Ecrit en collaboration avec Verdu.
Un Week-End s'Annonce
Charlotte :
Heureusement que nous sommes mercredi et que j'ai plus de latitude pour déposer les enfants au centre de loisirs. À mon réveil, Rachel n'est plus là, mais elle a écrit "OUI" sur le petit mot.
Au sourire que me fait Albert quand je le croise dans le hall, je suis certaine qu'il sait ce que j'ai fait hier soir. Je prends mon air le plus hautain pour lui dire bonjour. Mais cela ne change pas ses habitudes avec les enfants.
Arrivée à l'agence, Adeline voit ma tête et elle comprend qu'il ne va pas falloir me chauffer. Quand j'ai mal dormi, je suis encore plus irascible que d'habitude. La journée se passe bien et heureusement, le soir les enfants sont calmes et acceptent de se coucher sans rechigner. Je m'affale sur le lit presque aussitôt qu'eux et je n'entends pas le téléphone sonner quand François m'appelle.
Je découvre son message ce jeudi matin en me réveillant. Il m'informe que la situation ne s'arrange pas, et qu'il ne pourra pas rentrer à la maison avant lundi au plus tôt, mais plus sûrement mercredi. Je peste un peu, mais je n'ai pas le choix. Je l'appelle, mais je tombe moi aussi sur son répondeur. Je lui demande de me rappeler ce soir après 21h00.
À l'école en déposant Clotilde, je m'arrange pour ne pas croiser le regard de Justine. Je la vois encore nue, la chatte et le cul dégoulinant des spermes des hommes qui l'ont baisée sans retenue. J'embrasse ma fille sur le front et la pousse vers la porte. Heureusement, elle y va seule. Je reste quand même à surveiller qu'elle entre et à ce moment nos regards se croisent avec Justine. Aussitôt, elle comme moi, nous détournons les yeux en baissant la tête.
— Tu as l'air bien mieux ce matin ! me dit Adeline toute pimpante.
— Oui ! Ça fait du bien de dormir… Quelles nouvelles ?
— Rien de particulier, sinon que nous avons eu des nouvelles des Émirats, ils acceptent l'ouverture d'une agence à Dubaï, il va falloir préparer un voyage pour signer le contrat avec notre partenaire local.
— Je te fais confiance, tu m'organises cela au mieux…
— Oui bien sûr ! Compte sur moi ! Ah sinon, j'ai vu sur ton planning que tu as un rendez-vous cet après-midi entre quinze et seize heures. Mais il n'y a pas de noms, juste deux lettres, MD, tu te souviens ?
Je la regarde surprise, un rendez-vous aujourd'hui ? Je ne m'en souviens pas. Je réalise alors la signification des initiales MD : Monsieur Didier. C'est donc cela qu'il faisait lundi sur mon ordinateur.
Cette annonce m'angoisse et m'excite. Que vais-je encore devoir subir ? Depuis la soirée de mardi, je ne sais plus où j'en suis, il me dégoûte. Ou plutôt, je me dégoûte. J'ai accepté des choses que je n'aurais jamais cru pouvoir faire. Mais en même, comment résister à son regard, à sa voix, à sa prestance ? Je me sens vraiment femme quand il s'occupe de moi.
Je m'arrange toute la matinée pour trouver un moyen d'éloigner Adeline de l'agence pendant mon rendez-vous. J'arrive à lui caser une rencontre avec un potentiel prestataire et je l'envoie en banlieue, avec la circulation, elle ne sera pas de retour avant dix-sept heures.
Je suis seule quand je vois Monsieur Didier entrer dans l'agence. Aussitôt je vais fermer la porte et je l'invite à venir dans mon bureau.
— Non ! On reste ici ! me dit-il.
Je suis paniquée, car même si la vitrine est recouverte de rideau, un passant qui s'attarderait devant ne manquerait pas de deviner ce qu'il se passe à l'intérieur.
Monsieur Didier s'assied sans un mot dans un fauteuil de cuir que nous avons pour faire patienter les clients et il attend.
Je me déshabille. Je retire mon chemisier puis ma jupe. J'ai gardé l'habitude de rester sans culotte. Je retire mon soutien-gorge. Nue, je mets mes mains sur ma tête. Il me fixe puis d'une voix sèche, il m'annonce :
— Je vais te punir…
— Pourquoi ?
— Tu le sais…
Je le regarde sans comprendre, qu'ai-je fait de mal. J'essaye de me souvenir de tous mes actes, de mes mots, de la manière dont je me suis comportée. Je ne trouve pas. Je suis lisse, je suis venue le voir dans les tenues qu'il voulait, je ne porte pas de culotte. Non, décidément, je ne trouve pas mon erreur.
— Une femme comme toi doit porter des bas en toutes circonstances.
Je déglutis, les bas, comment n'y ai-je pas pensé.
— J'imagine que tu n'en portes pas depuis lundi ?
Je baisse la tête.
— Oui Monsieur Didier, c'est vrai, je n'en porte pas depuis lundi…
— Cela fait quatre jours, donc cela fait quatre fois cinq coups de badine, n'est pas ?
Je réalise que je vais recevoir vingt coups sur mes fesses.
— Oui Monsieur Didier, cela fait vingt coups.
Il ajoute alors :
— Et cinq coups supplémentaires pour ne pas m'avoir informé que ton mari ne rentrait pas vendredi, mais seulement mercredi prochain…
Je le regarde étonnée, comment peut-il savoir que François ne rentre que mercredi prochain, je ne le sais que depuis ce matin.
— Prends la position ! me dit-il en me montrant le bureau d'Adeline.
Sans un mot, des larmes aux yeux, je me penche les avant-bras sur le bureau, les fesses tournées vers la porte.
Il ne dit rien, puis soudain un sifflement. Je serre les dents, le premier coup vient de s'abattre.
— Un, Monsieur…
— Deux, Monsieur…
—Trois, Monsieur…
Les coups sont beaucoup plus appuyés que la dernière fois, je me demande dans quel état vont être mes fesses au bout de vingt coups.
— Vingt, Monsieur…
À ma grande surprise, le vingt et unième coup ne tombe pas. Mes fesses me brûlent, je pleure en silence. Ma tête me tourne.
— Debout ! Reprends la position !
Endolorie, je me relève et je remets mes mains sur la tête, je sens une larme me couler sur la joue.
— Pour les cinq derniers, c'est ta poitrine qui va les recevoir…
Je manque de défaillir, je le regarde suppliante, je l'implore du regard. Je le vois lever le bras.
— Et n'oublie pas de compter…
Je hurle quand le coup tombe. Je suis sûre que l'on peut m'entendre de la rue. J'arrive à dire :
— Vingt et un, Monsieur…
À chaque coup qui tombe, je pousse un cri de douleur. La punition se termine enfin. Monsieur Didier retourne s'asseoir dans le fauteuil et il me fixe. Je respire doucement, ma poitrine me fait atrocement souffrir, mes fesses me brûlent. Mon mascara coule.
Il revient face à moi et d'un coup, il entre deux doigts dans ma chatte. Je grimace, il les remue sans douceur.
— Tu mouilles, chienne ! Avoue que cela t'a excitée !
— Ou… Oui… Monsieur, je suis excitée.
— Viens alors comme une chienne.
Je le vois alors se diriger vers mon bureau au bout du petit couloir. Je commence à le suivre.
— Comme une chienne ai-je dit !
Je comprends alors ce qu'il veut et je me mets à quatre pattes et je le suis dans le couloir. Il va s'asseoir à bureau. Il écarte les cuisses. Je sais ce que je dois faire. Je viens devant lui et je sors son sexe. J'approche mon visage, mais il me recule la tête en me tirant par les cheveux.
— Tu ne mérites pas de me sucer… Avec tes mains…
Humiliée, frustrée, je le masturbe alors comme il le souhaite. Je maîtrise de mieux en mieux cette caresse et quand il éjacule, je récupère bien tout son sperme avant de le lécher puis de l'avaler.
Quand j'ai fini, il se relève.
— Reste à genou, tu ne te lèveras que lorsque j'aurai quitté l'agence.
Je tremble, nue. Écoutant la porte s'ouvrir puis se refermer. Aussitôt je bondis sur mes pieds et me précipite pour récupérer mes vêtements. Je me rhabille dans mon bureau. Je grimace en enfilant mon soutien-gorge sur ma poitrine martyrisée. J'ai juste le temps d'essuyer le maquillage qui a coulé avant qu'une cliente entre. Je lui fais mon plus beau sourire, mais elle voit bien que quelque chose ne va pas. Elle a la politesse de ne rien me demander et de ne parler que de son voyage.
Je pense à la séance de sport avec Natacha, endolorie comme je le suis, je devrais peut-être annuler. Mais cela fait si longtemps que nous n'y sommes pas allées ensemble que cela me fera du bien. Même si je ne peux pas tout lui raconter, je serai avec mon amie.
J'adore Rachel, elle est aussi ponctuelle que moi. Elle va faire manger les enfants, comme cela me dit-elle quand vous rentrerez vous pourrez vous occuper de vous uniquement. Je me demande si elle est au courant pour ma punition. Mais, à ce moment, Natacha sonne à l'interphone, elle est en bas de l'immeuble.
Elle est surprise de me voir arriver en tenue alors qu'habituellement nous nous changeons à la salle. Mais je ne peux pas me permettre qu'elle voie les traces sur ma peau.
— C'est pour gagner du temps !
— Ah d'accord ! Je comprends. Tant pis tu commenceras sans moi… En plus, Pierre-Henri vient de rentrer de mission, et il aurait aimé que je reste avec lui… Je lui ai dit que cela ne durait qu'une heure. Et comme cela il allait pouvoir profiter du bébé pour lui tout seul.
Je me souviens alors que son mari et parti avant la naissance et qu'il n'a pas encore vu son fils.
Je souris, elle a vraiment un mari en or. Se rend-elle compte de la chance qu'elle a ?
Quand nous arrivons, le gérant nous reconnaît et nous sourit en contrôlant nos cartes d'abonnées.
— Cela faisait longtemps ? nous dit-il.
Puis il regarde le ventre de Natacha.
— Alors, fille ou garçon ?
— Un garçon ! Baptiste, il va sur ses trois mois…
Nous entrons et Natacha va se changer. Pendant ce temps, je cherche les agrès sur lesquels mes fesses et ma poitrine me feront le moins souffrir. Je reconnais quelques têtes habituelles et comme toujours des nouvelles têtes qui font un passage épisodique à la salle.
Quand nous sommes sur les tapis de courses, elle me dit alors que mon voisin est venu la voir au presbytère.
— Que te voulait-il ?
— Oh ! À moi rien, il voulait savoir où se trouvait le père Sylvain…
— Ah d'accord…
— Mais tu as raison, c'est un bel homme ! Et quelle prestance ! Quel Charme ! Avec un homme pareil, sa femme doit être comblée…
— Oui ! Sûrement, mais je pense qu'il vit seul, je n'ai jamais vu une femme sortir de chez lui…
— Oh ! Le pauvre ! Il ne mérite pas cela…
Je reconnais bien là, Natacha et son grand cœur. Mais si elle savait.
Après nous être dépensées pendant une heure, elle me demande si je la suis dans les douches. Cette salle de sport à la particularité que si les douches hommes et les douches femmes sont séparées, ce sont des douches collectives. Nous pouvons être jusqu'à dix femmes en même temps à nous doucher. J'avoue que cela me gêne un peu, mais avec Natacha, cela me gêne moins. Elle me rassure. Mais ce soir cela me semble impossible. Pas avec mes marques encore fraîches !
Je l'attends et nous rentrons ensemble, marchant dans la rue, rigolant, faisant des commentaires sur les passants que nous croisons. J'ai oublié la punition de l'après-midi, même si la douleur est toujours là.
Au pied de mon immeuble, j'embrasse Natacha et lui souhaite une bonne soirée. J'imagine qu'avec son mari qui vient de rentrer après six mois d'absence, la soirée va être animée.
Je libère Rachel qui encore une fois a réussi à coucher les enfants. Je mange rapidement et j'appelle François. Il me parle de ses soucis sans me laisser parler. Je l'écoute parler, il entend à peine ce que je lui dis au sujet des enfants et il me souhaite une bonne nuit en m'embrassant. J'en pleure de frustration.
J'avais envie de parler de moi, de mes craintes, de mes états d'âme et il ne m'écoute pas. Au moins Monsieur Didier s'occupe de moi…
Je prends ma douche et passe de la pommade sur ma poitrine et mes fesses. La dernière punition venait à peine de s'effacer et me voilà de nouveau marquée.
Je m'endors en pensant à Monsieur Didier et à son sexe que j'ai caressé, il ne me sort plus de la tête.
Le vendredi matin, mes fesses et ma poitrine se rappellent à mon souvenir. Je me dis que Monsieur Didier pourrait avoir l'idée de venir à l'agence. J'enfile donc les bas et le porte-jarretelles que j'ai achetés pour la soirée de mardi, mais je ne mets pas le string, je préfère rester sans rien. Cela me fait étrange de sortir ainsi vêtue en pleine journée, je suis troublée, aussi je sursaute quand Albert s'approche de moi pour me donner une enveloppe. Je frissonne, une convocation de Monsieur Didier. J'en suis certaine. Je me retiens de l'ouvrir devant les enfants et j'attends d'être seule dans mon bureau pour lire. Le choc.
"Demain 14 h 00 chez moi et tu t’habilles classe, mais léger, pas de bas, mais sous-vêtements sexy, prépare ta trousse de toilette et quelques affaires de rechange dont un maillot de bain, je t'emmène à la campagne."
En lisant ce mot, je reste bloquée. Et les enfants, comment vais-je faire ? Il ne me parle pas de Rachel. Et, une soirée, ça passe, mais un week-end entier ?
Je réfléchis à toute vitesse et mon regard se porte sur le calendrier fixé au mur. Que n'y ai-je pas pensé avant ! Bien sûr le salon du tourisme équitable ! Voilà mon excuse !
J'appelle aussitôt mes parents, je tombe sur ma mère. Je leur explique que j'ai un salon important ce week-end. Je ne peux absolument pas le manquer, mais que mon assistante qui devait y aller est tombée malade.
— Mais ma chérie, ce n'est pas grave. Nous passerons les prendre à la sortie de l'école et nous les emmènerons en Normandie… et on te les ramène dimanche soir.
— Oh merci Maman ! Tu me sauves la mise…
— En plus ta sœur Élisabeth sera là aussi avec ses enfants…
Je la remercie pour tout ce qu'elle fait pour moi et nous discutons de tout et de rien, elle me demande comment je vais. Je lui parle de l'absence de François et de son attitude au téléphone.
— Ce type ne te mérite pas… Je ne sais pas pourquoi tu restes avec lui… Finit-elle par me dire.
Je me le demande aussi, mais c'est le père de mes enfants. Et je l'aime.
******
Natacha :
Le mercredi, alors que je suis avec mon groupe d'enfants pour le catéchisme, mon téléphone sonne. C'est Alain, un ami de Pierre-Henri qui travaille au ministère, que me veut-il ? D'habitude, il appelle mon mari ? Je panique, il est arrivé quelque chose à Pierre-Henri.
— Allo Natacha ! C'est Alain.
—Oui Alain, que se passe-t-il ? Pierre-Henri a eu un accident ?
— Oh non rien de grave, rassure-toi ! Je sais que ton mari rentre demain. Je voulais vous inviter à une soirée barbecue dans mon manoir normand… il y aura quelques amis, des camarades de promo de l'École de Guerre et d'autres amis. Vous serez des nôtres ?
— Oh oui! Je pense, pour les grands, on les casera chez mes beaux-parents, mais pour le bébé, il faudra qu'il vienne avec nous. Je l'allaite.
— Je sais ne t'inquiète pas… Donc arrivez quand vous voulez dans l'après-midi, la piscine est toujours prête… et vous pourrez rester dormir, on se fera un brunch le dimanche matin.
— D'accord à samedi. Je t'embrasse.
— Bises ! Natacha !
Je raccroche et réfléchis. J'aime bien Alain même s'il a parfois tendance à faire des blagues grivoises et qu’il a des mains baladeuses quand je passe trop près de lui. Mais avec sa piscine, il a fini de me convaincre.
Après la séance, je contacte les parents pour leur demander s'ils peuvent nous prendre les enfants pour le week-end en Bourgogne. Je dramatise un peu, en leur disant que j'aimerais passer un week-end en tête à tête avec mon mari pour son retour de mission dans le désert contre les terroristes.
— D'accord ! Me dit Marie Laure. Mais soyez sage, ne nous faites pas un autre petit-fils…
— Promis belle maman ! Et cinq c'est largement assez…
— On vous connaît… Vous nous aviez dit ça après le précédent.
Je rigole au téléphone en lui disant que cette fois c'était bien vrai.
Peut-être me ferais-je ligaturer les trompes ? Il faudra que j'en parle à Pierre-Henri.
Je l'informe du week-end, quand il arrive. Il est ravi, car cela fait longtemps qu'il n'a pas vu ses amis et il sera ravi de les revoir. Il fait un peu la moue quand je lui dis que je vais au sport avec Charlotte. Mais je l'amadoue avec Baptiste et surtout je lui annonce que je lui ai préparé une surprise pour quand nous serons sous la couette.
Hier soir dans mon bain, en plus du peeling, j'ai innové. Sur les conseils de mon amie esthéticienne, je me suis complètement épilé la chatte.
— Tu vas voir ! m'a-t-elle dit. Les hommes en sont fous.
J'ai comme tout le monde entendu parler de cette mode, mais j'avais toujours hésité à le faire, j'avais peur de la réaction de Pierre-Henri.
Je l'embrasse avant de passer prendre Charlotte. Elle me surprend encore, car elle est complètement prête, d'habitude, nous nous changeons à la salle.
— C'est pour gagner du temps ! me dit-elle.
Dans la salle, elle file tout de suite sur un vélo, pendant que je vais me changer. Je la rejoins vite et nous enchaînons les agrès les uns après les autres. Étrangement, elle boude des activités qu'elle aime bien et nous finissons par un tapis de marche. Je lui parle de la visite de son voisin au presbytère, elle en est surprise, comme si elle le connaissait mieux que ce qu’elle me raconte. Je lui avoue que je trouve très étrange et troublant, si charismatique, trop peut-être. Mais, je comprends que l'on puisse être troublée par cet homme.
Comme je m'y attendais, elle ne veut pas prendre de douche. Je sais qu'elle n'aime pas exposer sa nudité en public, je suis un peu comme elle, mais devant des femmes, cela ne gêne pas.
À mon retour, Pierre-Henri me serre dans ses bras. Je sens son envie contre mon ventre.
— Doucement chéri ! Le livreur de sushis va arriver…
Quand il part comme cela, si longtemps, dans ces pays lointains. Je me demande toujours s'il va voir des putes. Je le comprendrais et je ne lui en voudrais pas, mais j'aimerais savoir.
Mais quand il réagit comme cela a chacun de ses retours, ma réponse est invariablement, non.
— Alors ! Cette surprise ! Me demande-t-il après le dîner.
— Attends ! Grand impatient ! On finit de ranger d'abord…
Je le laisse ensuite aller dans la chambre pendant que je passe à la salle de bain. Je reviens, enveloppée dans une grande serviette. Il est allongé torse nu. Son sexe forme une bosse bien visible sous son caleçon. J'apprécie la vision de son corps d'athlète. Je laisse tomber ma serviette. Je vois ses yeux devenir brillants, sortir de leurs orbites telles ceux du loup de Tex Avery.
— Coquine! dit-il.
Il m'attrape par la main et me tire sur le lit où je tombe sur le dos. Aussitôt son visage plonge entre mes cuisses, sa bouche sur ma fente, sa langue entre mes lèvres. Il n'oublie pas ma poitrine qu'il presse de ses mains puissantes. Je suis aux anges.
— Oh oui ! Vas-y !
Je caresse ses cheveux, je sens sa langue sur mon clitoris. Elle pointe dans ma chatte, je suis aux anges.
— Encore ! Continue !
Il s'applique quelques minutes, puis il se contorsionne pour retirer son caleçon. Il est sur moi. Ses mains de chaque côté de ma tête, il me pénètre. Je le sens en moi, tout au fond de mon ventre, bien présent.
Mon homme est de retour, il me possède. Je vais jouir. Je gémis mon plaisir. Il grogne. Il va jouir aussi, je le sais, je le sens.
Il se libère en moi et s'affaisse sur moi. J'aime cette sensation de son corps écrasante le mien après l'amour. Son visage dans mon épaule, il me mordille tendrement. Je ronronne. Je sens son sexe se rétrécir, devenir flasque et sortir de mon ventre.
Je me tourne sur le côté. Je lui présente mon dos, mes fesses. Il s'endort contre moi, en m'enveloppant de ses bras. Je suis bien et m'endors à mon tour.
Au milieu de la nuit, une pression entre mes cuisses me réveille. Pierre-Henri titille mon bouton du bout des doigts. Je grogne. Je sens son sexe raide entre mes fesses.
— Chéri, il est trois heures du matin…
— Et alors ! grogne-t-il.
Il m'installe sur le ventre. J'écarte les cuisses. Il vient sur moi. Son gland appuie sur mon anus. Va-t-il me sodomiser ? Une amie m'en a parlé, il paraît que c'est aussi bon que par la chatte. Mais non, ce ne sera pas pour cette nuit, encore une fois. Je n'ose pas lui dire que j'aimerai essayer.
Il entre en moi, il me caresse en même temps. Le visage dans l'oreiller, je jouis. Il continue d'aller et venir en moi jusqu'à son plaisir. Encore une fois son corps sur moi me comble.
Nous nous rendormons sans un mot. Au matin, j'attrape un long tee-shirt pour couvrir ma nudité. Je prépare les petits-déjeuners avant d'aller chercher Baptiste dans son lit.
Je retourne dans la chambre et je le nourris. Nue sur le lit, la couette recouvre mes cuisses et mon bas ventre. Mon mari me regarde en buvant son café. Je ferme les yeux, mon bébé me tète, mon mari me caresse les cuisses. J'ai un orgasme silencieux.
Nous déposons les enfants à l'école et nous nous promenons ensuite en amoureux dans un parc.
Ce midi, mes beaux-parents viennent manger. Pendant le repas, Pierre-Henri nous parle un peu de sa mission, du moins de ce qu'il peut nous dire. Belle-maman intervient alors.
— Je peux garder Baptiste aussi. J'ai eu des enfants.
— Je vous remercie, belle maman, mais il n'est pas encore sevré.
— Tu vois, je te l'avais dit, dit mon beau père.
Pierre-Henri s'amuse de ces chamailleries incessantes entre ses parents. Sa main me caresse la cuisse tendrement sous la table. Mon beau père reprend :
— Cet Alain chez qui vous allez passer le week-end, n'est-il pas le fils d'un général ?
— Si papa !
—Hhhmmmm! Un jeune officier prometteur si je me souviens bien, pourquoi a-t-il été s'enfermer au ministère…
La question restera en suspens, car ma belle-mère apporte le gâteau qu'elle a préparé.
Je passe mon après-midi avec elle tandis que les deux hommes se racontent leurs récits de guerre. Je sens mon beau père un peu jaloux de son fils, car il fut militaire pendant une période beaucoup moins agitée que celle que nous vivons même s'il fut Casque bleu au Proche Orient.
À la sortie de l'école, les enfants sautent au cou de leur grand-mère et après le goûter, ils partent avec leurs grands-parents. Seuls avec Pierre-Henri, nous appelons une baby-sitter pour surveiller Baptiste pour profiter d'un petit restaurant du Quartier Latin.
Le samedi matin, je replonge vite mon époux dans le quotidien d'une famille nombreuse pour le traîner au centre commercial. Il faut bien assurer la logistique de tout ce petit monde. Devant un magasin de sport, je lui dis qu'il me faut un maillot de bain pour la piscine chez Alain.
Nous le choisissons ensemble, un maillot noir, deux pièces, à la culotte très échancrée. Ce n'est pas celui que j'aurais choisi pour me montrer devant Alain, mais je veux faire plaisir à Pierre-Henri.
Après le repas, je prépare nos affaires, enfin surtout celle du bébé et nous partons en milieu d'après-midi. Pierre-Henri conduit, je somnole un peu.
Quand nous franchissons le portail de l'immense propriété de notre ami, je remarque le jardinier noir en train de tondre sur son tracteur. Il est torse nu, ses muscles saillants. Je rougis en me demandant s'il est vrai que les noirs ont un sexe plus gros que les blancs.
Nous nous garons devant la bâtisse imposante. Il y a une bonne dizaine de voitures. Des sportives, des grosses berlines, des SUV de luxe, nous dépareillons avec notre monoplace familial.
Je prends la nacelle ou Baptiste dort et nous entrons dans le hall. Par les baies vitrées, je peux entendre des rires et des éclats de voix. Une noire imposante nous accueille.
— Bonjour, je suis Rosalinde, suivez-moi je vais vous montrer votre chambre…
Elle nous précède dans l'escalier. C'est la domestique noire telle qu'on peut la voir dans les films hollywoodiens qui décrivent la vie dans le sud des États Unis, une poitrine et des fesses comme je n'en ai jamais vu.
Dans la chambre, Pierre-Henri ouvre le lit pliant où je dépose Baptiste toujours endormi.
— Ne vous inquiétez pas, Madame. Je vais veiller sur lui.
— Merci, Rosalinde.
Je sais que je peux lui faire confiance, mon instinct de mère me trompe rarement.
Nous allons rejoindre les autres sur la pelouse, autour de la piscine.
En approchant, je reste stupéfaite. Que fait Charlotte ici ? Quelle classe !
Pierre-Henri ne se rend pas compte de mon trouble, car un de ses camarades vient lui donner une accolade virile. Je remarque aussi de nombreuses personnes que je ne connais pas, je suis un peu mal à l'aise. Et j'aperçois aussi le voisin de Charlotte. Étrange…
******
Didier :
Toute la journée de mercredi, je traîne chez moi ayant trop la flemme de fait quoi que ce soit. Pourtant je ne suis pas fatigué par le travail. J’ai un coup de fil de mon ami Alain, le colonel. Il m’invite samedi chez lui à la campagne pour un barbecue. Je peux amener quelqu’un et dormir sur place si je le veux. Je pense tout de suite à Charlotte, il faut que je continue son dressage.
Alain a hérité d’un grand manoir de famille avec un immense parc et une grande piscine ainsi que de dépendances. Ce manoir est spécial, il dispose de nombreuses pièces bien cachées dans les caves, la famille d’Alain y cachant des juifs ou des résistants pendant la guerre. Il a hérité aussi de la richesse énorme d’une vieille et honorable famille française.
Il me dit que nous serons une vingtaine de personnes. Il me donne leurs noms. C’est alors que je réagis :
— Tu viens de me dire que tu invitais Natacha et Pierre-Henri Rivière. Je connais la femme, elle semble un peu délaissée.
Il me répond alors qu’il invite quelques camarades de promo avec leur épouse. Puis il m’avoue qu’il a toujours rêvé secrètement de sauter Natacha, mais comme il n’a pas mon assurance, il n’a jamais osé lui proposer. Je pense alors que je peux l’aider.
Je passe la journée à réfléchir comment je peux amener Natacha à se livrer à mon ami. Je compte beaucoup sur mon charisme. Le soir, je me fais livrer par un traiteur et j’appelle Rachel pour qu'elle se joigne à moi. Nous dînons en silence et je la laisse ranger. Ensuite je la fais mettre à quatre pattes et je baise rudement sa chatte. Et tout d'un coup, je la sodomise. Elle crie et pleure. Je sais que c'est encore douloureux pour elle, mais il faut qu'elle s'habitue. Après m'être bien amusé, je la renvoie chez elle et me couche.
Le jeudi matin je suis impatient. J'ai trafiqué l’agenda de Charlotte l'autre jour pour y placer un rendez-vous cet après-midi à 15h00.
À l'heure dite, j'ouvre la porte de son agence et entre. Charlotte est à l'accueil, mais je ne vois pas son assistante. Elle se rue sur la porte et la verrouille. Elle veut m'emmener dans son bureau, mais comme je veux l'humilier, je m'assieds dans le fauteuil en cuir pour les personnes qui attendent. Je ne dis rien. Au bout d'un moment, toute rouge, elle comprend. Elle se déshabille et se met en position de soumise.
Je prends alors mon air sévère et lui indique qu'elle doit être punie pour ne pas avoir mis de bas ces derniers jours. Nous convenons de vingt coups de badine et cinq supplémentaires pour ne pas m'avoir dit que son mari avait prolongé son séjour.
Je lui donne les vingt premiers sur son cul en faisant attention de ne jamais frapper au même endroit. Je ne veux pas déchirer sa peau fragile, seulement la marquer. Ainsi, les marques disparaissent au bout de deux jours.
Pour les cinq prochains, je la surprends en la frappant sur ses gros seins. C'est un plaisir de les voir s’écraser sous la badine. Elle hurle, je me demande si ça s'entend de la rue.
Ayant fini de la punir, je me place devant elle. Des larmes de douleur coulent sur ses joues son maquillage ne ressemble plus à rien. Bien que je le sache déjà, je vérifie qu'elle est excitée. Je la fais me suivre à quatre pattes dans son bureau et m’assieds dans son fauteuil. Cette gourde espère me sucer, mais je l'arrête. Elle comprend alors qu'elle doit faire comme d'habitude, me branler et avaler mon sperme.
Je n'avais pas envie de lui parler de samedi. De toute façon, dans l’état où elle est, elle ne retiendra pas. Je lui laisserai un mot chez Albert.
A suivre...
merci, super histoire, vite la suite stp
RépondreSupprimer