Récit de Realbluetit (2013)
*****
Descente de la bourgeoise Laurence dans la depravation.
Le lendemain soir, le serveur vînt me chercher accompagné par Nietzche et Fabrice. Habillée comme la veille à leur demande, je rentrai dans la voiture la gorge nouée par ce qui allait se passer. Il n'y eut aucun mot dans la voiture ni aucun geste à mon égard jusqu'au sortir de la ville. Juste des regards avides à mon encontre renforçant mon inquiétude. Une fois sur le périphérique, Nietzche dévoila enfin son plan. Il allait m'exhiber sur les aires de repos.
Sur ces mots, ils m'obligèrent à ôter dans la voiture tous mes vêtements, même mes bas et mon porte-jarretelles. C'est donc sous les remarques dégradantes que j'enlevai les derniers bouts de tissus. Nietzsche dit :
- Tu nous fais ta prude ou quoi. Une garce comme toi ça doit être capable d'être complètement à poil en moins d'une minute !
- Je vais l'aider, j'ai pris un couteau au restaurant, et puis comme elle adore se balader la croupe à l'air cela ne lui manquera pas ! Ajouta Fabrice.
Ne sachant pas s'il en était capable, je me précipitai et me retrouvai nue. Aussitôt Fabrice et Nietzsche qui m'encadraient tous les deux à l'arrière m'installèrent à leur pied, tandis que le serveur nous emmenant sur l'A10 jetait régulièrement des coups d'oeils dans le rétroviseur.
- Laurence, tu vas nous sucer en attendant la première aire de repos. Au travail ma petite chienne ! Dit Nietzsche.
- Comme cela tu montreras qu'en plus de t'exhiber, tu es une tailleuse de pipe hors pair. Continua Fabrice
Je débutai donc la fellation avec le pervers qui en profita pour faire coulisser sa chaussure dans mon entrejambe s'exclamant immédiatement :
- Je n'ai pas eu le temps de cirer mes chaussures depuis quelques temps. Alors vu qu'elle mouille abondamment cela fera bien l'affaire. Ah, Ah Ah !!! Rigola Fabrice.
Le serveur dit alors :
-Il faudra la louer aux hôtels, elle pourrait remplacer les machines à lustrer.
- Ne te déconcentre pas Laurence, et avale bien nos sexes ! Dit Nietzsche
Avec ces propos humiliants et le frottement appuyé des chaussures de Fabrice, je commençai à sentir les prémisses d'une jouissance. Cela me rendait folle, et j'entrepris dès lors une fellation où je combinai une masturbation rapide avec mes lèvres serrées contre le pénis, à des petits coups de langues sur leurs bouts turgescents et enfin je gobai leurs testicules tout en effectuant des va-et-vient rapides.
Quelques minutes plus tard, Fabrice sortît sa chaussure d'entre mes cuisses pour exposer à ses copains hilares le cuir luisant de mouille. Je ne pus m'empêcher de rougir, tellement honteuse qu'il exhibe ainsi mon état de plaisir malgré les propos et actes dégradants.
Ce pervers, poussa mon visage de nouveau vers son sexe. Je l'avalai encore une fois et le fis coulisser deux ou trois fois avant qu'il n'éjacula. Je relevas la tête pour voir Nietzche m'indiquer qu'il fallait que je fasse de même pour lui. Il me dit !
- Laurence, conserve son sperme. Tu ne l'avaleras uniquement qu'avec le mien.
Comment pouvais-je accepter cela ? L'ordre était tombé, et je ne fis rien pour m'y opposer. Au contraire j'essayai tant bien que mal de sucer mon amant sans perdre le sperme de Fabrice. Sans succès bien sûr.
Je soupçonne même Nietzsche de l'avoir faire exprès en me prenant les cheveux pour me forcer à coulisser au maximum mes lèvres le long de sa hampe. Résultat, des sécrétions blanchâtres se mirent à pendre de mon menton tel un boxer avec ses babines.
Leurs sarcasmes sur mon état rendait cette situation d'autant plus dégradante moralement. Heureusement Nietzsche explosa un bref instant plus tard et je pus ainsi déglutir une nouvelle fois leurs jus.
Sur ce point le sperme de Fabrice était plus amer mais je n'en étais pour autant pas écœuré. Au contraire je commençai à apprécier ce liquide personnalisé, tout en espérant ne pas aimer d'autres aspects que jusqu'alors je trouvais fortement avilissant.
Arrivé dans la première aire de repos, Nietzsche me força à passer devant pour satisfaire Jean, le serveur. Passant entre les deux sièges pour répondre à l'ordre, je fus bloqué par deux mains me retrouvant dans une position fortement inconfortable. Le buste et la tête à l'avant, idéalement placée pour réaliser la troisième fellation, et le bassin coincé entre les deux sièges. J'entamai la turlutte tandis que les deux acolytes derrières se mirent à me donner des petites claques.
Le serveur quant à lui était tellement excité par les propos et ce qu'il avait vu dans le miroir qu'il explosa en seulement deux minutes. Toutefois au lieu d'avaler sa substance il se fît un malin plaisir à me badigeonner de son sperme sur ma chevelure. Il proposa alors à Nietzsche un scénario qui me donna la chair de poule :
- Tu devrais l'obliger à aller chez le coiffeur ainsi afin de montrer quelle salope elle est !
- Bonne idée, qu'en penses tu Laurence ? Dit mon Maître.
- Non pas cela; je ferais tout ce que vous voulez mais pas cela.
- On verra cela plus tard !
Sur ces entrefaites, Fabrice substitua les claques en triturant le plug fiché dans mon anus.
Tandis que l'un des deux faisait aller et venir le jouet, l'autre claquait mes fesses ou tirait sur mes lèvres. Le pire c'est que ce traitement abject moralement m'excitait physiquement. Il ne fallut pas longtemps pour que mon corps me trahisse. Je perditpied et au final je hurlai de plaisir. Mon esprit retrouvé, Nietzsche reprit la parole.
- Tu pourrais crier moins fort on n'entend que toi !
- Pardon, mais c'était trop bon vous savez.
- Tu te rends compte que tu as joui uniquement en te faisant prendre par le cul. Tu as sacrément changé tu sais ?
- Oui je ne suis plus la prude que j'étais autrefois.
- Dis-nous alors ce que tu aimes faire maintenant et que tu abhorrais auparavant ???
Inconsciemment mes joues s'embrasèrent. J'allais avouer concrètement que j'aimais des choses que la plupart des gens considèrent le fait de dépravés sexuels. Je me mis à bafouiller tellement gênée d'avouer cela et tout en baissant la tête, sous les regards attentifs des trois hommes je leur avouai :
- J'aime prendre vos sexes dans ma bouche, les sentir vibrer grâce à mes lèvres puis sursauter avant d'exploser. Et puis je dois avouer que j'aime le goût de vos spermes, même si cela me rebute encore un peu, je commence à vraiment apprécier.
- Et pour la sodomie tu en penses quoi ? Demanda Nietzsche.
- C'est vraiment embarrassant mais j'arrive à prendre du plaisir quand c'est fait doucement et que vous me donnez des petites claques en même temps, cela me donne des frissons tout le long de la colonne et en parallèle j'ai le bas-ventre qui bout.
- Et pour ce qui est de t'exhiber ?
- Il n'y a pas plus humiliant pour moi, cela me fait terriblement honte, j'ai peur d'être vue et reconnue et pourtant en pleine action cela m'excite tellement que j'ai envie de recommencer. Et puis vos scénarios sont tellement déroutants que j'ai envie d'aller plus loin.
- En fait tu aimes qu'on te donne des ordres et qu'on te parle crûment. En clair tu es une véritable masochiste. Mais penses-tu pouvoir aller plus loin encore ?
- J'ai peur que cela soit vrai. Quand vous me rabaissez je ne sais plus où me mettre mais en même temps tout mon corps n'attend que cela. Oui je suis belle et bien une soumise, et je suis impatiente de connaître vos prochaines débauches.
- Cela tombe très bien Laurence, tu vas devoir aller récupérer tes affaires dans les sanitaires. A chaque arrêt, il y aura un vêtement à récupérer. Bien sûr si quelqu'un te voit tu devras poursuivre ce que tu fais même s'il te met la main aux fesses par exemple. Ah, pour qu'on saches où tu es, tu chanteras en même temps la chanson de Mylène Farmer : « Je, je, suis libertine, je suis une catin ». Tu as le droit de courir comme cela on pourra voir tes seins ballotter à droite et à gauche. Aller c'est parti !
C'est donc totalement nue, à minuit sur une aire de repos, que j'entamai mon rhabillage. Cela débuta avec le porte-jarretelles, puis lors du deuxième arrêt, j'eus le droit au soutien-gorge. Tout en chantant donc dans les sanitaires, je cherchai dans les toilettes hommes ou femmes le vêtement puis le remettai avant de courir vers la voiture où à chaque reprise j'étais prise en photo.
Rien de plus vulgaire en effet qu'une femme vêtue uniquement d'un porte-jarretelles avec les attaches volant au vent, et d'un soutien-gorge. A l'aire suivante ils me redonnèrent mes escarpins ce qui rendit mon retour moins aisé. En sortant je croisai un couple. Certes l'homme me dévora des yeux mais sa femme afficha un regard de dégoût, puis m'insulta disant que les traînées de mon genre n'avaient rien à faire ici.
Cela fît rire mes trois compagnons tandis que je me sentais rabaissée plus bas que terre. Ils profitèrent du trajet vers l'arrêt suivant pour extirper mes seins du soutien-gorge, les titiller, et les pincer. Ce traitement fît rejaillir mon excitation sexuelle.
Je ne rencontrai par la suite personne vue l'heure tardive, et ce n'est qu'aux alentours de deux heures, éreintée par l'appréhension d'être vue, voire tripotée que je me retrouvai entièrement vêtue. Ils me montrèrent alors les photos digitales reflétant mes qualités d'exhibitionniste.
Le retour fût très calme et Nietzsche d'un large sourire me remercia pour cette soirée me soulignant que si je le souhaitais, ce n'étais que la première d'une longue série.
Quelques jours plus tard, bien remise de ces évènements mais toujours honteuse suite à la remarque de cette femme sur l'aire d'autoroute, Nietzsche m'ordonna d'aller à la messe pour faire pénitence. Bien évidemment le but était de me pousser une nouvelle fois à m'exhiber dans un lieu public.
Je dus porter la minijupe fendue derrière qu'il m'avait ordonné d'acheter au début de notre relation (cf. Qui suis-je vraiment N°2). A cela il m'intima de mettre des bas blancs à fixer à un porte-jarretelles de la même couleur.
Le bas était sans dessin mais avec la couture apparente derrière, cela donnait envie à tout homme de remonter le long de la jambe pour voir où cela s'arrête. Or malheureusement pour moi la jupe commençait seulement à partir de la démarcation du bas. Pire encore lorsque je marchais, un fétichiste averti pouvait entrapercevoir la pince et l'élastique du porte-jarretelles.
Pour protéger mon sexe du froid vif, j'eus le droit de porter un string tanga. Il permit aussi à Nietzsche d'immiscer dans mon vagin le diabolique vibromasseur.
Quant au haut, c'était un chemisier de soie, certes il n'était pas transparent mais la fluidité du tissu laissait deviner que je ne portais pas un simple soutien-gorge mais un corset dont le haut formait une sorte de plateau pour mes seins.
Je partis donc à la messe avec mon homme, la télécommande dans sa poche, afin de me posséder en pleine cérémonie.
Celle-ci débuta tranquillement pour moi. Mais Nietzsche me fît part de sa joie de constater que derrière nous deux personnes âgées commençaient à avoir les yeux rivés sur mon postérieur. Pour leur permettre de mieux comprendre quels sous-vêtements étoffaient mon corps, il me « recommanda » de me courber lors des prières ou des chants.
L'œil en biais, Nietzsche se félicita du résultat que cela avait sur les deux voyeurs, et en profita pour activer l'engin inséré dans mon vagin. J'eus un petit sursaut, puis essayai de cacher le désir qui montait en moi. Voyant que j'arrivais à contenir l'émotion suscitée par l'objet, Nietzsche poussa la cadence de l'engin fiché en moi. Au moment de m'asseoir, je me penchai alors vers lui le suppliant d'arrêter au risque sinon de jouir en pleine messe.
Le regard amusé, il stoppa le vibro et me fît promettre de me pencher à la fin de la cérémonie sans plier les genoux afin d'exposer à mes deux admirateurs le haut de mes bas jusqu'à la lisière de mes fesses.
Pour bénéficier en outre de cette faveur, il m'ordonna de remonter ma jupe derrière afin que la peau nue de mes cuisses puisse toucher le banc froid de l'église. Cela eu pour effet de m'électriser encore plus et d'empourprer par là même mon visage trahissant ma honte de suivre de tels ordres.
Au moment de la fraternisation, les deux vieux ne se firent pas prier pour me faire la bise mais aussi passer langoureusement leur main le long de mes hanches, histoire juste de confirmer une évidence... je portais bien des jarretelles.
Arrivant à la fin, je m'appliquai à répondre à l'injonction de mon amant et me penchai doucement afin de faire admirer mes cuisses gainées. Je me retournai ensuite pour voir deux hommes le regard encore ébloui par le spectacle et me gratifiant d'un large sourire pour l'exhibition ainsi faite.
Nietzsche remît alors la machine en marche. J'eus le plus grand mal à me concentrer pour me déplacer mais j'y parvins finalement. Mon sexe n'en était que plus sensible, et les caresses que me prodigua mon amant dans la voiture sur le chemin du retour n'eurent pour effet que d'enflammer mon corps.
Arrivés chez moi, tout en sachant que mon fils était au sport avec son copain, je me précipitai dans la chambre pour pouvoir faire l'amour avec mon maître. Mais celui-ci avec le sang froid qui le caractérise me demanda de lui faire un strip-tease.
De manière gauche je commençai alors à me déhancher tout en remontant ma jupe, tandis qu'il s'installa confortablement dans un fauteuil. Après quelques secondes d'une danse lascive j'otai mon chemisier et fit tomber la jupe. Il me demanda alors de me mettre à quatre pattes sur le lit et de lui exposer mon derrière. Il se rapprocha de moi et me susurra à l'oreille :
- Dis-moi, cela ne te fait plus peur de t'exhiber dans ta chambre alors que la seule chose qui te protège de la vue des voisins est ce fin voile blanc. Et en plus tu te rends compte que tu as les fesses en direction de la fenêtre.
Je retournai la tête pour constater qu'il avait bien raison, la prude Laurence que j'étais avait disparue, mais pas au point de faire cela sans le rideau si mince soit-il. Mais Nietzsche ne me laissa pas le temps de comprendre et d'un coup tira sur le rideau pour qu'aucune barrière ne cache désormais mes fesses, ma position, et ma tenue. Voulant tout de même me cacher des observateurs providentiels, Nietzsche m'arrêta immédiatement :
- Ne bouge pas ! Bien que cela te fasse honte tu aimes t'exhiber alors prouve le maintenant. Tu vas même te caresser pour que les éventuels voyeurs profitent de toi un petit moment. Aller, branle-toi maintenant !
Je fis comme il me le demanda. Après m'être caressée à travers le tissu, j'écartai la culotte pour introduire deux de mes doigts dans mon sexe humide. Sans en prendre conscience, j'accélérai la cadence afin de procurer le plaisir que mon amant me refusait mais aussi pour oublier la position dégradante dans laquelle j'étais.
Avant que je ne jouisse, il referma le rideau et se plaça derrière moi. Il me fît comprendre qu'il allait enfin me pénétrer. J'enlevai donc mes doigts pour sentir son membre remplir mon vagin. Avec une douceur et une patience diabolique il me pénétra puis ressortit son sexe le plus lentement possible. Il accéléra brusquement, faisant claquer ses testicules sur mes lèvres.
Quelques centimètre plus haut, il titilla mon œillet avec son doigt tout en continuant à coulisser au maximum son sexe, pour exacerber le frottement avec mes lèvres. Et de nouveau il me relogea son membre dans mon vagin. C'en fut trop pour moi, mon corps commença à tressauter, je mordis ma main pour ne pas hurler et je jouis.
Exténuée, je pris néanmoins le sexe de mon amant en bouche pour lui rendre le plaisir qu'il m'avait procuré. Sa jouissance ne fût pas longue à venir car ma soumission et ma gêne face aux exhibitions répétées l'avaient bien excité. Nous nous affalèrent sur le sol heureux et unis de cette nouvelle séance de débauche.
Au bout de cinq minutes de repos tel un couple classique après une partie de jambe en l'air, il se retourna vers moi. Son regard dominateur et piquant était réapparu. Je ne fus donc pas surprise quand il m'indiqua qu'il avait de nouveaux défis à me faire faire.
Je répondis que j'étais une nouvelle fois prête à les relever. Sur ce il me lança avant de partir des propos mystérieux. A vous d'en juger.
- La prochaine fois je te vois bien en Petit Chaperon Rouge. Alors pense à acheter les vêtements adéquats.
A suivre...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de vos retours