mardi 7 mars 2023

Mes deux amants turcs Ch. 04

 Texte de Claire de ma lune 

Les routiers.

J’avais goûté au frisson de l’inconnu et je ne vois plus comment je pourrais m’en passer dorénavant, ni où cela allait me mener.

Quand Serge est rentré, ils l’ont bien sûr mis au courant de mes dernières péripéties et m’ont proposé un jeu, il s’agissait de m’emmener sur un chantier où je sucerais les ouvriers pour 5 euros avec 3 objectifs possibles :

Si j’atteignais 50 euros, ils me ramenaient chez les routiers.
Si j’atteignais les 100 euros, ils ne limitaient pas le nombre de participants.
Si je dépassais les 150 euros, ils me faisaient passer une nuit dans le foyer de Serge.

Ce que j’aimais dans ce jeu, c’est que finalement c’est moi qui fixais la frontière, mais si je me sentais capable d’atteindre les trois paliers, je n’étais pas du tout sûr de moi quant à mes capacités à faire face au résultat.

Le rendez-vous était fixé au mercredi suivant, et j’ai passé cinq jours à réfléchir et à fantasmer là-dessus. Réflexion et fantasme sont des points de vue diamétralement opposés, car ce genre de fantasme n’a rien de raisonnable. 

Finalement, quand je suis monté dans leur camionnette, je n’avais toujours pas pris ma décision, je laissais le destin choisir pour moi. Quand on est arrivé, je fus tout d’abord déçue, ils n’étaient que sept et en faisant mon petit calcul mental, je ne pouvais pas aller bien loin avec si peu de candidats. Hussein l’a tout de suite vu, et m’a gentiment dit que ce n’était qu’une mise en jambe, pour être sûr de ne pas décevoir les autres ailleurs.

Encore une fois, le fait de ne pas savoir ce qui allait suivre m’a donné le frisson, il a en plus rajouté, ceux que tu auras sucé, pourront te baiser à l’œil s’ils le veulent. Joignant le geste à la parole, ils m’ont totalement déshabillée et je me suis retrouvée à quatre pattes devant ces hommes alignés devant moi.

Pour la séance de fellation, cela se fit en moins de 20 minutes, mais la suite ne se passa pas comme prévu. Les deux premiers me prirent assez rapidement en levrette, mais le suivant et deux autres voulaient faire la même chose mais sans capote. Le ton est monté, et je me suis retrouvé balancée par terre, mes amants furent obligés d’en venir aux mains et cela mis un terme à la soirée.

C’était la première fois que cela se passait ainsi et j’ai eu très peur et rien à voir avec les frissons que j’avais tant apprécié avant. Il est très important de ne pas faire n’importe quoi et je ne le réalisais que maintenant, alors pour ceux ou celles qui croient que cela est toujours idyllique, je les préviens de prendre toujours un maximum de précaution, car il y a une grande différence entre un acte consenti et un viol, ce qui aurait pu m’arriver.

Finalement rassurée par l’attitude protectrice de mes amants, je décidais quelques jours plus tard de tenter de nouveau l’expérience. Cela se passa différemment cette fois, ce fut sur un autre chantier et les hommes sont entrés un par un pour se faire sucer. Je n’ai joui qu’au retour quand mes amants m’ont pris ensemble dans un parking souterrain, en pensant aux 120 euros que j’avais récolté et aux conséquences qui allaient en découler. Je posais juste deux conditions, que cela se passe le mercredi de la semaine suivante, car mon mari serait en déplacement, et que se soit moi qui m’épile le minou, car la séance du rasoir la dernière fois aurait pu mal se passer. Pour le reste, je leur laissais carte blanche. Ils m’ont juste demandé pour ce soir-là, que je mette un porte-jarretelle et des hauts talons, car c’était le choix des routiers.

Je ne vous dis pas dans quel état d’excitation j’étais, quand dans la voiture, je me suis retrouvée les yeux bandés dans cette tenue avec le sexe lisse d’une gamine. Pendant tout le trajet, ils n’ont pas arrêté de faire des allusions à tous ces mecs en rut qui allaient me sauter et aux mètres de bites que j’allais prendre car eux même ne savaient combien ils seraient. Je suçais Serge qui conduisait pendant que les deux autres n’arrêtaient pas de m’agacer le clitoris, je mouillais comme une folle.

Quand on s’est enfin garé, Serge se décida enfin à m’inonder les amygdales d’une belle quantité de sperme et je faillis presque m’étouffer tellement je fus surprise par le moment et la quantité, et cela les fit bien rire. Et quand ma porte s’ouvrit, j’entendis : 

- Eh, regardez, ils ont tenu parole, elle est sapée comme une chienne et elle a même rasé la touffe, putain ça c’est de la gonzesse.

- Si le message est bien passé sur la CB, elle ne va pas être déçue la dame !

Ils m’ont faite monter dans une remorque et allonger sur des sacs de je ne sais pas quoi.

- La dernière fois elle nous a tous mis sur les rotules, on va voir si on peut en faire autant !

Dans ma tête, il y avait le feu et pas que là d’ailleurs, jamais je ne m’étais sentie comme ça et j’ai eu un premier orgasme dès que j’ai senti le premier sexe se positionner contre l’entrée de mon sexe. Après, je n’ai plus rien maîtrisé, je sentais des mains partout, des sexes dans tous mes orifices et contrairement à la fois précédente, ils voulaient tous m’embrasser. Eh bien je peux vous dire que c’est aussi super excitant d’embrasser à pleine bouche tous ces hommes que je ne voyais pas. Mais au bout d’un certain moment, même si ma tête en voulait toujours, mon corps n’était plus au rendez-vous.

A la fin je devais davantage ressembler à un morceau de viande que l’on secouait dans tous les sens, qu’à une femme qui fait l’amour, d’ailleurs j’ai entendu leur satisfaction de m’avoir fait déposer les armes. Je n’étais même plus capable de me mettre debout et ils m’ont gentiment porté jusqu’à la voiture où mes amants ont tant bien que mal réussi à me rhabiller. Je les ai entendu dire dans l’espèce de brouillard où j’étais que j’avais réussi à en satisfaire une bonne douzaine avant de craquer et je ne sais pas combien sont passés ensuite.

Ils m’ont ramené jusqu’à leur appartement ou j’ai dormi un bon nombre d’heures. Le réveil ne fut d’ailleurs pas très brillant, j’avais la tête d’un soir de cuite et l’entrejambe et l’anus en feu, mais là pas de désir, mais de douleur.

Je sais aujourd’hui qu’il y a une limite à tout et que certains de mes fantasmes ne pourront rester que des fantasmes, si je ne veux pas me dégoûter du sexe. Mais bien que j’aie mis un certain temps à m’en remettre, je ne regrette pas de l’avoir fait, car même si cela risque de vous surprendre, savoir qu’il y a une limite est rassurant. Et même si aujourd’hui je n’ai pas la moindre idée de comment cela finira, je trouve cela moins effrayant.

Je vous embrasse tous.

A suivre...

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