lundi 15 mars 2021

Bourgeoises hautaines rééduquées Ch. 07

 Histoire écrite en collaboration avec Verdu.

Le week-end à la campagne continue.

Natacha

C'est avec surprise que je découvre que le voisin de Charlotte est un ami d'Alain tout comme ces cinq autres hommes. Parmi eux, seul Philippe le propriétaire du haras voisin semble accompagné par Agnès, une femme adorable.

Comme d'habitude dans ces réunions, nous, femmes de militaire, nous retrouvons vite seules. Avec le temps, nous avons appris à nous connaître et nous nous racontons comment nous avons vécu la dernière mission de nos hommes. Agnès nous écoute gentiment et je pense qu'elle se sent un peu exclue, elle n'ose pas intervenir. Je me dirige vers elle dans la piscine quand une petite bonne femme brune et enjouée saute dans l'eau à côté de moi. Je ne l'avais pas encore vue. D'où sort-elle ? Elle s'approche de moi.

—Excuse-moi, je ne t'avais pas vu !

Son tutoiement me surprend, mais il est si empreint de naturel que je ne m'en offusque pas.

— C'est rien ! Si on n'est pas éclaboussée dans la piscine, où le serons-nous ? dis-je en riant

Elle rigole à son tour.

— Virginie et toi ?

— Natacha, je suis la femme de Pierre-Henri, là-bas !

Je lui montre le groupe des six militaires qui discutent en buvant des bières à n'en plus finir. Même en civil, on ne peut pas se méprendre sur leur métier.

— Oh ! Cela ne doit pas être facile tous les jours ? me demande-t-elle.

— C'est que parfois leurs absences sont longues, mais tu sais avec les enfants, j'ai de quoi m'occuper…

— Tu en as beaucoup ?

— Oui, cinq dont un bébé de trois mois…

— Ah oui ! Ça fait du travail ! Remarque, moi aussi j'en ai cinq, mais deux à moi et trois de mon deuxième mari… Mais ils sont grands et ils se débrouillent presque tous seuls.

— Oui c'est sûr…

— Mais le petit, où est-il ?

— Oh, c'est Rosalinde qui s'en occupe, elle est adorable…

— Oui c'est une brave petite…

— Tu la connais ?

— Oh ! Oui, tu vois tous ces lascars-là, dont celui qui te tourne autour… Je les connais, ou plutôt nous connaissons depuis que nous sommes enfants, nous avons tous grandi dans ce village, où nos parents avaient des maisons de vacances. Je suis un peu leur grande sœur, celle qui les couvrait ou rattrapait leurs bêtises ou qui les arrêtait quand ils allaient trop loin… Ils sont un peu étranges parfois, mais ils ne sont pas méchants.

Je souris, elle a donc vu qu'Alain était souvent près de moi. Cela ne me surprend pas, depuis je le connais, il a toujours été près de moi, à chercher un moyen de me frôler, de me troubler, mais toujours de manière subtile, jamais grossière.

— Le plus mystérieux, mais aussi le plus attachant des six, c'est Didier. Il n'est pas psychologue, mais il a un don pour deviner ce que les gens désirent au plus profond d'eux même. Avec les femmes, c'est imparable. Il ne se trompe jamais…

— Je ne le connais pas bien, je le connais un peu, et je ne l'ai pas encore vu cet après-midi, pourtant il devrait être là, car mon amie Charlotte est venue avec lui…

— Avec Éric, ils sont allés régler une affaire urgente, ils ne vont pas tarder… Il sera là pour le barbecue. Il ne manquerait un barbecue pour rien au monde…

Elle repart dans un rire contagieux et je me laisse entraîner avec elle. Elle me dit alors :

— Si Didier te parle ! Écoute-le, ce qu'il te dira sur toi sera réellement ce que tu as envie…

Elle n'a pas le temps de finir sa phrase qu'Alain me frôle et je sens sa main sur mes fesses.

— Il est superbe ton maillot Natacha… Mais il couvre encore beaucoup…

— Alain ! dit Virginie d'un ton rude. Si tu embêtes tes invités, tu vas les faire fuir…

— Tu n'as pas changé, tu es toujours à nous surveiller…

— Je vous protège de vous-même…

Je vois alors Alain attraper Virginie pour la soulever dans les airs afin qu'elle retombe dans l'eau en faisant un maximum d'éclaboussures. C'est à ce moment que Charlotte me rejoint dans l'eau. Elle est radieuse et son maillot la met extraordinairement bien en valeur. Nous nous amusons un peu avec les autres baigneurs. Je m'approche parfois de Didier et je ne peux pas m'empêcher d'être troublée par sa prestance. J'ai l'impression qu'il voudrait me dire quelque chose. Et si Virginie avait raison ? S'il pouvait me dire ce que je ressens au fond de moi ? Pourtant, je ne me cache rien, du moins je le pense.

— Tu rêves Natacha ? me demande Charlotte

— Non ! Pourquoi ?

— Tu viens de rater le ballon…

Je rigole et renvoie le ballon que Charlotte vient de m'envoyer. Elle s'approche un peu pour discuter. Puis je lui dis que je dois aller allaiter Baptiste, car si Rosalinde le surveille, elle a beau avoir la plus grosse paire de seins que je n'ai jamais vus, elle n'a pas de lait.

Je remonte rapidement dans ma chambre pour me changer, de toute manière, l'apéritif ne va pas tarder à être servi. Je trouve Rosalinde en train de finir de préparer quelques amuse-gueules dans la cuisine avec Baptiste qui babille dans son transat. Il s'excite en me voyant. Je le prends dans les bras pour chercher un fauteuil idéal pour le nourrir. Sans complexe, j'ouvre ma robe pour sortir mon sein que mon bébé aspire goulûment. Je ferme les yeux et profite. Comme à chaque fois, je sens des papillons dans mon ventre et ma culotte se mouiller. En entrouvrant les yeux, j'aperçois Jacques, le jumeau, qui regarde. Quand il se rend compte que je l'ai vu, il disparaît. Je souris. Donner le sein est quelque chose de naturel et si je n'ai pas pour habitude de le faire en public, c'est plus pour profiter de ce moment avec mon bébé qu'autre chose.

La tétée finie, je change mon petit bonhomme pendant que Rosalinde aide ses frères à dresser le buffet.

Pendant l'apéritif, je suis encore surprise de voir Pierre-Henri boire plusieurs verres d'alcool. Sa dernière mission a dû être plus éprouvante qu'il ne me l'a raconté. Car, si effectivement, il a tendance un boire un peu plus les premiers jours après ses retours, ce n'est jamais autant.

Le repas approche de sa fin quand je vois Didier s'approcher de moi. Je suis un peu étonnée, mais je luis souris. Il me propose une petite promenade dans le parc. J'ai toujours en mémoire les mots de Virginie. Et quand assise sur le banc au fond du parc, il commence à me parler de mon avenir, je l'écoute attentivement

— Vous allez m’écouter attentivement Natacha. Vous avez cinq enfants, un mari souvent absent, une vie morne. Comment voyez-vous le reste de votre vie ? À l'occuper à élever tous les mômes que vous aura faits votre mari lorsqu’il rentrera de mission . Je me doute que vous êtes amoureuse de votre mari et qu'il vous fait bien jouir. Mais combien de fois par an ? Une, deux peut-être trois fois l'année. Et le reste du temps, vous mouillez parce que votre bébé tête votre sein. Ne niez pas, je l'ai vu. Vous voulez une vie sans plaisir, sans pouvoir vous épanouir en tant que femme ? Mais vous pouvez aimer votre mari tout en vous faisant plaisir. Vous êtes encore désirable alors profitez-en ! C'est ce soir que tout se décide, il n'y aura pas de retour en arrière. Donne-moi ta culotte Natacha !

Il a raison me dis-je, en effet, que vais-je faire quand les enfants seront grands ? Bientôt Baptiste sera à l'école et je serai seule toute la journée. Et quand il me parle du plaisir que je ressens quand j'allaite, il est dans le vrai. Mais quand il s'agit de lui donner ma culotte, une alarme s'allume dans mon cerveau. Ne fais pas cela, tu risques de le regretter… Mais je l'éteins aussitôt, et je trousse ma robe pour faire glisser ma culotte et la lui donner.

Il me pousse alors vers le manoir une main sur mes fesses. Cette main me fait alors plus d'effet que son discours. Il est dans le vrai. Il faut que j'en profite, mais comment ? Et avec qui ?

—Tu ne le regretteras pas Natacha. Je vais te donner un premier défi. Tu vas aller voir mon ami Alain et tu lui diras que tu vas faire tout ce qu'il veut.

— Mais mon mari ? dis-je dans un sursaut de fidélité, pour ne pas paraître une femme facile.

— Je m’en occupe. À l'heure qu'il est, je pense qu'il doit être complètement ivre. Nous allons l'aider à se coucher. Vis ta vie Natacha !

— Bien Monsieur.

Alain, je dois aller voir Alain, mais pour lui dire quoi exactement ? Je ne peux pas lui dire : "Didier m'a dit de vous dire que je ferai tout ce que tu voudras !" Je me dirige tel un automate vers Alain. Il est en pleine discussion avec un militaire et son épouse qui sont en train de prendre congé.

Je suis surprise quand je vois la main d'Alain se glisser sous la robe de Laurence quand il l'embrasse. D'où je suis, je vois parfaitement qu'elle ne porte rien sous sa robe. Aurait-elle croisé Didier aussi ?

Quand il est enfin seul, je prends mon courage à deux mains et je m'approche, timidement, rouge de confusion.

Il me fixe, avec ce regard typique d'un officier habitué à commander.

— Que veux-tu Natacha ?

J'hésite un peu, j'entends de l'agitation derrière moi. Je me retourne et je vois deux hommes soutenir mon mari pour l'emmener vers le manoir. Didier s'en occupe donc. Cela me rassure et regardant à nouveau Alain, je lui dis en bafouillant un peu :

— Alain… Je veux… bien… faire tout ce que tu veux avec toi, ce soir…

Je finis ma phrase rapidement. Je vois un grand sourire éclairer son visage.

— Vraiment ? me demande-t-il.

— Oui ! Vraiment !

— Redis-moi ce que tu veux sans bafouiller que je comprenne bien.

Je prends une grande inspiration et je répète d'une traite.

— Je veux bien faire ce que tu veux avec toi, ce soir !

— Plus fort, je n'ai pas bien entendu.

Je rougis et me dandine un peu, je me lance une nouvelle fois, en parlant plus fort. Je sais que les quelques personnes qui sont encore là entendront. Je jette un rapide coup d'œil autour de moi. Il n'y a plus que Virginie et son mari et les deux jumeaux qui commencent à débarrasser.

— Alain, je veux bien faire ce que tu veux avec moi, ce soir !

— Très bien ! dit-il en me fixant. Commence par ouvrir cette robe que je vois comment tu es dessous.

Comme je tourne le dos aux autres, je commence à la déboutonner. Je vois son visage s'éclairer quand il découvre mon soutien-gorge de dentelle. Quand j'arrive à ma taille, j'hésite un peu. Il va voir que je n'ai plus de culotte. Que va-t-il penser de moi ? Son regard se fait plus dur, un regard de commandement.

Je détache les derniers boutons. Il prend les pans de ma robe et les ouvre.

— Tu es coquine, je vois, tu ne mets pas de culotte sous tes robes… Si j'avais su… Pierre-Henri est vraiment chanceux d'avoir une petite salope comme toi…

Je ne peux pas lui dire que je viens juste de la retirer à la demande de Didier. S'il me prend déjà pour une salope, que pensera-t-il de moi ?

— Et en plus tu es épilée… Une vraie petite pute… Qui s'en douterait sous ton air si sage…

Il tend alors la main vers mon bas ventre et glisse un doigt entre mes cuisses. Je frissonne. Son doigt trouve mon clitoris et il commence à le masser. Je ferme les yeux, je rentre mon ventre. Puis enfin, il s'arrête. Je le vois porter son doigt à son nez, puis il me le passe sous le nez.

— Tu sens ce parfum de femelle en chaleur ?

— Oui Alain !

Je deviens encore plus rouge quand il me dit de venir prendre une flûte pour trinquer. Il fait un signe à George qui s'approche avec un plateau. Le jeune homme ne manque pas de regarder mon corps et ce que je lui montre, mais il ne laisse rien paraître de ses émotions. Si tout à l'heure, le fait d'être surprise la poitrine à l'air en train d'allaiter ne m'avait pas gênée, en ce moment, je suis presque tétanisée.

— À cette nuit ! Qui promet d'être longue ! dit Alain

— À cette nuit ! réponds-je.

Je bois ma coupe rapidement. Un peu d'alcool ne me fera pas de mal. Il me dit alors :

— Va au kiosque au fond du parc, il y a une petite table basse. Je veux que tu te mettes nue et que tu m'y attendes à quatre pattes sur la table… Allez, file !

Il me donne une claque sonore sur la fesse en me poussant dans la direction du parc. Je mets un pas devant l'autre. Je sais où se trouve ce kiosque, au milieu d'un bosquet de chênes. Il me faut quelques minutes pour y arriver. Je regarde partout autour de moi. Il n'y a personne et même si la lune est haute dans le ciel, il fait nuit. Je retire ma robe et mon soutien-gorge et je monte sur la table. L'air est un peu frais. J'espère qu'Alain ne va pas tarder.

Didier a raison, je dois profiter de la vie, mais me trouver dans cette position au milieu de la nuit n'est pas ce que j'avais imaginé.

Au bout d'un moment qui me semble très long, j'entends des pas. C'est Alain. Il était temps qu'il arrive, car les moustiques sont en train de faire un festin sur mon corps offert.

Je vois Alain tourner autour de moi. Il me caresse le dos, les fesses, les cuisses. Ses mains viennent attraper mes seins, pincer mes tétons, tirer un peu dessus. Je pousse un petit gémissement.

— Je te fais mal ?

— Non Alain ! Au contraire…

Il rigole alors grassement avant de passer son pouce sur mes lèvres. J'entrouvre ma bouche, il entre son doigt que je commence à aspirer. Il se recule et ouvre son pantalon. Je découvre son sexe à moitié dressé devant mon visage. Il me caresse le visage avec puis il pose son gland sur mes lèvres.

— Allez ! Suce ! Salope !

Je commence à le sucer, à l'aspirer dans ma bouche. Il me tient par les cheveux. Je le sens durcir dans ma bouche, il pousse plus loin dans ma bouche, je suffoque. Il se retire. Je bave. Cela l'amuse. Il force à nouveau ma bouche. Cette fois-ci, j'ai un haut-le-cœur. Il recule.

Il passe alors derrière moi et je sens ses mains sur mes hanches. D'une seule poussée, il me pénètre. Je le sens en moi, différemment de mon mari, mais tout aussi agréable. Il commence ses allées et venues dans mon ventre en me tenant fermement. De temps à autre, il me donne une claque sur les fesses. Je pousse de petits cris. Je le sens alors accélérer ses mouvements et le plaisir monte en moi. C'est une position inhabituelle pour moi, mais me sentir ainsi possédée, utilisée augmente mon excitation et quand je le sens et l'entends jouir, je jouis aussi.

Il se retire et il revient devant mon visage.

— Nettoie mon sexe ! Une bonne chienne comme toi nettoie toujours le sexe qui l'a fait jouir…

Je grimace et recule mon visage, mais il m'attrape la tête.

— Lèche !

Vaincue, je lèche ce sexe. Ce mélange de foutre et de mouille me dégoûte un peu, mais cela excite de nouveau Alain.

Quand il estime que c'est bon, il se recule et remonte son pantalon. Il me claque à nouveau les fesses.

— On va remonter au manoir… C'est sympa ici, mais les moustiques sont un peu désagréables.

Je me dirige vers ma robe, mais il me dit de la laisser là et de le suivre nue. Je suis paniquée. Je vais devoir traverser le parc et le manoir nue. Même si à cette heure avancée de la nuit, il y a peu de chance que nous croisions du monde, je ne suis pas tranquille. Et si Charlotte me voit comme cela, que va-t-elle penser ?

La peur au ventre, je suis Alain. Quand nous arrivons aux abords de la terrasse. Je m'arrête. Jacques et Georges sont là. Je tente de couvrir comme je le peux ma nudité.

— Allez ! Avance ! me dit Alain en me claquant encore une fois.

La tête basse en tentant de rester le plus digne possible, je rentre dans le manoir. Alain se dirige vers le hall et l'escalier principal. Je comprends qu'il fait tout pour que je puisse être surprise. Nous aurions pu arriver à ses appartements par l'escalier de service.

Mes pas résonnent sur le marbre des escaliers puis sur le parquet du couloir. Je prie pour que personne ne sorte de sa chambre. En passant devant la porte de celle qui nous a été attribuée, j'ai une brève pensée pour mon mari endormi.

Enfin, Alain me fait pénétrer dans son antre. Un petit appartement privé dans une aile du château avec un petit bureau de travail, un petit salon, sa chambre et une salle de bain attenante. Il va s'installer dans un fauteuil et je le vois sortir son sexe.

— Viens me sucer ! J'ai encore envie de sentir tes lèvres de pute sur ma queue…

Honteuse, je viens me mettre à genoux devant lui et je reprends son sexe entre mes lèvres comme dans le jardin, il m'attrape par les cheveux et il me pousse la tête pour tenter de forcer ma gorge. Je gémis et recule.

— Il va te falloir apprendre à me sucer mieux que cela… Tant pis… Fais-moi jouir avec ta bouche, petite salope…

Je fais de mon mieux et quelques minutes plus tard, alors que je bave abondamment sur mon menton et mes seins, je sens un liquide chaud et épais me remplir la bouche. Alain m'empêche de reculer. Je dois avaler, si je ne veux pas m'étouffer avec. Je le fais sans grand plaisir.

— Hummm ! Ça fait du bien ! je savais bien que tu avais une bouche de suceuse…

Je me dis que cela va être fini, il vient de jouir deux fois, il ne va pas pouvoir jouir de nouveau. Mais il me surprend en me demandant de me caresser devant lui.

Quelle horreur, certes il m'arrive régulièrement de le faire, mais toujours seule, jamais devant mon mari.

— Allez ! Montre-moi comment tu te fais du bien quand Pierre-Henri est en mission…

Je regarde où m'installer, il me montre le lit.

Je m'allonge sur le lit. Il vient s'installer pour être face à mes cuisses écartées. Je commence à me caresser la poitrine, je sais que cela va m'exciter, puis je glisse ma main sur mon bas ventre et joue avec mes doigts sur mon clitoris et entre mes lèvres. Tout en massant mes seins, je rentre un doigt dans ma chatte toujours poisseuse. Je le vois se caresser doucement en me regardant. Alors que je commence à gémir, il me dit :

— Passe un doigt entre tes fesses, ton petit trou doit être jaloux.

Je n'ose pas lui dire que je ne l'ai jamais fait et je lui obéis.

— Allez doigte-toi le cul, montre-moi que tu aimes être enculée aussi.

Je retiens des larmes de honte et je grimace en poussant un peu mon doigt dans mon anus.

Alain est de nouveau bien raide. Il monte sur le lit et il m'écarte les mains pour me prendre. Je vois son visage au-dessus du mien. Il me pilonne la chatte en grognant. Son bas ventre claque contre le mien. Je pousse de petits cris. Je l'entends grogner plus fort. Je pense qu'il va bientôt jouir, mais il s'arrête.

— Allez ! Tourne-toi !

Je me mets à quatre pattes, le nez dans les oreillers, les fesses levées. Je sens alors qu'il entre un doigt dans ma chatte. Il fait quelques aller et retour puis il remonte ce qui coule de ma fente sur mon petit trou. Je comprends ce qu'il me fait, il me prépare pour me sodomiser. Je tremble, cela fait quelque temps que je pense à cette caresse, mais je n'aurais jamais imaginé le faire avec Alain. Je me cambre quand il force mon anus avec son doigt.

— Détends-toi ! Sinon tu vas avoir mal…

Je me détends autant que possible. Son doigt entre lentement. Il le remue, le tourne. Puis je sens un autre doigt. Malgré mon appréhension, ses doigts coulissent sans trop de difficulté.

— Tu es bien serrée, ma salope. Pierre-Henri ne doit pas souvent passer par là… Pourtant je sais qu'il aime cela…

Je ne réalise pas tout de suite les implications de ses mots, étant concentrée sur ces doigts qui coulissent entre mes fesses. Quand il retire ses doigts, je me sens vide. Je sens alors son gland qui pousse doucement. Je crie, je pleure dans les oreillers. Le gland passe. Alain entre lentement en moi. Il pousse un soupir de satisfaction quand il est enfin entièrement en moi.

Il ne bouge plus pendant quelques instants pour profiter de la situation, puis il commence à remuer. Je gémis, un mélange de douleur et de plaisir. Ses mouvements en moi sont de plus en plus amples. Soudain il accélère, je crie plus fort et il jouit une nouvelle fois.

Il s'affale sur moi, il est costaud. Je ne peux pas bouger. Je vais être obligée d'attendre qu'il s'écarte. Peu à peu je sens son sexe se rétracter et il sort enfin de mon cul. Il se met sur le dos.

— Viens me nettoyer !

Je le regarde et je fais non de la tête, si je pouvais le lécher alors qu'il sortait de ma chatte, là c'est hors de mes forces. Il me regarde, il semble me comprendre.

— Alors, allons sous la douche et tu vas me savonner !

— Oui je veux bien !

Il se lève et me prends par la main. Sous la douche, j'apprécie la tiédeur de l'eau qui coule sur ma peau. Je prends le savon et je commence à savonner Alain qui me fait la même chose. Bien évidemment, ses mains prennent leur temps quand elle passe sur mon ventre et entre mes cuisses. Je suis toujours traversée par des vagues de bien-être.

Après la douche, il exige que je reste encore avec lui. Je suis un peu affolée et si mon mari se réveillait et qu'il ne me trouve pas, que va-t-il faire ?

— Avec la quantité d'alcool qu'il a ingurgité, il n'est pas près de retrouver sa lucidité… Allez viens !

Il tapote sur le lit à côté de lui. Je m'allonge, il me prend dans ses bras. Je sens son ventre dans mon dos, son sexe contre mes fesses. Il s'endort rapidement, mais moi je n'arrive pas à trouver le sommeil. Je reste immobile, je n'ose pas retourner retrouver mon mari. Mais je ne peux pas rester là toute la nuit.

Au milieu de la nuit, le plus silencieusement possible, je reprends mes chaussures et je quitte la chambre. Je tente de ne pas faire craquer le parquet en traversant le couloir nue et je parviens à ma chambre. Je me glisse nue sous la couette à côté de Pierre-Henri qui ronfle.

Le sommeil arrive tardivement, mais mon téléphone vibre pour me rappeler l'heure de la tétée de Baptiste.

J'enfile une longue liquette et une culotte pour aller chercher mon bébé dans la chambre de Rosalinde. Quand j'y arrive, la chambre est vide. Je m'affole un peu, mais j'entends des bruits dans la cuisine.

— Bonjour Madame ! me disent Rosie et sa fille qui prépare déjà le brunch. Vous avez passé une bonne nuit ?

— Oui merci ! Où est Baptiste ?

— Il dort sur la terrasse, me dit Rosalinde. C'est un vrai ange, il n'a pas bougé de la nuit.

— Merci !

Je vais sur la terrasse et je profite de cet instant de bien-être avec mon bébé. Je prolonge la tétée et surtout le câlin qui suit. Rosie arrive pour me proposer un café que j'accepte.

Je suis seule dans le calme de ce dimanche matin. Pendant que j'allaitais Baptiste, J'ai entendu une voiture partir de l'autre côté du manoir, mais maintenant à part le chant des oiseaux, rien ne vient perturber la sérénité de cet instant qui me permet de repenser à ma nuit. Je suis appuyée à la rambarde de la terrasse quand je sens une présence derrière moi.

— Tu sembles bien songeuse, Natacha !

Je me retourne et je découvre Virginie vêtue d'un tee-shirt qui couvre à peine sa culotte.

— Bonjour Virginie ! Oui je repense à cette soirée, à ce que tu m'as dit hier…

— Et à ce que t'a dit Didier aussi, n'est-ce pas ?

— Oui, c'est vrai…

— Il avait raison, n'est-ce pas ? Il savait ce que tu ressentais ?

— Oui, il le savait ! Oui, il a raison… Je dois profiter de la vie, vivre ma vie, mais cela me fait peur…

— C'est normal ! Nous sommes tous effrayés par la liberté…

Son sourire me rassure et quand elle m'ouvre les bras, je viens profiter du câlin qu'elle m'offre. Je sens son souffle dans mon cou. Elle me pose des petits baisers sur ma peau, je frissonne. Je suis surprise.

— Laisse-toi faire, laisse-toi guider par tes envies ! me souffle-t-elle.

Elle me prend affectueusement le visage dans ses mains et elle pose ses lèvres sur les miennes. Que m'arrive-t-il ? Je ne suis pas lesbienne, mais sa douceur, sa tendresse me font succomber. Elle m'entraîne vers un fauteuil, où elle s'assied. Je suis debout devant elle, elle passe ses mains sous la liquette et elle vient me caresser les fesses, le dos. Tout en douceur, elle me fait mettre à genou devant elle pour pouvoir continuer à m'embrasser. Elle guide mon visage. Elle veut que je lui embrasse la poitrine, le ventre au travers de son tee-shirt. Tout en me parlant avec une voix hypnotique, elle remonte son vêtement pour que je puisse poser mes lèvres sur sa peau. Elle continue de descendre ma tête plus bas. Je sens son odeur intime. Je ne sais que faire.

— Retire ma culotte ! me murmure-t-elle.

Elle soulève son bassin, et subjuguée par sa voix, je fais glisser la culotte et je découvre un pubis aussi lisse que le mien.

— Lèche-moi comme ton mari te lèche !

Je pose mes lèvres sur sa fente et je sors ma langue. Je goûte pour la première fois à l'intimité qu'une femme. Ses mains sur ma tête, elle contrôle mes mouvements. Je l'entends gémir. Je suis complètement absorbée par ce que je fais, et j'entends faiblement une voix masculine derrière moi.

— Ah tu pouvais bien me gronder hier !

Je n'ai pas le temps de réagir, Virginie me plaque le visage contre sa chatte qui coule de plus en plus. Je continue de la lécher. Je ne trouve pas cela si désagréable et elle finit par jouir sur mon visage. Elle me lâche enfin et je peux me reculer pour respirer de l'air frais. Elle me sourit.

— Le brunch ne va pas tarder à être prêt, tu devrais peut-être aller t'habiller ?

— Oui ! Sûrement ! Tu as raison…

Dans un état second, je regagne ma chambre. J'entends toujours mon mari ronfler. Je prends ma douche rapidement et j'entrouvre les rideaux afin d'avoir un peu de lumière pour choisir mes vêtements. Un rayon de soleil vient chatouiller le visage de Pierre-Henri qui cligne des yeux et grogne.

— Quelle heure est-il ?

— Il est l'heure de te lever, le brunch est servi, mon chéri.

Il me regarde, je suis nue devant lui, je vois son regard sur ma poitrine, sur mon bas-ventre. Je devine une bosse qui se dresse sous les draps.

— Oh ma tête ! dit-il en fermant les yeux. Qu'est-ce que j'ai pris hier soir… Excuse-moi ma chérie…

Je fixe la bosse, je repense à ce que j'ai fait pendant la nuit avec Alain. Ai-je le droit de lui en vouloir ?

Prise de remords, je m'approche du lit. J'écarte la couette et je me penche sur son sexe dressé. Je le prends dans ma bouche et je commence à le sucer, mes lèvres montent et descendent sur sa hampe. Il me caresser les cheveux. Je ferme les yeux.

— Hummm ! Ma chérie ! Ce week-end te fait du bien…

Je m'active, je l'entends gémir et je le sens se raidir. Il va jouir, je le sais. Je recule mon visage. Je vois le jet se répandre sur son ventre. Je lui souris et je l'embrasse.

— Va prendre ta douche ! Je t'attends.

Je l'entends se plaindre de sa tête sous la douche pendant que je m'habille. Sur mon string et mon soutien-gorge, j'enfile une combinaison short avant de rafraîchir légèrement mon visage.

Nous rejoignons les autres afin de prendre notre brunch. Je me sens bien, même si je tente d'éviter le plus possible de croiser le regard d'Alain qui a la délicatesse de ne pas me reparler de cette nuit.

De son côté, Pierre-Henri reste prudemment installé à l'ombre avec ses lunettes de soleil sur le nez. Je pense que je vais devoir conduire sur le chemin du retour.

C'est alors que je vois Didier s'approcher de moi.

— Je n’avais pas raison ? Comment s’est passée ta nuit ? me dit-il.

Je rougis avant de lui répondre tout bas.

— Bien !

— Bien Monsieur ! dit-il durement.

Je sursaute en relevant les yeux.

— Oui, bien Monsieur !

— Je passerai te voir bientôt, il faut que je fasse ton éducation.

— Oui Monsieur !

Je pas su quoi répondre d'autre, que veut-il dire en parlant de faire mon éducation ?

Je n'ai pas vraiment le temps de m'appesantir sur la question, car Pierre-Henri me propose de rentrer. Je regarde l'heure, effectivement, si nous voulons arriver avant que ses parents arrivent avec les enfants, il nous faut repartir.

Bien évidemment, il est impossible de partir sans remercier Alain de son hospitalité. Quand je me retrouve devant lui, je suis prise d'un trouble, un mélange de honte et d'excitation. En fait, j'ai aimé ce qu'il m'a fait, mais je n'arrive pas à me l'avouer. Quand il m'embrasse au coin des lèvres, je ne tourne pas le visage et je ne recule pas quand sa main me caresse la fesse comme je l'ai vu faire hier soir avec Laurence.

Au moment où nous arrivons à la voiture, je vois débouler Virginie. Elle me saute au cou et me pose un baiser sur les lèvres. Je recule surprise. Elle rigole.

—Tu pensais disparaître comme cela ?

— Euh ! Non ! Excuse-moi, mais je ne t'ai pas vu, tu n'étais pas sur la terrasse…

— Non ! Je discutai avec Rosie dans la cuisine… On se reverra, n'est-ce pas ? Tu es si adorable.

— Oui ! Bien sûr, je suppose…

Elle me dit alors en regardant Pierre-Henri :

— Viens dans le Luberon, viens passer quelques jours pour souffler ! Laisse tes enfants à ton charmant mari et viens te reposer chez nous…

— Pourquoi pas ?

Pierre-Henri est un peu surpris, mais il ignore ce que s'est passé entre Virginie et moi ce matin. Mais, contrairement à ma nuit avec Alain, je n'ai pas eu le sentiment de le tromper.

Dans la voiture, je demande à Pierre-Henri comment il se sent. Pour toute réponse, j'ai un grognement et au bout de quelques kilomètres, il plonge dans le sommeil.


                                                        ******

Didier

Quand je me réveille, je sens une bouche chaude et humide s’activer sur ma bite bien raide du matin. Charlotte, comme une bonne salope soumise s’est mise au travail. Je pose ma main sur sa tête pour lui imposer mon rythme. Bientôt je jouis dans sa bouche et, bien dressée, elle avale tout.

Alors qu’elle veut reprendre sa position dans le lit avec sa tête sur mon torse, je me lève et lui claque durement la fesse en disant :

— Allez petite chienne ! Debout ! Il est temps d'aller chercher la générale.

Puis j’ajoute en finissant de m’habiller :

— Enfile, juste ta robe, reste nue dessous…

Charlotte m’obéit et nous rejoignons rapidement Éric sur le parking du manoir. Mon ami va conduire la voiture de la générale et je suivrai avec Charlotte dans la mienne.

Quand nous arrivons au chantier, Bobesco le contremaître nous attend déjà. Il est moins souriant que hier. Nous descendons de nos voitures et approchons. Même s’il a un rapide coup d’œil vicieux sur Charlotte, il se tourne vers Éric et lui :

— Bonjour Monsieur Éric ! Content voir vous ! Vous prendre vite la dame, ouvriers épuisés.

Il nous conduit dans le grand baraquement. Nous entrons et voyons très vite le désordre. Sur un matelas posé directement sur le sol se trouve la générale. Elle est complètement nue, ses gros seins tombant de chaque côté de son torse. Ils sont égratignés comme le reste de son corps. Du foutre sort de sa chatte et de son cul ainsi que de sa bouche. De toute façon elle est complètement recouverte de sperme et à l’odeur, sûrement de pisse aussi.

Elle semble marmonner, des bulles de sperme sortant de sa bouche. Je m’approche et j’écoute attentivement pour comprendre ce qu’elle dit :

— Ouiiiii… ohhhhh… encore… venez mes chéris…

Je me mets à rire et je me retourne vers mes compagnons. Je vois que Charlotte est effarée de l’état de la vieille femme. Je dis :

— Elle en redemande…

Éric rigole avec moi. Il demande alors à son contremaître :

— Bobesco, il faut qu’elle s’en aille. Peux-tu trouver des gars pour aller la laver et l’habiller du mieux qu’ils le peuvent.

— Ouvriers très fatigués ! Bien baisés la dame ! Mais moi trouver deux volontaires pour faire !

Il s’éloigne et va parler avec deux gars assez costauds. Ceux-ci viennent prendre la générale sous les bras et la traînent jusqu’à la douche. Bobesco récupère les vêtements et les suit. Charlotte, Éric et moi restons plantés au milieu du baraquement.

Je vois que certains ouvriers reluquent Charlotte sans se gêner. C’est normal, ses seins nus pointent sous sa robe et sa descente de rein est tout à fait splendide. J’ai envie de m’amuser un peu. Je me retourne vers elle et commande :

— À poil ! En position !

Ses yeux s’ouvrent en grand. Je vois dans son regard qu’elle a vraiment peur maintenant. Je la vois ouvrir la bouche sûrement pour protester. Alors je n’hésite pas, je mets une grande claque sur son cul encore douloureux de la fessée de la soirée et je dis :

— IMMÉDIATEMENT !

Je vois des larmes poindre au bord de ses yeux. Mais doucement, elle défait les boutons de sa robe, puis la laisse tomber à ses pieds. Elle l’enjambe, mets ses mains sur la tête et écarte les jambes. Elle regarde en l’air pour ne pas croiser les regards des ouvriers qui restent bouche bée. Elle est rouge pivoine. En bon salaud, je tourne le couteau dans la plaie. Je lui dis :

— Elle n’est pas bien là, la bourgeoise ? Tu es moins arrogante à te faire reluquer par des ouvriers roumains ! Elle est où la fille de bonne famille, la mère de famille, l’épouse chérie, la snobinarde qui regarde les gens de haut ?

Maintenant, elle pleure à chaudes larmes, mais elle reste en position. Je laisse les ouvriers se rincer l’œil jusqu’au retour de la générale. Celle-ci apparaît quelques minutes plus tard accompagnée du contremaître. Elle semble aller un peu mieux, mais elle fait quand même assez clodo. Sa coiffure ne ressemble plus à rien, elle a les traits tirés, ses vêtements sont complètement froissés. Je m’approche d’elle et lui demande :

— Comment allez-vous, Madame la Générale ?

— Très… Très bien cher ami ! dit-elle en regardant autour d’elle.

Elle voit Charlotte nue au milieu du baraquement, les mains sur la tête, mais elle ne semble pas s’en inquiéter.

— Mon ami Éric s’est permis de ramener votre voiture ici. Vous allez pouvoir rentre chez vous !

— Merci cher ami ! répond-elle en prenant ses clés que lui tend Éric. Elle va pour partir, mais se fige et demande :

— Je ne me rappelle pas d’avoir tout visité ce chantier. Il faudra que vous m’appeliez pour une autre visite !

Sur ces mots elle nous tourne le dos et rejoint sa voiture. Je crois que la douche l’a revigorée. Je dis à Éric :

— Il avait raison Alain, une vraie nympho. Je la note dans mon carnet, ça peut servir !

— Et avec le film qu’a fait Bobesco, elle ne l’embêtera plus ! dit Éric

Nous rions ensemble et nous dirigeons vers la sortie du baraquement. Arrivé à la porte, je me retourne et crie à Charlotte toujours en position, tremblante de peur :

— Je reviens te chercher ce soir où tu nous accompagnes tout de suite ?

Immédiatement je la vois ramasser sa robe et courir vers nous, son gros cul et ses seins se balançant en rythme.

— Je vous accompagne Monsieur ! dit-elle alors qu’elle arrive vers moi.

Je lui fais un grand sourire et lui dit :

— Bien, tu t’habilleras dans la voiture, nous sommes pressés.

Nous montons dans mon auto tous les trois, Éric à côté de moi et Charlotte derrière qui essaie d’enfiler sa robe le plus rapidement possible. Nous revenons au manoir où nous sommes accueillis par Alain. Je lui dis avec un grand sourire:

— Affaire réglée, soldat Alain ! Prends cette petite vidéo, elle peut te servir si la générale revient t’embêter.

— Vous m’avez sauvé la vie les gars, je vous remercie beaucoup !

— Pfff, tu aurais fait pareil pour nous.

Je lui glisse alors :

— La nuit s’est bien passée ?

— Excellente, je te remercie pour ça aussi.

Je lui fais un clin d’œil et je dis :

— Et si nous allions déjeuner ?

— Le brunch est presque prêt, mais venez prendre un café !

Avant d’accompagner Éric et Alain, je chuchote à l’oreille de Charlotte qui attendait sagement à côté de moi :

— Tu vas dans notre chambre et tu remets le plug !

— Bien Monsieur ! se contente-t-elle de répondre avant de s’éloigner.

C’est alors que je vois du mouvement sur la terrasse. Je m’approche et je vois Natacha agenouillée en train de lécher la chatte de Virginie qui gémit. Je ne loupe pas l’occasion pour dire :

— Ah tu pouvais bien me gronder, hier !

Et je m’éloigne content de ma petite remarque. Je rejoins Éric et Alain à la cuisine où Rosie nous sert des cafés. Elle nous dit alors d’une voix autoritaire :

— Sortez de ma cuisine, il faut que je prépare le brunch avant que Monsieur Marc viennent mettre le nez dans mes affaires avec ses recettes saugrenues.

Nous rions et quittons la cuisine sans avoir oublié de faire une grosse bise sur la joue de la matrone noire.

Nous rejoignons Pierre, Philippe et Marc assis à une table près de la piscine. Nous parlons de tout et rien avant que Charlotte nous rejoigne. Elle marche bizarrement, mais je ne suis pas étonné. Je tire une chaise pour lui permettre de s’asseoir. Ce qu’elle fait avec précaution. Elle ne dit rien et nous regarde discuter.

Puis c’est Virginie qui arrive. Quand elle voit que je vais dire quelque chose, elle me fait les gros yeux et dit :

— Toi, tu te tais !

J’éclate de rire. Les autres sont étonnés. C’est alors qu’elle continue :

— Oh, il vous dira. Mais je veux vous parler d’autres choses les garçons. Nous ne repartons que jeudi avec Picasso. Marc, peux-tu nous garder une table pour sept demain midi ? Je veux vous parler, mais à vous seuls.

— Bien sûr, mais Picasso ne sera pas là ? dit Marc.

— il y a une exposition Rembrandt à ORSAY. Il a prévu d’y aller tôt demain matin et je crois que les gardiens vont devoir le virer demain soir, vous le connaissez.

Nous hochons tous de la tête et donnons notre accord pour le déjeuner de demain. Puis nous nous remettons à discuter de choses et d’autres alors que George et Jacques mettent en place le brunch. Bientôt tous les invités sont là, certains avec la gueule de bois, comme le mari de Natacha. Nous déjeunons calmement, même si Charlotte se trémousse sur sa chaise. Je la vois rougir quand des personnes lui disent qu’elle a un beau pendentif et qu’elles veulent savoir ce que signifie le drôle de symbole.

À un moment j’arrive à être seul avec Natacha. Je lui demande alors :

— Je n’avais pas raison ? Comment s’est passée ta nuit ?

Elle baisse la tête, rougit et murmure :

— Bien !

— Bien Monsieur ! dis-je autoritaire.

— Oui, bien Monsieur !

— Je passerai te voir bientôt, il faut que je fasse ton éducation.

— Oui Monsieur !

Sur ces mots, je la quitte et essaie de trouver un endroit tranquille pour faire la sieste. Je trouve un gros chêne assez à l’écart pour m’allonger à l’ombre. Je vois au loin Charlotte qui s’approche pour me rejoindre. Je souris à sa démarche, j’ai l’impression qu’elle marche sur des œufs. Quand elle arrive, je m’adosse au chêne. Elle dit :

— S’il vous plaît Monsieur ?

— Oui ?

— Puis-je enlever le plug Monsieur ?

— Non il faut que tu t’habitues ! Soulève ta robe !

Elle regarde autour d’elle si d’autres invités sont proches et elle attrape l’ourlet de sa robe pour la trousser à sa taille. Elle a remis sa culotte pour tenir le plug sûrement.

— Enlève ta culotte !

Elle lâche sa robe et baisse sa culotte qu’elle me tend, puis elle trousse de nouveau sa robe à la taille.

— Tourne-toi !

Elle obéit. Je vois le plug bien enfoncé dans son cul. Je prends la base et pousse l’objet. Charlotte gémit de douleur. Je le lâche.

— Viens t’accroupir à côté de moi ! Tu peux lâcher ta robe.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Je glisse alors ma main sous sa robe. Je lui dis :

— Interdiction de jouir jusqu’à nouvel ordre !

Mes doigts trouvent rapidement sa petite fente. Elle est déjà bien humide. Je fais pénétrer un doigt dans son intimité puis deux. Mon pouce trouve son clitoris et je commence à titiller ma soumise. J’essaie de lui provoquer un orgasme, mais je m’arrête juste avant qu’elle jouisse. Je continue pendant un bon moment. La respiration de Charlotte est rapide et courte, de la sueur se forme sur son front. Elle fait tout son possible pour respecter l’abstinence que je lui impose. Je ne sais pas si c’est par peur d’une punition ou plutôt pour me faire plaisir.

En tout cas elle me fait bander, alors je décide d’arrêter cette torture et je déboutonne ma braguette pour sortir ma bite.

— Suce ! Ordonné-je.

Elle obéit immédiatement. Je décide de la laisser faire afin de voir si elle s’améliore. En tout cas elle s’applique en léchant bien ma queue et en essayant de l’engouffrer le plus loin possible dans sa gorge. Il ne me faut pas longtemps de ce traitement avant que je ne gicle mon sperme dans sa bouche. Quand j’ai fini d’éjaculer, elle me montre mon foutre dans sa gueule, avale et tire la langue pour me le montrer.

— Bien petite salope ! Seize heures ! Il va être temps de rentrer ! Allons rejoindre les autres pour les saluer.

Elle se lève avec moi et je lui prends le bras pour rejoindre le manoir. Nous disons au revoir à ceux qui sont encore là. Je dis à demain à mes amis et nous partons pour rentrer dans nos appartements respectifs.

Le trajet est calme, Charlotte est plongée dans ses pensées. À cinq minutes de l’arrivée, je dis :

— Quand tu seras chez toi, tu pourras enlever le plug. Mais je veux que tu le mettes tous les matins avant de partir au travail et que tu le retires seulement au retour chez toi. Tu peux l’enlever entre midi et quatorze heures. N’oublie pas que je peux passer à ton agence à tout moment.

— Bien Monsieur ! répond-elle avec une grimace.

Je me gare dans le parking et nous montons dans l’immeuble. Alors que nous sommes sur le point de nous quitter, j’entends crier :

— MAMAN !

Et je vois, deux petites boules de nerfs sauter sur Charlotte. Elle ouvre les bras et leur fait un câlin.

— Bonjour, mes chéris, ça va ?

C’est alors que je vois entrer dans l’immeuble le sosie parfait de Charlotte avec vingt ans de plus. Je devine tout de suite qu’il s’agit de sa mère. Elle est très belle et surtout appétissante. Je la vois prendre un air interrogateur en voyant sa fille bien habillée, mais sans soutien-gorge avec un homme qui n’est pas son mari. Elle dit :

– Ils vont très bien, ils se sont bien amusés ! Mais sois polie, présente-moi ce monsieur !

Charlotte rougit, gênée. Souriant intérieurement, je la laisse se débrouiller toute seule.

— Oui Maman bien sûr, je te présente Monsieur Didier notre voisin. Il… Il est venu au salon et m’a proposé de me raccompagner.

— Enchanté Madame, vous êtes aussi splendide que votre fille ! dis-je

Puis j’ajoute :

— Je vais vous laisser en famille. À bientôt !

— Au revoir Monsieur ! dit la mère.

— Au... Au revoir ! Marmonne Charlotte manifestement gênée.

Je rentre dans mon appartement, l’image de la mère de Charlotte nue devant moi. « Quel enfoiré » me dis-je à moi-même.


                                                     ******

Charlotte

Je m'habille rapidement sous le regard de Monsieur Didier et sur le parking, nous retrouvons Éric qui prend la voiture de la générale. Après quelques minutes de route, nous arrivons devant un chantier de construction avec des baraques de chantier en guise de logements.

Un homme brun trapu s'approche de nous, je sens son regard sur moi, sur ma poitrine nue sous ma robe. De plus l'air frais fait durcir mes tétons qui pointent sous le tissu de ma robe. Quand nous entrons dans l'une de ses baraques, je vois la générale. Elle ne ressemble plus à l'altière femme qui avait déboulé devant le manoir d'Alain. Elle ressemble à une souillon, nue, les cheveux en bataille, couverte de traces de sperme.

J'ignore ce qu'elle a pu subir, mais je n'aurais pas aimé être à sa place. Cependant en nous voyant arriver, le désir dans ces yeux se réveille, elle en veut encore. C'est incroyable.

Les hommes discutent un peu, je ne les écoute pas. Je sens que les ouvriers qui se réveillent me regardent avec gourmandise. SI cette nuit ils ont pu profiter d'une femme âgée, ils pensent peut-être profiter d'une femme plus jeune pour la journée. Je tremble, c'est alors qu'un ordre de Monsieur Didier me pétrifie.

— À poil ! En position !

Je le regarde, affolée, ce n'est pas possible, il ne va pas m'offrir à ces hommes. Je me souviens de ce que je lui ai dit pendant ma punition, mais mise devant le fait accompli, cela me tétanise. Je voudrais parler, mais une violente claque sur mes fesses de Monsieur Didier me rappelle à l'ordre.

— IMMÉDIATEMENT !

Lentement, je retire ma robe et nue, je prends la position mes mains sur la tête. Je lève les yeux au ciel. Je sens les regards avides sur mon corps mes formes, et Monsieur Didier qui en rajoute :

— Elle n’est pas bien là, la bourgeoise ? Tu es moins arrogante à te faire reluquer par des ouvriers roumains ! Elle est où la fille de bonne famille, la mère de famille, l’épouse chérie, la snobinarde qui regarde les gens de haut ?

Je pleure, je ne bouge pas, je ne voudrais attiser les envies de ces hommes. Je m'évade dans mes pensées, priant pour que cela se termine vite. Je ne prête plus attention à ce qui se passe autour de moi. Il faut que Monsieur Didier m'interpelle pour que je réalise que nous rentrons au manoir.

— Je reviens te chercher ce soir où tu nous accompagnes tout de suite ?

Aussitôt, je ramasse ma robe que je serre contre moi pour les rejoindre.

Je me contorsionne pour me rhabiller dans le coupé de Monsieur Didier. Quand nous arrivons, il me demande de monter pour remettre le plug dans mon cul.

Seule dans la chambre, j'en profite pour faire un brin de toilette et me maquiller légèrement. Je prends le plug et après l'avoir enduit de gel, je le présente devant mon anus. Je caresse un peu mon petit trou avant de le rentrer. Je pousse un petit discret puis enfile une culotte de dentelle pour être certaine qu'il reste en place.

Quand je rejoins Monsieur Didier, il parle avec ses amis et Virginie, je ne les dérange pas et je vais prendre place à une table. Le plug me gêne, j'ai l'impression que tout le monde me regarde en sachant ce que je porte entre mes fesses.

Je participe à la conversation, Philippe nous parle de ses chevaux, je décris mes voyages. Marc nous raconte quelques anecdotes vécues dans son restaurant. Natacha me semble sombre, est-ce à cause de la gueule de bois de son mari ? Toujours est-il qu'assise face à Alain, elle fixe son assiette. Même si elle sourit aux bons mots de Virginie.

Après le repas et être passée aux toilettes, je cherche Monsieur Didier du regard. Je le découvre allongé sous un arbre. Il semble se reposer. Je me dirige vers lui. Je veux lui demander l'autorisation de retirer le plug qui devient de plus en plus inconfortable.

— Non il faut que tu t’habitues ! Soulève ta robe !

Je jette un regard autour de moi et je le relève ma robe. Il peut voir ma culotte, va-t-il me punir? Je suis rassurée quand il me demande simplement de retirer ma culotte. Après l'avoir enlevée, je reprends la position, ma robe troussée. Il me demande de me lui montrer mon cul et il pousse un peu plus le plug entre mes fesses. Je gémis.

Il me demande de m'accroupir près de lui, en lâchant ma robe. Je suis soulagée, car mes fesses sont cachées. Mais, je devrais savoir qu'avec Monsieur Didier, un soulagement est toujours suivi d'un moment moins agréable. Il glisse sa main sous ma robe. Je sens ses doigts sur ma fente.

— Interdiction de jouir jusqu’à nouvel ordre !

Je suis trempée et son pouce sur mon clitoris, ses doigts dans ma grotte. Je vais jouir. Il faut que je me retienne. Il joue avec mon sexe pendant de trop longues minutes, je ferme les yeux, je respire profondément, je couine.

—Je dois me retenir… Je ne dois pas jouir…

Je m'imprègne de ce mantra.

Au moment où je sens que je ne peux plus tenir, il retire ces doigts et je le vois sortir son sexe raide de son pantalon.

— Suce !

Je ne me le fais pas dire de fois et je plonge sur ce membre. Je le prends dans ma bouche. Je fais tout pour que Monsieur Didier soit content de ma fellation. Je l'aspire, je le sens au fond de ma bouche. Soudain, il gicle. Je lui montre son sperme dans ma bouche avant de l'avaler puis je lui montre que j'ai tout avalé.

Satisfait, il me dit alors qu'il est temps de rentrer.

Sur le chemin du retour, je pense à ce week-end, malgré le plug dans mon cul, je me sens bien. Je suis si bien quand Monsieur Didier s'occupe de moi, même s'il me punit ou s'il m'humilie. Avec lui, je me sens femme.

Nous arrivons dans le hall quand j'entends une petite voix que je connais bien. C'est Clotilde qui accoure vers moi, suivie de son frère et de ma mère tout sourire.

Je m'accroupis pour leur ouvrir les bras et je les couvre de baisers.

— Bonjour, mes chéris, ça va ?

Je me relève pour demander à ma mère comment s'est passé le week-end. Mais je vois que son regard se porte sur Monsieur Didier qui est en retrait.

– Ils vont très bien, ils se sont bien amusés ! Mais sois polie, présente-moi ce monsieur !

Je réussis à parler sans bafouiller et à trouver une explication qui tient la route à sa présence avec moi.

— Oui Maman bien sûr, je te présente Monsieur Didier notre voisin. Il… Il est venu au salon et m’a proposé de me raccompagner.

— Enchanté Madame, vous êtes aussi splendide que votre fille ! dit-il souriant. Je vais vous laisser en famille. À bientôt !

— Au revoir Monsieur ! dit ma mère.

Je marmonne un au revoir, gênée.

— Il est charmant cet homme ! me dit ma mère alors que je viens de refermer la porte de l'appartement.

— Oui, il est très prévenant…

Je vois alors le regard de ma mère sur ma poitrine libre sous la robe. Je rougis.

— Es-tu sûre que tu étais à un salon ?

— Oui Maman ! Je te l'assure.

— Tu tiens un stand sans soutien-gorge ?

— Il faisait chaud, je l'ai retiré avant de partir, il me faisait mal.

Je ne sais pas si ma mère croit mon mensonge, mais je décide de changer de conversation.

— Tu restes dîner avec nous ?

— Oui, si cela ne t'embête pas…

— Non, pas du tout ! Laisse-moi le temps de me changer et je prépare le repas.

Dans la chambre, je retire enfin le plug que je vais passer sous l'eau avant de le cacher au fond de mon tiroir de sous-vêtement puis j'enfile un pyjashort avant de rejoindre ma mère à la cuisine.

Pendant le repas, les enfants me racontent leur week-end avec leur cousin et tante Élisabeth. Ma mère m'apprend que ma sœur et mon beau-frère se séparent. Je suis un peu surprise, car il me semblait qu'ils s'entendaient bien.

— Oui, ils s'entendent bien, mais ton beau-frère a fait son coming-out et ta sœur ne l'a pas supporté.

Je me demande comment je vivrais cela si François m'annonçait tout de go qu'il est homosexuel. Je me promets d'appeler Élisabeth et peut-être lui proposerai-je de venir aux prochaines vacances. On laissera les enfants chez les grands-parents.

A suivre....

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