dimanche 27 janvier 2019

Sortie scolaire. Ch. 05

Sortie scolaire- récit érotique - soumission - humiliation - dégradation - contrainte

A la pharmacie !

Hélène CARTIER, sous la contrainte, a accepté un rendez-vous de son maître chanteur le lendemain, elle est déjà prévenue de ce qui l'attend si elle veut récupérer sa tenue de bain.

Et le lendemain, en tout début de matinée, le mini bus la laissait sur la place de la cathédrale, il était convenu qu'ils la reprendraient vers 17 h 30 au même endroit.

Elle avait largement le temps de vaquer à ses occupations avant de rejoindre son suborneur. Elle avait passé une bonne partie de la nuit, yeux grands ouverts, remâchant ce qu'il lui imposerait : il voulait la ... la sodomiser ou plutôt l'enculer comme il disait ... bien sûr, n'étant pas tout à fait novice en matière sexuelle, elle savait ce dont il s'agissait, mais entre savoir et pratiquer ... il y avait un grand pas .... Et ce grand pas, elle le savait elle devrait le franchir dès le lendemain. Tout ce qui lui venait à l'esprit c'était cette célèbre scène d'un tango à Paris au cours de laquelle Marlon Brando sodomisait Maria Schneider, petit à petit les détails de cette scène lui revenaient à l'esprit : le beurre, la bestialité de Brando, la grimace de souffrance de Maria Schneider, ses cris de femme « forcée », et enfin son délire de femme comblée.

Les cris surtout résonnaient dans sa tête, l'affolaient, elle voyait déjà l'image de son futur enculage s'imprimer sur ses rétines, elle se voyait croupe tendue, tremblant de tous ses membres, guettant avec angoisse l'inévitable effraction, inéluctable puisqu'elle pressentait que de sa bonne volonté à son égard dépendrait grandement de son sacrifice.

Et il s'agissait bien d'une offrande puisque jamais son mari n'avait même osé ... lui proposer ... jamais elle n'aurait pensé pouvoir envisager de se faire prendre par cet orifice, pour elle inapproprié, bien sur, elle savait que certaines pratiquaient ce genre de rapports, mais elle avait toujours considéré qu'il s'agissait soi de putains que l'homme payait, et cher, pour cet office, soi de salopes qui ainsi retenaient leurs amants, jamais elle n'aurait entrevu qu'un jour elle se voie obligée de pratiquer elle-même cette chose qui lui paraissait honteuse, sale .....

Elle était consciente qu 'après l'avoir contrainte à quasiment se prostituer avec lui, elle avait bel et bien acheté son silence avec son corps, il l'avait même forcée à prodiguer elle même des caresses que jamais elle n'avait accordée, des fellations, à lui et ses copains, en avalant le sperme, ce qui déjà lui avait alors semblé le summum de sa déchéance, à lui faire l'amour tandis qu'il restait passif, l'obligeant ainsi à se démener sur, ou sous, lui pour l'amener à l'orgasme, c'est d'ailleurs à ce moment qu'elle avait pris conscience qu'elle trompait son mari, que la situation évoluait fâcheusement, qu'elle s'engageait dans une autre forme de relation.

Et de plus elle qui craignait la souffrance, entendre les cris de douleur Maria Schneider, évoquait chez elle une sensation de déchirure, une souffrance aiguë, et cela ....

Toutes ces raisons la paniquaient, et pourtant, curieusement, elle savait déjà qu »elle endurerait tout de lui, mais était-ce vraiment dans l'unique but de récupérer son trophée, elle préférait ne pas y penser plus.

Chargée comme un baudet, de sacs de linge sale, elle eut le bonheur de trouver rapidement une laverie dans une rue adjacente à la cathédrale, elle confia les vêtement crasseux à une responsable qui promit de les lui remettre propre entre 17 et 18 heures. Cette tâche ne lui avait guère pris plus d'une heure, elle avait donc encore largement le temps de se procurer le nécessaire dans une pharmacie, remontant vers la cathédrale, elle retrouva l'enseigne qu'elle avait distinguée peu auparavant.

La sonnerie retentit dans le local vide, un laborantin entre deux âges lui sourit derrière son bureau, soulagée de l'absence de clientèle, elle s'approcha de la caisse et, la voix peu sûre elle demanda :

- S'il vous plaît, monsieur, auriez vous de .... De la vaseline ?

- Mais bien sur madame. Répondit le pharmacien, la figure barrée d'un large sourire.

L'hésitation marquée par la cliente lui avait laissé supposer une utilisation peu médicamenteuse de la substance, soupçonnant un usage particulier de la pommade, il résolut de se payer la tête de cette belle et fière bourgeoise, de lui faire dire l'inavouable..

- Cependant .... Il me serait nécessaire, pour vous satisfaire, d'en connaître l'usage...

A ces mots, inattendus, la belle Hélène s'empourpra, elle bégaya :

- Mais ... Je vous demande de la vaseline .... C'est pas bien sorcier ... servez-moi ...

- Tout ce que je vous demande, chère petite madame, c'est l'utilisation que prévoyez pour cet article, il existe sous plusieurs formes, en baume, en pommades plus ou moins dosées, dans une solution sirupeuse ...

- .... Mais .... En quoi ...

- Est-ce pour traiter une irritation locale, pour un adulte, un bébé ...

- Heu ... c'est pour une adulte ...

- Pour traiter une zone enflammée ? une brûlure ? un échauffement ? Pour faciliter une pratique sexuelle ? Je ne peux pas vous donner n'importe quoi .....

Et le fard aux joues, d'un timbre sourd elle confia :

- C'est pour .... Heu ... pour une pratique sexuelle .....

- Pour vous? pour des homos ...? » le produit varie encore suivant cet aspect. Inventa-t-il, ravi du trouble évident de son interlocutrice.

- C'est .... C'est pour moi .. Larmoya-t-elle les larmes perlant aux paupières.

- Excusez moi jolie, madame. vous êtes coutumière de ce genre de rapports ... ou bien ? Argumenta-t-il encore, enfonçant le clou.

Suffocant soudain d'indignation elle s'insurgea brusquement :

- En quoi cela vous regarde-t-il ? Je n'ai pas à vous ... dire ...

- Si c'est ainsi, madame. L'interrompit-il soudain, feignant une brusque irritation.

- Allez vous faire servir dans une autre pharmacie, ..... de toute manière on vous posera les mêmes question.

Jetant un coup d'œil affolé à sa montre, elle comprit qu'elle devait soit se plier au dictât de cet indiscret, soit rejoindre son « amant » sans l'ingrédient réclamé, elle n'avait plus le temps de chercher une autre officine.

Elle allait tourner les talons, lorsque le dictât de son suborneur lui revint à l'esprit, elle devait se rendre au rendez-vous nantie de cette maudite pommade, sinon .... Sinon elle ne savait d'ailleurs pas ce qui arriverait ... mais la moindre représailles serait de ne pas lui rendre son maudit maillot .... Et ça .. elle ne pouvait pas se le permettre.

Aussi, yeux bloqués sur le plancher, écarlate, elle avoua d'un ton éteint.

- C'est la première fois ....

Hilare s'adressant à un acolyte caché par les rayonnages, le carabin réclama :

- Raymond, y a une cliente qui va se faire enculer .... C'est la première fois qu'elle se faire éclater la rondelle .... Que lui conseillerais-tu ?

Et éperdue de honte, elle vit apparaître un second personnage, ses lunettes ne cachant pas son air goguenard, qui d'un ton docte s'informa :

- Cela dépend de la qualité du muscle, .... l'indice de performance de la vaseline en dépend. Précisa-t-il entrant dans la comédie.

Et comme interloquée, elle restait muette il crut bon d'insister :

- Possédez-vous un sphincter anal tonique, très tonique, relâché ..... Il me faut le savoir.

A cet instant, la sonnerie de la porte tinta, indiquant l'arrivée d'un client potentiel, et alors que le potard accentuait encore :

- Pour être plus précis, êtes-vous crispée du trou du cul? Lorsque vous vous branlez, vous mettez-vous un doigt, le pouce ..... plusieurs doigts ... une bougie ... un goulot de bouteille ?

Comprenant le jeu des deux préposés, hilares, elle comprit, si elle voulait encore sauvegarder un petit peu sa dignité, il lui fallait répondre rapidement, faire cesser ce supplice avant que les nouveaux clients ne s'approchent à distance d'écoute. Oppressée, elle souffla :

- Je ... je suis plutôt serrée de cet endroit ... je vous en prie ... délivrez moi le produit adéquat ...

Soulagée, elle vit enfin le second interlocuteur tendre au premier un tube de pommade. "Enfin"  pensa-t-elle sortant son porte-monnaie.

Lui rendant sa monnaie, l'odieux personnage lui décocha une dernière flèche de Parthe :

- Tenez jolie madame ..... vous pourrez vous faire enculer à satiété avec ce baume .... Et, puisque ce sera une première ... Laissez moi vous souhaiter de vous faire éclater la rondelle en tout confort ..... vous serez satisfaite, rien de tel qu'une bonne préparation pour se faire éclater le trou du cul sans trop souffrir.

Et tandis que sous les éclats de rire des deux jeunes qui venaient d'entrer, elle cherchait à s'enfuir le plus rapidement, il crut bon de s'appesantir :

- Vous savez comment vous y prendre ..... une perle sur le doigt et vous vous graissez le trou du cul en allant bien profond .....


Elle n'entendit pas le reste, étant enfin parvenue, en trébuchant, les yeux voilés de larmes de honte à fuir cette officine de malheur.

A suivre....


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