dimanche 15 août 2021

Isabelle Ch. 04

 Texte de Aldo37.

 *****

Le voisin revient au matin.

Nous sommes rentrés nous coucher à 2 heures du matin, après la séance photo passée chez Jean-Paul. Isabelle, épuisée par les assauts de son amant, s'endormit tout de suite, nue, tandis que je pris une douche, et, excité par la soirée, je me mis à me masturber frénétiquement, mon sperme ne tardant pas à maculer la paroi de la cabine de douche.

A 9 h 30 du matin, la sonnette me tira de mon profond sommeil. J'allai ouvrir, je trouvai Jean-Paul à la porte, un paquet de croissants à la main.

- Alors ? Encore au lit à cette heure ??

Il entra.

- Je vais aller réveiller la miss et lui faire deux-trois petits câlins. Toi, va préparer le déjeuner et tiens le café au chaud.

Il se rendit directement dans notre chambre où je le suivis. Jean-Paul ouvrit les volets. Isabelle se réveilla en baillant.
 
- Bonjour ma puce ! On a bien dormi ??

Il tira brusquement le drap, dévoilant la nudité d'Isabelle.

- Montre-moi un peu tes trésors ! Ohhh, mais on a le bout des seins qui pointe, on a envie de câlins !

Jean-Paul enleva son gilet, et commença à se déshabiller.

- Allez, toi, va préparer le déjeuner ! Ne reste pas planté là comme une cruche ! Au lieu de jouer le voyeur, vas nous préparer un bon café, nous en aurons besoin pour nous remettre de nos émotions !

Je me retirai, et allai préparer le petit-déjeuner. J'entendis rire,soupirer et gémir.

- AHH ! Doucement... doucement !

- Oui ! comme ça. Oui c'est bon. C' EST BON !

- Ah, tu l'aime ma bite.! Tu la prends bien.

Le bruit de notre lit rythmait les paroles de Jean-Paul et Isabelle en train de faire l'amour.

- Je n'en peux plus !!! je vais décharger !!!! Ouiiii... tiens ! tiens !!! je jouis !!

J'entendis le couple, épuisé, retomber sur le lit en soupirant et râlant. Puis chacun alla faire sa toilette, Jean-Paul arriva le premier.

- Voilà une journée qui commence bien !

Je ne répondis pas.

- Tu vas arrêter de toujours faire la gueule, toi ??

- Tu sais, il va falloir t'y faire ! Ta nana m'appartient, et si tu fais la gueule chaque fois que je lui mets un coup, tu n'as pas fini !!

Je servis le café.

- Au lieu de tirer une gueule comme quinze culs, essaie de prendre la situation avec philosophie. Quand tu accepteras mieux la situation, et que tu seras plus coopératif, je t'autoriserai peut-être à participer. Pour l'instant, c'est plutôt mal barré, je te le dis !! Dans notre petit accord, tu dois être seulement passif. Il faut que tu comprennes une chose : il faut obéir et se soumettre !

Isabelle fît son entrée, vêtue, si l'on peut employer ce mot, d'une simple nuisette noire, entièrement transparente.

- Viens sur mes genoux ma chérie !

Isabelle obéit, s'assit sur les genoux à Jean-Paul.

- Tu sais que ton mari joue les jaloux ? Il fait la gueule Il n'y a pourtant pas de quoi, hein ma puce ?

Il se mit à embrasser Isabelle dans le cou, lui caressant les seins et les cuisses.

- Embrasse-moi !

Le couple s'embrassa fougueusement.

- Bon, on va déjeuner, parce que je sens que ça va mal finir, tu es en train de me redonner la trique ! Regarde !

Il prit la main d'Isabelle qu'il posa sur sa braguette. Isabelle se leva, s'assit, et nous attaquâmes le petit-déjeuner.

- Alors, demain, c'est le grand jour ? Tu tâcheras d'être sexy et désirable, Serge adore les femmes qui savent se mettre en valeur ! Ce n'est pas tout çà, mais il se fait tard ! Je mange avec mon fils à midi, on va parler de toi, je te l'assure !!

Jean-Paul nous quitta. Tandis qu'Isabelle allait se maquiller dans la salle d'eau, j'allai dans notre chambre pour aérer le lit, et mon cœur se serra lorsque je vis les traces encore humides sur le drap de la semence de l'amant à ma femme.

Nous avons décidé d'aller manger au restaurant, après un délicieux repas, nous sommes revenus à la maison. Isabelle était vraiment heureuse d'avoir retrouvé un emploi, elle me confia ce bonheur, même s'il était conditionné par l'accord que nous avions avec notre voisin. Elle me fit promettre de ne plus reparler de cela.

A quoi bon, de toutes façons, en faire une affaire d'état ? Elle me répéta que tout cela n'était que physique, et qu'il ne fallait pas que je prenne ombrage de savoir qu'elle avait ce genre de relations avec Jean-Paul ou son fils. A 18 heures, le téléphone sonna. Jean-Paul nous invitait à l'apéritif !

L'angoisse me tenailla, car j'imaginais bien pourquoi il voulait nous faire venir ! Mais, de toutes façons, pourquoi résister Je n'avais pas le choix de cette situation et ne pouvais que subir.

L'apéritif se passa bien, nous avons parlé de choses et d'autres, et Jean-Paul ne voulut rien de sexuel avec Isabelle. Il parla juste du lendemain, la première journée de travail chez son fils.

- Nous avons beaucoup parlé de toi avec Serge, Isabelle ! Tu sais, si tu respectes tes engagements, si tu sais être disponible quand il le faut, et répondre à ses désirs, tu n'auras pas à le regretter. Tu peux faire une belle carrière dans sa société. Désirable comme tu l'es, je pense qu'il n'y aura pas de problème. En plus, tu fais bien l'amour, alors. Tu as beaucoup impressionné Serge lors de votre première rencontre. Il m'a dit que tu lui as donné beaucoup de plaisir, que tu savais y faire. Continue à bien offrir ton corps ! Enfin, une chose est sûre : il te veut !!

- Quant à toi, Marc, comme je te l'ai dis, essaie de bien comprendre la situation, et surtout, de l'accepter. Tu n'as pas le choix. Et puis, essaie d'en tirer parti : c'est plutôt excitant, comme situation, non ??  Tu verras, dans quelques temps, tu me remercieras, et tu y prendras goût !

Nous sommes rentrés chez nous, et après le repas, Isabelle prépara ses affaires pour le lendemain, elle commençait son travail à 9 heures. La nuit fût calme, et le réveil sonna à 7 heures 30. Après la douche et le petit déjeuner, Isabelle s'habilla, chemisier, jupe courte, et veste. 8 heures 20, c'était l'heure de partir. Isabelle me fit un bisou sur la bouche et me gratifia d'un :

- Bisous chéri, bonne journée !

Elle était visiblement heureuse de retrouver un travail et de voir la fin de nos ennuis financiers. Je me mis en route pour aller travailler, et un pincement apparût lorsque j'imaginai Isabelle à la disposition de Serge, la journée durant.

J'arrivai à la maison à 18 heures, Isabelle me rejoint à 18 heures 30. Rongé par la jalousie, mais également par une lueur d'excitation qui pointait au fond de moi, je lui demandai de raconter sa journée.

A suivre...

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