mardi 19 mars 2024

Chantier Ch. 02

Récit de lecteur9 (2007)

*****

Première sodomie.

Il commence à être tard et le jour tombe. Claudia sort de sa léthargie au moment où la sonnerie du téléphone retentit dans l'appartement silencieux. Elle fait les quelques pas qui la sépare du guéridon où est posé le combiné, encore éclairé par la lumière du jour déclinant.

- Allô !

- Regarde par la fenêtre !

Claudia sent son pouls s'accélérer et se tournant lentement jetant un coup d'œil dehors. Elle tressaille en apercevant Mourad, seul, armé de jumelles qui l'observe, un téléphone de chantier dans la main.

- Comm... Comment avez vous eu mon numéro ?

- Suffit de regarder dans l'annuaire, Madame Bonnelli ! dit-il en accentuant sur son nom.

La jeune femme ferme les yeux une seconde, décontenancée.

- Mais.. Que... que voulez vous ?

- Approche-toi de la fenêtre ! Voilà ! Pas encore habillée ! Parfait ! Fous toi à poil, vite !

Claudia peut le voir, derrière la cabane, la braguette ouverte, le sexe qui reposait sur son bleu de travail. Son sexe semble beaucoup moins impressionnant que celui des deux autres, Djemal en particulier. La jeune brune fait pourtant ce qui lui est demandé et se retrouve nue devant la porte fenêtre du salon. Elle a beau être dégoûtée par sa passivité, elle sent son ventre réagir à nouveau.

- Y a pas à dire ! Belle pouliche ! Et ces nibards ! Tu fais du combien ?

- Je... euh... du 97... mais que voulez...

- 97 ! Wahou ! Quelle paire ! Au fait ça t'as plu d'avoir un doigt dans le cul, hein ?

- Non ! Je.... si un peu... je crois... Avoue-t elle au comble de la confusion.

Claudia se tortille nerveusement, n'osant pas bouger. Il l'observe avec ses jumelles. "Il doit tout voir de là où il est" songe-t-elle, sentant une sourde excitation la gagner.

- Moi aussi ça m'a plu ! Tu veux que je revienne te rendre visite, ma belle ?

Claudia est complètement trempée maintenant et elle avoue, sentant un plaisir infâme la gagner.

- Oui... je voudrais !

- Faut que tu saches que c'est ton cul qui m'intéresse ! Et si je viens... Eh bien ! Je ne te mettrais pas juste mon doigt entre les fesses ! D'accord ?

La jeune femme sent un tremblement l'envahir et d'une voix sourde, les joues écarlates elle répond :

- Non... Je... d'accord... Ajoute-t-elle dans un souffle.

- OK ! On est bien d'accord, tu veux que je te défonce la rondelle avec ma queue ? Dis-le !

- Je... oui... l'avoir dans... dans le cul !

Claudia est au comble de l'excitation, et se caresse les seins.

- Hé attends moi pour jouir salope ! Laisse ta porte ouverte et attends-moi à quatre pattes sur ton pieu, cul tendu ! J'arrive !

Il raccroche et Claudia laisse tomber le combiné, nerveuse. Puis guidée par son plaisir elle court jusqu'à la porte qu'elle entrebâille. Puis, la peur au ventre, elle va dans sa chambre et, selon les instructions de Mourad, elle se met à quatre pattes, le cul exagérément cambré, offert face à la porte.

Lorsqu'elle entend la porte de l'immeuble claquer, elle ne peut résister à l'envie de se caresser le clitoris en poussant un gémissement. L'air de la pièce est alourdi par l'odeur de femelle en chaleur qu'elle dégage. Elle entend des pas dans l'entrée et fait saillir encore plus ses fesses.

- Chérie ! C'est moi ! Je suis rentré !

Claudia sent le sang se retirer d'elle en entendant la voix de Pierre, son mari. Elle se relève en sursaut, et affolée attrape un gilet qu'elle enfile vite, croisant les bras sur sa poitrine.

- Ah ! Tu es là ! Bonsoir ! Tu sais que tu avais laissée la porte ouverte ! Fais attention ! Lui dit-il en déposant un baiser sur son front. 

Il jette sa veste sur le lit et part à la cuisine se servir à boire.

Claudia est restée immobile, incapable de parler. Mais dès qu'il a le dos tourné, elle enfile rapidement une jupe courte, n'osant prendre le temps de mettre une petite culotte et boutonne un gilet à même sa peau nue. Evidement, cela se voit qu'elle n'a pas de soutien gorge. Son mari pourrait remarquer les tétons qui pointent outrageusement sous le coton du gilet. Elle va le rejoindre, repeignée et souriante.

- Visiblement tu ne m'entendais pas si tôt ! dit-il en désignant le peignoir qui traînait encore sur le sol et le téléphone dans un coin.

Mais avant que Claudia n'ait pu dire quoi que ce soit, il lui raconte sa journée, ses problèmes et pour finir lui annonce qu'il a un important dossier à lire pour demain. La jeune femme lui sourit, ramassant le peignoir. Il s'approche d'elle et glisse un doigt dans l'encolure du gilet.

- Avec ça, t'es fichtrement coquine ! Mhmm... Seins nus dessous ! Mais il faut que je travaille ! Un autre soir ! Ajoute-il en sortant des dossiers de sa mallette, déjà plongé dans ses chiffres.

Claudia aurait voulu le supplier de lui faire l'amour, mais il n'aurait pas compris. Alors les larmes aux yeux elle se réfugie dans la cuisine. Elle sursaute lorsque le téléphone sonne et crie à son mari, inquiète, en saisissant le portable de la cuisine :

- Je le prends ici ! 

D'une voix aussi normale que possible :

- Oui ! Allô !

- Dommage que le petit mari soit rentré, hein !

- Chut ! Je vous en prie ! Je dois raccrocher !

- Je rappelle sinon ! Va sur le balcon ! Il n'entendra pas !

La jeune femme ouvre la porte fenêtre de la cuisine et sort sur le bacon, ayant lancé à son mari que c'est Marianne, sa meilleure amie, qui appelle. Le soleil diffuse ses rayons plus doucement, et la chaleur commence à être supportable. Les ouvriers ont arrêté le travail. Elle voit Mourad à la même place, entouré de Djemal et Ahmed. Ce dernier tient les jumelles.

- Tant pis pour ton cul ! Je t'aurais bien fait péter la rondelle, moi ! Ah, mais tu t'es habillée ! Jolie jupe ! Remonte-la sur tes hanches !

- Mais vous êtes fou ! Si mon mari...

- Allez, dépêche ou tu ne nous verras plus !

Claudia ne sait que faire, et jetant un coup d'œil inquiet autour d'elle, elle cale le combiné sur son épaule et remonte la jupe serrée, qu'elle bloque sur ses hanches. Elle a honte et surtout peur d'être surprise. La rue non loin, les autres balcons de l'immeuble. Voire ceux en face. Le soleil dans les yeux, un peu aveuglée, elle s'imagine vue par des dizaines de regards. Elle tremble.

- Bien ! Toujours pas de culotte ! T'es une vraie chienne, toi !

- Je... Je n'ai pas eu le temps !

- Ouiii ! Tourne-toi ! Montre ton cul !  Voilà ! Appuie-toi contre la balustrade !

La jeune brune obéit, appuyant ses fesses sur les barreaux froids en fer. Elle sent un des barreaux glisser dans sa raie.

- Bien ! Penche-toi en avant et écarte les fesses ! Je veux que le barreau te rentre bien dans le cul ! Vite !

Claudia ferme les yeux et fait ce qu'il demande, bien pliée en deux, les jambes légèrement fléchies. Elle sursaute en sentant le contact froid contre son anus et plus bas contre sa fente encore enfiévrée.

- Bouge comme ça... Voilà bien ! De bas en haut... Continue salope ! Tu nous fais bander avec ton gros cul tout blanc de bourgeoise !

Claudia commence à gémir, elle se frotte lascivement sur ce barreau, les yeux mi-clos. Non, non, elle ne peut pas jouir comme cela, pas devant ces types qui l'insultent. Elle entend la voix de Mourad au téléphone, qui commente ce qu'il voit. Soudain elle entend dans la cuisine :

- Chérie, où tu as rangé la calculatrice qui se trouvait sur le bureau ?

La jeune femme rabat prestement sa jupe, se relevant, les cheveux ébouriffés, un éclat dans les yeux, la respiration oppressée. Son mari arrive sur le seuil du balcon quelques instants après.

- Je... euh... je... Dans les tiroirs... je crois !

Elle attend un moment après qu'il soit parti pour se calmer, les mains tremblantes. Mourad n'a pas raccroché et elle entend sa voix grésiller dans le combiné. Elle le porte à son oreille.

- Non ! Ca suffit ! Vous êtes fous !

- Du calme ! Il n'a rien vu, non ? !

- Il aurait pu... et je... je... ne... non !Bafouille-elle, au bord de l'hystérie.

Elle raccroche et rentre dans la cuisine sans un regard derrière elle. Claudia se sert un verre de vin blanc et s'assied sur une chaise, prenant la tête entre ses mains. Mais que lui arrive t-il ? Pourquoi ? Elle a tellement honte et pourtant le plaisir est si fort, trop fort, tout nouveau pour elle.

Enervée et concluant que sa frustration lui fait faire de telles choses, elle s'enferme dans les toilettes et d'une main tremblante fait aller et venir ses doigts le long de son clitoris. Debout, adossée à la porte, elle se donne un plaisir qui lui est refusé depuis ce matin. Mais ce n'est que lorsqu'elle glisse une main derrière elle, un doigt appuyant doucement l'entrée de ses reins qu'elle est secouée par un orgasme d'une telle intensité qu'elle doit se mordre les lèvres pour ne pas hurler son plaisir.

Elle en ressort quelques minutes après, apaisée mais vaguement honteuse de se donner un plaisir coupable. Calmée, assagie, Claudia enlace son mari, l'embrassant, puis part à la cuisine préparer le repas. Mais au fur et à mesure, elle sent les plaisirs troubles de l'après-midi lui revenir en mémoire et son ventre lentement s'humidifier.

Ses mains se mettent à trembler, elle lâche le légume qu'elle était en train d'éplucher, indécise, puis les jambes en coton, ressort sur le balcon. Dehors, elle regarde en direction des cabanes de chantier. Ahmed l'aperçoit et la fixe, mais quelques secondes après, la famille voisine vient prendre leurs repas sur leur balcon. Claudia reste sagement accoudée à la balustrade, le regard dans le vide, mais jetant des coups d'œil en direction d'Ahmed. Un peu cambrée, le tissu lui moulant les fesses. S'attirant de profil un regard discret du père de famille, le visage soudain congestionné.

Ahmed lui accorde un rapide regard puis regarde les voisins et rentre dans la cabane. Claudia se sent frustrée et se met à détester ses gêneurs. Ce soir là, elle mange sans appétit, et lorsque son mari se met devant la télé au lieu de la rejoindre au lit, elle s'enroule dans les draps, nue, et s'endort en songeant que demain sera un autre jour.

*****

Claudia se lève de bonne heure et de bonne humeur, alors que son mari s'habille pour aller travailler. Il dépose un baiser chaste sur les lèvres de son épouse. Elle s'étire, cambrée, faisant saillir ses seins découverts. Pierre la regarde dans la glace et en faisant le nœud de sa cravate il dit :

- Chérie, tu es si belle ! Pardonne-moi pour ces derniers temps, mais j'ai été très pris ! Que dirais-tu de partir en amoureux ce week-end ?

Claudia manque pleurer sur ces mots qu'elle attend depuis si longtemps. Elle est prête à tout oublier voire même à lui avouer les manques qui la taraudent depuis quelques semaines. Mais au lieu de la prendre dans ses bras, il regarde sa montre.

- Oups ! Je vais être en retard, faut que je file ! A ce soir !

Claudia se lève, enfile la chemise trop grande que son mari portait hier. Imprégnée de son odeur, elle la frotte machinalement sur sa joue, et va sur le balcon le regarder partir. Il se retourne, pour lui envoyer un dernier baiser auquel elle répond avec le sourire. Puis il disparaît au coin de la rue. Machinalement, Claudia regarde vers le chantier. Elle pâlit en voyant les trois ouvriers la regarder.

Elle ne cherche même pas à partir, comme hypnotisée. Elle sent son pouls s'accélérer et défilent dans sa tête, les mots que lui avait dit Mourad, hier soir au téléphone. Va t-elle leur céder une fois de plus ? Non ! Elle aime Pierre. Mais un sentiment trouble l'empêche de rentrer tout de suite dans l'appartement.

Un bruit attire son attention, c'est le concierge qui sort les poubelles, en contrebas. Elle relève lentement la tête, croisant le regard d'Ahmed. Ce dernier, lui fait signe d'ouvrir sa chemise. Claudia refuse en secouant la tête, les joues rouges. Ca y est, le plaisir reprend le dessus sur la raison. Le concierge pourrait la voir et il est hors de question que....

La jeune brune se rappelle alors sa folie d'hier, et son ventre se creuse. Ahmed s'était mis derrière la cabane et avait baissé son bleu, sortant son sexe en semi-érection. Claudia avait été fascinée par les mouvements de sa main le long de sa queue qui grossissait.

Elle sort de son rêve et son regard revient sur Mourad. Il la fixe puis souriant, se lève et se dirige vers le concierge. Claudia n'ose pas bouger, comme pétrifiée. Elle l'entendit dire :

- Salut... dites, on vous offre un café ?

- Bonjour... euh... Oui, bien volontiers !

La jeune femme les voit marcher côte à côte jusqu'à la cabane de chantier. Ils lui tournent le dos. Claudia voir presque les regards interrogatifs des deux autres ouvriers vers Mourad, mais ce dernier leur fait signe qu'il sait ce qu'il fait.

Là normalement Claudia aurait dû partir, mais elle n'en fait rien. Le concierge vient de s'asseoir. Elle devine qu'il vient de la voir car soudain il n'arrête pas de se trémousser et de jeter des regards dans sa direction. Mourad, amusé, lui lance une plaisanterie que Claudia ne comprend pas. Elle voit juste le gros homme rougir un peu.

Ils se sont tournés, assis sur des caisses ou des chaises éventrées en face d'elle et tous la regardent effrontément. Le chanter est encore désert. La jeune femme devient toute rouge lorsqu'elle les entend.

- Je te parie qu'elle va se montrer ! Attends un peu !

- Pour sûr qu'elle aime se faire mater !

Le concierge qui ne participe pas à la conversation, la fixe d'un air incrédule.

- Mais de qui... parlez-vous ?

- De la belle salope sur son balcon ! Elle nous montre ses nibards tous les matins, ça la fait mouiller !

Claudia reste là, à les entendre parler d'elle. Les joues cramoisies maintenant, mais elle sent son ventre être gagné par une formidable excitation. Djemal ajoute pour ne pas être de reste.

- La chatte et le cul aussi ! Elle a un de ces culs ! Si tu lui demandes elle te le montre bien ! Bien ouvert pour que tu puisses tout voir !

Mourad, hausse le ton, et s'adressant directement à la jeune brune.

- A poil ! Le monsieur aimerait bien te voir ! Ajoute-t il en désignant le concierge qui transpire à grosses gouttes.

Claudia, frémit, c'est la première fois qu'il lui adresse la parole ainsi. Non, elle ne leur obéira pas, mais pour ils se prennent ! Elle fait demi-tour et entend Ahmed dire.

- Mourad, enfin ! Tu as choqué Madame Bonnelli ! Tu sais qu'il faut que ce soit plus sale pour que cela l'excite !

Elle tressaille en entendant son nom, et rentrant à toute vitesse dans le salon, le cœur battant à toute vitesse. Ils rient tous les quatre. Même le concierge, gêné au début, s'y était mis, encouragé par le manque de réaction de la jeune femme. Claudia n'ose pas repasser devant la fenêtre tant qu'ils resteront là. Enfin le signal du chantier retentit.

Et le concierge repart vers sa loge. Il jette un coup d'œil au balcon puis, hochant la tête, se met à s'interroger sur l'étrange passivité de la jeune femme et à se demander si dans tous ce qu'ils lui ont raconté, il n'y a pas quelques vérités.

A l'étage au dessus, Claudia pousse un soupir de soulagement, heureuse de n'avoir cédé à ses pulsions exhibitionnistes. Dieu sait dans quelle situation elle se serait trouvé si elle s'était montré à ce gros type. Il la répugne et l'inquiète à chaque fois qu'il pose le regard sur elle. Elle fait une grimace en bougeant la tête pour oublier le vilain homme.

Claudia déjeune dans la cuisine, n'osant pas déjeuner sur le balcon comme à son habitude. Elle tire même les rideaux pour éviter d'être vue. Une demi-heure après, alors qu'elle vient de ranger la vaisselle, on sonne à la porte. Elle finit de poser la tasse dans l'évier et crie.

- Oui ! Oui ! J'arrive !

Et elle se dirige vers la porte d'entrée en se demandant qui peut bien venir à une heure si matinale. La jeune femme ouvre la porte et reste stupéfaite en trouvant Mourad sur le palier. Elle se retient à la chambarde pour ne pas faillir sur ses jambes. L'ouvrier parait à l'aise. Il la regarde droit dans les yeux. Claudia supporte le regard en rougissant. Il laisse passer un long silence puis dit :

- Tu sais ce que tu dois faire, là ! Non ? 

La jeune brune déglutit avec peine, et hoche la tête, rouge de honte sans prononcer un mot. Les mains tremblantes elle fait sauter les boutons un par un. Dans le silence du couloir, on entend distinctement les clic-clic de la chemise qui s'ouvre. Lorsque les pans s'écartent sur sa poitrine nue, et sa culotte, elle retient un hoquet de honte, mais la tête baissée elle ne bouge pas.

Mourad, reste là, à la fixer puis hochant la tête d'un air entendu.

- Bien ! Entrons...

La jeune femme se retourne et se dirige lentement vers le salon, précédant Mourad qui ferme la porte d'un coup de pied. Lorsqu'elle entend le pêne claquer, elle a un sursaut. Arrivée au milieu de la pièce, Claudia se retourne et lève les yeux le regardant, d'un air apeuré, immobile.

Il s'assied sur un des fauteuils, regardant autour de lui, avant que ses yeux, presque durs, ne se posent à nouveau sur Claudia. La jeune femme trouve ce silence éprouvant pour ses nerfs et se retient de lui adresser la parole, elle se sent rougir encore plus en constatant que son ventre s'humidifie de plus en plus.

- T'as pas été très obéissante, tout à l'heure !

- Mais le concierge... je ne peux pas ! Argumente la jeune femme d'une voix faible.

- Mouais ! On verra ça plus tard ! Tu sais pourquoi je suis là ? 

- Oui... je... Avoue-t elle d'une voix rauque.

- Bien ! Alors, qu'est ce que tu fous ! Dans ta chambre ! En position, vite ! J'arrive ! Dit-il en se relevant et lui tournant le dos, il se dirige vers le minibar.

Claudia ne sait que faire, elle voudrait lui parler, mais comme dans un mauvais rêve, elle tourne les talons et se dirige vers sa chambre. Arrivée là elle se débarrasse de la chemise d'un haussement d'épaule, et ôte nerveusement sa culotte qui tombe sur le sol.

Elle tombe à genoux sur le lit, et se met à quatre pattes, les seins se balançant lourdement dans le vide, les pointes dures frottant la couverture rêche. Une pose qu'elle ne prend même pas dans l'intimité, dans le noir, avec son époux. Et là, alors que la lumière du jour inonde la pièce, sur son lit conjugal. Cet ouvrier qu'elle ne connaît pas.

La jeune brune a peur, mais une excitation malsaine la gagne. Son cœur s'arrête de battre lorsqu'elle sent la présence de Mourad derrière elle. Elle se retient de tourner la tête et fixe le mur. Claudia n'aurait pas du. La photo du couple posée sur une petite table a coté du lit, lui saute littéralement au visage. Une gifle, mais qui ne lui fait que tourner la tête.

L'ouvrier lui, n'est pas pressé, il sait qu'elle ne partira plus maintenant et il compte bien jouir de cette superbe femelle qui lui est offerte. A la vision de la jeune brune, à quatre pattes sur le lit, les fesses écartées, il manque de lui sauter dessus, mais se calme.

Il baisse juste sa braguette, et sort son sexe tellement tendu que cela en est douloureux. Il fait le tour du lit, admirant le corps splendide de la jeune femme. Puis montant à genoux sur le lit, il vient devant elle. Claudia le regarde arriver, tremblante d'émotion et lorsqu'il appuie son gland mauve contre les lèvres de la jeune femme, elle ouvre docilement la bouche et le happe.

Le sexe, de dimension modeste, est incroyablement dur. Il pose sa main sur sa tête et l'invite d'un geste à le prendre plus à fond. Les larmes aux yeux, Claudia l'engloutit, maladroite, avec application. Le silence est bien plus humiliant que toutes les insultes qu'il aurait pu dire. Il ressort son sexe de la bouche accueillante de la jeune femme et ordonne d'un voix sourde :

- Crache sur mon gland...

Claudia manque de se rebeller, trouvant cela atrocement vulgaire, mais elle obéit et dépose du bout de la langue un filet de salive sur le méat.

- Mets-toi un doigt dans le cul...

Complètement soumise et excitée, la jeune brune obéit et glisse un doigt lubrifié entre ses fesses. Son anus palpite et elle n'a pas trop de mal à l'enfoncer. Mourad se relève et vient se placer devant la croupe tendue de la jeune femme. Claudia retire son doigt, en hésitant.

Elle sent peu après les mains calleuses de l'ouvrier sur ses fesses. L'arabe la mate comme un fou, le petit trou qui se plisse. Claudia sursaute et gémit, lorsqu'elle sent le gland poisseux contre son œillet.

- Pousse ! Pousse, comme si tu chiais !

Claudia hoquète, elle a envie de pleurer de honte. La jeune femme baisse la tête et fait ce qu'il lui demande. Mourad n'a plus aucun mal à glisser le gland lubrifié dans l'étroite ouverture. Il respire et attend que la bague du rectum s'assouplisse autour de sa queue. La jeune brune, halète, elle sent son anus la brûler mais reste dans la même position un peu étonnée de la douleur limitée.

- Vous... l'avez toute rentrée ?

- Non connasse, mais maintenant serre les dents que je te la rentre bien dans le cul...

Claudia pousse un violent cri de surprise et de douleur lorsqu'il commence à s'enfoncer plus profond.

- Non ! Non ! Arrêtez ! Ahhh !... Arrêtez ! J'ai... j'ai mal ! Le supplie-t-elle entre deux sanglots.

- Ferme la ! Et pousse, que je te casse le cul, salope !

Mourad, les mains crochées dans les hanches élastiques de la jeune brune vient de mettre un dernier coup de reins. Les poils de son pubis viennent toucher les fesses distendues de la jeune femme. Cette dernière râle, hurle de douleur.

Il reste là une bonne minute, attendant que la jeune femme se calme. Puis il commence à la limer lentement. Claudia, après la douleur fulgurante, sent un plaisir la gagner et se mélanger à la douleur. Elle mord l'oreiller, les mains crispées sur les draps.

Mourad, déchaîné, la fait se cambrer plus, et arc-bouté au dessus de ses fesses, la défonce sans vergogne.

- Oui ! Salope ! Tu la sens ! Que penserait le gentil mari, s'il savait que... ahh ! que sa bourgeoise de femme se fait défoncer... Ahh... défoncer la rondelle par un rebeu ? Ooooh !

Claudia ne pleure plus, incapable de réfléchir, les insultes semblent lui procurer un surplus de plaisir. Et lorsqu'elle entend Mourad dire.

- Sale pute ! Je jouis... je t'inonde le cul ! ouuui !

Un tremblement, un spasme la surprend, et elle sent un orgasme d'une violence extrême la faire chavirer dans le plaisir pendant que l'arabe se vide à grands jets dans ses reins. Elle le sent à peine ressortir d'elle, puis lentement se retourne, grimaçant en sentant son anus douloureux.

Mourad la fixe, le sexe mou, qui dépasse de son bleu de travail.

- Jamais vu une salope comme toi ! Arriver à jouir en se faisant péter la rondelle la première fois !

Claudia se retourne et enfouit son visage dans les draps pour pleurer. L'ouvrier se réajuste, puis au moment de partir il la regarde et dit d'un air ironique.

- T'as vraiment le cul moelleux et serré, un régal ! Tu vas voir on va devenir inséparable, ma queue et ton trou ! Ah Ah !

Claudia ne l'entend pas vraiment, et c'est lorsqu'elle sort de sa torpeur qu'elle se rappelle ce qu'il avait dit et en devint rouge de honte. Son anus rougit, encore entrouvert lui faisait mal. Comment avait-elle pu jouir comme ça ? La honte, mêlée d'une excitation malsaine a eu raison d'elle. Elle se relève péniblement et marche jusqu'à la salle de bain. Elle ferme la porte, restée ouverte au passage.

Sous la douche, elle est presque reconnaissante à Mourad de disposer d'un relativement petit sexe, il n'imaginait pas ce qu'elle aurait ressenti si cela avait été son mari, ou Ahmed et encore pire Djemal.

En pensant au sexe du jeune arabe, Claudia a un long frisson, et elle s'attarde longuement, la main entre ses cuisses, le jet d'eau frappant dru sa vulve. En sortant de la douche, elle s'examine devant la glace. Elle se voit autrement, maintenant. Elle est souillée à jamais. Fini la prude et innocente Claudia Bonnelli.

Elle pense avec un remord, à son mari qui travaille là. Quelques secondes seulement, et chassant cette pensée de son esprit, elle se penche et examine l'entrée de ses reins dans la glace. Les rebords sont rougis et encore un peu douloureux, mais l'étoile semblait intacte, comme encore vierge. Comme la douleur s'estompe, Claudia reprend le sourire et part se changer. Après tout, elle pourrait oublier.

A suivre...

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