lundi 29 avril 2024

Les débauches de mon épouse - Ch. 03

 Texte de Cadan (2011).

*****

Moi, son mari, je suis mis au courant.

Ce mercredi matin, je m’apprêtais à monter dans ma voiture pour aller faire quelques courses quand un homme d’une trentaine d’années m’arrêta :

- Vous êtes bien Monsieur C ?

- Oui, que voulez-vous ?

- Je voudrais vous parler de choses graves concernant votre épouse. Pouvez-vous m’accorder quelques instants ?

- Oui, mais…

- Suivez-moi dans ce café. 

Intrigué, j’accompagnai l’inconnu. Nous nous installâmes à une table un peu à l’écart.

- Ce que j’ai à vous dire n’est pas facile.

- Dites quand même. 

L’inconnu fouilla dans sa poche et en sortit une photo qu’il posa sur la table, retournée. Je pris la photo, et, là, stupeur. Sur cette photo, ma femme, C, toute nue, jambes écartées, mains derrière la tête, seins projetés vers l’avant, dans une pièce pas très propre.

- Mais qu’est-ce que c’est ? 

Silence de mon interlocuteur, mais nouvelle photo. Cette fois-ci, C est toujours nue, mais à quatre pattes, visiblement en train d’avancer. On aperçoit aussi les jambes d’une autre femme.

- Mais ce n’est pas possible ! 

Troisième photo. Cette fois-ci C est à genoux, en train d'écarter les lèvres de son sexe. Je suis abasourdi.

- Il faut que je vous explique. Votre femme a de fortes dettes. Elle fait ça pour éviter la police.

- Mais je vais vous payer.

- Cette somme-là ? 

Et il me présente une reconnaissance de dettes, signée par ma femme, pour une somme astronomique.

- Mais nous ne pourrons jamais. 

- Le problème n’est pas là. Présentez-vous demain à cette adresse avant midi. Vous comprendrez tout. Et pas un mot à votre femme, ou c’est la police. 

Et l’inconnu s’en va tranquillement. Je ne comprends rien : C toujours si sage quand nous faisons l’amour, là, dans ces positions dégradantes. Et que signifie ce rendez-vous ? 

Le lendemain, je quitte mon travail plus tôt et me rends à l’adresse indiquée. L’inconnu me demande où j’ai garé ma voiture. Il me demande de la cacher. Ensuite, il m’emmène dans une pièce où est assis un Nord-Africain d’une cinquantaine d’années.

- Monsieur C ?

- Oui.

- Vous allez voir des choses qui vont vous choquer. Cependant, je vous demande de ne pas réagir, de ne pas bouger, tant que je ne vous l’aurais pas dit. Cela pourrait vous amener de gros ennuis avec la police.

Le premier homme m’emmène dans une espèce de cagibi, avec une chaise pour tout mobilier, et une vitre sans tain qui permet de voir tout ce qui se passe dans la cuisine. J’attends. Une femme est en train de cuisiner, l’homme d’une cinquantaine d’années est assis derrière sa table, mon inconnu a disparu.

Soudain, peu après midi, la porte de la cuisine s’ouvre. Je reste stupéfait. C’est ma femme, c’est C qui vient d’entrer. Mais une C que je n’ai jamais vue. La première chose que je remarque, c’est le gros collier de chien clouté qu’elle porte autour du cou. Puis ce chemisier complètement transparent sous lequel ses seins apparaissent, sans aucun soutien-gorge pour les masquer. Et puis encore cette jupe, si courte qu’elle lui arrive au ras du sexe. Enfin des talons démesurés, elle qui ne porte que des tennis. Elle est, de plus, maquillée avec des yeux très noirs et un rouge à lèvres écarlate. Mais qu’est-ce qui lui est arrivé ? Soudain, j’entends les voix. Celle de cet homme :

- Alors, Lola, tu m’as obéi aujourd’hui ? 

Lola ? Pourquoi l’appelle-t-il Lola ?

- Tu vas m’expliquer ce que tu as fait, petite pute ? 

C ne bronche pas à l’insulte.

- Je me suis habillée comme vous me l’avez ordonnée, Maître. 

Je n’ai pas rêvé. J’ai bien entendu ma femme appeler cet homme maître.

- Dis-le-moi. Je veux être sûr que tu as bien compris.
 
- Oui, Maître. J’ai mis le collier de chien pour que vous puissiez m’attacher la laisse.

- Eh bien fais-le. 

C va vers la table, prend une laisse et l’attache au mousqueton du collier. Je suis sidéré, et pourtant, mon sexe commence à réagir à cette situation.

- Continue, chienne.

- J’ai mis un chemisier transparent, avec mes nichons à l’air. 

Elle a bien dit « mes nichons » !

- Je suis allée acheter la jupe ras la touffe au magasin que vous m’aviez indiqué…

- Au sex-shop, tu veux dire ?

- Oui, Maître, au sex-shop.

- Des gens t’ont vu ?

- Oui, Maître, trois clients ont assisté à l’essayage.

- Ils ont maté ton cul, ma salope ?

- Oui, Maître.

- Tout nu ?

- Non, maître, j’avais une culotte.

- Tu m’as encore désobéi. Donc tu sais que tu seras punie.

- Maître, je ne savais qu’il fallait que je ne porte jamais de culotte.

- Discute pas pouffiasse. 

Je suis au trente-sixième dessous. Ma douce et tendre femme qui parle de ses « nichons », de « sa touffe », qui va au sex-shop et s’exhibe devant trois inconnus. Non, décidément, je ne comprends plus rien.

- Et là, est-ce que tu m’as obéi ?

- Oui, Maître, j’ai le cul à l’air.

- Montre. 

Et C soulève sa jupe pour montrer son sexe nu.

- C’est bien. Continue, Lola. 

- Comme je n’ai pas de bas ni de porte-jarretelles, je suis venue les jambes nues. Et j’ai mis mes talons aiguilles.

- Bon, Lola. Maintenant comme d’habitude. 

Je vois alors C enlever son chemisier et sa jupe, en gardant ses talons. Puis elle se met à marcher devant l’homme qui regarde attentivement ses seins se balancer. Je suis atterré, pourtant mon sexe est tendu dans mon pantalon. Que va-t-il se passer maintenant ?

- Dis-moi quelque chose Lola.

- Je suis à poil pour vous, Maître.

- Tu fais des progrès, Lola. 

Je me rends bien compte que, si elle ne réagit pas aux insultes qu’on lui adresse, C a l’air heureuse (!) quand l’homme l’appelle Lola.

- Maintenant, tu vas appeler Youssef et prendre ta position. Aujourd’hui, c’est toi qui vas lui demander et ne te trompes pas, ou je double la punition.

- Bien, Maître. Je vois ma femme passer la tête par la porte de la salle (je rappelle qu’elle est complètement nue et que des clients de la salle pourraient l’apercevoir) et appeler doucement Youssef. Ensuite, elle se dirige vers le bureau, tend la laisse à « son maître ». Elle écrase ses seins sur le bureau, tend ses fesses vers la porte en écartant les jambes et redresse la tête pour regarder son bourreau (mais en est-il un ?). Mon inconnu d’hier entre dans la pièce.

- Baise-moi, Youssef. Baise-moi comme une salope. 

C’est ma femme qui demande. Youssef ouvre sa braguette et en sort son sexe qu’il commence à caresser en regardant le cul de ma femme. Dès qu’il atteint la rigidité suffisante, il l’approche du vagin de C, s’enfonce d’un coup sec qui la fait sursauter, et commence ses va-et-vient extrêmement puissants et violents. 

Les mains de l’homme pétrissent ses fesses, parfois même les claquent. C ne dit rien, ne bouge pas. Seuls ses seins frottent la table. Elle ne quitte pas des yeux celui qui tient la laisse. L’homme enfoncé dans le sexe de ma femme se raidit soudain. Je devine qu’il déverse son sperme en elle à gros jets saccadés. Nouvelle surprise. C se tourne, s’agenouille et lèche le sexe de Youssef, faisant glisser sa langue le long de la colonne, la tournant autour du méat. Elle ne s’arrête que quand le sexe qui l’a forcée est tout propre. Et elle attend, à genoux, bien écartée.

- Allez, maintenant, c’est l’heure de ta punition. Tu sais pourquoi.

- Parce que je ne suis pas sortie cul nu, Maître. 

Ces mots dans la bouche de ma femme ! Mais est-ce bien encore C de l’autre côté du miroir ? Et mon sexe tendu dans mon pantalon n’a-t-il pas raison de voir plutôt une fille hyper- bandante ? 

C se relève, approche de Monsieur Ali et se couche à plat ventre sur ses genoux. Quelle vision : le beau cul de ma femme est surélevé par sa position, ses seins sont écrasés sur le pantalon de l’homme et sa tête, prolongée de la laisse pend vers le sol. Elle a les cuisses légèrement écartées et on y voit les traces brillantes du sperme de Youssef.

- Tu as le choix de ta punition, Lola : fessée, martinet ou fouet ?

- Je préfère la fessée, Maître.

- Mauvaise réponse, salope. Tu aurais dû répondre "ce qui plaît à ton Maître". Alors, au lieu de 10 coups de martinet, tu en compteras douze. Marie, à toi !

Je vois la cuisinière s’approcher, le martinet à la main. Le premier coup tombe sur les fesses de C qui commencent à rougir. Stupéfait, je l’entends dire « un ». Les coups tombent régulièrement et ma femme continue de compter. Je n’en peux plus. Mon sexe est tendu au maximum. À « dix », j’entends Ali dire :

- Les deux derniers sur les nichons, Marie. Toi, la pute, mets-toi à genoux, mains derrière la tête. 

Je vois C se mettre à genoux, sans rechigner. Je la vois aussi trembler. Pourtant, elle a pris la position ordonnée. Je me rends même compte qu’elle a écarté les cuisses sans qu’on lui ait rien demandé. Marie s’est placée face à elle. Le premier coup cingle le sein droit. « Onze ». Le sein gauche. « Douze ». Les seins de C sont maintenant marqués de petites lignes rouges.

- Alors, Lola ?

- Je vous remercie de cette punition, Maître, parce qu’elle me rappelle ce que je suis.

- Et qu’est ce que tu es, Lola ?

- Votre… chose, obéissante, Maître.

- C’est bien, Lola. Ce soir, tu retournes au sex-shop. Tu devras acheter ce que le vendeur te présentera. N’oublie pas : cul et nichons à l’air et ton collier.

- Bien, Maître. 

Pour moi, c’est maintenant évident. C, ma tendre épouse, est devenue Lola, esclave sexuelle de cet homme qui ne l’a même pas touchée. Qu’allons-nous devenir ?

- Avant de partir, ta petite récompense. 

Que va-t-il encore se passer ? C, ou Lola, vient vers Monsieur Ali. Elle l’embrasse à pleine bouche. C’est donc ça. Je savais que les prostituées n’embrassaient jamais, sauf leur homme. Ali est devenu l’homme de C. Je ne sais pas si elle s’en est rendu compte. 

Enfin, C recule. Mais pourquoi garde-t-elle la bouche ouverte ? Ce n’est pas possible. Ali lui a craché dans la bouche et… elle a avalé. C s’est rhabillée, si on peut penser que c’est être habillée avec une jupe si courte et un chemisier transparent, sans aucun dessous. Elle a quitté la cuisine. Je l’imagine traverser la salle dans cette tenue, les regards des clients et leurs commentaires. Je suis KO. Ali se tourne alors vers le miroir et, avec un petit sourire ironique, me fait signe de venir le rejoindre.

- Alors, monsieur C. Vous avez compris ?

- J’ai compris que vous utilisiez mon épouse et que je ne laisserai pas faire.

- Vous ne laisserez pas faire ? Mais, cher monsieur, l’ai-je forcée en quoi que ce soit ?

- Non, mais…

- Croyez-moi, laissez Lola vivre sa vie avec moi et vous garderez C vivre avec vous. Sinon…

- Sinon, quoi ?

- Vous ne la verrez plus. Elle vous quittera. 

Je sais qu’il a raison. La C que j’ai vue est de plus en plus dépendante de ce monsieur. Il pourra l’amener à me quitter.

- Qu’attendez-vous de moi ? 

Ali sait qu’il a gagné.

- Pour l’instant, vous allez croire le boniment qu’elle va vous donner pour aller au sex-shop, ce soir. Et je ne vous interdis pas de la suivre, mais ne vous faites pas voir.

- D’accord. 

Ça y est. Je suis vaincu par ce type. C va aller au sex-shop, ce soir, vêtue comme une pute. Je le saurai et je ne pourrai rien y faire.

- Ensuite, vous accepterez tous les prétextes qu’elle vous donnera pour s’absenter le soir, la nuit ou les WE. J’ai des projets pour votre femme. 

Le salaud se moque carrément de moi. Il est en train de m’annoncer que ce que j’ai vu ce midi n’est qu’un apéritif à ce qu’il fera vivre à mon épouse.

- Enfin, si vous avez envie de mater, le cagibi vous sera ouvert… moyennant une petite contribution. Vous m’appellerez ici pour réserver. 

Il me propose carrément de payer pour voir ma femme me tromper. Pourtant, je sais déjà que j’aurai du mal à résister.

- Vous pourrez vous branler, dit-il en riant franchement. Mais, bien sûr, interdiction de participer. Maintenant, vous pouvez partir. 

Je suis dans la rue. La tête me tourne. Je revois les images de C : toute nue, sauf les talons (ce qui la rend encore plus excitante), le cul levé pour recevoir le martinet, les lanières qui claquent sur ses jolis seins, le sexe d’homme dans son ventre et, surtout, ce baiser particulièrement vicieux. Et dire que ce soir, je ne pourrai même pas remarquer les traces sur son corps. Je devrai accepter les excuses qu’elle me donnera pour aller au sex-shop. Pourtant, quelque chose en moi est excité par cette situation. 

Plus tard. Je suis rentré à la maison. C m’attend, vêtue d’une jupe longue et d’un pull ample à haut col. Bisous et échanges sur la journée. Tout est normal. Soudain, je l’entends m’annoncer qu’elle doit passer voir une collègue pour une banale histoire de boulot, qu’elle n’en aura pas pour longtemps, une heure ou deux. Elle est très calme et si je ne le savais pas, jamais je ne pourrais deviner où elle va.

- Bien sûr, ma chérie. Mais essaie de ne pas rentrer trop tard. 

Elle prend son sac, ses clés. Petit bisou. Elle est partie. Je regarde derrière les rideaux pour ne pas être vu. Elle, sur le trottoir, regarde les fenêtres de l’appartement. Je suis invisible. 

Elle monte dans sa voiture, mais le moteur ne démarre pas tout de suite. Je la vois enlever le pull sous lequel apparaît le chemisier qu’elle portait ce midi. Et, bien sûr, le collier de chien est à sa place. Ses seins doivent être bien visibles. Enfin, elle part. 

Je me précipite dans ma voiture et je la suis de loin. Je reconnais le quartier, plutôt chaud. Mais évidemment, à quoi d’autre pouvais-je m’attendre ? Je la vois, de loin, descendre de sa voiture. Les passants détaillent sa poitrine avec un grand sourire. Puis elle entre dans le fameux sex-shop. Sachant que je ne pourrais en savoir plus sous peine d’être remarqué, je décide de rentrer à la maison. 

C a poussé la porte. Le décor n’a pas changé. Quelques clients traînent toujours entre les étals qui montrent des nudités masculines et féminines exposées très crûment, lui semble-t-il. Mais qui est-elle aujourd’hui pour se faire ce genre de remarques ? Le serveur l’a vue entrer et se dirige vers elle.

- Ah, Lola, je t’attendais.

- Monsieur Ali m’a demandé de venir vous voir.

- Pardon ? 

D’un seul coup, C comprend.

- Mon Maître m’a demandé de passer. 

- C’est mieux. 

Les clients, tous des hommes, sont surpris de ce qu’ils viennent d’entendre. Ils fixent C, en particulier, ses seins visiblement nus sous le chemisier. Ils regardent aussi le collier et leurs yeux brillent. C est très mal à l’aise, mais elle sait qu’elle doit aller jusqu’au bout. Elle se doit d’obéir à Monsieur Ali, à son Maître. Elle ne connaît pas encore l’épreuve qui l’attend, mais elle a bien compris que celle-ci fait partie de son plan.

- Ton maître m’a demandé de la lingerie. Suis-moi. 

Le serveur l’emmène vers le fond du magasin. C’est là qu’elle avait vu, hier ces sous- vêtements criards et vulgaires. Mais si son Maître la veut comme ça…

- Voilà, c’est ça. 

Et il lui présente un slip rouge, bordé de noir. Le tissu est un tulle très fin qui ne cachera rien ni de son sexe ni de ses fesses. C veut le prendre, mais :

- Il faut que tu l’essayes. 

Elle lève un pied pour commencer à l’enfiler, mais :

- Enlève ta jupe. 

Ce n’est pas possible. Elle ne porte rien sous sa jupe, elle a… le cul à l’air. Les clients vont pouvoir voir ses fesses. Elle fait quand même tomber sa jupe, sans oser regarder les hommes derrière elle, et se dépêche de passer le slip, qui, elle en est sûre que ne cachera pas grand- chose. Les commentaires la giflent.

- Beau cul, dis donc.

- On doit être bien là-dedans.

- Tu baises, chérie. 

Et des rires… En remontant la culotte, elle se rend compte qu’elle n’a pas de fond. C’est donc ça, une culotte ouverte. Son sexe, encadré de deux fines lanières de tissu noir, est directement accessible. C’est vraiment une lingerie pour fille facile.

- Cambre-toi, dit le vendeur.

- Maintenant, prends tes chevilles à pleine main. Écarte les pieds. 

Les clients observent son sexe, présenté comme à l’étal.

- Il te va bien. Tu commences à ressembler à ce que ton Maître veut que tu sois. 

Il veut que je sois une fille toujours prête à recevoir un sexe d’homme, pense C. Elle ne peut plus rien lui refuser, et cela la panique, mais en même temps, elle sent ses tétons s’ériger. Honte et plaisir mélangés. Le soutien-gorge suit. 

- Enlève ton chemisier et passe ça. 

Ça, c’est un soutien-gorge, mais qui n’aurait pas de bonnet. Simplement, deux demi-cercles de tissu rouge qui se posent sous ses seins, avec deux bretelles rouge vif qui les remontent. Elle imagine l’image qu’elle donne aux voyeurs du magasin. Le vendeur, de lui-même ou sur ordre, elle ne le sait pas, l’emmène devant un miroir. Elle est donc obligée de voir. Et ce qu’elle voit dans la glace ressemble fort à certaines photos des livres et magazines du magasin. Quelle humiliation !

- Fais un petit plaisir à mes clients. Danse pour eux. 

Musique disco. C commence à se trémousser.

- Sois plus sexy.

- Regarde mes clients.

- Fais bouger tes nichons.

- Écarte les fesses. 

À chaque ordre, C s’enfonce un peu plus dans la débauche et la honte. Mais si c’est ce que son Maître veut… Elle sait que le vendeur a eu des instructions de Monsieur Ali, alors, elle obéit. Sous les sifflets, les insultes des clients, elle danse jusqu’au bout de la chanson.

- C’est bon. Tu les gardes sur ton cul, tu te rhabilles, tu me paies et tu te casses. 

C passe à la caisse et s’enfuit. Montée dans sa voiture, elle démarre. Mais, soudain, catastrophe. Que va dire son mari quand il verra ses nouveaux sous-vêtements ? Alors, arrivée en bas de l’appartement, elle les enlève pour les mettre dans la boîte à gants. Elle se rend compte, soudain, qu’un passant s’est arrêté à la portière et fixe, stupéfait, cette femme qui est nue jusqu’à la taille dans une voiture. Vite le chemisier. Elle attend qu’il soit parti pour rentrer chez elle.

- La soirée s’est bien passée, lui demandé-je ?

- Oui, nous avons bien travaillé. 

Tu parles qu’elle a dû bien travailler. Les images de ce midi et les interrogations sur ce qu’elle a pu faire ce soir décuplent mon désir. Je l’enlace et l’embrasse très violemment. C ne réagit pas même quand je remonte ma main le long de sa cuisse. Quand j’arrive au sexe, je ne suis pas surpris de ne pas sentir de culotte, pourtant, je lui demande.

- Mais tu ne portes pas de culotte ?

- Non, j’ai dû l’enlever chez ma collègue. Un petit accident de w.c. Tu comprends ? 

Tu parles que je comprends. Je comprends qu’elle me ment effrontément, mais je ne peux rien lui dire. Alors, je la pousse sur le canapé, sors avec difficulté mon membre turgescent de mon pantalon et la pénètre de toutes mes forces. C ne réagit pas. Elle tourne un peu la tête comme si elle ne voulait pas me voir. Je suis peut-être moins doué que Youssef. Très vite, j’éjacule dans son sexe. Elle me demande d’un air machinal, si c’était bon. Puis file dans la salle de bains. 

Je reste seul, honteux de ce que je viens de faire et je repense à ce que m’a dit Ali : à lui Lola, à moi C. Il faudra que je m’en souvienne et que je lui fasse l’amour tendrement, comme avant, si je ne veux pas la perdre irrémédiablement. Je ne suis pas de taille à lutter dans la perversité avec lui. 

Vendredi midi. Dernier jour de la semaine à devoir aller chez son maître. En est-elle soulagée, ou, au contraire, le regrette-t-elle ? Elle ne sait plus vraiment ce qui se passe dans sa tête. Ce qu’elle sait, c’est qu’elle traversera, ce midi, le restaurant, vêtue de sa jupe ras la touffe, de son chemisier transparent et de ses talons aiguilles ! Dessous, elle aura enfilé ses sous-vêtements de fille facile. Les clients du restaurant siffleront sur son passage, certains l’appelleront :

- Viens ici, chérie.

- Amène ton cul.

- T’as vu les nichons. 

Ça y est. Elle est entrée dans la cuisine, s’est placée debout devant le bureau de son maître et a commencé à se déshabiller : chemisier, jupe, sans même qu’Ali n’ait dû lui ordonner. De jour en jour, elle devient sa chose.

- Garde ta culotte, ton redresse-seins et tes talons. 

Et le scénario, qu’elle attendait recommence. La voilà, cassée en deux sur le bureau, le sexe offert par le slip ouvert. Elle entend Youssef entrer. Son doigt caresse ses lèvres intimes et leur extirpe un peu de liqueur féminine. Pour la quatrième fois, elle va se faire baiser par le serveur. Et dire que durant tout ce temps, son Maître ne l’a même pas touchée. Mais si c’est ce qu’il désire, elle obéira. Ça y est. Le sexe vigoureux du serveur l’a pénétrée. Les va-et-vient violents commencent. Malgré elle, son sexe est ouvert. Jets de sperme au fond de son ventre. Agenouillée pour nettoyer celui qui vient de la forcer. Et dire qu’elle commence à trouver cela normal. Quand elle a terminé, bizarrement, Youssef ne repart pas dans la salle. Il attend quelque chose.

- Lola, reste à genoux en me tournant le dos. Mains derrière la tête et fais redresser tes nichons. Garde la bouche ouverte. Ne bouge pas. 

Qu’est-ce que son Maître a prévu pour elle ? La position n’est pas très confortable et elle sent le jus masculin couler le long de ses cuisses. 

- Youssef, tu sais ce que tu dois faire. 

Youssef sort. Quelques instants plus tard, la porte s’ouvre et un inconnu entre. C a un sursaut, mais elle sait qu’elle ne doit pas bouger. Le visiteur détaille la bouche ouverte, les seins dirigés vers lui, le sexe offert, les cuisses écartées.

- Voilà, Marco. Je tiens toujours mes promesses. Qu’en penses-tu ?

- Pas mal, la femelle.

- Tu peux la baiser par la chatte ou par la bouche, comme tu veux. Elle est à toi.

- On doit être bien dans sa bouche. Elle avale ?

- Elle avalera.

- Alors, je crois que je vais la baiser par la bouche. 

Marco s’approche d’elle, ouvre son pantalon et en sort un sexe violacé. Il commence à se masturber en la regardant.

- Regarde bien ce que tu vas prendre. N’oublie pas de garder les mains derrière la tête. Je ne veux pas que tu me branles, je veux te baiser par la bouche. 

Il approche le gland de la bouche ouverte, l’introduit comme si c’était un sexe féminin. C sent l’engin glisser le long de sa langue et de son palais. Il ne s’arrête pas tant que le sexe n’a pas atteint le fond de la gorge. Elle en a des haut-le-cœur et de la salive coule de sa bouche. Il lui a pris la tête à deux mains pour qu’elle ne bouge pas et les aller et retour se poursuivent. C a l’impression que cela fait une éternité qu’elle a ce sexe dans la bouche. Soudain, elle le sent se déverser au fond de sa gorge. Mais il reste enfoncé en elle pour qu’elle soit bien obligée de tout avaler.

- Garde la bouche ouverte que je vérifie que tu n’en as pas perdu une goutte. Ali, tu as dégoté une suceuse de première. Cette salope a une bouche de rêve. J’espère que je pourrai encore en profiter.

- Je sais, Marco. Lola est une bonne petite pute. Et elle deviendra, j’en suis sûre une bonne gagneuse.

Pour la première fois, Monsieur Ali a associé les mots « Lola » et « pute ». Et, même si elle ne connaît pas le mot « gagneuse », elle pense bien que Youssef et Marco ne sont que les premiers à se servir d’elle. Elle ne veut pas le croire. Et, pourtant, sur moins de deux semaines, elle en est arrivée à se mettre systématiquement nue devant celui qu’elle appelle « Maître », à se faire prendre par derrière pendant qu’on la regarde, et, maintenant, on vient de la « baiser par la bouche ».

- Viens prendre ta récompense. Baiser profond, crachat dans la bouche. C récupère ses vêtements, pensant que la séance est terminée, mais…

- Attends, salope, je n’en ai pas fini avec toi. Il y a un repas privé dans le resto demain soir. C’est toi qui serviras. Tu peux t’habiller comme tu veux, sauf pour les dessous. Tu remets ceux que tu avais aujourd’hui. N’oublie pas de les laver, ils puent le foutre. Et tu vas chercher ce que j’ai préparé pour toi au sex-shop.

- Mais, Maître, demain c’est samedi. Qu’est-ce que je vais dire à mon mari ?

- C’est ton problème, pouffiasse. Tu es là, demain à 18 h. Démerde-toi. Et si tu continues à me contredire, je demande à Marie de sortir le fouet.

- Non, Maître, pardon. 

Dans la rue, elle ne pense qu’aux prétextes qu’elle pourra trouver pour sortir seule, ce soir et demain soir.

A suivre...

4 commentaires:

  1. Bonjour jecherche l episode 1 très beau texte

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    1. https://recits-pervers.blogspot.com/2024/04/les-debauches-de-mon-epouse-ch-01.html

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  2. Excellente histoire. Vivement samedi soir ...

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