouveau la présentation ?

Mon mouvement est toutefois stoppé par Matt. Il lâche mes cheveux et pose sa chaussure gauche à l’arrière de mon coup. Je sens la semelle sale sur ma peau qui appuie avec force. Les bras attachés, je ne peux pas le repousser.

Je suis piégée !

Ce pied sur mon cou qui me tient solidement me fait pousser un gémissement d’humiliation. Cirer une chaussure avec un collègue présdent dans la même pièce me fait pleurer. Je ne peux pas m’en empêcher et des petits bruits de sanglots s’échappent de mes lèvres.

- C’est quoi ? Vous avez entendu ? Demande LAMBERT aux stagiaires.

Bon sang, il m’a entendu ! Il est sur e point de s’approcher ! Il va tout savoir. Je suis foutue ! Pourtant, je ne peux rien faire d’autre que de continuer à lécher la chaussure de Matt en priant.

- Nous sommes en retard ! Nous devons nous dépêcher pour la conférence téléphonique !

C’est Clark qui parle à LAMBERT.

- Oui ok ! Mais je vous surveille vous tous ! Dit LAMBERT aux stagiaires avant de suivre son collègue.

CLARK est mon sauveur ! Sans le savoir, il m’a évité d’être découverte. Pourtant LAMBERT est un gars intelligent. Il se doutait qu’il y avait quelque chose. Il avait senti l’embrouille. Il faut que les gars soient plus prudents.

Quand les deux employés sont partis, Matt retire son pied de mon cou et me permet de me redresser. Je regarde ses chaussures et je vois qu’elles sont cirées et que j’ai réussi à laisser une trace de mon rouge à lèvres sur les deux.

Ouf, c’est fait ! C’était humiliant et désagréable. Pourtant ce n’était que des préliminaires. Ce n’était que le prélude à mon véritable défi d’aujourd’hui au bureau.

Daniel s’adresse à moi alors que je suis à genoux sur le sol et que je boutonne mon chemisier en satin noir !

- Tu ferais mieux d’être prête à réaliser ton défi, mon petit animal de compagnie. A tout moment ça peut arriver. Compris poupée ?

Le fait de comprendre que le défi peut survenir à tout moment pendant ma journée de travail me fait rougir. Je vais être sur mes gardes toute la journée.

Ces détails clarifiés, les autres stagiaires se précipitent hors du bureau pour exécuter leurs tâches. Seul Daniel reste avec moi. Il s’approche et sort un mouchoir. Soigneusement il commence à essuyer le rouge à lèvres et le mascara qui maculent mon visage.

- Je ne peux pas te renvoyer comme ça ! Dit-il en me montrant une nouvelle fois son côté tendre.

Je profite de l’occasion pour exprimer mon inquiétude.

- Nous devons être plus prudents Monsieur Daniel. LAMBERT sait qu’il y a quelque chose de louche. Il va vous surveiller comme un oiseau de proie.

Daniel essaie de me rassurer :

- Je sais, je sais petite chatte. Mais il est trop occupé pour garder tout le temps un œil sur nous. Mais je me méfie de Matt.

Pendant un moment je regarde le jeune latino avec un air décontenancé. Matt ? C’est un salaud autoritaire qui essaie de prendre le rôle du dominant dans le groupe. Mais nous le savions déjà.

Daniel m’explique alors :

- Tu crois que c’était une coïncidence ? Faire regarder à LAMBERT mon écran d’ordinateur ? C’était exprès ! Ce fils de pute essaie de me faire mal voir. Je parie qu’il prévoit de me faire virer !

Il a raison ! Je n’avais pas compris. J’étais tellement occupée par mes devoirs de soumise et si distraite par mon excitation que je ne l’avais pas remarqué. Pourtant qui est la dirigeante d’entreprise ici ? J’éclate de colère :

- Nous devons contrôler la situation et être plus rapides que lui. Nous devons trouver quelque chose pour nous débarrasser de lui avant qu’il n’expose notre secret.

Daniel est d’accord avec moi.

- Ouais, nous le ferons, nous le ferons. Je vais adorer lui botter le cul ! On ne plaisant pas avec un « LGZ » !

Mais il ajoute :

- Toutefois ne pense pas qu’il peut être intimidé. Ça ne le pousserait qu’à tout dévoiler. Pour le moment je suis sa seule cible. Il veut juste que je me fasse renvoyer pour prendre mon rôle de Maître. Donc nous devons être plus intelligents que lui.

Puis de manière rassurante il dit :

- J’ai quelques idées sur la façon de gérer ce fils de pute. Mais pour aujourd’hui, il n’y a rien de plus que nous pouvons faire. Nous ne voulons pas l’alarmer hein ? Alors fais attention et agis comme d’habitude.

Sur ces derniers mots, le jeune latino me renvoie avec mon visage fraîchement nettoyé.

A suivre...

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