Texte de Xmaster.
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Ils veulent de l'argent et plus...
Le lendemain matin, vers six heures trente, Béatrice se réveille seule dans son lit. Elle est toujours sur le ventre, et très vite elle reprend conscience de la présence du plug dans son anus. Elle commence à paniquer et cherche à se lever, mais elle est contrainte de faire très attention aux mouvements qu'elle fait pour éviter des douleurs par trop fortes.
C'est une nuit blanche qu'a vécue Richard. Il a vagabondé de séries télévisées en revues diverses, en passant par des visites de sites internet, mais le sommeil n'a jamais été au rendez-vous. En permanence il revoyait son épouse avec les quatre hommes, il la revoyait se faire prendre, uriner devant eux, marcher avec son plug, sucer, se masturber sur commande, tout un tas de choses dont il aurait bien eut envie, des jeux que sa femme lui refusait jadis. Et là, cette nuit là, elle a autorisé des inconnus à faire ce qu'elle lui refusait toujours. La haine sourde est toujours présente, mais aussi une énorme jalousie. Il entend bientôt des bruits venant de la chambre conjugal attenante. Il se lève et s'y rend.
- Ma putain a bien dormi ?
- Oh chéri ! Tu ne vas pas recommencer ?
- Allez salope, sur le ventre que je te retire le gode.
Comprenant, malgré qu'elle ne soit pas encore très bien réveillée, que son mari est encore très en colère et tenant à aplanir tout problème de manière à éviter un conflit dès le matin, docilement, Béatrice s'allonge sur le ventre et écarte ses jambes en grand. L'homme vient s'asseoir sur le bord du lit, s'empare de la base du plug et tire fermement dessus.
- Aie ! Mais ça va pas non ! Ça fait mal !
- Et de te voir en reine du porno arabe amateur, tu ne crois pas que ça fasse mal aussi ?
L'épouse, humiliée une fois de plus, ne répond plus rien. Elle reste dans sa position à penser au désastre que ses frasques ont pu amener. Son anus est béant et ses fesses marquées par la base du plug qu'elle a portée toute la nuit. Richard, contemplant le cul de sa salope de femme, pose le plug près de sa tête, se lève et dit :
- C'est vrai que tu vas bientôt pouvoir te faire enculer par un éléphant, tu penses lancer ta carrière cinématographique dans la zoologie ?
- Je t'en prie, c'est déjà suffisamment dur pour moi en ce moment chéri.
- Pas pour moi si tu veux ! Bon! Lève-toi et va laver le gode, il y a ta merde dessus ! Il faut qu'il soit propre pour ce soir...
Le mari sort de la chambre et se dirige vers la cuisine pour préparer son petit déjeuner. La vive douleur s'estompe peu à peu. Mais au moment où Béatrice pense se lever, une fulgurante envie de déféquer la prend. Elle se lève d'un bond et court aux toilettes.
Lorsqu'elle entre dans la cuisine, elle tente de faire un gentil bisou à son mari mais celui-ci détourne la tête. C'est donc fâchée qu'elle va s'asseoir en face de lui. Puis, essayant de combler le vide du silence qui les entoure, elle annonce :
- Faut pas le laisser toute la nuit le gode, ce matin j'avais des fuites...
- Faudra t'y habituer.
Le ton est sec, l'homme se lève en disant encore :
- Et tache de penser au chiffon rouge, j'ai pas envie que mes fils voient leur vieille pute de mère à la télé.
La semaine passe. Tous les soirs Richard plugge sa femme qui ne lui résiste pas, et tous les matins il lui retire le jouet horrible. Béatrice souffre toujours autant à l'introduction et à l'extraction de l'objet, mais elle a apprit à n'en rien dire.
Le vendredi soir, alors que le couple n'avait plus aucune nouvelle du maître chanteur et qu'il commençait à se dire que l'ignoble bonhomme n'avait peut être fait toutes ces démarches que pour les effrayer, Béatrice trouve une nouvelle enveloppe sans nom dans la boîte aux lettres. Richard, à qui elle vient de remettre la lettre, l'ouvre et la lit à voix haute :
- Allez au parking de la gare mercredi prochain à 20h00. Descendez au troisième sous-sol, laissez un sac Auchan bien fermé contenant l'argent dans la poubelle près de la porte de sortie de secours, et repartez. Je connais vos voitures et vos visages, si vous tentez de restez, vos enfants recevrons de jolies vidéos.
- Oh non ! C'est pas vrai !
- Voilà où nous mènent tes conneries...
- Qu'est ce qu'on va faire ?
- Toi ? Prendre un crédit !
Béatrice se met à pleurer, autant de rage contre la maître chanteur que contre elle-même.
- J'ai une idée, annonce le mari.
- Laquelle ? Demande l'épouse en reniflant bruyamment.
- Nous connaissons le lieu de l'échange, mais il nous connaît et connaît nos voitures, je vais donc louer une petite voiture, mettre une perruque et une fausse moustache, et j'attendrais qu'il vienne prendre l'argent pour le suivre et savoir qui est ce monsieur.
- Mais ça peut être dangereux !
- T'as vraiment dix mille Euros à perdre ? Sans compter qu'il ne nous parle pas un instant de la cassette originale, et s'il voulait plus ensuite ? On ferait quoi ?
Le soir fatidique arrive enfin, Béatrice a emprunté la somme pendant le week-end et a pris son après-midi pour aller retirer en liquide le montant. Même en billet de 100 Euros, c'est un joli paquet.
Vers dix-huit heures, Richard rentre à son tour, Il vient de louer une petite voiture bleue qu'il a garé deux rues plus loin pour plus de discrétion. Leur fils étant déjà rentré du lycée, le couple discute peu. Le mari prend deux sacs Auchan, dans le premier il place l'argent entouré de plusieurs gros élastiques, dans le deuxième il met la moustache postiche, la perruque frisé et une paire de lunette légèrement foncée.
A dix-neuf heure quinze, Béatrice sort sa voiture et part en direction du centre ville et se gare près de la mairie pour attendre l'heure du rendez-vous. Le mari reste à la fenêtre et vérifie que personne n'observe la maison.
A dix-neuf heure trente, l'homme, munie de son sac de grande surface sort de chez lui à pied et va prendre sa voiture de location. Il démarre et se rend directement au troisième sous-sol du parking. Là, une fois garé de manière à voir parfaitement la poubelle indiquée, il téléphone à sa femme pour lui annoncer qu'il est en place.
A dix-neuf heure cinquante-cinq, l'épouse repart de son stationnement et arrive à vingt heures quatre devant la poubelle du troisième sous-sol. Là, laissant son moteur tourner, elle descend de sa voiture avec le sac et le met comme convenu dans la poubelle. Puis elle repart et rentre chez elle.
Richard n'attend pas très longtemps. Quelques minutes plus tard, trois nord-africains entrent par l'accès gare. ils se dirigent directement sur la poubelle. Maintenant les trois hommes sont autour de la poubelle ouverte et le mari observe mais ne voit pas exactement ce qu'ils bricolent. Un instant plus tard, les trois hommes partent dans trois directions différentes, chacun portant un sac Auchan à la main.
Richard comprend l'astuce, il réfléchit très vite et décide de suivre l'un des trois au hasard. Il sort de la voiture et se dirige vers l'accès gare. L'homme devant lui marche d'un bon pas, et quand il attaque les escaliers, Richard se précipite pour ne pas le perdre. Il voit l'homme arriver en haut des escaliers et se diriger vers la sortie de la gare. A son tour il sort de la gare, mais il ne peut que constater que l'homme monte dans une vieille voiture qui démarre très vite. D'où il se trouve, Richard ne peut pas lire la plaque d'immatriculation. Il reste un instant figé sur le pas de la gare, puis décide de rentrer chez lui.
Une autre semaine passe sans que le couple n'ait de nouvelles du maître-chanteur, mais ils n'en reçoivent pas pour autant la fameuse cassette originale promise. Les soirées sont lugubres, Richard n'a toujours pas digéré que sa femme le trompe, et souvent, les soirs, il regarde le film ce qui n'est pas pour calmer sa haine.
De même pour Béatrice, le fait d'être pluggée tous les soirs jusqu'au lendemain matin est là pour lui rappeler sa faute, et cette faute la hante effectivement, surtout que maintenant il y a une somme d'argent assez conséquente qui est en ligne de compte. Et, connaissant son mari qui, sans être pingre, est tout de même assez près de ses sous, elle sait qu'elle n'a aucune aide à attendre de lui sur le plan pécuniaire.
Le jeudi soir vers dix-huit heures trente, le portable de la blonde sonne. Ne recevant que rarement des appels sur cet appareil, le couple échange un regard anxieux. Béatrice s'empare du téléphone et prend la communication. Tout de suite elle reconnaît la voix du maître-chanteur et fait signe à son époux de la suivre dans la chambre. Le correspondant commence d'une voix ironique :
- Au fait, merci pour l'autre soir... Mais j'ai encore de gros besoin...
- Non ! Vous deviez nous donner l'originale !
- Écoute salope, je ne suis pas un monstre et je ne veux pas vous mettre sur la paille, mais tu dois comprendre que j'ai aussi besoin d'argent...
- Et vous ne pouvez pas travailler comme tout le monde ?
- Mais pour les bourges de ton espèce, on est juste des bêtes...
- Ça va pas non ! Je ne suis pas raciste moi !
- Écoute vieille pétasse, j'ai besoin de mille Euros et tu vas les gagner pour moi... Je connais un vieux monsieur plein aux as, je lui ai montré la cassette de tes exploits, et il est prêt à me donner cette somme si il peut te rencontrer...
- Mais ! Je ne suis pas une pute !
- Quelque part... Si !
Perdant son sang froid, Béatrice, de rage, coupe la communication et commence à pleurer. Le téléphone cellulaire sonne à nouveau. Richard s'empare de l'appareil et prend la communication.
- Allô ? dit une voix avec un accent maghrébin prononcé.
- Que voulez vous encore ? Répond sèchement Richard.
- Que votre vieille pute me rapporte mille Euros, c'est tout...
- Pour commencer vous nous devez une cassette, il me semble que vous avez touché votre argent non ?
- Oui... Mais j'ai besoin maintenant de mille euros...
- Vous vous imaginez quoi ?
- Écoutez, vous n'êtes pas en position de négocier. J'ai besoin de votre vieille pouffe, j'ai un client pour elle à mille euros.
- Mais vous prenez ma femme pour une prostituée !
- Oui... Pourquoi ? Vous la prenez vous pour une sainte? Assez discuté, j'ai besoin de votre pétasse demain soir à vingt-deux heures trente, sinon je distribue des cassettes pornographiques et des photos, et je commence par le lycée de votre fils Franck.
- Ordure !
- Si vous réussissez à la convaincre de faire son premier client demain soir, vous laissez un chiffon rouge à la fenêtre demain.
Et le maître-chanteur raccroche laissant Richard avec un goût amer en bouche, le regard dans le vague et une grimace de haine qui déforme son visage.
- Chéri, que t'a dit ce salaud ?
La voix de Béatrice est implorante et elle voit pertinemment que son mari est perdu dans ses pensées. Quelques secondes passent, l'homme tourne très doucement son regard vers sa femme, la fixe dans les yeux, puis laisse tomber d'une voix sourde :
- Demain tu découvriras ce que c'est que d'être une vraie putain...
- Oh non !
Et l'épouse se met à crier à son mari :
- Salaud !
Richard donne une grande gifle à sa femme, puis, avec la même voix sourde, toujours en la fixant droit dans les yeux qui commencent à se mouiller, il poursuit :
- Voilà où nous mènent tes conneries salope ! Ah t'avais le feu au cul l'autre soir, maintenant tu répares, je ne veux pas que mes enfants apprennent qui tu es réellement.
Puis il sort de la chambre laissant Béatrice seule en pleurs. Le petit déjeuner est lugubre, comme les autres jours, Béatrice a été pluggée pour la nuit, son époux a été dormir dans son bureau, et ce matin il n'a pas lâché un seul mot, même quand il est venue retirer le plug. Juste avant qu'il ne parte travailler, il regarde sa femme d'un air mauvais et précise :
- Surtout, tu n'oublies pas le chiffon rouge à la fenêtre.
La mort dans l'âme et après avoir longuement hésité, la pauvre femme fini par mettre le tissu à sa fenêtre. Puis elle se rend à la mairie. Le soir, en rentrant du travail, et pour éviter de croiser le regard réprobateur de son mari, Béatrice se met à faire son ménage dans la chambre à coucher. Vers dix-huit heures son portable sonne et elle décroche.
- Allô ? fait la voix que la blonde commence à reconnaître du premier coup.
- Oui...
- Ce soir, vingt-deux heures, devant la base nautique du lac, nue sous un manteau, juste des bas et un porte-jarretelles.
- Mais ! Il fait trop chaud pour mettre un tel manteau !
- Tu peux venir toute nue si tu veux, du moment que tu portes des bas...
Et le correspondant raccroche. A ce moment Richard entre dans la chambre car il a entendu le téléphone sonner. Il fixe sa femme et demande d'une voix sans compassion :
- Alors ?
- Le salopard veux que je sois à vingt-deux heures devant la base nautique, juste mes bas sous mon manteau ! Je ne sais pas si je vais y aller...
- Et comment encore que tu vas y aller ! Il n'est pas question que mes enfants pâtissent de tes turpitudes
!
- Mais tu te rends compte ? Si on me voyait...
- Mais tu te rends compte ? Si on me voyait...
- Les gens diraient que tu est une vieille pute... Ça tombe bien, c'est justement le cas.
Richard tourne les talons et sort de la chambre. Après le repas en famille, une fois la cuisine débarrassée et que Franck est parti dans sa chambre, le mari laisse tomber d'un ton sans appel :
- Va te préparer morue.
Dans une tristesse infinie, la blonde sort de la pièce et se rend dans la chambre à coucher. Là elle se met nue, passe son porte-jarretelles noir puis des bas noirs eux aussi. Elle sort son manteau d'hiver de la grande armoire qui occupe presque tout un pan de mur de la pièce et c'est à ce moment que son époux entre.
- Fais voir...
Béatrice pose son lourd manteau sur le lit et se tourne vers son mari, droite, les bras le long du corps, statique.
- Tu as des poils qui repoussent sur ta chatte de salope... Allonge-toi sur le lit je reviens.
- C'est pas le moment !
- Ta gueule la pouffiasse... J'ai une pute en guise de femme, au moins, qu'elle soit présentable !
- Attends hé !
Sans se préoccuper de ce que veut dire son épouse, le mari sort de la chambre, va dans la salle de bain. Là il s'empare de son blaireau, le passe sous l'eau très chaude, puis le charge de son savon à barbe. Il prend son rasoir, une serviette et retourne dans la chambre.
Pendant ce temps la pauvre femme s'est allongée sur le lit. Ses yeux sont embués de larmes. Elle aimerait se sentir soutenue, aidée par cet homme qui était, jusqu'à cette horrible soirée, un homme compatissant, sympathique, à son écoute et toujours prêt à l'aider. Or, aujourd'hui, il lui semble que tout cela est fini et bien fini. Elle ne reconnaît plus son époux, jamais elle n'avait été giflée, jamais elle ne l'avait entendu l'injurier, jamais elle ne l'avait connu méchant. C'est certainement plus tout ça encore qui lui donne ce profond mal au cœur, plus encore que sa haine envers ses tortionnaires, plus encore que le dégoût d'elle-même, elle se sent responsable de ce séisme dans son couple, et ça la rend malade.
- Écarte les cuisses que je te rase la moule...
Toujours docilement, et bien que cela lui soit des plus désagréable, elle exécute l'ordre qu'elle vient de recevoir. Sans un mot, Richard s'assoit sur le bord du lit et badigeonne le sexe de sa femme de savon. Il pose le blaireau ensuite sur la table de chevet et retire la protection du rasoir. Il ne prend pas moins de cinq minutes à raser précisément le pubis, mais aussi le bord des lèvres. Il finit par essuyer les quelques restes de marques de savon et vérifie minutieusement son travail.
Durant toute l'opération la blonde ne bronche pas. Néanmoins elle ressent un certain malaise car son mari opère sur elle comme si il s'agissait d'une parfaite inconnue, sans douceur, sans mot tendre, rien. Elle voit son époux s'essuyer les mains, regarder sa montre, et elle l'entend dire :
- Allez vieille pute, au boulot maintenant.
L'homme se lève et sort de la pièce avec ses ustensiles.
A suivre...
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