jeudi 29 mai 2025

Maryse, naissance de la perversion - Ch. 02

  Texte de Lecteur (2009)

*****

Maryse est déroutée...

Résumé de l’épisode précédent : Maryse est une femme mariée tout ce qu’il y a de plus convenable. Le jour où son chef l’envoie à la déchetterie, tout bascule. Peu à peu elle cède aux demandes de l’employé de la déchetterie : M. Francis.

Le lendemain, Maryse a d’abord du mal à se concentrer sur son travail. Elle décide de ne plus penser à rien d’autre qu’à ses dossiers. Elle réussit à prendre un peu d’avance sur son travail et c’est fière d’elle-même qu’elle quitte son bureau. Son portable sonne, elle l’ouvre et lit le message. Elle plonge à nouveau dans un état second lorsqu’elle lit le message :

« La semaine prochaine je te veux en dessous très sexy »

Le message est accompagné d’une photo d’elle toute nue tenant ses deux seins aux tétons érigés, les offrant au photographe. Elle est fascinée par le visage de cette femme offerte, son visage. Elle peut y lire l’excitation mêlée à l’abandon de soi. De nouveau, elle ressent cette boule dans l’estomac. Elle monte en voiture et rentre chez elle en se remémorant tous les détails de son aventure de la veille.

Alors qu’elle s’occupe des différentes tâches ménagères, son portable sonne à nouveau. Elle peine à respirer, elle a tout à coup très chaud. Elle observe le portable posé sur la table qui sonne. Quand elle trouve enfin le courage de répondre, elle entend la voix de son mari. Elle reprend ses esprits peu à peu en le laissant parler. Son mari lui explique qu’il ne sera pas là avant 21h30 car il doit absolument régler des problèmes sur des dossiers concernant son futur déplacement. 

Il est 19h30, cela lui laisse deux heures de libre. Sa fille est dans sa chambre en train d’étudier en écoutant de la musique et son fils dans le salon sur ses jeux vidéo. Elle décide de prendre l’ordinateur portable et de s’installer dans sa chambre. L’excitation la prend peu à peu. Elle prend soin de fermer sa porte à clef pour éviter de se faire surprendre. Avant tout, il faut qu’elle transfère la photo d’elle, reçue sur son téléphone. Elle décide de la garder et de la copier sur une clé USB. Elle s’observe dans cette position obscène. 

Elle n’imaginait pas pouvoir être aussi excitée par le spectacle qu’elle offre sur cette photo. Il y a encore quelques semaines, elle vivait une existence tout à fait convenable partagée entre son travail, ses enfants et son mari. Il est vrai que son mari est de plus en plus accaparé par son travail, mais cela n’explique pas qu’elle se soumette aux désirs d’un homme comme M. Francis. Tout les sépare, ils ne sont pas du même monde. Elle a de l’éducation, une famille. Lui est vulgaire, il vit seul, il est pervers et elle… Non c’est impossible, elle n’est pas perverse. 

Elle referme l’ordinateur, prend soin de ranger la clé USB au plus profond de l’un de ses tiroirs. Elle ressort de sa chambre pour préparer le dîner. Elle s’affaire dans la cuisine. Elle essaie tant bien que mal de repousser les dernières pensées qu’elle a eues. Mais elle ne peut nier l’état d’excitation qui a été le sien.

Le week-end arrive enfin et c’est pour Maryse l’occasion de se promener en ville et d’aller voir les magasins et les nouveautés qu’ils proposent. Elle repense soudain à la demande de M. Francis en passant devant un magasin de lingerie. Plus par défi que par besoin, elle rentre dans le magasin pour trouver de la lingerie plus affriolante, mais il n’en verra rien, se dit-elle. Elle prend la résolution de ne plus écouter la perversité de cet homme abject. Elle a fait une très grosse erreur, mais cela ne se reproduira plus. Armée de cette nouvelle résolution, elle rentre dans le magasin. Une charmante dame d’une quarantaine d’années l’accueille par un sourire :

— Bonjour Madame, puis-je vous aider ou préférez-vous regarder tranquillement ?

— Bonjour, je vais regarder ce que vous avez.

Il y a plusieurs ensembles qui lui plaisent bien. Mais elle se rend compte que tout ce qu’elle a sélectionné reste classique. Rien ne sort de son ordinaire. Ils sont certes très beaux, mais il leur manque ce quelque chose de sexy. Après quelques instants de réflexion et surtout d’hésitation, elle se tourne vers la vendeuse occupée à trier des articles.

— Euh, Madame, j’aurai besoin de vos conseils.

— Mais bien sûr. En quoi puis-je vous être utile ?

Après un léger moment d’hésitation.

— Voilà, j’aimerais faire plaisir à mon mari, mais je ne sais vraiment pas quoi prendre. J’avais pensé à cet ensemble bleu turquoise, mais j’ai peur qu’il trouve cela trop classique. Que me conseilleriez-vous ?

La vendeuse regarde les articles bleu turquoise, composés d’une culotte et d’un soutien-gorge à armature. Même s’ils sont très beaux, ce n’est pas ce qu’il faut à sa cliente si elle veut quelque chose de moins classique. D’un regard professionnel, elle observe sa cliente afin de jauger sa taille, son style ainsi que les couleurs qui lui iraient le mieux.

— Vous faites un 95D n’est ce pas ?

— Euh, oui, c’est exact.

Maryse se sent troublée par le regard inquisiteur de la vendeuse. Elle essaie de se calmer en se disant qu’elle n’est pas la première que cette vendeuse regarde ainsi, elle ne fait que son travail. Mais le trouble persiste.

— Tout d’abord, si vous voulez surprendre votre… mari, il faut que vous changiez de style de lingerie. Je suppose que ce que vous avez choisi correspond plus ou moins à ce que vous avez l’habitude de porter ?

— Oui en effet.

Maryse se demande pourquoi la vendeuse a hésité en parlant de son mari. C’est comme si elle savait ce qu’elle avait fait ou allait faire. Pourtant Maryse s’est jurée de ne plus recommencer son erreur.

— Bon, il vous faut quelque chose de plus épicé. Voilà, ceci devrait faire l’affaire. C’est une guêpière bleu nuit et noire qui devrait mettre vos jolis yeux bleus en valeur. De plus elle vous soutiendra bien la poitrine. Cela vous fera une superbe silhouette. Tenez, voici le string assorti.

Maryse regarde les articles, ils sont très beaux, mais elle se demande si elle osera les porter. Elle rentre dans la cabine d’essayage et tire le rideau. Elle se déshabille, puis elle met le string et la guêpière. Sa poitrine est vraiment relevée et mise en avant. Cela lui fait une étrange impression. Elle se sent terriblement sexy, son petit ventre est camouflé. Elle se tourne et regarde ses fesses. Elle n’imaginait pas que cela lui irait aussi bien. La guêpière se termine par quatre jarretelles qui ne demandent qu’à soutenir des bas-coutures.

— Comment cela vous va-t-il ? Je peux regarder ?

— Oui, vous pouvez.

La vendeuse ouvre le rideau, elle reste un instant à regarder sa cliente. Le spectacle qu’offre cette dame est très plaisant. Il ne manque que des bas et des talons à sa cliente pour parfaire le tableau.

— Là je pense que vous allez vraiment le surprendre. Vous êtes très belle dans cet ensemble. Attendez une seconde, je vais vous cherchez des bas.

La vendeuse s’absente. Maryse s’observe dans la glace. Elle recule un peu pour essayer d’avoir une vue d’ensemble. En effet, elle va en surprendre plus d’un. Non, elle va surprendre son mari. Soudain elle se rend compte qu’elle est sortie de la cabine. Quelqu’un aurait pu la voir. Son cœur bat la chamade. Malgré l’excitation, elle se réfugie dans la cabine. Que lui arrive-t-il ? Elle est maintenant excitée à l’idée d’avoir été surprise dans cet ensemble de lingerie sexy. La vendeuse revient avec une paire de bas et lui présente. Elle referme le rideau pour les mettre. Même si elle se sent troublée, elle ne veut pas que la vendeuse se fasse des idées. Elle met les bas et ne peut s’empêcher de caresser ses jambes ainsi habillées. La sensation est très sensuelle. Elle attache les jarretelles puis rouvre le rideau.

— Vous êtes presque parfaite.

Maryse qui n’est pas si à l’aise que cela est surprise par le « presque ».

— Puis-je me permettre d’ajuster vos jarretelles ? Je vais vous montrer comment les mettre correctement.

— Oui, allez-y.

La vendeuse s’approche de Maryse et s’accroupit devant elle. Ses mains fines glissent légèrement sur les cuisses de Maryse lui provoquant des frissons. Elle ne dit rien, elle ne sait quoi penser. La vendeuse ajuste les jarretelles de façon à ce que cela mette en valeur les fesses de sa cliente. Maryse est de nouveau excitée par la situation. Elle ne peut le nier. Ses pensées sont tournées vers les mains de cette vendeuse qui s’affairent au niveau de ses fesses pour remettre en place les jarretelles. Elle sent leur douceur sur sa peau, cela l’électrise. Elle respire plus rapidement.

— Voilà, cette fois, vous êtes parfaite.

Maryse est troublée, elle est en lingerie devant cette inconnue et cela l’excite. Elle a du mal à retrouver une respiration normale. La vendeuse continue de la regarder en souriant. Maryse n’ose pas la regarder, elle bredouille des remerciements puis referme le rideau. Une fois seule dans la cabine, elle reprend peu à peu ses esprits. Elle est de plus en plus troublée par ses nouvelles sensations et ses nouvelles envies. Elle se change et ressort de la cabine, les jambes fébriles. Que lui arrive-t-il ?

— Je vais prendre la guêpière, le string et les bas…

— Très bien.

Elle n’ose pas regarder la vendeuse. Elle observe ses mains, si douces et si troublantes, manipuler ses articles et les ranger délicatement dans leur emballage.

— Voici, cela vous fera 120 Euros.

Après avoir payé, Maryse quitte le magasin sous le regard de la vendeuse. Elle a toujours son sourire qui la trouble, comme si cette personne était capable de lire ses pensées les plus intimes. Il est temps pour elle de rentrer. Elle ne parle pas de ses achats à son mari et les range au plus profond de son tiroir avec la clé USB.

 *****

Durant le début de la semaine, Maryse redoute ce qui va se passer mercredi. Elle s’attend à ce que son chef l’envoie une fois de plus à la déchetterie, mais elle ne veut pas. Dès qu’elle y pense, elle est partagée entre l’excitation et la peur de céder à nouveau à ce pervers.

Maryse se réveille avec une boule dans le ventre. La journée qu’elle redoute depuis plusieurs jours est arrivée. Elle a passé une nuit agitée, elle a rêvé qu’elle se retrouvait dans la caravane de M. Francis, entourée des modèles des posters. Elles la touchaient, la caressaient sous le regard vicieux de M. Francis. La vendeuse était là aussi avec son sourire. Elle savait tout et l’observait sans cesse. Puis M. Francis approchait et elle se retrouvait avec son sexe en main. Il lui répétait sans cesse de le sucer. Toutes ces images se sont répétées sans cesse durant son sommeil.

Après une douche réparatrice, elle se pose un dilemme. Va-t-elle ou non céder à la perversité de M. Francis ? Elle décide qu’il est nécessaire pour elle-même et pour son amour propre de prendre la situation en main. Elle va donc porter sa nouvelle tenue pas pour M. Francis, mais pour elle-même. Maryse est décidée à ne plus se laisser faire. Elle s’observe avec son nouvel ensemble de lingerie qui lui va à ravir. Elle opte pour une jupe droite arrivant aux genoux, un chemisier et des talons. Elle s’observe de nouveau, elle est habillée de façon classique. Le seul détail qui change, c’est sa poitrine qui est maintenue plus haut que d’habitude. Elle se trouve désirable et savoir qu’elle a une tenue aussi sexy en dessous lui procure une petite pointe d’excitation.

Maryse s’attend à tout moment à ce que son chef lui demande de retourner à la déchetterie, mais il n’en parle pas. En fin de matinée, elle ne l’a toujours pas vu. Elle est presque déçue, mais finalement elle se dit que c’est mieux ainsi. Elle n’aura pas à affronter M. Francis. Elle est partagée entre ces deux sentiments quand elle monte dans sa voiture pour rentrer chez elle. Soudain son chef apparaît devant la voiture. Elle se sent toute fébrile, ça y est, il va lui annoncer qu’il faut qu’elle retourne là-bas, dans le lieu de sa perdition.

— Bonne après-midi, Maryse ! Pas de détour à la déchetterie aujourd’hui. Par contre la semaine prochaine prévoyez d’y aller. À demain.

Comme d’habitude, il ne lui laisse aucun choix. Elle se sent rassurée, mais il n’a fait que retarder l’échéance. Elle rentre chez elle. Quelques kilomètres avant d’arriver, elle décide brusquement de faire demi-tour. Il faut qu’elle l’affronte. Elle doit prendre le dessus.

Elle arrive à la déchetterie, il y a une voiture sur place. M. Francis est en train de discuter avec un homme d’un certain âge. Elle regrette d’être venue. Elle décide d’aller directement du côté de la benne destinée aux papiers. Elle descend de voiture. Fait mine de fouiller son coffre. Le temps lui semble interminable. Mais qu’est-ce qu’ils ont à se dire qui dure si longtemps. Soudain une idée lui traverse l’esprit. Il est possible qu’ils parlent d’elle. Il est possible qu’il lui raconte tout ce qui s’est passé la semaine dernière. Sa respiration est de nouveau difficile. Ses jambes peinent à la soutenir. Elle manque d’air. Elle a été totalement imprudente. Elle a perdu la tête. Soudain un bruit de moteur la sort de sa torpeur. Elle se retourne pour voir l’homme au volant de sa voiture qui quitte la déchetterie non sans l’avoir dévorée des yeux en passant. Ce regard plein d’envie la trouble encore plus. Elle essaie de ne rien montrer, de feindre l’indifférence, mais elle ne peut se duper elle-même.

M. Francis s’approche d’elle doucement en la regardant avec son sourire en coin. Elle lui retourne son regard. Elle essaie de ne pas montrer son trouble. Elle se tient droite les jambes légèrement écartées. Lui s’arrête à quelques mètres d’elle pour pouvoir l’observer dans son ensemble. D’un coup un verrou se débloque en elle. Elle décide finalement de céder à ses propres envies. Elle veut le voir la désirer. Elle veut l’exciter. Elle passe une main tremblante sur ses seins qu’elle sent tendus. Ils sont très sensibles. Elle ne cesse pas de le regarder pendant cette caresse. Elle retire plusieurs boutons de son chemisier pour lui donner un aperçu de son décolleté. Il peut voir, sous le simple chemisier, la dentelle de sa lingerie qui rehausse superbement sa poitrine. Il l’observe avec envie. Il ne bouge pas, pétrifié par le spectacle qu’elle lui offre. Elle ouvre légèrement son chemisier pour en offrir un peu plus à son spectateur. Elle se sent terriblement désirée par cet homme commun, qui pourtant a réussi à lui dévoiler une facette de sa personnalité qu’elle n’imaginait pas. Elle se cambre pour lui offrir son décolleté. Ses mains glissent doucement sur son ventre et le long de ses hanches. Elles descendent sur ses cuisses. Cette caresse est terriblement sensuelle. Elle est excitée par le regard de M. Francis qui n’ose plus bouger. Un coup d’œil sur son entrejambe lui assure qu’il la désire. Elle passe sa langue sur sa lèvre supérieure. Elle se veut provocante. Elle tire doucement sur sa jupe pour la faire remonter le long de ses jambes. Peu à peu, elle dévoile ses cuisses. Il peut voir le début de la couture de ses bas. Il est au comble de l’excitation, il transpire. Il respire difficilement. Elle le rend presque fou. Elle continue de remonter sa jupe. Maintenant, il peut voir la peau nue de ses cuisses et les jarretelles qui tirent sur les bas.

Tout à coup, ils entendent le moteur d’une voiture. Maryse panique et rabaisse sa jupe. Lui sort de sa torpeur et après un bref coup d’œil en arrière se tourne de nouveau vers Maryse.

— Prends ta voiture et rejoins-moi dans ma caravane !

Maryse ne lui répond pas. Elle démarre, mais au lieu d’obéir, elle se dirige vers la sortie et rentre chez elle. Elle se sent forte, tout ce qu’elle a donné à ce pervers, elle l’a voulu. Elle ne lui a rien cédé d’autre. La situation l’a beaucoup excitée. Elle se sentait contrairement à la dernière fois, dominatrice. Elle contrôlait la situation.

Avant d’arriver chez elle, elle reboutonne son chemisier pour redevenir la sage femme mariée qu’elle a été.

Elle ne tarde pas à recevoir un SMS sur son portable. Elle se doute que c’est M. Francis.

« Pourquoi es-tu partie ? »

Elle lui répond rapidement :

« C’est vous qui êtes parti. Il va falloir attendre la suite… s’il y en a une. »

Elle sourit.

A suivre...

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