mardi 19 novembre 2024

Chantage au lycée - Ch. 01

 Récit de GILLESBDX (2013)

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Les enveloppes.

Depuis qu'elle avait été nommée dans cet établissement, Noëlle n’avait pas eu de problème particulier. Après un premier poste en région parisienne, elle avait réussi à se rapprocher de chez elle en acceptant un poste vacant. C’était à un peu plus de 100 kilomètres de chez elle, mais c’était mieux que rien.
Elle était mariée depuis quatre ans et le travail de son mari les obligeait à rester séparés. Ici, tout se passait bien… Les élèves n’étaient pas trop difficiles, les collègues étaient sympathiques… Seul le proviseur lui faisait un peu peur.

Elle n’avait que 26 ans et était ravissante. Elle était blonde, avec des cheveux ondulés qui lui tombaient sur les épaules et avait des yeux gris envoutants. Sa croupe était incendiaire et sa poitrine arrogante. Les tenues, assez sages mais souvent moulantes, qu’elle portait, ne laissaient pas les hommes indifférents. Ce matin là, pourtant, un événement allait changer sa vie.

Juste après le cours qu’elle venait de donner à une de ses classes de seconde, elle passa par la salle des profs comme elle en avait l’habitude. Une enveloppe entièrement blanche se trouvait dans son casier elle la prit et l’ouvrit distraitement. En voyant son contenu, elle se figea sur place. L’enveloppe contenait une photo d’elle en petite tenue…

Elle sortit de la pièce très perturbée, au point qu’elle faillit renverser un de ses collègues. Elle s’isola et regarda le cliché plus attentivement. Il la représentait debout, vêtue d’un tanga et d’un soutien-gorge rouges très sexy. La très fine épaisseur de tissu ne cache en rien de larges mamelons rose clair et des tétons dressés et durs. C’était justement le modèle qu’elle avait acheté quelques jours plus tôt pour faire une bonne surprise à son mari qui passait la voir. Il n’y avait aucun montage : le corps était bien le sien. Le grain de beauté situé à droite de son nombril en était la preuve. En arrière-plan, on voyait le mur du petit appartement qu’elle louait dans le centre ville. Comment quelqu’un avait-il pu prendre cette photo chez elle sans qu’elle s’en rende compte ? Elle n’avait essayé la parure qu’une fois, le soir où son mari était passé et ensuite, elle l’avait soigneusement rangée dans son emballage.

Elle eut beau chercher, aucun mot n’accompagnait la photo. Pas la moindre trace de sa provenance non plus. Qui avait pris cette photo et pourquoi ? Qui l’espionnait ?

Elle pensa à un élève, réalisant une traque d’enfer et devenant l’idole des garçons du lycée en diffusant la photo hyper-sexy de la prof de SVT. Elle songea aussi que ce pouvait être un des ses collègues… Oui, mais lequel ? Mentalement, elle les passa en revue…

Il y avait bien Benoit, le prof de Maths qui la draguait un peu… Il était jeune et beau, mais elle avait mis les choses au point avec lui. Elle aimait son mari et n’avait aucunement l’intention de profiter de son éloignement pour se permettre quelques incartades.

Il y avait aussi Albert, le prof d’histoire géo, un vieux vicieux proche de la retraite et connu pour reluquer outrageusement le décolleté de ses élèves de troisième quand il passait dans les rangs. Cela lui ressemblait beaucoup plus… 

Elle resta sur cette idée et fut perturbée tout le reste de la journée.

Le lendemain, en salle des profs, une nouvelle enveloppe l’attendait Celle-ci la représentait entièrement nue à la plage. On voyait nettement ses fesses galbées, dorées par le soleil, et, là encore, il ne pouvait pas s’agir d’un montage. Son autre grain de beauté, celui situé sous la fesse gauche, était nettement visible. Cette année là, pour la première fois, elle avait osé bronzer entièrement nue sur les immenses plages de Gironde. Mais comment était-il possible que quelqu’un ait pu se procurer une photo de ses vacances ? Elle se mit à paniquer. Où voulait en venir celui qui lui remettait ces photos compromettantes ? Qu’allait-il lui demander ?

Cette fois, il y avait un petit mot avec la photographie. Il était dactylographié et elle ne pouvait en reconnaître l’écriture : « Venez demain nue sous votre chemisier transparent, sinon… ».

De plus en plus perturbée, elle passa une journée horrible. Le soir, en rentrant chez elle, elle téléphona à son mari. Elle voulait lui parler de ce chantage horrible. Elle avait besoin qu’il la rassure…

Lionel sembla ravi d’avoir son épouse au téléphone. Elle lui exposa la situation, mais il sembla prendre le problème à la rigolade.

— C’est surement une de tes soupirants, un collègue qui fantasme sur toi… Laisse faire, ce n’est pas bien méchant… 

— Mais tu ne te rends pas compte ! Et puis comment a-t-il eu ces photos ? 

— Il doit te suivre partout… Tu devrais fermer les volets. 

Noëlle se leva et alla baisser le store roulant.

— Ne t’en fait pas, lui dit Lionel. Quand tu sauras qui c’est, je viendrai lui casser la gueule ! 

— Oui, mais en attendant, je fais quoi pour le chemisier ? 

— Comme tu veux… Moi, je te trouve très bandante avec un chemisier transparent sans soutien-gorge… »

— Idiot ! lui répondit-elle seulement, un peu exaspérée. 

— Tu es habillée comment, là ? demanda Lionel. J’ai envie que tu m’excite !

— Je porte ma jupe plissée écossaise et un débardeur blanc… 

— Enlève-les vite ! Et dessous ? 

— Juste une culotte blanche toute simple, j’ai déjà enlevé mon soutien-gorge… 

— Allonge-toi sur le lit et retire la culotte ! Masturbe-toi et décris-moi ce que tu fais… Je veux entendre le clapotis de tes doigts dans ta chatte ! 

Noëlle s’exécuta et lui décrivit ce qu’elle faisait. Elle expliqua comment ses doigts frottaient ses lèvres un peu pendantes. Comment elle faisait pénétrer son index dans sa chatte largement lubrifiée. Comment elle pinçait les pointes de ses seins. Puis comment elle se mit à frotter vigoureusement son clitoris pour se faire jouir.

Le râle qu’elle entendit à l’autre bout du fil lui prouva que Lionel avait joui lui aussi. Ils échangèrent quelques mots tendres, puis elle raccrocha.

Elle passa la nuit à se demander si elle allait obéir aux exigences du maître-chanteur. Le matin, elle se leva, fatiguée par sa nuit. Quand vint le moment de s’habiller, elle resta un long moment devant le miroir de sa chambre. Elle était nue devant la glace et s’observait sous toutes les coutures. Ses cheveux mi-longs lui donnaient un air un peu sauvage. Sa toison était assez fournie aussi, mais Lionel aimait ça ! Ses seins étaient lourds et volumineux, 90C ou 90D selon les marques… Ils étaient en forme d’obus et les aréoles étaient roses. Les tétons pointaient presque tout le temps. La moindre excitation les dressait aussitôt.

Elle vit le grain de beauté à côté de son nombril et pensa immédiatement à celui situé sous ses fesses. Elle se contorsionna pour le regarder et resta en admiration devant son cul. Pour elle c’était son atout de séduction numéro un. Ses fesses étaient rebondies, un peu comme celles des africaines, mais elles étaient très blanches. Son dos cambré accentuait l’effet. Elle avait un cul à damner un saint !

Elle enfila une culotte, sa jupe et prit le soutien-gorge, hésitante. Elle regarda le chemisier transparent posé sur le lit et se dit que décemment elle ne pouvait pas le porter seins nus. Elle mit donc le soutien-gorge et partit travailler.

A cause des dentelles qu’on voyait par transparence, les garçons de sa classe étaient intenables. Mais au moins, on ne pouvait pas l’accuser d’attentat à la pudeur. Elle eut beau guetter les regards des élèves et des profs, rien ne lui permit d’avoir le moindre début d’un indice permettant d’identifier l’auteur des lettres.

En retournant dans la salle des profs juste avant de partir, son cœur se mit à battre. Une nouvelle enveloppe blanche était dans son casier. Elle l’ouvrit fébrilement et y trouva un mot. « J’avais dit sans soutien-gorge ! La prochaine fois, je diffuse la photo nue dans tout le lycée… »

Cette fois ce n’était qu’un avertissement. Elle poussa un ouf de soulagement, mais son apaisement ne dura pas. Le proviseur entra dans la salle des profs. Il tenait la photo sur laquelle elle était en petite tenue dans la main droite. Il s’avança vers elle et lui tendit le cliché.

— C’est à vous je crois Noëlle ? Je me suis permis de la retirer du panneau d’affichage de la salle des profs… Je ne vais pas vous retarder ce soir, mais demain matin, j’aimerais bien que vous me donniez quelques explications dans mon bureau. Je vous attends à 8 heures !

Sur ce, il tourna les talons et sortit de la pièce. Elle resta bouche bée, puis planqua rapidement la photo car un de ses collègues arrivait. Elle était dans de beaux draps !

(A suivre)

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