Traduction d'un texte de TheDarkCloud
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Prostitution dans la rue pour la commissaire.
Juliette, commissaire de police, était assise nue sur le lit, se lamentant sur son sort. Elle regarda la pièce où elle avait passé la journée à se prostituer. Puis elle réfléchit à ce que l'on lui demandait de faire ce soir pour mettre fin au cauchemar.
Pour conserver sa carrière et son pouvoir et toutes ces années de lutte pour en arriver à sa position, elle réalisa qu'elle devait passer la nuit dans la rue comme une vulgaire prostituée avec l'objectif de gagner au minimum 1000 euros.
Elle était choquée mais elle décida de subir cette dégradation finale. Puis dès demain, elle chercherait les salauds qui la faisaient chanter. Chaque homme ou femme impliqué paierait chèrement l'affront. A l'aide de tous les moyens qu'elle disposait en tant que commissaire, elle chasserait tous les fils de putes l'ayant humiliée.
Cette journée dans le bordel lui avait laissé le temps de réfléchir au moyen de se sortir de ce pétrin. Déjà, la pensée de s'éloigner de cette chambre sordide et déprimante avait revigoré son esprit épuisé, même si elle devait encore vendre son corps dans la rue (elle commençait à être immunisée). Au moins, elle serait dans la rue et pas enfermée dans ce lieu, à la merci de n'importe qui.
La porte s'ouvrit et le souteneur entra, accompagné de deux de ses putes, Tracy et Brigitte, deux blondes vulgaires qui connaissaient le métier depuis longtemps. Elles portaient un tas de vieux vêtements. Elles regardèrent Juliette de haut en bas dédaigneusement, avec un mélange de mépris et d'envie à la vue de ce corps bien conservé et de ces gros seins. Ce corps n'avait pas subi les ravages d'être utilisé et abusé jour et nuit pendant de nombreuses années.
- Certains de ces vêtements devraient lui aller... Dit Tracy tout en farfouillant dans le linge.
Les deux putes choisir la tenue adaptée : un soutien-gorge noir d'une taille trop petite, un débardeur transparent, une mini-jupe noire assez courte pour laisser voir qu'elle ne portait pas de culotte, une veste en simili cuir rouge, un sac à main, et des hauts talons.
Une fois habillée, elles ont fait défiler Juliette devant le gros proxénète noir. Il siffla son appréciation et se leva pour une inspection :
- Eh bien, cher commissaire de police, vous ressemblez vraiment à une vraie pute
Juliette garda la bouche fermée, ravalant les invectives qu'elle voulait cracher au nez de ce bâtard. Demain elle s'en occuperait, il serait l'un des premiers à payer.
- Mettons une touche finale à cette tenue de salope.
Pendant ce commentaire, Juliette sentit les grosses mains sur son cou et avant qu'elle ne puisse réagir, il lui avait mis un mince collier noir en cuir parsemé de clous d'argent avec une laisse.
Ensuite se tenant devant elle, il lui montra l'argent que ses prostitués lui rapportaient avant de le mettre dans sa poche.
- Tu ressembles à une vrai salope mais je suis sûr que tu penses encore être bien au-dessus de moi. Donc je vais t'expliquer ce que tu vas faire maintenant : Je veux que tu te mettes à genoux et que tu viennes vers moi à quatre pattes comme une vraie chienne.
Juliette regarda le gros noir, perplexe.
- Qu'est-ce que j'ai dit ? Fais le ! Immédiatement !
Désespérée, elle tomba à genoux, pressée de sortir de cet enfer. Le proxénète sourit et la guida hors de la chambre, le long du couloir et à travers la réception. Habillée de façon embarrassante, elle fut dévisagée par les autres filles ainsi que par un client étonné.
Elle put sentir leurs regards sur son cul rond alors que la jupe était montée et ne cachait rien.
Dehors, tandis que la nuit tombait, Juliette resta à quatre pattes en descendant l'allée de la maison jusqu'à deux hommes debout à côté d'une grande camionnette blanche. Ils se poussèrent du coude tout en rigolant de voir la commissaire ramper vers eux dans une tenue de pute. Plusieurs fois ils avaient été arrêtés par les forces de police de la ville pour leurs diverses activités criminelles. Ils étaient donc contents de pouvoir se venger.
- Voilà les gars.... Une salope de policière prête a faire le trottoir.
Sur ces mots, le souteneur noir remit la laisse aux hommes, leur serra la main et retourna dans son bordel pour téléphoner et avertir que tout se passait comme voulu.
Voyant l'homme partir, Juliette voulut se remettre debout mais une main la repoussa vers le bas.
- Non, reste comme tu es. Tu seras bien assez debout ce soir.
Elle leva les yeux vers les deux hommes et réalisa qu'ils ne valaient pas mieux que les bâtards auxquels elle avait été soumise cet après-midi et la nuit dernière. Ils étaient presque jumeaux : 1m80, les cheveux rasés en tee-shirt blanc. Ils étaient blancs et couverts de tatouages. Mais Juliette avait bien vite découvert que, malgré sa haine d'autres races, le chantage était toujours pareil quel que soit la couleur de peau du maître chanteur.
L'un des hommes, légèrement plus grand, qui se nommait Alain, grimpa à l'avant de la camionnette. L'autre, appelé Christian, tira sur la laisse tout en poussant la femme du bout de sa botte et la guida vers les portes ouvertes de l'arrière de la camionnette. Juliette, à contrecœur, rampa dans la rue pavée et grimpa dans l'obscurité du véhicule.
Une fois qu'ils furent tous dans la fourgonnette et que les portes arrière furent fermées, Alain alluma une lumière et démarra. Christian tira Juliette par les cheveux et l'assit sur un banc en bois en face de lui. Il lui sourit :
- Vous savez que vous êtes beaucoup mieux dans ces vêtements que dans le costume que je vois dans les journaux.
Juliette ignora le commentaire, les yeux fixant le sol. Elle ne fut pas autorisée à le faire longtemps car l'homme attrapa son menton et l'obligea à fixer ses yeux verts moqueurs.
- Que se passe-t-il salope ? Tu es trop bien pour parler avec moi ? Tu peux bien être une commissaire de police dans la vie de tous les jours mais ce soir, tu n'es qu'une pute. Tu devrais comprendre qu'Alain et moi sommes là pour assurer ta sécurité ce soir. On ne sait jamais sur quel genre de personne tu pourrais tomber hein ?
Ces mots la firent réfléchir mais elle trouva la fierté pour le défier du regard. Dès demain ce serait son jour, et ce connard serait sur sa liste. Un de ces deux gars ou le souteneur du bordel lui dirait qui orchestrait tout cela, qui l'avait baisé cette après-midi alors qu'elle était attachée et masquée.
La camionnette roula dans le cœur industriel de la vieille ville. La rousse policière ne pouvaient voir où ils se dirigeaient. Mais elle allait vite comprendre que c'était le pire du pire, le bidonville où la lie de la société se rassemblait et combinait les affaires les plus louches. Elle s'en apercevrait bien assez tôt.
Vingt minutes plus tard, Alain se gara dans l'ombre d'un entrepôt abandonné. Ce n'était pas leur destination finale mais ils avaient une petite surprise pour leur protégée avant qu'elle ne commence son « travail ». Après qu'Alain eut ouverts les portes arrières, Christian sortit Juliette de la camionnette et la poussa à genoux. Sa tête était juste au niveau de leurs entrejambes.
- Avant que tu ne commences à travailler, mon frère veut une sorte de paiement pour notre protection de cette nuit. Je suis sur qu'après ta journée au bordel, tu sais quelle forme va prendre ce paiement. N'est-ce pas ?
Elle devina facilement. Ce ne serait pas les premières bites qu'elle sucerait depuis le début de cette journée de cauchemar et ce ne serait sûrement pas les dernières.
Les hommes dégrafèrent leurs pantalons pour laisser apparaître leurs deux bites. A contrecœur, Juliette en prit une dans chaque main et les caressa pour les faire durcir. Elle leva les yeux vers les deux hommes pour leur demander qui serait le premier.
- Non salope, suce les deux en même temps, je suis certain que tu peux le faire.
Juliette n'eut pas vraiment le choix. Ils approchèrent en même temps leurs queues raides. Elle fut obligée de les accepter et elle sentit immédiatement sa bouche se distendre alors que les glands de leurs bites poussaient ses joues.
Elle était la commissaire de police de cette ville, une des femmes les plus puissantes qui la semaine dernière conseillait le maire sur la façon de se débarrasser de la drogue et de la prostitution. Aujourd'hui, elle avait deux bites dans la bouche et elle se préparait à une nuit de prostitution sur le trottoir.
Les cailloux du sol creusaient ses genoux. Elle était mal à l'aise alors qu'ils tentaient d'enfoncer leurs bites à l'intérieur de sa bouche. Ils sortirent enfin, laissant du liquide pré-éjaculatoire sur ses lèvres. Puis ils se relayèrent pour la bâillonner individuellement avant de pulvériser ses lèvres et sa bouche de jets chauds de sperme. Avec leurs doigts, ils récupérèrent et guidèrent tout le sperme dans sa bouche afin qu'elle l'avale et soit propre pour sa promenade dans la rue.
- Ouais salope, tu es une vraie suceuse de bite et avaleuse de foutre.
Ce fut un moment bref, dégradant, interlude dans la nuit. Mais, pour les gars, il était temps d'un dernier plaisir. Christian sortit son portefeuille pour en tirer un billet de 20 euros qu'il jeta sur le sol. Alain attrapa les cheveux de Juliette pour l'obliger à lever les yeux vers lui.
- Il s'agit de ton premier paiement de la nuit. Vas le chercher avec votre bouche. Tu as bien compris, je veux que tu ailles le chercher sans les mains et que tu le ramènes ici avant que ton vrai travail commence.
Juliette, humiliée, secoua la tête mais commença à ramper sur le sol humide vers l'autre homme et l'argent gisant par terre. Christian sourit quand elle arriva près de ses pieds pour plonger la tête et mordre le bout de billet puis recommencer à ramper vers le fourgon avec sa récompense.
Ils reprirent la route, les deux hommes partageant une cigarette et se concentrant sur leur travail de cette nuit.
Juliette avait pris place sur le banc. Elle essayait de supprimer le goût dans sa bouche. Le regard dégoûté sur son visage indiqua à Christian comme elle avait été humiliée par ce qu'elle venait de faire.
Il pensa qu'il avait une autre occasion de plaisanterie à ses dépens. Assis juste en face d'elle, il étendit son pied droit dans le petit espace entre les pieds de la policière. Elle fut consciente du geste et regarda Christian pour comprendre ce qu'il faisait. L'homme cligna d'un œil et dit :
- Je veux voir ce que tu vas offrir à tes clients ce soir.
Il leva lentement son pied, forçant les mollets et les cuisses à s'écarter, laissant la mini-jupe dévoiler peu à peu sa chatte. Christian lorgna de plusprès sur la fente exposée. Il se pencha pour examiner le sexe glabre du commissaire de police. Il rit de son agacement.
Ensuite, il leva sa chaussure, posant sa semelle sur le bord du banc, à quelques centimètres du sexe exposé. Puis il se pencha pour refaire son lacet, lentement, appréciant le malaise de la femme rousse. Cela fait, il ne bougea pas son pied afin de garder les cuisses de la femme ouvertes et d'avoir une belle vue pour le reste du voyage.
Alain arrêta la fourgonnette et leur dit qu'ils étaient arrivés. Il expliqua à Juliette qu'elle devait attendre dans cette rue que les clients se présentent. Elle pouvait faire les tarifs qu'elle voulait. De toute façon son cauchemar se terminerait lorsqu'elle aurait gagné 1000 euros. Christian enleva son pied afin qu'elle puisse se lever maladroitement sur ses talons et descendre de la camionnette.
Quand elle émergea dans l'obscurité relative de l'arrière du véhicule, Juliette fut frappée par l'étrange lumière, presque magique dans la nuit. Cette partie de la ville était différente de celle qu'elle connaissait malgré ses années sur le terrain (mais peut-être était-ce dû à sa nouvelle condition). La lumière était un genre de brume orange sortant des lampadaires. Il semblait que la lune ne brillait pas dans ce quartier glauque de la ville. Les murs et les clôtures étaient barbouillés de graffitis colorés, tandis que les magasins et commerces étaient protégés par de gros volets métalliques eux aussi vandalisés. Dans l'air flottait une odeur de désespoir et de voitures brûlées.
Juliette fut sorti de ses réflexions quand elle faillit se casser la cheville en trébuchant sur ses hauts talons. Elle n'avait pas l'habitude d'en porter.
Elle jeta un regard en arrière, à temps pour voir Alain et Christian rire de sa maladresse. Intérieurement elle les maudit puis continua son chemin avec précaution sur le trottoir jusqu'au point que les hommes lui avaient indiqué où elle devait se tenir pour la nuit.
Bien que la nuit soit chaude, moite et collante, elle eut un frisson involontaire en regardant l'ensemble de la rue.
Celle-ci était patrouillée par un groupe de femmes à intervalles réguliers. A environ trente mètres d'elle plus bas, se tenait une jeune fille qui ne semblait pas avoir plus de dix-huit ans. Juliette vit qu'elle mâchait nerveusement un chewing-gum et qu'elle avait le teint blafard et l'agitation d'une toxicomane. Plus loin dans la rue, elle vit des femmes de toutes tailles, tous âges, toutes races.
Pour elle, c'était un spectacle lamentable. Elle maudit une fois de plus les dieux et les hommes qui la faisaient chanter. Lorsque cette épreuve serait terminée, elle reviendrait ici, dans ce quartier glauque, pour le rendre propre. Les policiers nettoieraient et supprimeraient ces germes de l'humanité,
Il était encore tôt, et peu de voitures circulaient dans cette rue. Celles qui passaient semblaient appartenir à des proxénètes comme Alain et Christian, qui vérifiaient leur investissement.
Mais bientôt, certains clients apparurent, à pied et en voiture, attirés comme des abeilles par un pot de miel.
Une Ford passa devant elle très lentement. Un homme de type maghrébin avec de longs cheveux gras la toisa de haut en bas. Elle fut écœurée mais eut la joie de constater qu'il continuait son chemin jusqu'à la fille plus bas.
Bien qu'elle ne voulut pas regarder, elle vit la jeune se pencher en avant sur la fenêtre passager et plonger sa tête dans la voiture pour parler au conducteur. Juliette imagina la conversation.
- Hello chérie, tu travailles ?
- Tout dépend. Vous êtes flic ?
- Non.
- Alors oui je travaille. Que puis-je faire pour vous ?
- Entre et nous en discuterons bébé.
Juliette croisa les bras sur sa poitrine et secoua la tête, désespérée, en pensant qu'elle aurait la même conversation dans quelques minutes. Pour la première fois, elle oublia presque sa position et son statut. Pendant des années, elle n'avait pensé qu'au succès et à l'avancement au sein des forces de police, abandonnant et s'aliénant amis, famille et collègues. Maintenant, elle agissait comme une femme qui ne pensait qu'au cinq prochaines minutes. Il fallait qu'elle garde sa santé mentale et sa dignité intacte.
Elle parcourut son bout de trottoir sans enthousiasme, priant qu'il ne passe plus de voitures tout en sachant que c'était irréaliste. Ce lieu était une plaque tournante pour la prostitution. Elle savait qu'elle n'y échapperait pas. Le millier d'euros semblait si loin. Puis elle entendit des pas derrière elle.
- Voulez-vous gagner un peu d'argent ?
Juliette voulait désespérément dire non mais elle était consciente que les hommes dans la camionnette la surveillaient.
- Euhhhh... Oui je suppose.
Elle regarda son client sous la lumière du lampadaire. Ce ne fut pas un joli spectacle. Si elle avait du élaborer un portrait robot genre triste, louche d'un petit pervers qui devait voler dans la rue pour s'offrir du sexe, alors elle aurait décrit cet homme. Il était petit, hirsute avec de longs cheveux noirs et gras. Il portait un long manteau sale. Ses yeux sombres étaient sournois et constamment en mouvement.
- Bon, je te donne vingt euros et tu t'agenouilles pour me sucer.
- Instinctivement, Juliette répondit :
- Pas question ! Au moins cinquante euros.
Elle fut elle-même stupéfaite. Elle marchandait le pris d'une fellation dans la rue.
- Tu es sure ?
Il fouilla dans les poches de son manteau et en sortit une liasse de billets froissés qu'il fourra dans la main tendue de Juliette.
- allez viens, tu vas le faire par ici.
Il saisit la main de la policière pour l'entraîner derrière une haute clôture en bois.
- Pour une cinquantaine de mieux, tu avales.
Avant qu'elle ne puisse répondre, l'homme la poussa à genoux devant lui et défit la ceinture de son pantalon. Il sortit sa bite de sa braguette. Elle fut horrifiée : son sexe puait et était sale, couvert d'un dépôt malodorant. Elle ouvrit la bouche pour se plaindre mais ce fut une erreur car l'homme enfonça rapidement son membre dans sa gorge. Elle posa ses mains sur ses cuisses pour le bloquer mais elle se rendit vite compte que c'était désespéré et qu'elle ferait mieux de conclure rapidement. Elle se demandait si les deux bâtards riaient dans la camionnette.
La queue de l'homme martelait sa bouche et elle ne faisait aucun effort pour participer. Mais cela n'avait pas d'importance pour lui, il était heureux de se payer cette nouvelle fille. Il connaissait la plupart des prostitués de la rue mais il n'avait jamais vu cette tête rousse. Même si elle était plus âgée que la majorité, elle avait ce regard neuf de nouvelle dans la rue. La pensée de pouvoir baiser sa face était excitant pour lui. Normalement, il ne payait pas ce prix pour se faire sucer par ces salopes.
Il se pencha, prit une poignée de cheveux roux, et poussa sa bite plus loin dans la bouche afin que ses couilles reposent sur le menton de la fille. Juliette, bâillonnée, s'étouffa presque avant qu'il ne libère ses cheveux. Mais il n'attendit pas longtemps avant de recommencer à labourer sa bouche.
Ce ne fut pas long. L'homme éjacula rapidement, tout en tenant la tête de Juliette afin qu'elle avale tout. Son sperme avait un goût ignoble et il s'en fallut de peu qu'elle ne vomisse. Il se retira de sa bouche. Elle eut l'horrible sensation d'une traînée de sperme glissant vers le bas du coin droit de ses lèvres.
- Allez avale salope ! Avale, j'ai payé pour ça ! Avale putain !
La femme puissante qu'était Juliette avait disparu depuis longtemps. L'ordre de l'homme provoqua une obéissance automatique et elle avala toute la décharge de sperme.
L'homme essuya sa bite sur les cheveux roux, remit son pantalon et partit sans même la remercier. Juliette, à genoux, restait immobile, ayant du mal à se remettre. Il lui fallut quelques minutes pour reprendre tous ses sens et se calmer. Elle fourra les billets dans le sac à main qu'on lui avait donné et elle revint lentement dans la rue.
Encore dans un état de stupeur elle essaya de calculer combien de fois elle devrait faire cela pour arriver au 1000 euros. Elle se promit de faire payer beaucoup plus le prochain bâtard. Mon Dieu, Que faisait-elle ?
Elle fut sortie de son état second par deux vraies prostituées qui l'agressèrent :
- Hé ! C'est notre territoire ici. Vire ton cul ou nous le déchirons. Cria une grosse noire.
Elle saisit les cheveux de Juliette et commença à la secouer. Puis elle la jeta au milieu de la route. Sa compagne, de type hispanique, lui donna un coup de pied vicieux dans les cotes.
La commissaire gisait sur la route quand arriva une grosse berline noire qui pourchassa les deux prostituées plus loin. Cela avait été prévu par Alain et Christian.
La porte de la berline s'ouvrit et une vois appela :
- Grimpe dans la voiture.
Elle s'assit a côté d'un homme appelé Costa Stelios. Il était entrepreneur grec et avait beaucoup de raisons de haïr la commissaire. Son fils Ilius avait mal fini même s'il avait été un bon garçon. Il avait été arrêté au volant d'une voiture volée que ses amis lui avaient demandé de déplacer. La police avait reconnu qu'il n'était qu'une simple marionnette mais lorsqu'il refusa de donner le nom de ses amis, Juliette s'empressa de l'accuser et l'envoyer en prison. Elle fit en sorte d'éclaircir d'autres délits en se servant des empreintes digitales du jeune.
Ilius ne fut pas en mesure de gérer sa vie en prison et se suicida durant sa première année d'incarcération.
Cela détruisit Costa et sa femme. Il avait juré que la femme responsable de la mort de son fils allait payer. Donc il avait financé une grande partie de l'opération de chantage. Il n'était pas le principal protagoniste mais juste un bailleur de fonds.
Elle ne reconnaissait pas l'homme. Mais pourquoi l'aurait-elle reconnu ? L'histoire était arrivée il y a quatre ans et Juliette oubliait facilement ce qui faisait grimper sa carrière.
L'homme était sophistiqué et bien soigné. Il regarda Juliette avec ses yeux froids et noirs. Il commença immédiatement à la traiter comme quelque chose qui ne méritait que son mépris.
- Je vous remercie.... Dit-elle.
- Tais toi putain et sors ma bite !
Il avança son entrejambe vers la femme. Obéissante, Juliette défit les boutons de la braguette. Une bite alimentée au viagra, surgit et pointa vers les cheveux roux. L'homme sortit un petit paquet en plastique et saupoudra une ligne de poudre blanche le long de son membre.
- Coke....
Il tendit à la commissaire un billet roulé de vingt euros et lui ordonna de renifler le tout.
Elle hésita. Elle ne devait pas faire cela bon sang ! Elle utilisa les paumes de ses mains pour s'éloigner de l'entrejambe de l'homme et elle rassembla ses dernières forces de volonté pour secouer la tête.
- Qu'est-ce qui ne va pas putain ? Allez, je te donne 500 euros pour que tu le fasses avec une fellation ensuite.
A la mention de la somme exorbitante que le gars était prêt à payer, Juliette cessa de se débattre, son cerveau faisant des heures supplémentaires pour décider quoi faire. C'était la moitié de ce qu'elle devait gagner ce soir dans ce quartier glauque et ce serait vite fait. Si elle acceptait elle pourrait quitter cette rue beaucoup plus rapidement qu'elle ne l'avait pensé.
- Je le fais pour 700 euros.
- 600 euros putain, ou je te laisse retourner avec tes amies là-bas.
Juliette acquiesça et déglutit en pensant à ce qu'elle allait faire : 600 euros pour un seul gars l'aiderait à sortir d'ici. L'homme ouvrit son portefeuille en cuir et mit l'argent dans ses mains.
Juliette plongea la tête vers l'aine du vieil homme, ramassa le billet roulé et renifla rapidement la drogue en un seul coup rapide.
Avant qu'elle ne puisse envisager autre chose, l'homme éperonna sa queue droite dans son gosier. Il avait une grosse bite et il était aussi dur que tous ceux qu'elle avait rencontré au cours de ces dernières vingt-quatre heures cauchemardesques.
Il baisa son visage pendant environ vingt minutes , la laissant faire tout le travail, jouissant de voir cette chienne qui avait détruit sa famille le sucer pour de l'argent. Son sourire augmenta quand il pensa aux nouvelles humiliations auxquelles elle devrait faire face.
La drogue commença à faire de l'effet à Juliette et elle mit de plus en plus d'enthousiasme dans sa fellation. Costa tenait sa tête dans ses mains et l'encourageait à le sucer plus profondément. Quand il fut prêt à jouir, il,donna deux ou trois coups vraiment profondément dans la bouche avant de se vider au fond de la gorge et sur le visage et ses cheveux.
Enfin, il força Juliette à sortir de la voiture, déchirant son soutien-gorge au passage. Elle ne savait pas que le chauffeur avait fait un tout complet et était revenu au bord du trottoir où elle avait commencé sa nuit.
Si elle avait regardé vers la camionnette blanche, elle aurait vu l'homme qui organisait cette machination. Mais elle était sous l'emprise de la drogue de première qualité qu'elle avait sniffé.
Juliette descendit au bas de la rue vers la voiture la plus proche. Du sperme généreusement éclaboussé sur son visage, l'un de ses seins bien visible, habillée comme une pute pas chère, elle était comme son maître chanteur l'avait prévu.
La voiture qu'elle allait accoster était une voiture de police banalisée. Les policiers étaient sur le point d'arrêter l'un des officiers supérieurs de la ville, sous l'emprise de la drogue, habillée comme une pute pas chère et couverte de sperme . Tout le monde en ville se souviendrait de la première fois où ils entendraient parler de la femme rousse dans la voiture, le sein à l'air, rire et offrir de sucer la bite des policiers pour cinquante euros.
Ce serait mauvais pour elle mais le pire, ce serait lorsqu'au commissariat ils fouilleraient son sac et découvriraient assez de drogue pour alimenter tous les dealers de la ville ainsi qu'un pistolet sans licence. Mais cela viendrait plus tard.
Les deux policiers sortirent de la voitures, l'humilièrent en la fouillant et la menottant les bras dans le dos. Puis ils la poussèrent sur la banquette arrière sans prendre la peine de couvrir son sein exposé ou de nettoyer le sperme qui jonchait son visage et ses cheveux
Dans la camionnette blanche, l'homme composa un numéro sur son portable et parla avec enthousiasme :
- Ils l'ont eu. Ils rentrent au commissariat. Assurez-vous que tout le monde est prêt.
La voiture banalisée se dirigeait vers le quartier général de la police où les choses allaient être encore pire pour Juliette.
A suivre...
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