Récit de GILLESBDX (2013)
*****
Le film.
Le lendemain, elle dut arriver une heure plus tôt à cause de la convocation de son chef d’établissement. Il l’avait gardée plus d’une demi-heure dans son bureau et s’était montré très ferme. Il ne voulait plus de ce genre de provocation dans l’établissement. Noëlle eut beau lui dire qu’elle n’y était pour rien, qu’un inconnu prenait des photos à son insu, il se montra inflexible. Il lui dit qu’elle était responsable de son image et de sa diffusion et, qu’en cas de nouvel incident, il prendrait des sanctions. Il l’impressionnait toujours autant. Il était charismatique, droit et autoritaire. Toujours vêtu de manière élégante, il avait un regard glacial. Jamais elle ne s’y ferait…
Dans la salle des professeurs, elle croisa Benoit, son collègue de maths.
— J’ai vu la photo, tu es vraiment sexy ! Tu es sûre que tu ne t’ennuies pas certains soirs avec ton mari si loin ?
Elle ne prit même pas la peine de lui répondre et le fusilla du regard. Un peu plus tard, elle croisa Albert. Le vieux prof d’histoire ne lui adressa pas la parole, mais à la manière dont il la reluquait, elle comprit qu’il avait, lui aussi, vu la photo. Encore heureux que les élèves n’aient pas le droit de pénétrer dans la salle des profs, au moins, les dégâts se limitaient à ses collègues…
Elle fit sa journée de cours et ne reçut pas de nouvelle enveloppe. Le soir, elle rentra chez elle et on sonna à sa porte. Angoissée, elle alla ouvrir sans même se préoccuper de sa tenue. Elle ne portait qu’un grand tee-shirt qui lui servait de chemise de nuit.
Elle pensa immédiatement à une visite de maître-chanteur. A sa grande surprise, c’était sa collègue, la prof d’anglais.
— C’est toi, Wendy ? Ta visite me surprend ! dit Noëlle.
— Oui, je sais… J’aurais du te prévenir, lui répondit la jeune femme rousse. Mais je voulais te parler de ta photo affichée dans la salle des profs. Je voulais te voir en dehors du lycée, alors comme je passais dans ton quartier…
— Tu as bien fait, dit finalement Noëlle. Alors tu l’as vue toi aussi ? Je ne sais pas qui c’est…
— Je voulais t’en parler parce qu’il m’est arrivée un peu la même chose il y a deux ans, lui dit sa collègue.
— Ah bon ? Raconte !
— Un jour, j’ai trouvé une photo dans mon casier accompagnée du mot suivant : Mets cette tenue demain, sinon tu auras des ennuis… Il s’agissait d’un montage. Je n’ai pas cédé et j’ai fait venir les flics… Jamais cela n’a recommencé.
— Oui, mais en ce qui me concerne, ce n’est pas un montage… C’est une parure que j’ai achetée la semaine dernière, je suis identifiable à un grain de beauté et la photo est prise chez moi !
— Tu me le montre ce grain de beauté ? dit soudain la prof d’anglais.
Noëlle ne pense pas à mal et soulève sa chemise de nuit. Wendy pose immédiatement la main sur sa culotte et la palpe à travers l’étoffe.
— Ta photo m’a gravement excitée, dit-elle en glissant la main dans sa culotte.
Noëlle ne sait comment réagir. Elle n’a jamais eu d’expérience avec une autre femme, mais cela a toujours été un de ses fantasmes. Finalement, elle retire sa chemise de nuit et laisse Wendy lui baisser sa culotte. La prof d’anglais se déshabille à son tour. Elle aussi a la peau très claire, presque laiteuse. Son pubis est orné d’une toison rousse comme ses cheveux. Elle est taillée très court. Wendy prend la direction des opérations et sa langue explore la bouche de Noëlle qui répond à son baiser. Sa bouche glisse lentement vers les seins de sa collègue. Elle fait tourner sa langue autour de ses tétons, puis elle prend le visage de Noëlle pour venir le plaquer contre l’un de ses seins, lui faisant embrasser le téton. Il ne lui en faut pas plus pour que sa collègue se mette à la téter.
Chacune se met à caresser le sexe de l’autre avec application. Wendy est particulièrement douée et procure rapidement un orgasme à Noëlle. Elle se met ensuite en face à face avec sa collègue qui découvre les plaisirs saphiques. Leur deux chattes se rapprochent. Leurs toisons se mêlent. Elles sont aussi mouillées l’une que l’autre. Quand leurs clitoris se touchent, elles sont comme électrisées. Elles se mettent à faire aller leur bassin d’avant en arrière et Wendy jouit à son tour, poussant de petits cris aigus.
Wendy vient plaquer sa bouche sur les lèvres du sexe de Noëlle. Sa langue explore les moindre recoins de ce sexe en feu. Elle prend les lèvres dans sa bouche, enfonce sa langue dans la cavité du vagin, la fait tournoyer autour du clitoris. Noëlle connait un orgasme encore plus fort que les autres, comme elle n’en a jamais connu avec un homme…
C’est donc très troublée par cette expérience nouvelle que la prof de SVT laisse repartir sa collègue. Pendant un moment, le plaisir lui a fait oublier les soucis provoqués par le maître-chanteur, mais elle y repense rapidement. Et si c’était Wendy qui avait monté tout cela dans le simple but de coucher avec elle ? Cela lui parait absurde. Comment aurait elle eu une photo d’elle sur la plage ? A cette période, elle était en Écosse…
Le lendemain et les jours suivants, rien de particulier ne se passa au lycée, sinon que Wendy ne ratait pas une occasion de la frôler ou de l’effleurer quand elle la croisait. Elle commençait à croire que le maître-chanteur allait se calmer quand elle trouva une nouvelle enveloppe blanche. Son cœur se mit à battre.
Cette fois, l’enveloppe ne contenait pas de photo, mais un DVD et un mot. Tu le regarderas tranquillement… Viens demain avec ta jupe écossaise et sans culotte, sinon ce petit film sera publié sur Internet.
Elle rentra rapidement chez elle, faisant même annoncer qu’elle n’assurerait pas son dernier cours. Elle glissa le DVD dans le lecteur de son ordinateur portable et ouvrit le fichier qu’il contenait avec angoisse. Le film la montrait en train de se masturber sur son lit. On voyait nettement ses doigts explorer son sexe, ses seins gonflés et tendus, et son visage crispé au moment de l’orgasme. Si ce film était diffusé, c’en était fini de sa carrière…
Elle réfléchit. Comment ces images avaient-elles pu être prises ? Cette séance avait eu lieu quand elle était au téléphone avec son mari et elle se souvenait encore d’avoir fermé les volets… Y avait-il une caméra dans son appartement ? Elle chercha partout, mais ne trouva rien. En attendant, elle était, encore une fois, piégée !
N’ayant plus le choix, le lendemain, elle mit la tenue qu’on lui avait demandée. Sa jupe écossaise ultra-courte et rien dessous. Toute la journée, elle fit attention à la position de ses jambes et au moindre coup de vent, mais elle savait parfaitement que sa nudité n’était pas un secret.
Benoît, toujours à l’affut, vint lui dire discrètement qu’il trouvait qu’elle aurait bien besoin d’une épilation. Elle rougit et alla se réfugier dans les toilettes ou elle retrouva Wendy. La prof d’anglais la plaqua contre le mur et l’embrassa de force.
— Tu m’excite en t’habillant comme une petite pute !, dit-elle ne faisant remonter la main sur sa cuisse. Là, on risque de se faire repérer, mais ce soir je passerai chez toi. J’amènerai un gros gode… Je vais te défoncer la chatte !
— Arrête Wendy !, se mit à crier Noëlle malgré l’excitation qu’elle ressentait à l’idée de revivre ce moment de plaisir avec sa collègue lesbienne. C’est celui qui me fait passer les enveloppes qui a exigé que je m’habille comme ça. Il me tient de plus en plus le salaud !
— Porte plainte ! répondit seulement Wendy en s’éloignant.
Noëlle réfléchit. Effectivement, la situation ne pouvait pas durer. Même s’il la terrorisait, elle décida d’aller voir le proviseur. Après tout c’était lui qui avait trouvé ce logement où on la photographiait et on la filmait à son insu.
A suivre...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de vos retours