Texte de Claire de ma lune
Rencontre avec mes amants.
Je m’appelle Claire, j’ai 28 ans et je suis mariée depuis 5 ans à Paul, 32 ans. Je suis quelqu’un qui a un gros caractère et je suis avec un homme qui est d’une gentillesse mais aussi malheureusement d’une faiblesse qui parfois m’exaspère. C’est paraît-il l’idéal pour l’équilibre d’un couple, mais au bout de plusieurs années, je trouvais notre relation de plus en plus fade.
Je commençais peu à peu à fantasmer sur une relation un peu plus physique avec un homme un peu plus directif, voir dans mes gros délires avec plusieurs hommes. Cela m’a permis pendant plusieurs mois de retrouver le plaisir perdu dans les rapports que j’avais avec mon mari, mais au fil du temps cela ne me suffisait plus.
Le changement est intervenu après une soirée et une dispute où je reprochais pour la énième fois à Paul de s’être encore une fois laissé humilié par plusieurs de ses soi-disant amis. Hors de moi, je lui disais même que je pourrais me faire violer qu’il ne remuerait pas un sourcil, et à ce moment je lui demandais de me laisser descendre de voiture.
J’ai commencé à marcher à grandes enjambées, réalisant au fil des pas que je n’étais pas franchement dans un quartier où il faisait bon se promener en talons hauts et mini-jupe à 2 heures du matin. Paul m’a rejoint avec la voiture 300 mètres plus loin, mais le mal était fait, je mouillais comme une folle. Ce soir-là, je suis remonté dans la voiture, mais en ne pensant plus qu’à une chose, retrouver cette sensation.
C’est le hasard qui a précipité les choses, alors que je sortais du supermarché, un homme s’est approché de moi pour me faire signer une pétition dont je n’avais rien à faire. Il était insistant et je n’arrivais pas à en placer une, ce qui est assez rare pour moi.
Alors que je commençais à décharger mon caddie dans le coffre, il était collé derrière moi avec sa planchette posée sur le bord de la voiture et ce simple contact m’a fait frissonner. Je ne sais pas si c’est mon comportement ou mon absence de réaction, mais ce mec m’avait littéralement mis la main aux fesses, sans que même l’idée de lui mettre mes 5 doigts en travers de la figure ne me traverse l’esprit. Il m’a carrément demandé si je voulais baiser et moi contre toute attente, je lui ai répondu que oui.
Il est monté dans la voiture et l’on est allé se garer dans un parking souterrain un peu plus loin et là il m’a fait ma fête comme il disait. Cela devait faire 10 ans que je n’avais pas fait l’amour dans une voiture et malgré l’absence de confort de ma Clio et l’inexistence totale de préliminaires, j’ai pris un pied énorme et bruyant en moins de 5 minutes.
- Toi ma salope, tu as dû passer un sacré moment sans te faire ramoner pour gueuler comme ça !
Personne ne m’avait jamais parlé comme ça et bizarrement, j’appréciais. Il est sorti de la voiture et a griffonné un numéro de téléphone sur une serviette en papier en me disant que si je voulais remettre le couvert, je n’avais qu’à l’appeler. Je suis restée de longues minutes abasourdie avant de reprendre mes esprits, d’essuyer avec mon slip encore enroulé autour du frein à main, le sperme qui s’écoulait de mon sexe. Je l’ai glissé dans mon sac et je suis repartie, jetant par la fenêtre le bout de papier griffonné qui traînait sur le siège passager.
Et tout à coup, c’est la panique qui s’est emparé de moi, j’avais eu un rapport non protégé avec un parfait inconnu. Je suis rentré chez moi pour me laver et une heure après, je courrais chez mon médecin, qui m’a prescrit une pommade antiseptique et une ordonnance pour passer un test HIV. Je n’ai presque pas dormi pendant trois jours avant la délivrance d’un test négatif.
J’ai évité le supermarché pendant plusieurs semaines, mais plus le temps passait, plus mon ventre me tiraillait. Je me masturbais 3 à 4 fois par jour en repensant à cette étreinte, ça devenait une obsession insupportable. Je me suis ravitaillé en préservatif et j’ai finalement décidé de retourner faire les courses à mon magasin habituel.
Je ne l’ai pas revu pendant plusieurs jours et finalement alors que je commençais à perdre espoir de le revoir, il est réapparu en frappant à la fenêtre de la voiture. D’abord effrayée, je baissais la vitre pour m’entendre dire :
- Alors ma belle, encore le cul en feu !
Je fus incapable de lui répondre, mais je lui montrais les capotes que j’avais dans le sac. Il est monté et a décidé de m’emmener chez lui, un petit appartement miteux au huitième étage d’une tour d’un quartier pas trop bien fréquenté. Il m’a demandé de me déshabiller et de venir le sucer. Malgré l’odeur d’urine, je l’ai vite embouché et je lui tétais la queue comme si elle était la meilleure des friandises. Quand il s’est lui aussi déshabillé, je découvrais un homme plutôt musclé et très velu, chose qui jusqu’alors m’avais toujours déplu. Mais aujourd’hui, je m’en moquais, j’étais juste une femelle qui attendait la saillie et le reste m’importait peu.
Il a enfilé le préservatif, m’a fait mettre à quatre pattes avant de me perforer le sexe. A chacun de ses mouvements, je couinais de façon indécente et lui me rentrait un doigt dans le cul. Personne ne m’avait encore traité comme ça, et pourtant je jouissais comme une folle. Alors que j’étais complètement à l’ouest il a, sans me prévenir, investit mon cul. J’avais déjà pratiqué la sodomie, mais jamais de cette façon, j’en avais le souffle coupé. C’était au début très douloureux et pour me soulager un peu, je me caressais le clitoris et j’ai eu mon premier orgasme anal et là c’est moi qui l’encourageais avec des mots que je ne me croyais pas capable de prononcer :
- Vas-y, défonce-moi bien, éclate-moi mon cul de salope, c’est trop bon !
Je me suis écroulée en même temps que lui et je sentais son membre se ramollir et mon anus palpiter de bonheur. Il s’est débarrassé du morceau de latex et a approché sa queue toute gluante de ma bouche. D’ordinaire cela m’aurait donné envie de vomir, car j’avais toujours refusé d’avaler le sperme de mon mari ou celui de mes autres amants du passé. Mais là je le nettoyais comme s’il était couvert de miel et je passais même mes doigts sur ma bouche pour ne pas en perdre une goutte.
Je suis resté allongée sur le lit en me caressant de façon impudique pour la première fois devant un homme, mais lui apparemment rassasié ne me prêtait plus aucune attention. Il m’a demandé de me rhabiller et de partir, car il attendait quelqu’un et que si je voulais remettre ça, il serait chez lui vendredi soir. Il ne m’a même pas raccompagné et c’est la mine toute défaite que j’ai repris l’ascenseur et que je suis partie. Les talons hauts et le cul en bouillie, ma démarche n’est pas passée inaperçue sur le parking.
Je me suis faite câline le soir, espérant ainsi avoir un rapport tendre et normal avec mon mari, mais il était soi-disant trop fatigué et préoccupé par des soucis de boulot. J’étais désorienté, je ne savais plus ce que je devais faire et bien que je sache que ce que j’avais fait était mal, je ne pensais qu’à recommencer.
J’inventais un prétexte bidon pour le vendredi afin de me rendre au rendez-vous chez Hussein, car c’est son prénom. Je fus surprise de trouver porte close avec personne à l’intérieur, et c’est un voisin qui me dit qu’il allait bientôt rentrer et que je pouvais l’attendre chez lui si je voulais. Il avait l’air gentil et pas trop mal alors pourquoi pas.
Il m’a offert un thé et m’a rapidement demandé si j’étais la femme bruyante qu’il avait entendue il y a 3 jours. Je suis devenu morte de honte, mais il a ajouté que c’était plus drôle que le son trop fort de la télé ou de la radio des voisins. C’est idiot, mais de me dire cela, m’a remise plutôt à l’aise et j’eus le culot de lui demander si lui aussi saurait me faire chanter comme ça.
- Tu n’as pas froid aux yeux toi au moins, mais je veux bien tenter ma chance !
Joignant le geste à la parole, j’ai relevé ma jupe pour lui montrer que je n’avais rien dessous et je jetais plusieurs capotes sur la table. Il a ouvert son pantalon pour laisser sortir un sexe long, épais et tordu. Je n’en avais encore jamais vu un comme ça et je peux vous dire que ça n’a rien de désagréable. Je l’ai sucé, mais il est venu presque aussitôt, ce qui aurait pu être décevant sauf que ça ne l’a même pas fait débander.
Il a vite enfilé son capuchon et j’ai levé une jambe pour qu’il me prenne comme ça, debout. C’est rentré comme dans du beurre, mais la position ne lui plaisait apparemment pas, car il m’a assise sur le bord de la table pour commencer à me labourer le ventre. Et là c’est plutôt drôle, mais son engin allait bien dans les coins pour me faire vite décoller.
Je n’en revenais pas moi-même de réagir comme ça au quart de tour et alors que j’avais les yeux fermés pour apprécier pleinement mon plaisir je l’entendis parler et dire :
- Tu avais raison Hussein, cette nana elle est super chaude et on ne sera pas trop de deux pour lui donner sa dose !
Merde, qu’est-ce que j’allais faire, j’étais embrochée sur la table pendant qu’un autre baissait son pantalon à côté. Après tout pourquoi ne pas essayer, je ne serais pas la première à tenter une nouvelle expérience et de toute façon, je n’avais pas fini d’y réfléchir que déjà il me présentait sa queue à la bouche. C’était une sensation bizarre au début, mais quand la machine est déjà bien chauffée, ça passe tout seul. Sucer un homme en se faisant prendre par un autre, sentir quatre mains sur son corps, ce n’est plus du plaisir, c’est du délire.
Je crois même qu’entre eux, ils s’entraînent mutuellement, car c’est la première fois que l’on me prenait aussi fort et aussi longtemps. Ils ont chacun éjaculé trois fois, dont deux dans ma bouche et même si une double pénétration n’est pas de toute première douceur, quand la douleur s’estompe, ça n’est que du bonheur. Deux heures comme ça c’est éreintant, mais c’est comme tout, avec un peu d’entraînement, ça devient une formalité.
Et question entraînement, à concurrence de deux fois pas semaine pendant deux mois, j’ai perdu quatre kilos et la totalité de mes inhibitions. Peu à peu, ils ont pris progressivement l’ascendant sur moi pour mon plus grand plaisir et je ne leur refusais rien. A leur demande, je portais des tenues de plus en plus osées, du string au porte-jarretelle en passant par les cuissardes, et quand je franchissais le hall de l’immeuble, j’étais l’attraction qu’il fallait voir passer. Et malgré la tendance du quartier, personne n’était ni agressif ni désagréable avec moi, car je pense que mes deux amants étaient plutôt respectés dans les lieux.
Aujourd’hui, même si cela peut ne pas paraître conventionnel, j’ai une sexualité épanouie et acceptée. Je ne leur ai imposé que deux conditions, la discrétion pour mon couple et jamais de rapport sans protection, pour le reste, je vous le raconterai plus tard.
A suivre...
récit très bien écrit et très crédible. Un vrai bonheur Bravo à l'auteur(e)
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