Récit de Patricia2 (2010)
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Le sex-shop.
Arrivé à la maison, ma soirée fut consacrée à la méditation, je vivais enfin ce dont j’avais rêvé depuis longtemps. Pierre était parfait, cette journée fut pleine de sensations nouvelles que j’attendais depuis longtemps.
Pierre semblait respectueux à mon égard, il ne me dressait pas uniquement pour son plaisir, mais beaucoup pour le mien, et il savait s’y prendre. Combien de femmes avait-il dressé ?
Je me déshabillai et regardai mon corps dans le miroir, le fouet y avait laissé de belles traces. J’avais adoré le fouet qui donnait du plaisir, et je compris aussi pourquoi j’avais besoin du fouet pour me punir afin de me faire progresser.
Je cherchais une idée pour le lendemain faire plaisir à Pierre et faire preuve d’initiatives à ma propre domination. Qu’allait-il me faire vivre demain ? Quelles nouvelles sensations ? Devrais-je me mettre nue devant d’autres hommes ? et des femmes ? Je redoutais peut-être plus le regard des femmes.
Le lendemain, j’étais impatiente de le rejoindre, je me préparai, pris bien soin de mettre une jupe courte et ample, mon collier, sans culotte. Je pris ma voiture. Arrivée chez lui, le portail était ouvert, je garai ma voiture, puisqu’il n’y avait pas de vis-à-vis, je me mis nue devant la porte et sonnai, puis je me mis à genoux les mains derrière la tête. La porte s’ouvrit.
- Je suis prête à vous obéir, à être utilisée comme bon vous le souhaiterez.
Il était vêtu d’un genre de robe de chambre, il en écarta les pans, je pris son sexe, léchai ses bourses, décalottai soigneusement la verge, l’enfonçai dans ma bouche et le suçai tout en le masturbant. Je portai ma main libre à ma chatte et me caressai en même temps. Je sentis la sève venir, c’était bon, j’étais indécente sur ce perron, mais j’étais fière de moi.
- C’est bien Patricia, je constate que tu commences à prendre des initiatives, continue sur cette voie !
Puis, nous nous préparâmes pour aller au magasin. Pierre me dit qu’il préférait aller dans un magasin plutôt que de commander sur internet, car j’allais pouvoir essayer des vêtements et que je devais assumer le regard des autres.
- Les gadgets que nous allons acheter sont pour te donner du plaisir, donc, tu dois assumer !
Arrivé au magasin, je fus prise de panique, une femme telle que moi n’étais jamais allée dans un sex-shop. Je remarquai que Pierre stationnait la voiture assez loin du magasin, il m’en donna la raison :
- C’est pour que tu t’habitues à te promener jupe courte et ample sans culotte, avec ton collier en public. Avec le vent qu’il y a aujourd’hui, il peut soulever ta jupe, d’autre part, les passants pourront voir à ton collier quelle femme tu es !
En rejoignant le magasin, j’évitai les regards des passants, que pensaient-ils ?
Nous arrivâmes au magasin. Pierre poussa la porte, me fit passer devant, je ne savais où porter mon regard. Il y avait quelques clients, j’avais honte, ils me déshabillaient du regard avec un sourire narquois. Pierre me prit la main et nous nous dirigeâmes directement vers le gérant.
- Bonjour Christophe, comment vas-tu ?
- Bien, c’est la femme dont tu m’as parlé hier soir ?
- Oui, son dressage a commencé hier, nous venons pour lui acheter divers vêtements et gadgets qui lui seront personnels.
J’espérai que les clients n’avaient pas entendu, tout en ne me faisant aucune illusion. Christophe était jeune, il devait avoir environ 35 ans, mignon. Il devait bien connaître Pierre, il appela une vendeuse :
- Nadine, pourrais-tu t’occuper personnellement de cette dame, divers accessoires et vêtements, soutien-gorge laissant passer les tétons et une tenue très suggestive, mais sans trop laisser apparaître les atouts de madame.
Nadine était une jeune femme qui devait avoir 24 ans au plus, très belle, blonde, cheveux longs, grands yeux d’un bleu très clair, un visage doux, un visage d’ange, souriante, pantalon en cuir moulant, une chemise un peu à la cosaque. Si j’avais eu un enfant, elle aurait pu être ma fille. Mais que faisait une si jolie fille dans ce magasin ? Je regardai Pierre comme pour le supplier «non pas avec elle».
- Allons-y !
Nadine me prit la main et m’entraîna vers une pièce à l’autre bout du magasin. Elle ouvrit une porte qui était fermée à clef, et elle alluma la lumière. Je vis différents instruments de domination et punitions: croix de St-André, Table gynéco, et divers d’autres objet d’immobilisation, de tortures que j’avais vu sur internet mais dont je ne connaissais pas le nom, et un très grand miroir prenant presque un mur complet.
- Je vous laisse, je vais chercher des tenues pour votre condition ! En attendant, vous pouvez vous déshabiller ! Me dit Nadine avec un sourire malicieux.
Je regardai tous ces instruments, et je cherchai une cabine pour me déshabiller, mais ne la trouvai pas. Nadine revint.
- Alors, toujours pas nue, comprenez-vous le Français ?
- Je cherchai la cabine.
- La cabine c’est la pièce, auriez-vous honte que je vous vois nue ?
- Oui, un peu !
- Eh bien, vous allez tout de même vous déshabiller devant moi, ou préférez-vous que j’appelle votre ami ?
- Non, je vous en prie, pas cela.
- Alors à poil, et je vais te regarder faire ton strip-tease devant moi, cela m’amuse. J’adore voir les femmes de ton style un peu BCBG, sophistiquée, être obligées de se déshabiller devant moi.
Elle s’adossa à une table et croisa les bras, elle ne voulait rien perdre du spectacle que j’allais lui offrir. Je m’exécutai avec honte. Une fois nue, elle me demanda de mettre mes mains sur mes hanches, puis elle tourna autour de moi.
- Pas mal, tu as de belles traces récentes, qu’as-tu fait ou pas fait pour avoir été fouettée ?
Je répondis comme une petite fille reconnaissant ses fautes :
- Parce que je ne m’abandonne pas assez, je ne suce pas correctement, et je ne prends pas assez d’initiatives.
- Cette situation semble te plaire puisque tu as le bout des seins déjà en érection, je suis sûre que ton sexe doit être humide, jolie cette fente bien en avant.
Elle s’approcha de moi, s’amusa avec le bout de mes seins, les pinça, les fit rouler entre ses doigts. Tout en conservant une main pour s’occuper du bout d’un de mes seins, son autre main descendit vers mon sexe (j’écartai les jambes comme Pierre me l’avait appris), et elle me pénétra sans ménagement.
- C’est bien ce que je pensais, tu n’es pas humide, elle est trempée ! Être humiliée de la sorte, te mettre nue devant moi, te faire fouiller sans que tu puisses protester semble te plaire énormément, qu’en penses-tu Patricia ?
- Je dois admettre que cela est nouveau pour moi, et que cela m’excite, de toute façon vous vous en rendez bien compte.
- J’aime les bourgeoises de ton genre qui deviennent de véritables femelles.
Puis nous passâmes aux essayages. Elle me choisit un soutien-gorge et une tenue sexy provocante qui ne laisseraient pas apparaître réellement mes seins et mon sexe, mais les laisser deviner facilement accessibles. En me demandant mon avis, à ce moment, je la sentis devenir très « copine » ce qui me décontracta, je commençai à aimer être « prise en main par elle ». Elle s’absenta puis revint accompagnée de Pierre et de Christophe.
- Qu’en pensez-vous ? Cette tenue peut s’ôter en deux secondes ! demanda Nadine.
Joignant le geste à la parole, elle dégrafa un bouton, et je me retrouvai entièrement nue devant eux et elle.
- Vous avez bon goût Nadine, cela est parfait. Dit Pierre.
- J’ai l’impression que madame est aussi bien clitoridienne que vaginale et qu’il en faut peu pour la faire jouir.
- Effectivement, vous êtres réellement experte.
- Alors je vous conseille ce godemiché, il est de bon diamètre, car j’ai constaté que madame s’ouvrait facilement. Il fait 24 centimètres, et est munis de petits picots à sa base, c'est-à-dire que lorsqu’il ira et viendra en elle, les picots souples viendront exciter son clitoris.
- Excellente idée. Répondit Pierre.
- Je vous présente aussi un nouvel ustensile : c’est un genre de brosse à dents avec des poils très doux pour exciter le clitoris, il fait beaucoup d’effets.
- Vous allez me vendre le magasin, les avez-vous essayés ?
Nadine eut un grand rire.
- Ça m’arrive, mais certains clients me demandent de tester ici même certains gadgets sur leur femme sur la table gynéco, d’autres me demandent si je désire participer en spectatrice et conseillère à leur domicile. C’est très instructif et me permet de pouvoir conseiller des clients. Ayant pu constater que Patricia était rapidement excitable, je pense que cette brosse lui procurera beaucoup de plaisirs, elle est d’une efficacité redoutable. Je crois savoir que vous êtes déjà équipé de pinces, fouets etc… Mais je vous conseille tout de même ce modèle de fouet à un seul brin, la lanière n’est ni trop longue ni trop courte, il permet de fouetter exactement à l’endroit désiré et avec la puissance désirée. Il laisse des traces bien nettes et bien visibles sur les parties fouettées, c’est très sexy. Il peut être très douloureux et donc efficace pour un dressage. J’ai pensé aussi aux boules de geisha, naturellement. Ce modèle est vibrant, vous pouvez le déclencher à distance jusqu’à 6 mètres, dans les lieux publics cela peut être amusant, particulièrement au restaurant.
Je ressentis comme une complicité entre Pierre et Nadine, intuition féminine, j’étais un objet et ils décidaient ce qui était bon pour moi, pour me faire jouir, pour me soumettre, pour m’utiliser et la façon de m’utiliser suivant mes capacités, de m’humilier. Pierre lui répondit :
- Je n’ai jamais utilisé les vibrants, expérience à faire effectivement, d’ailleurs, pouvez-vous lui installer dès à présent s’il vous plaît.
-Mets-toi sur cette table Patricia !
Je me mis à plat dos sur la table, relevant les jambes et j’écartai les lèvres de mon vagin. J’avais honte de me mettre en cette position de moi-même, sans que l’on me l’ordonne, mais je me devais de participer à ma propre domination. Je m’imaginai Pierre, et ces deux inconnus Nadine et Christophe m’observer en cette position parfaitement indécente.
- Très bien Patricia, tu es parfaite, je vais un peu te faire mouiller pour les introduire plus facilement car elles sont de bonnes tailles. Dit Nadine.
Elle me pinça les seins, les étirant, les faisant rouler entre ses doigts, puis, une de ses mains se dirigeât vers mon sexe, décalotta mon clitoris, le caressa, me pénétra d’un doigt, deux doigts, trois doigts, quatre, je commençai à gémir, je ne pouvais me retenir.
-Sa chatte s’ouvre de plus en plus et rapidement, c’est un plaisir, madame doit avoir subi de longues frustrations, je suis sûre qu’en insistant un peu ma main pourrait la pénétrer, elle est réellement faite pour cela.
Elle fit pénétrer une boule, puis la deuxième. Je pensais que je devenais de plus en plus un jouet vivant, que l’on pouvait me faire obéir, me faire hurler de plaisir, de souffrances. J’éprouvais du plaisir à tout cela, en deux jours de dressage, voilà où j’en étais arrivée.
- Voilà, madame est prête, levez-vous !
Je me mis debout. Elle voulut essayer l’appareil en mettant en action les vibrations : je les sentis en moi, le plaisir montait peu à peu, je grimaçai, elle s’en amusa en voyant les rictus sur mon visage. Pierre dit alors :
- Mets-toi à genoux Patricia !
Je vis Christophe s’approcher de moi, je compris tout de suite que je devais faire glisser sa fermeture éclair et lui demander la permission de le sucer. Après acceptation de sa part, je fis descendre son pantalon, son slip. Son sexe était très dur, long et épais, je me mis à le sucer, mais Christophe m’adossa le dos contre le mur. J’étais accroupie, les cuisses écartées, l’œuf vibrait en moi, il se servait de ma bouche comme d’un vagin, il se vida en moi par saccades. Nadine m’observait avec attention, j’en avais plein la bouche, j’avalai. Christophe dit :
- Elle promet, elle sera une bonne salope !
Nadine ajouta alors :
- J’allais oublier une chose importante : le plug. Je vous présente celui-ci, il n’est pas de grande taille, car j’ai remarqué que son petit trou était étroit, il n’a pas dû servir beaucoup encore. Puis-je me permettre de lui mettre, je vous l’offre !
- Je vous en remercie de sa part ! Répondit Pierre.
Elle me fit mettre à quatre pattes, la tête en bas et les fesses en l’air. Elle me demanda de bien écarter mes fesses avec l’aide de mes mains, puis elle mit un peu de vaseline qu’elle fit pénétrer dans le petit trou et elle enfonça doucement le plug.
- Voilà, il est en place, deux trous sur trois sont garnis !
Arrivés à la maison, Pierre me demanda de téléphoner à Nadine et la remercier pour s’être si bien occupée de moi, et que si elle désirait tester le nouveau fouet sur ma personne je lui en réservais l’exclusivité.
- Et surtout, tu dois la convaincre de venir demain en début d’après midi, sinon en soirée ! Ajouta-t-il.
Il décrocha le téléphone, composa le numéro du magasin, mit le haut parleur et me tendit le téléphone :
- Bonjour, pourrais-je parler à Nadine s’il vous plaît !
- De la part de qui ?
- Patricia.
- Bonjour Patricia !
- Je tenais à vous remercier vivement de vous être occupée de moi avec autant d’attention. Et pour savoir si vous étiez disponible demain en début d’après midi, pourriez-vous me faire l’honneur de tester sur moi le fouet que vous nous avez conseillé ?
- Demain c’est mon jour de congé, mais j’ai rendez-vous avec un cousin, s’il peut venir, cela sera avec grand plaisir. Pourriez-vous me passer Pierre s’il est présent.
Je tendis le téléphone à Pierre.
- Bonjour Nadine, votre cousin est cordialement invité s’il n’est pas vulgaire, ni brutal et respectueux. Je serai ravi que vous puissiez venir, vous êtes de bon conseil, d’ailleurs, comme a pu vous dire Patricia, elle vous réserve la primeur de ce fouet.
- Au sujet de mon cousin, aucun problème. Il a cet état d’esprit. Je tiens tout de même à vous dire que je suis dominante avec les femmes, et soumise avec les hommes mais uniquement avec ceux que je choisis moi-même, et je serai heureuse de venir vous assister au dressage de Patricia.
- C’est bien compris, alors nous comptons sur vous pour demain après midi de 14 heures à 17 heures. Je vous souhaite une bonne journée ! Dit Pierre avant de raccrocher.
Pierre me fit mettre nue, la tête reposant sur la table, les seins pendant, la croupe bien cambrée. Il m’ôta le plug, me dit qu’il allait me déflorer le petit trou. Il prit beaucoup de temps à lubrifier ce trou, puis il me tendit mon téléphone et me dit :
- Appelle ton mari pour savoir comment il va, pendant ce temps, je vais t’enculer !
- Non Pierre, pas cela.
- N’oublie pas Patricia, tu me dois parfaite obéissance !
J’obtempérai.
- Allo, c’est Patricia, je t’appelais pour savoir comment tu allais ?
La conversation commença. Pierre me pénétra en douceur une fois le passage « élargi », puis, il fit des va-et-vient en moi. C’était la première fois que je me faisais prendre par ce trou, j’avais du mal à retenir mon plaisir, ne pas le faire entendre. En même temps il me pinçait le bout des seins, caressait mon clitoris, introduisait ses doigts dans mon vagin. J’avais hâte que la conversation cesse, d’ailleurs j’abrégeai :
- Je t’embrasse, à bientôt !
Je pouvais enfin exprimer ma jouissance, je me lâchai.
Pierre m’amena dans la chambre, m’attacha fermement sur le dos au lit, un coussin sous mes reins, et s’occupa uniquement de mon plaisir. Je ne sais combien de fois il m’a faite jouir. Il adorait me faire arriver presque à mon orgasme, sans me le donner. C’était horrible, frustrant, mais un supplice tellement bon, tout en jouant avec mon corps, mon esprit était envahi d’images mentales.
Il m’annonçait les situations dans lesquelles il pourrait me mettre : viol organisé, en passant par être attachée et fouettée nue en forêt, m’amenant chez un gynéco spécial, me mettant à une vente aux enchères pour une soirée ou quelques heures. Il me dit que j’allais devoir téléphoner à un de ses amis pour lui demander s’il voulait bien de moi pour quelques heures afin de parfaire mon dressage.
Sous les frustrations d’orgasmes, j’acceptai toutes ces situations pourvu qu’il me donne cet orgasme tant attendu. Oui, je le ferai, mais jusqu’où allait-il m’amener ? C’était pour son plaisir, pour le mien, mais j’avais confiance en lui.
A suivre...
Merci Trouchard !
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