Texte de Pervers Pépère.
Encore plus de perversions.
La nuit vient de tomber sur la Sierra. De là où nous sommes le spectacle est merveilleux. Je n'ai jamais vu une nuit si calme, si étoilée. Le regard porte à l'infini. Tout en bas dans la vallée, nous voyons les pinceaux lumineux des trois 4x4 partis péniblement à l'assaut de la piste en lacet qui monte à l'hacienda. Il leurs faudra bien une demi-heure pour qu'ils puissent parvenir ici. J'ai le temps pour m'apprêter.
Ce soir, nous allons recevoir des invités, des ’étrangers’, des ’gringos’ qui viennent spécialement ici pour s'offrir un spectacle de choix, un spectacle qu'ils ne pourraient pas s'offrir, même à Piedras Negras, même avec une pluie de dollars. Un spectacle qui exige la participation d'une artiste de talent... et selon Don Pedro, je suis la personne idéale pour ce genre de spectacle.
Je ne vois vraiment pas de quoi Don Pedro veut parler. Je croyais qu'en matière de sexe, on pouvait absolument tout s'acheter à Piedras Negras. Je suis à la fois inquiète et excitée. Il n'y a que quelques jours que je suis ici, et je ne sais plus me détacher de cette incroyable vie de débauche, du sexe et des yeux de Don Pedro.
Je suis littéralement envoûtée par cet homme. Il m'a révélé à moi même, il m'a révélé les secrets du sexe. En quelques jours il m'a plus appris sur moi même que dix années de mariage avec mon mari.
Lorsque nos chemins se sont croisés pour la première fois, lorsqu'il a assommé mon mari, lorsqu'il m'a violée, lorsqu'il m'a livrée à ses hommes, j'avais affaire à un vulgaire ’quemadores’, à la limite du ’pistoleros’ , quelqu'un qui serait bien capable de vous prendre la vie pour quelque dollars. Il était là, avec ses hommes, ses ’quemadores’, occupé à s'enivrer comme eux dans une ’taqueiras’ sordide.
Des ’quemadores’ qui ne déparaissent pas avec les ’vaqueiros’ patibulaires que j'ai pu voir ici, dans la cour de son hacienda, et qui semblent eux aussi sortis tout droit d'un western spaghetti.
Tant que l'on n'a pas franchi la porte de ses appartements privés, on a toujours affaire au même homme, à Pedro, un homme simple et rustre, mais un homme sain et fort, un homme qui sait ce qu'il fait et qui sait où il va, un homme qui a des idées claires et une détermination sans faille. Il fait ce qui doit être fait, sans état d'âme.
Une fois franchies les portes de ses appartements privés, on a affaire à un tout autre homme. Ce n'est plus Pedro, mais Don Pedro de Godivilla, un homme distingué, cultivé et raffiné, un homme qui s'exprime également dans un anglais châtié, alors que Pedro, lui, n'en baragouinait qu'un sabir incompréhensible.
Cet homme est un mystère pour moi... et le mystère fascine toujours les femmes...
Il vit ici, dans cette ancienne ’Mission’ abandonnée et transformée depuis des siècles semble-t-il en Hacienda fortifiée. Elle est plantée là, tout en haut d'un piton désolé dominant une vallée desséchée qui s'étend jusqu'à l'infini. Ses murs épais renferment le plus grand trésor qui soit ici, une source d'eau. C'est pour ce site incroyable visible à des lieues à la ronde et pour cette source que la ’Mission’ c'est installée ici, il y a de cela fort longtemps.
Don Pedro est intarissable quand il se met à parler. Il m'a raconté toute l'histoire de cette ’Mission’, puis toute l'histoire de la région. Je me suis un peu perdue dans les détails je l'avoue. J'ai beau avoir décroché un doctorat en ’management’, ce n'est pas dans nos universités qu'on enseigne la légende de Zapata, une légende vieille de près d'un siècle, mais terriblement vivante encore ici.
Il est assez difficile de suivre la conversation de Don Pedro tant il est prolixe en détails et en références de toutes sortes. La légende, la réalité, si tout est clair dans son esprit, tout se télescope dans son récit. Zapata est mort, Zapata est vivant, l'esprit de Zapata s'est réincarné dans son cheval blanc qui court pour l'éternité à travers la Sierra pour prêcher la révolution. De là, Don Pedro n'a aucun mal pour embrayer avec une facilité déconcertante sur Sitting Bull et son cheval blanc lui aussi, la dernière légende indienne, la Danse des Esprits....
Zapata, Sitting Bull, Ungern Khan, ils sont tous morts, mais ils sont tous vivants pour lui. Dans son regard on voit la liberté et l'exaltation des espaces infinis, mais on y voit aussi l'homme lucide et désespéré qu'il est. Il y a Sitting Bull et sa Danse des Esprit, mais il y a aussi Sitting Bull qui a renié toute pudeur, et toute fierté pour faire le ’bon sauvage’ au cirque de Buffalo Bill...
Don Pedro est un homme étrange, un homme qui voyage et qui fait voyager son interlocuteur dans le temps et dans l'espace, un homme qui a l'esprit vif et clair, un homme qui a une vue perçante et qui voit loin au delà des apparences, un homme qui voit au travers des êtres… et de toutes évidences ce qu'il voit n'est pas toujours beau à voir...
Cet homme si complexe ne peut se satisfaire d'une seule enveloppe charnelle, il a besoin de deux corps pour vivre deux histoires : il y a ’Pedro’, il y a ’Don Pedro de Godivilla’.
Si il y a deux êtres en un, ici, en haut de ce piton désolé, il y a aussi deux haciendas en une. Dans la partie ’rustique’ tout n'est que ruine et décrépitude, ses vaqueiros et ses quemadores flanqueraient d'un simple regard mauvais, une peur raisonnable et légitime aux pires de nos voyous de banlieue. Dans la partie ’privée’, l 'hacienda est tout autre ; ce n'est que luxe et raffinement, et la domesticité est nombreuse et stylée.
Il m'a fallu du temps pour comprendre que si cette hacienda s'appelait ’Terra Y Libertad’, ce n'était pas seulement parce que c'était la devise de Zapata, mais aussi parce qu'il s'agissait en fait de deux maisons juxtaposées; la ’Terra’, celle de ’Pedro’, et la ’Libertad’, celle de ’Don Pedro’. Il ne me l'a pas dit ’comme çà’... Non, Don Pedro ne parle que par allusions, et ne comprend que celui qui veut bien comprendre.
Il s'est simplement borné à me dire le premier soir, alors que nous étions à la fenêtre de sa chambre, après m'avoir fait divinement bien l'amour pendant des heures :
- Tu vois, il y a deux parties à cette maison, il y a la ferme, et ma propriété privée. Elles sont séparées l'une de l'autre par l'église de l'ancienne Mission, et le long mur qui prolonge l'église. Avant, les deux parties ne communiquaient que par les deux portes de l'église, la porte principale pour moi, et la porte latérale pour la ferme. J'ai trouvé que cela n'allait pas, alors j'ai fait percer cette porte dans le mur… C'est plus pratique, mais tu vois, entre les deux maisons, il y a toujours une porte...
Comme toujours, il a terminé sa phrase par un rire gras et lourd de sous-entendus avant de me prendre tendrement dans ses bras, et de s'endormir après avoir terminé sa bouteille de Tequila.
D'où lui vient son argent ? Ce n'est pas les façons de s'enrichir qui manquent ici, trafic de main d’œuvre, trafic de drogue, prostitution, jeu… ici tout est possible à qui sait ’entreprendre’. Officiellement, il est éleveur de taureaux de combats... Je doute fort que cela soit sa seule activité...
J'ai 35 ans, je sais que ce que je fais est une folie, je sais que cette aventure me coûtera cher, très cher. Je sais que j'ai dit ’adieu’ à une brillante carrière professionnelle. Je sais que le retour en arrière ne m'est déjà pratiquement plus possible. Mais on ne vit qu'une fois.
J'ai 35 ans, je n'ai toujours pas d'enfants, je me rends compte que mon mariage est une impasse. Pour le moment je suis la favorite de Pedro, et aussi de Don Pedro. Après ? Après, on verra...
De retour dans ma chambre, je constate que le majordome a préparé ma ’tenue de travail’ pour ce soir, une tenue qui ne me laisse absolument aucun doute possible sur le genre de soirée qui m'attend.
Avec une tenue pareille, un œil masculin exercé voit tout de suite que je porte des bas et un porte-jarretelles, et il voit aussi tout de suite que mes talons sont ’hauts’, mais pas trop, et que donc si je suis certainement ’une salope’, je ne suis pas pour autant ’une pute’. Ce soir d'ailleurs, je serai, je crois, uniquement la ’maîtresse de maison’, la ’Signora’, et pas la truie juste bonne à calmer l'ardeur des vaqueiros en attente du retour du troupeau de chèvres.
Qui sera mon partenaire ce soir ' Pedro le ’quemadores’, ou ’Don Pedro’ de Godivilla ?
Pour l'instant, la question n'est pas à ce genre de considérations. L'hacienda tout entière est le siège d'une activité fébrile. Don Pedro a tout fait pour que l'accueil de ces ’gringos’ soit le meilleur possible. Ils ont, m'a-t-il dit, payé chacun une somme coquette pour dîner et passer la soirée dans cette ’Mission’ du bout du monde.
Don Pedro a bien fait les choses, la grande table a été dressée dans notre salle à manger souterraine creusée dans le sol. La température y est fraîche et constante, et la pièce est éclairée entièrement par des dizaines de bougies. Les invités seront neuf. Autour de la table, il y a neuf chaises et à ses deux extrémités, aux places d'honneur, deux fauteuils , un pour Don Pedro, l'autre pour moi.
La cuisine est en effervescence, et à voir la quantité de bouteilles de bières qui attendent bien sagement dans des bassines pleines de gigantesques barres de glace, nos invités ne risquent pas de mourir de soif. Il y a même de la bière noire spéciale, de la ’ Leon Negra’.
Question ’bouffe’, ça ne sera pas mal non plus. Outre les éternels tacos de toutes sortes et les piments marinés, on a préparé la ’Soupe au citron vert’, la spécialité du Yucatan, de la ’Salade de Nopal’, et une ’Olla Podrida’ à l'ancienne, un succulent pot au feu qui mijote depuis des heures sur son lit de braise dans un énorme récipient de terre cuite, ce qui dégage une odeur absolument inoubliable. Rien qu'à passer dans les cuisines, j' en ai l'eau à la bouche.
Sur ces entre faits, les 4x4 sont enfin parvenus à l'hacienda. Comme prévu, neufs hommes en descendent, ou plutôt 7 hommes et deux femmes. Ils sont accueillis par le majordome qui les conduit directement dans la partie ’privé’ de l' hacienda. Les types ont entre 40 et 50 ans, et l'air assez friqués. Les deux femmes ont à peu près le même âge. Je m'attendais à ce que ce soit des putes, mais non. Ils sont tous habillés pour une réception, pour le théâtre.
’Don Pedro’ me présente à sa façon. Je suis sa femme, une américaine qu'il a rencontré ici, pendant que j'effectuais un travail pour le compte d'une importante société pétrolière multinationale. Effectivement il m'a rencontré dans une ’station’, mais il faut bien admettre que les circonstances étaient quelque peu différentes. Enfin passons...
Aux visiteurs, il n'en dira pas plus, et personne ne reviendra sur la question.
Pour commencer, et en ’grand seigneur’, il leur fait l'honneur de la maison, côté ’privé’ exclusivement. C'est la nuit, aucun de nos invités ne s'en rend compte.
Nous prenons ensuite les rafraîchissements dans le patio autour de la vasque qui recueille l'eau glacée de la source. Le revêtement intérieur en porcelaine de Cordoue semble faire rayonner la fraîcheur de l'eau, un bien si précieux ici. La conversation est celle de toutes les réceptions, faite des banalités d'usage, de questions sur le pays et sur les gens. Quelques invités me regardent curieusement et avec intérêt. Je n' y attache pas grande attention, mais ma tenue, quoi qu’on ne peut plus honnête, ne laisse subsister aucun doute sur mes fonctions et attributions exactes.
L'un de nos invités me parle même de l'Université de Columbia où il a terminé ses études. C'est drôle la vie; j' y ai moi même effectué une licence complémentaire. A voir ce qu'il en dit, nous avons dû la fréquenter à peu près au même moment. Nos chemins ne se sont pas croisés, c'est tout. J'essaye d'aborder un autre sujet, je ne tiens pas à ce qu'on reparle d'une période révolue.
Les rafraîchissements pris, Don Pedro se lève, et nous convie à passer à table. Comme je l'avais prévu, le majordome, toujours impeccablement stylé, m'installe en bout de table, à la place d'honneur, en face de Don Pedro.
L'alcool aidant, les conversations deviennent plus égrillardes, quoique encore fort raisonnables. Une des deux femmes qui semble avoir un peu trop forcé sur la Tequila, me demande avec une moue bizarre si les hommes ici ne sont pas trop ’machos’, et si ils n'ont pas trop d'exigences un peu ’particulières’ avec les femmes. Poliment je la rassure, les hommes ici ne sont pas ’machos’, et leurs exigences sexuelles sont on ne peut plus normales. Elle en semble un peu interloquée. Visiblement elle devait s'attendre à une autre réponse de ma part.
Le repas continue. Les plats sont succulents. Le service assuré par les deux serviteurs noirs est parfait. Les invités sont ravis.
Alors que nous sommes sur le point de prendre le dessert, le majordome fait son entrée, l'air grave, un téléphone portable posé sur un plateau d'argent. Sans un mot, la tête baissée, il se dirige vers Don Pedro qui prend l'appareil en mains. Son visage se fige soudain, il redresse violemment sa tête, me fixe droit dans les yeux, puis explose littéralement de rage, sans aucune retenue, ni aucun égard pour nos invités.
Je suis médusée, la soirée évoluait pourtant si bien. Que c'est-il passé ? Qu'est ce qui peut bien justifier une pareille explosion de violence ? Je ne le reconnais plus. Il est pire que le Pedro que j'ai connu il y a de cela quelques jours à peine.
- Ijo de puta ! Putain ! Salope ! Tu m'as trompé ! Débarrasse le plancher !!! Je ne veux plus te voir. Tu peux crever... Mais avant, crois-moi, tu vas payer !!! Tu ne tiens plus devant une queue… Tu vas en avoir, et plus que tu ne l'aurais jamais espéré !
D'un geste de Don Pedro, les deux noirs qui m'encadrent pour le service de table m'empoignent de leurs bras puissants. Impossible de me débattre, ils me soulèvent du sol et me traînent au dehors.
Nous nous dirigeons maintenant vers l'hacienda, côté ’ferme’. Je suis réellement terrorisée. Qu'est ce que j'ai bien pu faire pour ’perdre’ ’Don Pedro’ ? Que va-t-il m'arriver ?
Tout va beaucoup trop vite pour que je puisse me rendre compte de quoi il en retourne exactement. Mais je me rends compte que les invités ne s'émeuvent pas le moins du monde de l'évolution de la situation, bien au contraire, ils semblent même approuver.
La porte de communication entre les deux parties de l'hacienda s'ouvre. Le majordome, l'air grave, pénètre en premier dans la cour intérieure en tenant en laisse les deux danois, des chiens énormes. Constatant que je n'ai de secours à attendre de personne, constatant que toute résistance serait inutile, vaincue, je me laisse entraîner à sa suite par les deux noirs.
Côté ’ferme’, la brutale ouverture de la porte de communication à une heure aussi tardive n'est pas passée inaperçue. Les ’quemadores’ et les ’vaqueros’, occupés comme tous les jours à boire et à chanter autour d'un grand feu, se sont immédiatement interrompus. Un silence glacial succède aux rires et aux chants.
Je sais ce que ces hommes sont capables de faire. Je m'attends au pire. C'est donc ça ma punition. Don Pedro va une nouvelle fois me livrer à eux. Et cette fois-ci mon humiliation sera publique... enfin... quand je dis publique… c'est que je veux dire devant des ’êtres humains’... pas des ’peones’...
Le majordome s'approche des hommes réunis autour du feu, et leur explique quelque chose dans un sabir incompréhensible. Pas besoin d'être bien malin pour comprendre qu'ils sont en train de discuter du programme de la soirée. Ce qui m'étonne, c'est la longueur de la conversation. Les choses n'ont pas l'air fort claires pour les ’peones’ qui regardent le majordome et les deux noirs d'un air méchant et mauvais. Visiblement nous sommes tous ici en ’territoire étranger’.
Brutalement, un grand rire, une formidable tape dans le dos du majordome. Il est clair qu'ils sont arrivés à un accord et que c'est moi qui vais en faire les frais.
Il se retourne immédiatement vers nous, et beugle un ordre aux deux serviteurs qui s'empressent d'obéir. Les deux noirs s'emparent de moi, arrachent ma veste, ma jupe, mon chemisier de soie. Je n'ai plus que mon soutien-gorge, mes escarpins, et mon porte-jarretelles.
Dans leurs coin, les quemadores et vaqueros lancent des ’olé’ railleurs. Eux m'ont déjà vue vêtue de la sorte, et ils savent ce qui m'attend.
Les deux noirs m'attachent maintenant ’debout’, face vers Don Pedro et ses invités qui nous regardent avec attention et intérêt, du haut du mur d'enceinte intérieur. Ils me lient les poignets, les coudes et les chevilles avec de fines lanières de cuir à un ancien ’travail’ pour ferrer les chevaux. Ils en profitent au passage pour me peloter copieusement. Ces salauds savent y faire, je suis entièrement entravée, mais mon corps pourra tantôt, sous la morsure du fouet, osciller apparemment en totale liberté et offrir à mes bourreaux un spectacle de choix.
Quand ils se retirent pour laisser officier le majordome, le dernier noir me dit juste avant de me quitter, et avec un large sourire lourd de sous-entendus, et un accent épouvantable de la Nouvelle-Orléans :
- A tantôt madame !
Je reste un long moment seule liée à ces deux solides poutres de bois. Ce salaud de majordome lui aussi connaît son affaire. Il s'arrange pour que j'aie tout mon temps pour tenter d'imaginer les tourments qu'il me réserve.
Comme je garde la tête baissée, essayant de rassembler mes dernières forces, il m'agrippe par les cheveux, et me force à regarder devant moi.
- Regarde salope ! Don Pedro et ses invités sont là, devant toi, au balcon. Ils attendent le concert que tu vas leurs donner. Regarde bien ! Regarde, ils sont là comme au spectacle. il y en a même qui sirotent un cocktail en attendant ton récital.
Ce salaud de noir va me fouetter en public !!! Moi, une ’blanche’, je suis entravée et quasi nue, entièrement à sa merci. Je dois lui offrir un spectacle ’de choix’, et ce n'est qu'un début; après le fouet, il faudra bien ’les calmer’, et je serai violée et enculée. Je les connais, rien ne me sera épargné. Quand je pense qu'aux ’States’, dans le Sud, il y a des endroits où il est même interdit dans les cinémas pornos de diffuser un film où une blanche se fait baiser par un noir.
Ma honte et mon humiliation sont à leur comble. C’est trop ignoble! Tout les préjugés racistes que j’ai jusqu'ici essayé d’enfouir au plus profond de moi, ressortent soudain.
Curieusement j'ai plus peur d'être enculée que fouettée. Pourtant mon cul est loin d'être vierge, surtout depuis ces derniers jours. Mais pour moi, être enculée par un noir, c’est le viol multiplié par mille ! Je vais être avilie et marquée à jamais.
La cour intérieure est plongée dans le plus grand silence maintenant, un silence dérangé uniquement par le crépitement du feu qui nous éclaire d'une lumière vive et dansante. Dans un silence de mort, j'entends derrière moi le sifflement du fouet qui file dans l'air. Je serre mes poings dans l'attente de l'horrible claquement. J'entends le coup, mais je ne sens rien. Le salaud s'amuse à faire claquer son arme dans le vide, juste à côté de moi.
Un deuxième coup, toujours dans le vide, me fait une fois encore sursauter.
Lorsque j'entends pour la troisième fois le sifflement du fouet, je sais que j'y aurais cette fois droit. Effectivement, le coup s'abat sur mes fesses. La douleur est atroce mais ponctuelle. Il m'a frappé avec l'extrémité de son arme. Je me tords dans mes liens. A ce petit jeu, il sait qu'il pourra s'amuser longtemps avec moi avant que je perde conscience. Il sait que je m'apprête à souffrir le martyre.
Ce type sait manier le fouet de main de maître. Les coups s'abattent sur moi avec régularité et précision. Il me fait à chaque fois atrocement mal. Je hurle de douleur à chaque coup. Je me tords dans mes liens. Je le supplie d'arrêter.
Alors qu'au début de son ’traitement’, je m'efforçais de ne pas manifester la douleur, maintenant, cela m'est devenu totalement impossible. Entre les coups même, je ne peux plus m’empêcher de laisser s'échapper une plainte quasi constante, faite de pleurs et de supplications mélangés.
Estimant sans doute que je suis suffisamment ’à point’, et après avoir pris l'avis de Don Pedro qui lui fait du balcon un discret signe de la tête, il se tourne vers ses deux serviteurs Noirs qui n'ont rien perdu du spectacle comme en témoigne l'énorme bosse qui boursoufle leurs pantalons.
D'un air mauvais, et un peu envieux aussi je crois, il leur fait comprendre d'un geste de la main, qu'il me livre à eux. Les deux noirs n'attendaient que çà, et ils s'empressent de venir m'exhiber chacun avec fierté une bite démesurée, noire, épaisse et monstrueuse.
Malgré la honte de ma situation, je me sens à la fois terriblement soulagée que les coups de fouet se soient arrêtés. Je suis aussi terriblement excitée par ce double viol qui m'attend. J'ai envie qu'ils me pénètrent, j'ai envie de leurs bites monstrueuses dans mon ventre, dans mon sexe. J'ai envie qu'ils jouissent en moi, qu'ils m'inondent de leur foutre. Je suis devenue une femelle en chaleur. Je me surprends même à leurs murmurer dans un souffle :
- Prenez-moi... Baisez-moi !
Ils me détachent. Épuisée et encore pantelante des coups reçus, je tombe à genoux devant eux. Pas besoin d'explication pour comprendre qu'ils veulent commencer la ’séance’ par une sérieuse ’pipe’. Avant que je ne m'exécute, et sans doute sur l'ordre du majordome, les deux noirs me forcent à redresser la tête pour que je puisse bien voir, les yeux dans les yeux, Don Pedro et ses invités qui s'apprêtent à assister au spectacle de mon viol. Sur le balcon, l'ambiance semble avoir bien changé. Les femmes en particulier ont définitivement quitté leurs attitudes guindées et réservées, et l'une de ses deux salopes, le dos appuyé à un homme, la poitrine à l'air, est l'objet de l'attention de plusieurs mâles.
Jugeant en avoir fait assez, les deux noirs me présentent leurs queues érigées et palpitantes. De là où je suis, je vois distinctement leurs sexes battre au rythme de leurs pulsations cardiaques. Ça ne sera pas facile de les sucer sans qu'ils ne m'explosent à la figure, et je crois que non seulement ce serait frustrant pour moi, mais aussi très imprudent de les priver ainsi du viol auxquels ils semblent persuadés d' avoir droit.
C'est donc avec les plus grandes précautions que j'entreprends avec l'un puis avec l'autre ma fellation. Dans l'état où ils sont, je n'oserais pas mettre ma main sur leurs queue, même pour les faire patienter. Heureusement, les deux noirs semblent avoir compris que mes intentions sont louables, et ils semblent approuver… du moins pour le moment.
Je commence avec le plus excité des deux. Ma langue parcourt son membre de bas en haut, puis de haut en bas. Quand j'arrive au gland, j'en fait le tour en lui taquinant délicatement la pointe, pour l’enfouir ensuite aussi profondément que possible dans ma gorge. Je sens le liquide pré-spermatique sourdre de son membre, et je me dis qu'il est grand temps d'arrêter si je ne veux pas déclencher l'irréparable. Je redresse ma tête, mon regard croise celui de l'homme, il semble me comprendre, un sourire au coin des lèvres, il laisse la place à son collègue.
Heureusement pour moi, la bite du second n'est pas à deux doigts de l'explosion. Je pourrai donc la gratifier d'un traitement approprié. De ma main droite, je lui prends les couilles, je les soupèse. De ma main gauche, je me saisis de son sexe. D'un revers du poignet, je tente sans succès de le plier. Je m'extasie devant sa rigidité. Je lis sur le visage de l'homme un profond sentiment de fierté masculine. Je prends son sexe en bouche, je le suce comme si il s'agissait d'un sucre d'orge. Son gland se gonfle, enfle, comme s’il allait éclater. Dans le creux de ma main, ses couilles semblent se mettre à durcir. Sans arrêt, ma langue passe et repasse sur son gland, je ne quitte pas des yeux son méat, par où à tout moment, le sperme risque de jaillir.
Il est grand temps d'arrêter ce petit jeux dangereux. Je sors sa queue de ma bouche, pour aussitôt la loger entre mes seins. Après quelques mouvements de va et viens à peine, je me rends compte qu'une fois encore, il est fort imprudent de continuer sur cette voie.
Je me redresse. Je suis maintenant debout face à ce géant noir. Ma bouche s’écrase sur la sienne. Nos langues font connaissance. Je suis trempée. De ma main libre, je guide son sexe entre mes cuisses. Je ne le fais pas entrer, mais au contraire, je le laisse bien sagement battre sur mon clito. Je sens mon vagin se contracter. Je jouis. Je m'effondre dans les bras du Noir qui doit me retenir.
Comme je l'avais prévu, l'intermède de la pipe n'est que de pure forme. Très vite les deux noirs s'engueulent pour savoir qui sera le premier à pouvoir profiter de ma chatte, et qui sera le premier à profiter de mon cul. Mais le majordome est là pour les rappeler au calme. Quant à moi, mon attitude est suffisamment claire pour que tout le monde puisse comprendre que je ne vais pas essayer le moins du monde à me soustraire à mes obligations.
Je suis toujours dans les bras du géant noir qui me fait face. Son copain vient dans mon dos me saisir la taille. Je suis maintenant littéralement coincée entre ses deux montagnes de muscles. Je sens leur sexe palpiter. Malgré la honte de la situation, je suis littéralement trempée. Je me cambre de façon provocante, et je relâche un instant l'étreinte de mes bras qui enserrent le type devant moi. De mes deux mains libres j'écarte bien grand mes fesses, de telle façon que le type derrière moi puisse m'enculer sans problème, ce qu'il ne tarde d'ailleurs pas à faire.
Excité par le spectacle, son copain m'empale la chatte. Je suis prise en sandwich entre ses deux montagnes de muscles. Je peux entendre distinctement l'incroyable bruit de succion que ce salaud fait dans ma chatte inondée.
Leurs bites sont raides comme de l'acier. Malgré toutes les précautions qu'ils prennent,
ils ne parviennent plus à se contrôler, ni l'un, ni l'autre. Ils éjaculent pratiquement en même temps, noyant mes entrailles et ma chatte de leurs jets brûlants et saccadés. A mon tour, et une fois de plus, je connais un orgasme bestial et fulgurant.
C'est l'heure du ’time-break’. Ces deux salauds vont s'échanger mes orifices, je n'ai aucun doute la dessus, mais les râles de plaisir des deux femmes sur le balcon ne leurs ont pas échappé, et ils veulent absolument me permettre de profiter moi aussi du spectacle qu'on leur offre sur le balcon avant de remettre çà avec moi.
Celui qui vient de m'enculer plonge sa main dans mes cheveux et me force à redresser la tête. Rien du spectacle qu'ils m'offrent sur le balcon ne m'est épargné. Je constate que les deux femmes sont devenues nettement plus entreprenantes. Je ne vois plus que leurs têtes qui dépassent, et elles font des aller retour significatifs. Elles aussi doivent sérieusement pomper, mais elles n'ont pas été fouettées, n'ont pas une bite dans le cul et ne s'apprêtent pas à en recevoir une autre.
Je vois un des hommes saisir violemment la tête d'une de ces deux pouffiasses entre ses mains. Il fait encore bouger avec violence sa queue deux ou trois fois dans sa gueule. A voir son visage se crisper, je comprends qu’il vient de balancer sa purée dans la gorge de cette salope de bourgeoise.
Plus à l'écart, trois types sont négligemment appuyés sur la rambarde, et de toute évidence ils ne doivent pas en être à leur première Tequila. Parmi eux, je reconnais l'homme de l'Université de Columbia. Ils ne sont pas avares de commentaires :
- Ah la salope ! Elle prend un pied d'enfer. C’est incroyable. Jamais vu une pute pareille !
A l'extrémité opposée du balcon, deux autres types, tout aussi ivres, discutent des qualités respectives de mes amants, ainsi que de mon comportement ’au feu’.
Mes deux violeurs un peu interloqués par mon attitude, se marrent à voir la gueule que je tire devant ce spectacle.
Sans qu'ils ne se soient rien dit, je me rends bien compte qu'ici, le time-break est terminé. Celui qui me baisait est venu derrière moi réclamer sa part de mon cul. Résignée, je me penche en avant, prenant appui sur une petite poutre de bois à laquelle on attache ici les chevaux. Je pousse mon cul en arrière, je vais me faire sodomiser pour la deuxième fois.
L'autre noir semble avoir jeté l'éponge. Un moment, je crois même qu'il va nous laisser, mais je vois que le spectacle l'émoustille sensiblement. Il décide de retenter sa chance, et flanque sans plus de manière la bite avec laquelle il vient de m'enculer devant ma bouche, tandis qu'il agrippe par les cheveux pour que j'accomplisse mon devoir.
De son côté, le noir qui m'encule me pilonne amplement, et avec un rythme parfaitement régulier. ’Bonne fille’, je le remercie en accompagnant chacun de ses mouvements par un mouvement en sens contraire, pour bien accentuer sa pénétration. Il n'en revient pas. Il fait part de son étonnement à son copain que je suis en train de sucer avec une vraie conscience professionnelle. Ensemble ils éclatent de rire.
Je suis morte de honte, mais c'est ainsi. J'aime le sexe, j'aime cette ambiance torride, j'aime être le point de mire de ces dizaines d'hommes autour de moi. J'aime savoir que leur vie durant ils baiseront leur femme en pensant au spectacle que je suis en train de leurs donner ici. J'aime sentir l'envie dans le regard à la fois haineux et envieux de ces deux salopes sur le balcon. Pourquoi dans ces conditions retenir mon plaisir ? Pourquoi me gêner ? Je me laisse aller. Mes cris de jouissances doivent s'entendre dans toute l'hacienda. Je m'en fous, cette soirée est vraiment magique.
Les deux noirs qui se maintenaient depuis plusieurs minutes ne peuvent plus se retenir. Celui qui m'encule se vide une seconde fois les couilles, puis s’écroule sur moi, vidé, exténué, sans souffle. Tandis que son copain se répand dans ma bouche, et m'asperge le visage de son sperme.
Je crois en avoir fini, mais je me trompe. Du haut de son balcon, Pedro s'adresse maintenant à mes tourmenteurs sur un ton à la fois majestueux et autoritaire. D'une voix mauvaise, il ne dit que ces quelques mots :
- Ça suffit... Les chiens !
Aussitôt les Peones ravis de la nouvelle, forment un cercle autour de nous. Le majordome réapparaît, tenant avec peine les deux molosses en laisse. Les chiens sont excités et grondent. Je suis terrorisée des dégâts qu'ils pourraient me faire avec leurs puissantes mâchoires.
Les deux noirs me forcent à me mettre à quatre pattes. Comme une chienne attendant sa saillie.
Du haut de son balcon, Pedro hurle à mon attention que puisque je veux d'autres bites que la sienne, alors je serai gâtée. J'aurai dorénavant à ma disposition toutes les queues des ouvriers agricoles et même des animaux de l'hacienda.
Sur le balcon, les deux salopes sont réapparues, quasi nues, et la chevelure en bataille. Elles applaudissent à tout rompre aux paroles terrifiantes de Don Pedro.
Le majordome l'air auguste se dresse devant moi, et en guettant la moindre réaction sur mon visage, il libère les deux molosses comme si il s'agissait de l'instrument du destin.
Pas besoin d'expliquer aux bêtes ce qu'ils doivent faire. A peine lâchés, les deux chiens se sont rués vers moi, et ont tout de suite commencé par me laper de leurs langues rappeuses ma fente béante qui dégouline de mouille et de sperme mêlés.
La tête baissée, je vois entre mes jambes leurs gros vits rouges sortis de leurs fourreaux. Je suis terrorisée par la situation, par la taille impressionnante de leurs mâchoires. Je prie le ciel qu'ils ne se disputent pas pour me baiser. Placée comme je suis, je leur offre littéralement ma chatte sur un plateau, une morsure aurait des effets dévastateurs. La terreur me fait mouiller d'une façon incroyablement abondante. L'odeur de femelle en rut qui se dégage de ma chatte trempée surexcite les deux bêtes. Une bagarre éclate entre eux, brève et violente. Je me liquéfie sur place, les deux noirs doivent me soutenir.
Le vainqueur agrippe les hanches de ses pattes antérieures. L'espace d'un instant, je sens son sexe chaud entre mes fesses, mais très rapidement il me pénètre la chatte. Il commence à me besogner, c’est une sensation intense et étrange, une sensation que je n'ai jamais connue avec un homme.
Il me bourre un moment ainsi jusqu’à ce que je sente son nœud s’élargir en moi, et qu’un jet de sperme d’une rare puissance ne se déverse en moi. Au même moment, un orgasme fulgurant me traverse, un orgasme comme jamais je n’en ai jamais connu. Poussé du genou par le majordome, le premier chien se retire, laissant la place au deuxième. Je suis toujours à quatre pattes, et j'essaye de reprendre mes esprits. Un flot de sperme coule d'entre mes cuisses.
Tandis que le premier chien, toujours laissé en liberté, vient à nouveau me lécher ma chatte, mes seins et qu'il s'attarde sur mes lobes d'oreilles, je sens que le deuxième chien a, lui, des problèmes. Il s'agite comme un beau diable en essayant d'introduire sa verge dans ma chatte béante et ruisselante. Un des deux noirs tend la main pour aider l'animal, mais son geste à peine entamé, un grondement furieux lui fait comprendre que son aide n'est pas appréciée à sa juste valeur.
Je suis tellement terrifiée, que je n'ose plus lancer un cri, de peur d'effrayer l'animal et qu'il me morde.
L'animal s'énerve, sa verge turgescente remonte beaucoup trop haut, il ne saura pas me pénétrer la chatte comme il s'y prend. Je sens ses griffes puissantes s'enfoncer dans mon pubis, j'entends ses grondements de colère qui vont en s'accroissant, je n'ai plus le choix. Si ce chien ne me pénètre pas tout de suite, il va me dévorer. Je décide donc de faire la seule chose qui me reste à faire. Je facilite sa pénétration en bombant mon cul. L'animal m'encule, mais la pénétration faite, il se calme quelque peu, tout absorbé qu'il est par sa saillie. Son agitation devient frénétique, à mon grand soulagement je le sens se vider à son tour dans mon cul.
A peine sa saillie terminée, l'animal me quitte, il a d'autres choses bien plus intéressantes à faire : aller sur les tables manger l'affreuse tambouilles des peones. Comparé au précédent, c'est un piètre ’amant’.
Je suis à peine remise de ce viol infâme que le majordome, toujours impeccablement sanglé dans son uniforme, ganté et l'air grave, pénètre à nouveau dans l'arène tenant cette fois un superbe étalon blanc par sa longe. Je n'ose imaginer ce qui m'attend !!!!
La terreur dans les yeux, je tourne ma tête vers ’mon maître’, vers ’Don Pedro’, toujours impassible et seigneurial dans son fauteuil. Nos regards se croisent, ses yeux restent ’vides’. Sur le balcon, les deux femmes applaudissent à tout rompre, encouragées par les hommes qui les accompagnent... Je n'ai plus aucun secours à attendre.
Les deux noirs me forcent maintenant à me glisser sous le ventre de l'animal, à genoux, et les fesses collées aux chevilles. Ainsi placée, ma tête vient à plusieurs reprises se frotter contre le ventre du cheval qui semble fort apprécier cette caresse... Le sexe énorme de l'animal commence à se déployer devant mon visage pour bientôt atteindre une longueur de près de 35 cm.... 35 cm d'un sexe animal qui se balance sous mon nez !!!.
Les hommes sont surexcités par la situation exceptionnelle qu'il leur est donnée de voir. Ils plaquent ma bouche sur le sexe monstrueux en me font comprendre que j'ai tout intérêt à le sucer... Résignée, je m'exécute dans un silence total ; les spectateurs sont hypnotisés par le spectacle incroyable que je suis une fois encore obligé de leurs offrir. Ma bouche est le point de convergence de tous les regards.
J'enserre la queue palpitante du cheval dans mes mains. Je m'efforce de réprimer une envie folle de vomir pour satisfaire mon seigneur et maître. Je tiens à ce qu'il soit fier de moi. Je vais lécher, sucer et avaler ce sexe qui me nargue, comme si il s'agissait du sien. Très vite, le sexe de l'animal se retrouve luisant de salive. Je lape avec voracité cette queue monstrueuse qui m'est offerte. Je m'efforce de montrer à mes tourmenteurs une lueur salace au fond de yeux.
L'animal se met à hennir, sa respiration devient plus profonde. Je sens son sperme qui se précipite au sommet de son gland énorme. L'animal décharge une quantité incroyable de sperme. Il ensemence ma bouche et éclabousse entièrement mon visage, ma poitrine, tout mon corps. Lorsque finalement le flot commence à faiblir, je tente de laper les dernières gouttes qui continuent à s'écouler. J'entends le public applaudir à tout rompre ma performance... Don Pedro ne sera pas honteux de moi...
J'ai espéré un moment en avoir terminé, mais non, mes bourreaux profitent de mon bref moment d'abandon pour s'emparer une nouvelle fois de moi. Sans avoir le moins du monde besoin de se concerter, ils me forcent à m'allonger sur le ’banc de saillie’. Ma tête pend dans le vide, deux d'entre eux m'écartent les jambes, tandis que les deux autres guident le cheval sur moi.
Voyant le ’banc de saillie’ auquel il est habitué, le cheval se cabre et piaffe d'impatience en raclant le sol de ses sabots ferrés. Il se redresse sur ses pattes antérieures, en agitant un sexe qui n'a rien perdu de sa rigidité ni de sa longueur.
La monstrueuse queue dégoulinante de sperme est pointée sur ma chatte. Les ’vaqueiros’ sont à la fête, un des noirs, un sourire vicieux aux lèvres, aide l'animal à cette pénétration monstrueuse. Un pieu de chair vive me transperce. Je hurle de douleur et de terreur devant cette pénétration monstrueuse. Je me débats comme une folle. Les hommes autour de moi doivent me maintenir avec force. Un cri strident jaillit de mes poumons.
Petit à petit, mon calme reviens. Ma chatte s'habitue à cette distension monstrueuse, je commence même à en tirer du plaisir.... Ma respiration devient plus ample. Ma poitrine se soulève plus fort. Une grimace de plaisir commence même à se lire sur ma figure.
Voyant mon changement d'attitude, les hommes se regardent, puis relâchent progressivement leurs étreintes. Je suis maintenant entièrement libre de mes mouvements
D'une main furieuse, je me masturbe le clitoris, tandis que ma chatte est toujours emplie de cette queue gigantesque. Je suis surexcitée par cette situation obscène entre toutes, et je sens que je me rapproche de l'explosion finale. Je redresse la tête et mon buste en le plaquant contre le poitrail de l'animal. Je suis pris d'une frénésie hystérique de sexe, et je crie ma jouissance à gorge déployée. Le cheval se cabre et s'enfonce un peu plus profondément encore au fond de mon sexe.
Les coups de croupe du cheval se font plus forts et plus rapides. Je ne peux pas m'empêcher de laisser s'échapper mes cris de jouissance. J'ai du je crois, prononcer des mots sans suite, entrecoupés de râles de plaisir et de cris de douleur. Je perds tout contrôle de moi, un moment même, je crois que j'ai dû implorer le cheval de me baiser plus fort, plus dur, plus vite, et plus à fond. Mes cheveux fouettent l'air comme le ferait la crinière d'un cheval déchaînée. Ma croupe va à la rencontre de ce piston de chair qui me rend folle. Je perds conscience.
Lorsque, un instant, je reviens à moi, c'est pour entendre tout autour de moi des hommes rire. A nouveau, je tombe dans l'inconscience.
Lorsque, le lendemain matin, dans un effort colossal, j'émerge de ma torpeur, je constate que je ne suis plus dans ma chambre, mais bien dans une chambre plus vaste et plus luxueuse encore, celle de ’Don Pedro’.
Il est là, profondément installé dans un fauteuil. Il a du attendre mon réveil, et il me couve du regard.
Il me fait un sourire. Il se lève, vient vers moi, s'abaisse, m'embrasse les mains, et me murmure tendrement à l'oreille :
- Ma Princesse, tu as été ’très bien’ ce soir... Les clients sont forts satisfaits...
Il claque dans ses mains, et aussitôt un serveur noir, un de ceux qui m'ont officié hier, m'apporte humblement sur un plateau agrémenté d'un splendide bouquet de fleurs, un somptueux petit déjeuner.
En me quittant, Don Pedro a encore quelques mots pour moi, des mots qui trahissent son infinie tendresse et son infinie bonté :
- Dis, chérie.... J'ai pensé à une chose... Ton mari... Je ne voudrais pas qu'il s'inquiète... Je vais lui envoyer la cassette de hier soir... Il va voir que tu es en très bonne santé, et que surtout tu t'amuses bien... Il sera sûrement rassuré.
J'en suis bouleversée.... Penser à mon mari dans des moments pareils !!! Quel être délicat ce type...
FIN
Un summum de perversité et une description détaillée du ressenti de la victime sans nul doute consentante et avide de sensations…
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