lundi 19 août 2024

Les confessions de Françoise - Ch. 04

 Texte de Graoully 57 (2012).

 *****
 
Le retour du voisin.

Jean Pascal a fini les travaux que je lui avais demandés avec 48 heures de retard.

Toutefois, dès le lendemain de la partie de joute sexuelle que nous avions fait avec la participation de Pierre, je lui avais dit que nous en restions là et qu’il pouvait informer son copain de faire une croix sur ce qu’il pensait pouvoir faire avec moi. J’estimais qu’il m’avait trahi en lui confessant la relation que nous avions eue la veille même si ce vicelard en avait vu une partie.

Quelques semaines plus tard, je rencontrai Sylvie qui n’est autre que l’épouse de Pierre. J’ai cru bon de lui dire que j’avais refait ma chambre à coucher et qu’elle pouvait passer à l’occasion voir les transformations.

Le soir même, elle sonnait à ma porte. Surprise de ma part en la voyant accompagné de son monstre. Habituellement elle profite pour venir seule, ce qui nous permets d’échanger quelques potins.

Après avoir regardé le résultat des travaux et avoir supporté quelques propos à double sens de son mari, je leurs proposai de prendre un verre. Il n’a pas trouvé mieux que de s’asseoir face à moi et comme le temps était clément, je portais une robe légère, ample, moyennement courte, et comme sous-vêtements un ensemble blanc. Il n’arrêtait pas de lorgner sous le tissu de celle-ci dès qu’il en avait l’occasion ce qui me gênait et me mettait mal à l’aise face à Sylvie qui à priori ne s’apercevait de rien. Son portable sonna, c’était Cécile sa fille qui lui demandait de venir une minute. Elle s’excusa, me laissant seule avec son homme.

Conscient de l’opportunité qui s’offrait à lui, il embraya.

- Quand nous voyons-nous plus intimement ? me dit-il.

- Ne commence pas Pierre, si tu insistes je parle à ta femme des vacances avec Flavie, il y a quelques années. Je pense qu’elle sera contente d’apprendre que son cochon de mari a profité de la faiblesse et l’innocence de ma fille pour la caresser et lui imposer des gestes que la morale réprouve.

- La morale… parlons-en justement, ça n’a pas l’air de t’étouffer ! C’est au nom de cette dernière si je ne suis pas venu t’embêter. A ce que je sache, c’est bien toi qui est venue sur moi après la petite turlutte que je t’ai imposée, je n’ai pas eu le sentiment, alors que tu aurais pu, faire quoique ce soit pour te soustraire à la chose. Les râles de bien-être qui s’échappaient de ta bouche et l’énergie que tu dépensais pour t’empaler sur mon sexe ne ressemblaient en rien à du dégoût, bien au contraire. Et quand je me suis épanché dans ton ventre, j’ai bien vu dans tes yeux tout le plaisir que tu avais eu. Je suis persuadé, maintenant que je te connais plus intimement, que rien d’en parler tu es trempée.

La nature est bizarre, le salaud avait raison, je sentais mon sexe s’humidifier.

- Lève-toi et approche !

Le ton qu’il venait d’employer me glaça.

- C’est hors de question. Je crois que tu n’as pas saisi mes propos. Tu vas te faire voir et si tu insistes, je te jure que j’en parle à ta femme.

- Et si moi, j’en parlais à ton mec ! Si je lui disais ce que j’ai vu et fait avec Jean Pascal.

Je restai sans voix, il en serait capable et compte tenu de certains écarts passés, mon ami ne pourrait que le croire. Par ailleurs, une envie malsaine me tenaillait l’estomac. Je me levai et me mis face à lui.

- Je vois que tu es réceptive. Retrousses ta robe et écartes tes cuisses !

Telle une automate, je relevai le bas de ma robe et lui exposai mon bas-ventre voilé de tulle et de satin blanc. 

- Très chic tes sous-vêtements, c’est malheureux que personne ne puisse en profiter ! 

Il tendit sa main et ses doigts se posèrent sur le renflement de mon pubis, effleurant mon clito qui durcissait et transparaissait sous sa frêle protection.

- Fais-toi jouir !

Je pliai légèrement les genoux pour m’offrir d’avantage. Dans un court instant de lucidité je lui dit : 

- Ce n’est pas correct, Sylvie va arriver, arrête, je ne veux pas, une autre fois...

- T’inquiète, quand elle est avec sa fille, elle oublie le temps.

Quelle mauvaise foi de ma part, alors que j’avançai mon ventre d’avant en arrière pour mieux sentir ses doigts qui fouillaient mon intimité. Le bougre savait y faire. S’en était trop, je jouis sur sa main inondant de cyprine le fond de ma culotte. Il se leva et me prenant par le bras il me conduisit dans l’angle du salon.

- D’ici nous pourrons la voir arriver !

Il se mit dans mon dos tout en me courbant sur une commode basse et baissa ma culotte. J’entendis le zip de son pantalon d’où en sortit un sexe bandé qu’il glissa entre mes cuisses. Mouillée comme je l’étais, il n’eut aucune difficulté à me planter sa mentule au fond des ovaires. N’étant plus en mesure de raisonner, je le laissai me prendre telle une catin entre deux portes.

- Fais du bien à ma queue, empale-toi profondément !

Je m’appliquai à bien masturber son membre en comprimant mes muscles vaginaux. Nous savions que le temps nous était compté. En quelques coups de queue désordonnés, je sentis son pal grossir en moi puis un premier jet de foutre suivi de deux autres tapissa le fond de mon vagin. Nous sommes restés ainsi quelques minutes, scrutant le retour de Madame son épouse, profitant du plaisir que nous venions d’échanger et cela jusqu'à ce que son sexe perdit de son volume et qu’il ne ressorte de l’écrin soyeux qu’il venait de violer et de souiller une fois de plus. Je récupérai de l’orgasme dont il venait de me gratifier. Je remontai mon slip et baissai ma robe. Il rangea son service trois pièces et nous nous reassayâmes face à face.

On se fixa yeux dans les yeux, nous posant la question sans se parler, de notre futur.

- Fais-moi plaisir, me dit-il, retire ta culotte, je veux te savoir nue sous ta robe !

- Je ne peux pas, je vais tâcher le fauteuil avec la dose que tu m’as injecté !

- Fais ce que je te dis !

Par sécurité, j’allai dans la salle de bain essuyer le trop plein qui s’écoulait de ma chatte et je retirai ma culotte.

Entre temps, Sylvie était revenue. C’est avec une double gène que je repris ma place, face à celui dont je m’étais jurée de ne plus céder. Elle m’expliqua le pourquoi de l’appel de sa fille. Je profitai de moments d’inattentions de sa part, pour ouvrir mes genoux et exhiber mon entrejambe à son mari.

- Parfait ! qu’il laissa échapper, perdu dans ses pensées.

- Qu’est ce que tu dis ? reprit sa femme

-….rien, rien, je pensais à autre chose.

Il appréciait mon audace, j’avais répondu favorablement à sa demande.

L’apéro continua une bonne demi-heure, durant lesquels il put tout à loisir poser ses yeux sous l’étoffe de ma robe.

A peine partis, je remarquai qu’il avait laissé son portable sur le fauteuil. Il réapparut une heure plus tard pour le récupérer, j’étais allongée sur le canapé au téléphone avec mon ami.

- Te dérange pas, je le prends et je m’en vais ! dit-il à haute voix.

Mais au lieu de partir, il s’assit, sa main se posa sur ma cuisse et disparut sous ma robe. Je n’avais pas jugé utile de remettre une culotte et j’avais retiré mon soutif, aussi il n’eut aucune difficulté à toucher mon sexe. J’étais encore mouillée de notre relation. Il me fit basculer et je me retrouvai sur le dos.

Il sépara mes cuisses et plongea son museau entre mes jambes. Sa langue vint au contact de mon nid d’amour et sa langue s’insinua dans cet antre humide. D’une main je tenais le combiné et faisait la discussion avec mon ami et avec l’autre j’appuyais sur sa tête pour qu’il plonge son muscle plus profondément en moi. 

Pour justifier des quelques spasmes qui fusèrent de ma bouche, je prétextai des crampes à l’estomac. Mon ami ne pouvait imaginer ce que je faisais. Cela décuplait l’excitation de mon nouvel amant. Pensant n’avoir pas suffisamment abusé de la situation, il retira son pantalon, sa verge se dressait fièrement, il me dégoutait toujours autant, mais en même temps ça m’excitait, difficile à expliquer, je le voulais en moi. Prenant sa verge en main, je la dirigeai vers mon sexe, la frottai sur mes lèvres qui s’ouvraient et l’implorai presque de me saillir. Il me pénétra tout en se couchant sur moi. Je pris congés de mon ami et raccrochai. Il allait et venait en moi avec douceur, mais chaque fois qu’il cognait mon utérus, des ondes de plaisir remontaient jusqu'à mon cerveau.

Mon téléphone retentit, j’ai cru qu’il s’agissait à nouveau de mon ami, en fait c’était Sylvie qui cherchait son polisson de mari. Je lui mentis en disant qu’il avait récupéré son bien et s’en était allé. Il ne fut pas perturbé de l’appel et pendant que j’échangeais avec sa moitié, il continua à marteler le fond de ma matrice.

Il dégagea le haut de ma robe afin d’écraser son torse contre mon opulente poitrine. Il pilonnait mon nid d’amour, j’oubliais mon rejet de lui, sa queue me faisait le plus grand bien. J’étais surpris de son endurance, il savait s’y prendre pour donner du plaisir. Notre joute dura une petite heure, il chercha mon petit trou, mais je lui refusai l’accès. Il finit par se vider à nouveau au plus profond de mon corps en grognant de satisfaction. Nous restâmes soudés l’un à l’autre dix bonne minutes.

C’est la sonnerie de son portable qui nous sortit du nuage dans lequel nous étions. Sa femme lui dit qu’elle allait se coucher, pensant qu’il était parti au café du village. Il raccrocha en lui disant de ne pas s’inquiéter. Je lui dis : 

- Je suis crevée, je vais me coucher !

Il m’accompagna et s’allongea avec moi.

- Tu n’as pas l’intention de dormir ici ? 

- Non, mais rien ne presse…

J’étais de dos, il me serrait dans ses bras, nous étions nus. C’est idiot, mais j’étais bien ! Son sexe était à nouveau bandé, coincé entre mes fesses. Je m’étais refusé un peu plus tôt, alors sentant son désir, j’empoignai sa verge et la positionnai sur mon œillet plissé. 

- Vas-y doucement, lui ai-je soufflé.

Avec infiniment de tendresse et de délicatesse, il investit mes intestins.

Il prit son temps, j’aimais ce qu’il me faisait. Il profita un bon moment de mes reins avant de se bloquer au fond de mon boyau et libérer son foutre chaud. Nous nous sommes endormis de suite. C’est ma fille en rentrant vers deux heures du matin qui nous a sorti du sommeil dans lequel nous étions plongés. Une chance que la porte de ma chambre était fermée. Après s’être assuré qu’elle était couchée, il partit sur la pointe des pieds rejoindre son foyer.

Avant de me quitter, il me demanda : 

- Nous pourrons nous revoir ?

Je pouvais difficilement refuser. Un "Oui" étouffé sortit de ma gorge et nous échangâmes un dernier baiser.

Malgré tout le dégout que j’avais envers lui avant, nous nous voyons toutes les semaines. Il se donne au sport, il a diminué sa consommation d’alcool. Il est un merveilleux amant. Je lui ai demandé et fait jurer de ne pas faire état de notre relation auprès de son copain Jean Pascal, sinon je le quittais.

Il m’achète une multitude de sous-vêtements plus érotiques et coquins les uns que les autres. Il m’impose de ne porter avec lui que des robes ou des jupes, les collants sont proscrits.

Au restaurant, nous sommes complices, je m’assois en dégageant mes cuisses au maximum pour permettre aux serveurs de se rincer l’œil, ce dont ils ne se privent pas…

FIN

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