lundi 9 septembre 2024

Été de servitude - Ch. 01

Traduction d’un texte de RallyWeasel

 *****

Une mère de famille soumise à un ado.

Erin soupire alors que la lumière du soleil se déverse sur sin visage. L’hiver semble toujours durer trop longtemps. L’automne est sa saison préférée, mais ce n’est rien comparé aux premiers rayons chaudes du printemps. Le bruit sourd de la porte d’entrée qui se ferme la tire de son état rêveur.

- Hé maman, je suis rentré ! Crie la voix familière de Jacob.

- Je suis dans la cuisine.

Le visage juvénile de Jacob passe par la porte reliant la salle à manger à la cuisine.

- Euhhh, pourquoi tu es en retard ? Demande Erin.

- C’est de ma faute Mme Sinclair, excusez-moi ! Dit James qui vient d’apparaître.

-Vous n’êtes que tous les deux ? Demande-t-elle.

- Oui maman !

Erin s’était inquiétée lorsque cette amitié improbable avait débuté. Son jeune fils passait du temps avec un gars de cinq ans son aîné et ça lui paraissait étrange. Pourquoi un adolescent juste majeur choisirait-il de sortir avec un enfant de treize ans. A cet âge, elle aurait pensé que son fils ne se fasse des amis que dans sa classe. Bien sûr, dans le quartier, il n’y avait pas d’enfants de l’âge de son fils, mais qu’il soit plus proche de ses camarades de classe aurait été plus logique.

Elle s’était alors poliment renseignée dans son quartier. James avait l’habitude de tondre la pelouse de Ruth Rosewater en été et il pelletait le trottoir après les tempêtes de neige. Les seules formes de paiement qu’il acceptait étaient des tranches de gâteau ou de tarte. La seule plainte qu’elle avait entendue sur lui venait de M. Ott. Il avait dit :

- Ce garçon conduit trop vite sa stupide voiture étrangère et la musique est toujours trop forte.

Un mois après le début de l’amitié entre son fils Jacob et James, deux autres adolescents de 18 ans , Shawn et Trevor sont apparus. Le duo inséparable devint un quatuor. Voulant apaiser ses inquiétudes, Erin invita les autres mères à prendre un café dans un pub local. Les bavardages rassurèrent Erin.

La mère de James, Ellen, fut très élogieuse concernant les manières de Jacob et elle assura à Erin qu’elle veillerait sur Jacob comme s’il était son fils. Chaque mère assura que son enfant n’était pas un mauvais garçon. Le lendemain , tout en se mordillant la lèvre inférieure, Erin paya quinze dollars à un site internet pour faire des recherches et des vérifications des antécédents de James, Trevor et Shawn. Les résultats furent très rassurants.

- Pouvons-nous aller jouer à des jeux vidéo ? Demande Jacob.

Erin sourit :

- Bien sûr, le repas est dans le four et devrait être prêt dans trente minutes.

Les garçons disparaissent rapidement. Peu de temps après, des sons de coups de feu et explosions montent de la pièce de jeu. Assise dans la salle à manger, les yeux d’Erin parcourent le plafond alors qu’elle se perd dans ses pensées. Jacob a toujours été un garçon assez timide, et l’amitié avec James l’avait sorti de sa coquille.

Un jour, alors qu’elle était dans sa cuisine, Jacob a fait irruption et lui a décrit avec animation la partie de frisbee dans un parc voisin. Il avait marqué un point et avait ainsi fait remporter la victoire à son équipe et celle de James. Le sourire radieux sur le visage de Jacob avait dissipé ses inquiétudes . Un peu à contrecœur, elle dut admettre que cette amitié inhabituelle comblait un vide dans la vie de son fils qu’elle ne pouvait combler elle-même. 

Avec un soupir vexé, Erin remarque qu’une ampoule est grillée dans les lampes encastrées dans le plafond. Elle se lève de sa chaise, va prendre le petit escabeau et une ampoule de rechange. Sur le bout des orteils, elle tord frénétiquement son poignet pour mettre la nouvelle ampoule en place avant que son bras ne fatigue. Elle jure alors que ses semelles glissent sur la marche de l’escabeau. Une main agrippe sa taille alors qu’une autre se pose sous ses fesses. 

- Faites attention Mme Sinclair ! Dit James

Alors qu’elle descend de l’escabeau, la main sur sa hanche glisse vers le haut et palpe sa poitrine. Puis James s’éloigne en disant :

- Heureusement que je suis venu prendre un verre d’eau.

Erin est abasourdie. Ça avait été rapide. Était-ce un accident ? James avait-il eu l’intention de toucher ses seins ?

Les minutes passent alors qu’elle réfléchit à l’incident. La sonnerie du four la ramène au présent. Quelques instants après son appel, les garçons remontent du sous-sol. Le comportement de James n’est pas différent de d’habitude.

- Tu es le bienvenu si tu veux manger avec nous, James ! Propose Erin.

- Merci, mais je mange trop souvent ici, ma mère devient jalouse. Je crois que je dois rentrer à la maison et me faire pardonner.

Erin le raccompagne à la porte et le regarde monter dans sa Toyota toute blanche. Le moteur rugit alors qu’il s’éloigne du trottoir et accélère dans la rue. M. Ott, assis sous son porche, secoue le poing vers la voiture lorsqu’elle passe à toute vitesse.

Les semaines passent vite, le printemps s’écoule rapidement. Il n’y a plus de tripotage bien que James ait pris l’habitude de la toucher : Une main sur son épaule, une caresse sur le bras pour attirer son attention ou une paume dans le dos pour lui faire savoir qu’il est là. Ce ne sont jamais des gestes déplacés et le contact ne dure pas longtemps. Alors Erin ne dit rien et s’habitue à ce qu’il la touche brièvement.

Après avoir dû négocier à plusieurs reprises avec son fils Jacob, Erin cède et autorise une soirée cinéma et jeu vidéo. Elle s’assied à la table de la salle à manger pendant que sa maison est remplie de conversations frénétiques d’adolescents. Des cartons de pizza vides et des bouteilles de soda s’alignent sur la table de la cuisine. Erin est légèrement effarée par la quantité de nourriture que ces jeunes garçons peuvent consommer sans être rassasiés.

- Prêt pour que je vous mette une branlée ? Demande Jacob

- Allons-y petit gars ! Répond Shawn.

Les garçons bondissent de leur chaise. Avant de quitter la pièce, James s’arrête et se retourne.

- Merci pour le dîner, Mme Sinclair ! Dit-il avant de suivre ses amis.

Erin s’occupe alors de nettoyer la table et de faire un peu de ménage dans la maison. Par deux fois, elle doit demander au garçon de baisser le volume de leur jeu. Tandis que la nuit avance, elle enfile des vêtements plus confortables, allume la télé, prend un verre de vin et s’installe sur le canapé.

Au début du troisième film, la maison est devenue sombre et le sous-sol silencieux. Alors que sur l’écran, le protagoniste admet finalement son amour à contrecœur, James se glisse sur le canapé. Dans la douce lumière de la télévision, son visage paraît jeune et sans expression.

- Jacob, Shawn et Trevor sont endormis. Mais moi je ne peux pas dormir. Oh, je vais le remplir pour vous.

Avant qu’elle ne puisse refuser, James attrape son verre de vin et disparaît dans l’obscurité. Il revient avec son verre et un grand verre rempli de soda et glaçon pour lui. Alors que la tension monte entre les deux amants sur l’écran, le verre d’Erin est rempli plusieurs fois.

James s’installe sur le canapé et dépose soigneusement un nouveau verre plein sur un dessous de verre. La climatisation a finalement refroidi l’air chaud de la journée. Alors que le métabolisme de son corps ralentit et se prépare au sommeil, l’air frais fait naître la chair de poule sur la peau d’Erin. Avec l’adolescent assis si près que leurs hanches se touchent, Erin devient consciente que ses mamelons durcissent.

- Vous avez froid ? Demande James.

En réponse à son bref hochement de tête, il glisse son bras gauche sur son épaule et la tire vers lui. Erin tente poliment de le repousser, mais n’arrive qu’à se presser contre lui. Sa main se pose sur son épaule et ses doigts jouent doucement avec la fine bretelle de son débardeur. La lumière de la télévision brille dans ses yeux bleus pendant qu’il sirote paresseusement son soda. Tandis que les amants sur l’écran partagent un premier baiser, Erin sent que les doigts font glisser la bretelle de son épaule et font tomber le tissu sous ses seins.

- James, attends… Ohhh ! Dit-elle alors que sa bouche se referme sur son mamelon droit et qu’une langue froide le caresse et envoie un frisson le long de sa colonne vertébrale.

Des doigts chauds et calleux suivent la courbe de son épaule, effleurant sa nuque et s’enchevêtrant dans ses cheveux. Avec une pression douce, mais constante, sa tête est tirée en arrière jusqu’à ce qu’elle regarde le plafond. 

Erin sursaute alors que des dents mordent sa peau sensible. James change de position tandis que son autre main descend entre ses cuisses et la caresse à travers son short. Pour se défendre, elle ferme ses jambes du mieux qu’elle le peut, mais cela ne fait que piéger la main déjà en place. La salive laissée par la bouche se refroidit et fait durcir davantage son mamelon ce qui lui fait délicieusement mal.

Toutes les protestations qui se forment dans son cerveau entraînent des sons sans mots qui s’échappent de sa bouche alors que l’adolescent blond l’agresse. Elle lutte, mais avec sa tête tenue, son amplitude de mouvement est limitée. A chaque fois, James ajuste sa position pour réaffirmer son contrôle.

Des petites étincelles de plaisir roulent le long de son corps et s’installent sous son nombril alors que James se concentre sur ses mamelons. Erin perd la notion du temps alors que les lèvres, la langue et les dents du jeune garçon taquinent ses seins et que la main entre ses jambes continue de presser et caresser son intimité.

Après qu’un gémissement particulièrement fort se soit échappé de ses lèvres, la main quitte ses cheveux, la bouche s’éloigne de ses mamelons et son haut est remis en place. Après une tape sur sa tête, James part. En deux battements de cœur, Erin bondit du canapé, monte les escaliers en trébuchant et s’enferme dans la salle de bain. 

Haletante, la bouche ouverte, elle regarde son reflet dans le miroir. Ses joues sont rouges et ses yeux ont l’air vides et choqués. La salive de James a rendu transparent certaines parties de son haut blanc, si bien que le sombre de ses mamelons est clairement visible.

Elle s’effondre au sol, se penche en avant et pose sa joue contre le bord de la baignoire. Les carreaux froids lui font du bien contre ses genoux. Le meilleur ami de son fils vient de la tripoter dans sa maison. Ses sous-vêtements serrés contre son corps trahissent son niveau d’excitation. Elle mouille. Des larmes de honte coulent sur ses joues alors que ses mamelons douloureux implorent son attention.

Quand elle se force de sortir de son lit le lendemain matin, et qu’elle descend les escaliers, James et les autres garçons sont déjà partis.

Une semaine s’écoule sans que James revienne chez elle. Petit à petit son sentiment de culpabilité et de honte s’estompe alors que le souvenir s’éloigne.

La journée de travail d’Erin a été éreintante. Il y a des jours comme ça où rien ne va et complique les tâches les plus simples. En rentrant chez elle, elle laisse son esprit vagabonder. Il y a quatre mois, elle avait été surprise de voir Jacob comme un adolescent. Les enfants poussent comme les mauvaises herbes, par à-coups.

Puis peu de temps après, Jacob lui avait demandé de l’argent pour qu’il puisse aller s’acheter des baskets seul. Elle avait retenu ses larmes en lui donnant l’argent et en l’attendant. Quelques semaines plus tard, elle l’a surpris en train de se regarder dans le miroir de la salle de bain tout en jouant avec un poil sur sa poitrine.

Son petit garçon disparaissait peu à peu. Bien la minceur de son corps s’épaissirait dans la musculature de la virilité. Elle frissonna, il ne faudra pas longtemps avant qu’elle soit obligée de discuter de sa conduite envers les filles. Oh mon Dieu, il faudra lui parler de sexualité. Alors Erin se jure de s’amuser avec lui un dernier été avant la puberté qui va lui voler son Jacob. Elle passe les prochains jours à tout préparer. Le mois suivant, elle et son fils auront tout le temps qu’ils veulent ensemble.

Un arrêt rapide au magasin lui permet d’acheter tous les articles nécessaires pour une soirée Tacos en famille. Des sacs remplis lui occupent les bras alors qu’elle ouvre doucement la porte d’entrée. Personne ne répond à ses appels. Ses talons claquent sur le sol alors qu’elle dépose soigneusement les sacs sur le plan de travail de la cuisine. Ces maudites tomates essaient constamment de s’échapper. Les clés claquent contre le granit alors qu’Erin regarde par la fenêtre de derrière.

Shawn est dans le jardin en train de lancer une balle de baseball. La fenêtre est petite et lui empêche de voir tout le jardin, mais son inquiétude à l’idée que la maison soit vide  s’apaise. Erin se met à ranger les courses alors que la porte du patio s’ouvre puis se ferme. Une main se pose sur son dos alors qu’elle est penchée à la taille pour ranger des casseroles et des poêles sous le comptoir tout en cherchant une cocotte. Elle se raidit de surprise. Alors qu’elle reste immobile, choquée, un pied se glisse entre les siens et les écarte tandis que des mains fortes la tiennent en place.

- Maintenant Mme Sinclair, ne bougez pas ! Murmure James à son oreille.

Son bras gauche glisse sous ses coudes dans son dos. Lorsqu’il saisit fermement son coude droit, elle se rend compte que ses bras sont coincés. L’autre main de James trouve la fermeture éclair de sa jupe et la tire lentement vers le bas. Le bruit du zip tonne à ses oreilles. Le tissu de couleur kaki lui effleure les jambes en tombant au sol. Erin essaie de lutter du mieux qu’elle peut contre le jeune homme alors qu’il pousse le haut de son corps vers l’avant.

- James… James… Dit-elle d’une voix effrayée et suppliante.

La main du garçon prend ses fesses en coupe et glisse lentement entre ses jambes. Les doigts frottent en cercles serrés le coton qui protège son intimité. Erin serre les dents. Malgré sa colère et son embarras, elle sent son corps réagir. Elle essaie de donner un coup de pied en arrière, mais James dévie sa jambe avec son genou.

Erin essaie de réfléchir. Elle pourrait crier. Mais avec la fenêtre et les portes fermées, elle n’est pas sûre d’être entendue. Et si elle l’était, ça ne ferait qu’alerter Shawn et son fils qui viendraient assister à la scène. Shawn, plus âgé et plus développé physiquement que son fils serait capable d’empêcher Jacob de l’aider.

Sa colère se transforme en rage et frustration, mais le contact de l’adolescent lui envoie des décharges électriques. Les muscles sous son nombril se contactent et sursautent à chaque caresse. Sa culotte colle à sa chatte tandis que James continue son exaspérante caresse en cercle. Peu de temps après les doigts vicieux se glissent sous le fin tissu de coton. Erin jure en sentant la chair de ses doigts alors qu’il la caresse.

Elle gémit alors qu’un doigt s’enfonce dans sa fente et cherche l’ouverture. Une fois sa cible trouvée, James fait tourner son doigt dans un geste lent avant de l’enfoncer en elle.

- Tu te souviens de la nuit où j’ai sucé tes seins ? Demande-t-il.

Un autre gémissement s’échappe de sa bouche alors que le doigt s’enfonce complètement en elle.

- Tu veux savoir ce que j’ai trouve de vraiment bien cette nuit-là ?

Erin halète quand un deuxième doigt rejoint le premier, étirant sa chatte.

- Tu n’as jamais dit « non » !

Elle sent sa chatte se contacter et serrer les doigts qui l’envahissent alors que la réalité de cette révélation s’impose à elle. Les doigts se retirent lentement, puis la pénètrent de nouveau. Erin sent ses mamelons durcirent contre le tissu de son soutien-gorge. Alors que James continue de la doigter lentement, elle se mord la lèvre jusqu’à avoir mal. Le copain de son fils la doigte sans son consentement, et pourtant elle gémit de plaisir. Elle devrait voir rouge et crier au viol, mais la pensée qui domine son esprit est l’espoir d’avoir un orgasme avant qu’il ait fini. 

Erin sent que sa chatte a une autre contraction et reste serrée sur les doigts pendant plusieurs battements de cœur avant de les relâcher.

- Juste deux. c’est bien ! Roucoule James à son oreille.

Les doigts sondent son intimité à fond. Ils glissent lentement de haut en bas en essayant de la toucher sous tous les angles. Lorsque James trouve un endroit qui fait bouger ses hanches involontairement, il continue de la stimuler à plusieurs reprises, riant à chaque fois à sa réaction. Les larmes montent aux yeux d’Erin alors que de l’humidité coule sur sa cuisse droite. Elle réprime un sanglot. Elle est en colère, mais elle ne veut pas qu’il s’arrête.

Avec un son humide, James retire ses doigts. Il remet la culotte en place et lui tapote les fesses. Erin peut sentir l’humidité de ses doigts contre l’arrière de sa cuisse droite.

- Bonne fille ! Murmure James alors qu’il l’embrasse sur la nuque.

Quand Erin entend la porte du patio se fermer, elle attrape sa jupe et s’enfuit s’enfermer dans la salle de bain. Recroquevillée sur le sol, elle pleure. Des traînées de larmes de colère et d’humiliation refroidissent sur ses joues et sont remplacées par des larmes de frustration. Sa colère s’estompe peu à peu, mais la chaleur entre ses jambes continue à faire rage.

La soirée Tacos se passe au calme et sans joie particulière. Shawn et James sont partis après son agression. Jacob doit sentir que son humeur est au plus bas. Alors il ne proteste pas quand l’heure du coucher est arrivée. Après l’avoir bordé, Erin s’assoit sur le coin de son lit et enfile un pyjama. Alors qu’elle se dirige vers la cuisine pour prendre une boisson fraîche avant de se coucher, un coup est frappé à la porte. Le visage de James apparaît quand elle entrebâille la porte. 

- Que veux-tu ? Demande-t-elle.

- J’ai oublié mon gant de baseball ici et j’en ai besoin demain.

Erin lui claque la porte au nez. Rapidement elle fouille la cuisine et le salon. Le choc de voir le visage de James avait fait durcir ses mamelons. C’est une réaction de son corps qu’elle déteste. Avec un grognement de colère, elle retourne à la porte d’entrée.

- Il n’est pas ici ! Dit-elle à l’adolescent.

- S’il vous plaît, laissez-moi regarder ! J’en ai vraiment besoin demain et c’est le seul que j’ai.

A contrecœur, elle ouvre la porte en grand et lui fait signe d’entrer. Il passe devant elle alors que sa tête oscille de colère.

- Je te dis qu’il n’est pas ici ! Répète-t-elle.

James ouvre la porte-fenêtre donnant sur le jardin et s’agenouille sur la marche en béton. Il tend la main et avec un grand sourire il lève son gant.

- Très bien, il est temps que tu partes ! Dit Erin.

Alors qu’elle veut ouvrir la porte d’entrée, une main agrippe la ceinture de sa robe de chambre. En un clin d’œil, l’autre main défait rapidement le nœud et la robe de chambre est arrachée.

- James, non ! Proteste-t-elle en essayant de repousser le garçon.

Mais celui-ci accroche son pied et elle tombe en arrière sur le grand pouf en cuir. Erin frappe ses mains, mais les doigts agiles déboutonnent son haut de pyjama en satin. La bouche du garçon se pose sur son mamelon droit. Elle a le souffle coupé et elle cambre le dos.

Alors qu’elle essaie de se relever, James accroche un doigt au bas du pyjama et le tire sur ses jambes avec sa culotte. Le besoin de se défendre est contredit par le désir de se laisser aller. La tête pendante au bord du pouf, les cheveux dansant autour de son visage, elle se tord sous la bouche et les doigts de l’adolescent.

Les mains agrippent sa taille et la tire au centre du pouf. Le satin du pyjama lui permet de glisser facilement sur le cuir du pouf. Erin se sent impuissante alors que James s’agenouille entre ses jambes écartées.

Avec ses poings fermés, elle martèle les épaules de l’adolescent, mais il ne fait pas cas de ces coups. Sa bouche s’active sur ses mamelons et le corps d’Erin se cambre si bien que seul l’arrière de sa tête et ses hanches sont au contact du cuir souple. Le garçon la pénètre sans résistance et sans besoin de lubrification artificielle.

James la baise avec de longs mouvements lents. Il s’enfonce profondément avant de se retirer au même rythme, puis il répète l’action. Erin se retrouve à agripper en vains les côtés lisses du pouf tandis que des tremblements parcourent ses jambes. Une main lui prend l’arrière de la tête alors que le copain de son fils se penche sur elle. Ses yeux se fixent sur ceux du jeune garçon.

- Quel est ton prénom ? Demande-t-il.

- Erin.

Oh mon Dieu. Elle est une femme mûre. Elle devrait échanger des regards timides autour d’un dîner aux chandelles, flirter et échanger des allusions avec l’homme qu’elle aurait choisi pour la séduire. La partie de jambe en l’air devrait être la suite d’une romance et de l’excitation qui va avec. Au lieu de cela, un jeune garçon qui ne connaît même pas son prénom la baise dans son salon. La honte et la répulsion montent en elle tandis que James s’enfonce en elle et la remplit.

Elle serre les dents. Le plaisir qui fait picoter son corps est-il faux ? Comment ce garçon peut-il avoir envie d’elle ? Il ne connaît même pas son prénom. James pousse profondément sa bite à l’intérieur d’Erin et il donne une rotation rapide avec ses hanches. Erin ouvre les yeux et malgré elle, elle ressent une brève impulsion de plaisir qui accompagne toujours ses orgasmes.

 Erin déglutit plusieurs fois et essaie de retrouver sa voix. Le jeune homme qui frotte ses hanches contre les siennes ne devrait pas faire ça. Cependant, c’est si bon. Son esprit et son corps sont en désaccord. A chaque poussée des hanches de James, son désir physique devient de plus en plus dominant sur son esprit. L’adolescent s’enfonce complètement et elle avance ses hanches contre les siennes.

Le contact du bas-ventre du garçon effleurant son monticule l’entraîne au bord du gouffre. Un long et bas gémissement s’échappe lentement de sa gorge. Les doigts d’Erin agrippent les épaules du jeune garçon alors que ses chevilles se verrouillent dans son dos. Elle veut profiter de toutes ses sensations avec un corps chaud comme compagnie.

Alors que le flot de plaisir s’éloigne et est remplacé par un picotement engourdi et satisfaisant, elle ouvre les yeux. Le visage souriant de James est juste devant elle. Il donne trois coups de rein rapides avant que son corps se tende et ses yeux se ferment. Une expression de pur bonheur s’affiche sur son visage alors que son corps se raidit et qu’il reste en place.

Après un baiser sur le front d’Erin, James rassemble ses vêtements et s’en va. La mère de famille reste sur le pouf tandis que sa sueur mélangée à celle de James refroidit sur sa peau. Le cuir qui colle à sa peau et qui l’irrite la pousse à passer à l’action. Elle rassemble ses affaires avec des mains lentes et apathiques. Tandis qu’elle monte les escaliers jusqu’à sa chambre, elle sent le sperme de James en elle.

Le lendemain matin, Erin refuse de quitter son lit. La voix chargée d’inquiétude, Jacob lui demande si elle est malade. A midi, il frappe doucement à la porte de sa chambre et lui apporte un plateau chargé d’eau de soupe au poulet et de biscuits salés. Erin garde les stores fermés et la lumière éteinte alors qu’elle réfléchit à sa situation.

Sa poitrine la serre alors qu’elle pense à son humiliation et à son plaisir. Ses pensées la quittent alors que Jacob entre prudemment dans la chambre en lui disant que c’est l’heure du dîner et qu’il lui propose une soupe de tomates accompagnée d’un sandwich au fromage grillé fait maison.

Erin quitte les confins sombres de sa chambre le lendemain. Mais elle ne cesse de penser au conflit qui la travaille. Jacob explique avec enthousiasme ses projets pour la journée autour d’un bol de céréales. Puis il se précipite vers la porte et la referme bruyamment derrière lui. Erin se met alors à nettoyer. Elle sait que c’est irrationnel, mais elle se dit que si sa maison est entièrement nettoyée, cela enlèverait la tâche de sa honte.

A l’heure du dîner, Jacob revient avec de légers coups de soleil sur les oreilles et des égratignures aux genoux. Après le repas, ils s’installent pour regarder un film, mais il s’endort à la moitié. Erin renifle pour retneir ses larmes quand elle réalise qu’il est trop lourd pour être porté à l’étage. Elle lui retire délicatement ses chaussures avant de le couvrir avec une couverture légère.

Les lumières tamisées et sa maison sentant le citron frais, Erin décide de se coucher. Elle se tourne et se retourne dans son lit alors que le sommeil ne veut pas venir. Avec un gémissement de frustration, elle rejette ses draps et se dirige vers sa commode. Dans le deuxième tiroir du bas, soigneusement caché sous une pile de pyjama, se trouve son vibromasseur. Elle l’allume et le glisse entre ses jambes. Les vibrations de l’objet lui envoient des frissons le long de la colonne vertébrale.

Après quelques inspirations apaisantes, son corps commence à réagir. Les minutes passent alors que le plaisir commence à venir. Sa main gauche pince et tire sur ses mamelons alors que l’orgasme survient. Haletante et couverte d’une fine couche de sueur, Elle se sent pourtant insatisfaite. L’orgasme est là, mais son essence comme l’excitation, le frisson, est absente. C’est comme un gâteau sans glaçage ou un chocolat chaud sans mousse. Erin pousse un cri de frustration et lance son vibromasseur à travers la chambre.

 *****

Son visage est rouge alors qu’elle s’approche du comptoir. Pendant toute la journée, elle a réfléchi pour savoir que faire. C’est bien de rester anonyme, mais elle ne veut pas attendre le temps requis pour une livraison. De plus, elle veut qu’on l’aide pour son achat. l’argent n’est pas la seule chose importante, alors elle veut bien faire les choses. Erin doit s’éclaircir la gorge avant que sa voix ne fonctionne.

- Bonjour, quel est le meilleur vibromasseur que vous vendiez ? Demande-t-elle.

La jeune femme derrière le comptoir cligne des yeux de surprise puis sourit en grand. Elle glisse de sa chaise et fait un signe du doigt. Erin la suit quelques pas derrière elle en se concentrant sur les carreaux du sol devant elle.

- Voulez-vous le plus luxueux ou le plus puissant ? Demande la jeune femme.

- Le plus puissant.

Espérant que les autres clients du magasin n’ont pas entendu sa réponse, elle tend sa carte de crédit à la vendeuse. Avec des mouvements rapides et saccadés, Erin signe la facture pendant que la femme lui tend sa carte de crédit et l’objet soigneusement emballé.

- S’il ne vous plaît pas, revenez me voir, j’aimerai beaucoup vous aider à nouveau ! Déclare la jeune femme toujours souriante.

Il faut à Erin  son courage pour qu’elle garde son sang-froid et ne pas s’enfuir en courant du magasin.

Ce soir-là, après que Jacob se soit mis au lit, Erin sort son nouveau jouet de sa cachette. Sa lèvre inférieure est coincée entre ses dents alors qu’elle se déshabille et grimpe sur son lit. Elle presse le jouet contre sa chatte et, en retenant son souffle, elle l’allume. Avec un hoquet elle ferme ses jambes.

La fille du magasin avait raison, l’objet est puissant. Même au réglage le plus bas, les vibrations se répercutent dans tout le bas de son corps. Erin sent son bassin vibrer. Tremblante et balançant ses hanches sur l’objet, elle mord les couvertures pour étouffer ses cris. Le jouet tombe alors que ses hanches se cabrent désespérément. L’expérience est meilleure qu’avec son ancien vibromasseur, mais il lui manque toujours quelque chose.

Cachée sous ses couvertures, Erin se ronge les ongles et réfléchit à ce qui ne va pas chez elle. Un adolescent beaucoup plus jeune qu’elle ne devrait pas l’exciter en la dominant. Alors que son esprit ralentit et que l’obscurité engloutit son esprit, quelque chose murmure : « Soumets-toi ! ».

De précieux jours de vacances se sont écoulés. Erin décide de se concentrer sur sa relation avec son fils, plutôt que de se préoccuper de son conflit intérieur. Une fois que Jacob retournera à l’école, elle pourra prendre rendez-vous avec un psychologue et essayer de tout arranger.

Des affiches dans les vitrines locales annoncent de nombreuse foires dans le comté. Les hot-dogs, les gâteaux et les cris perçants de Jacob la baignent d’excitation. Avec son fils à ses côtés, de nombreuses journées sont remplies en voyages tranquilles dans les marchés de producteurs, les fêtes de village et les kermesses.

  *****

Erin se tient dans sa cuisine, les bras croisés, tapant du pied sur le sol. James est dans son sous-sol en train de jouer avec Jacob, Shawn et Trevor. Il lui avait fallu tout son courage et sa maîtrise de soi pour ne pas gifler James quand il était entré chez elle. Lentement et avec beaucoup d’appréhension, elle avait accepté le fait qu’elle ne pourrait l’éviter éternellement. La sonnerie du téléphone fait reculer sa fureur.

- Bonjour Erin, c’est Ellen. Voudriez-vous venir dîner demain soir ? Mon mari a un nouveau barbecue et il est pressé de l’essayer.

- Bien sûr Ellen, ça devrait être bien.

Erin est perdue dans ses pensées tandis qu’elle remet le téléphone sur son support.

- Ne vous inquiétez pas Mme Sinclair, je ferai en sorte que ça en vaille la peine. 

Sa voix la fait sursauter. La claque brutale sur son dos la fait glapir. Alors que ses genoux tremblent et que la colère monte en elle, elle réalise que ses mamelons sont durs et qu’elle ressent un picotement entre les jambes.

 *****

Erin se force pour afficher son plus beau sourire alors que James ouvre la porte. La maison de ses parents est impeccable et joliment décorée. Ellen glisse à elle et à son fils des boissons avant de les accompagner dans le grand jardin. Des nuages dérivent dans le ciel bleu alors que de la fumée s’élève du barbecue. La brise paresseuse transporte des odeurs de viandes rôties et de légumes cuisants. Jacob est collé au père de James qui lui explique le fonctionnement du barbecue ainsi que les nuances sur la cuisson correcte des steaks.

Le comportement de James est poli. Il remplit attentivement le verre d’Erin et lui offre des plateaux de bouchées de nourriture au prix de petits attouchements décontractés. Il s’agit de la paume d’une main qui effleure ses fesses, ou le dos de la main qui pousse sa poitrine. A chaque fois il lui offre un léger sourire complice. Sa mère, Ellen, ne semble pas s’en apercevoir. Elle n’est que sourires, bavardage et fredonnements au son de la musique sortant des hauts-parleurs camouflés en pierres décoratives.

La nourriture s’avère fantastique. Erin se sent merveilleusement rassasiée. Le champagne glacé a apaisé ses nerfs alors que le soleil de fin de soirée caresse sa peau. Jacob a été servi deux fois et a poliment accepté une troisième part. De lourdes paupières trahissent son sourire énergique alors qu’il s’allonge dans l’herbe douce. Les deux familles s’assoient sur les fauteuils du patio. La journée d’été torride se transforme en une agréable soirée avec une brise rafraîchissante venant du sud.

James s’assoit sur une chaise et claque des doigts soudainement.

- Mme Sinclair, nous avons été de mauvais hôtes. Puis-je vous offrir une visite de la maison ? Dit-il en tendant la main.

- Euhhh… Bien sûr. Jacob, veux-tu venir avec nous ?

- Je l’ai déjà vu ! Répond son fils avec un geste de la main.

Ils commencent la visite par le sous-sol soigneusement aménagé, puis ils montent au premier étage. James donne avec désinvolture à Erin des bribes d’histoire concernant la maison. D’un geste il lui fait signe de monter l’escalier devant lui. A la distance où il la suit, Erin est parfaitement consciente que son cul est au niveau de ses yeux.

- Ma pièce préférée de la maison ! Dit James en poussant une porte.

Des affiches de voitures, d’avion et de films couvrent les murs. Sur la droite se trouve un grand poster avec un casque de football américain.

- Pas d’affiches de filles ? Demande Erin malicieusement.

- Maman ne le permettrait pas. Répond James avec un haussement d’épaules.

Ses bras entourent la taille d’Erin pour rapprocher leur corps. Ses doigts détachent adroitement son pantalon pendant qu’il la guide près du lit vers la fenêtre.

- James, non ! Proteste Erin.

Il la tourne pour qu’elle lui fasse face et il fait glisser rapidement son pantalon le long de ses jambes. d’un coup sec, il le sort de ses pieds et il la pousse sur le lit. Avant qu’elle ne se remette de sa chute, les doigts de James sont sur l’ourlet de son haut et le tire par-dessus sa tête.

- Je ne voudrais pas le froisser ! Déclare James.

En l’espace de deux battements de cœur, son jean et son tee-shirt sont enlevés. Il s’agenouille devant elle sur le lit et il écarte ses genoux.

- Eh bien, ma jolie petite Erin, tu as l’honneur d’être la première fille que je baise sur mon lit.

Alors qu’Erin a les jambes grandes ouvertes, James frotte son sexe sur sa fente.

- Chaude et humide ! Juste comme j’aime.

Erin retient son souffle et se cambre tandis que James pousse sa bite en elle. Il lui laisse une minute pour s’adapter avant de commencer à donner des coups de rein. Il n’y a pas de tendresse entre les deux amants. James s’enfonce en elle durement et rapidement. Il la baise sans se soucier de son plaisir.

- J’ai toujours pensé que je baiserai Sally West ici, mais elle est trop puritaine et refuse de venir. Déclare-t-il entre deux coups de rein.

Erin frissonne en se sentant enlacer James. Oh mon Dieu, elle est plus facile qu’une adolescente. Elle griffe son dos avec ses ongles et il s’enfonce de plus en plus profondément en elle. Le bruit de la respiration du garçon ainsi que le claquement de son corps contre le sien remplissent la pièce. La sueur coule du menton de James sur elle tandis qu’elle verrouille ses mains derrière son cou et s’accroche à lui.

Le rythme du jeune garçon ne ralentit pas. Une pointe de jalousie devant l’énergie de cette jeunesse passe dans son esprit. Elle est suffisamment mouillée pour entendre un bruit de succion alors que James s’enfonce jusqu’à la garde. Il grogne et respire fort en se vidant en elle. Erin s’accroche toujours à l’adolescent alors que leur respiration revient lentement à la normale.

La sueur commence à refroidir contre sa peau avant que James ne se retire lentement. Il sort une serviette de dessous son lit et essuie sa bite. Erin trouve son haut et l’enfile. James s’est déjà habillé, et rien ne peut dire qu’il vient de baiser la mère de son copain. Il saisit le pantalon d’Erin et rejette sa protestation d’un geste. Il ouvre sa porte, jette un coup d’œil à l’extérieur et la tire dans le couloir.  

- Tu pensais que tu allais t’échapper de ma chambre sans te faire baiser ? Demande-t-il en lui tapotant les fesses.

Il la conduit à la salle de bain. Erin refoule ses larmes en se nettoyant. Encore une fois elle a permis au garçon de la baiser facilement. Le plus embarrassant pour elle est de se sentir excitée par ce qui venait de se passer. Un sanglot s’échappe de ses lèvres quand elle réalise qu’elle est toute prête à se faire baiser à nouveau. Elle enfile sa culotte et son pantalon, passe sa main dans ses cheveux et sort de la salle de bain. 

Au bas de l’escalier, James se penche vers elle. Il lui claque le cul en disant :

- Tu as aimé mes pièces en acier !

Erin glapit et serre les dents en suivant le jeune homme. Ses mamelons sont bien durs.

- Vous vous êtes perdus ? Demande Ellen.

- J’ai montré à Mme Sinclair ma collection de pièces de monnaie. Répond James.

- Je n’avais jamais vu de pièces en acier auparavant. Dit Erin.

Avec ce mensonge elle sent l’emprise de James se resserrer sur elle.

A suivre…

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