Récit de GILLESBDX (2013)
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Rendez-vous au jardin public.
Maxime Stanisic la reçut immédiatement. Ce bel homme au regard froid et aux yeux perçants était d’origine serbe. Il était grand, mince et avait une chevelure noire abondante. Il fit asseoir Noëlle en face de lui et son regard glissa imperceptiblement sous la jupe.
— Je trouve que votre tenue est une fois de plus très provocante, dit-il avant de la laisser parler, Vous cherchez les ennuis ?
— Mais… Je n’ai pas le choix ! répondit Noëlle prise de court pas son entrée en matière, je suis victime d’un maître-chanteur qui exige que je vienne dans certaines tenues, sinon il menace de diffuser des photos compromettantes.
Le proviseur fronça les sourcils, mais il ne manqua pas de mater les cuisses de sa prof de SVT. Il aperçut même sa toison quand elle croisa les jambes dans un geste de nervosité.
— Ce genre de chantage s’est déjà produit dans l’établissement il y a deux ans. L’enquête n’a rien donné…
— Je sais, avec la prof d’anglais… Elle m’en a parlé…
— Elle a eu la présence d’esprit d’avertir la police tout de suite, expliqua Maxime, mais vous, vous avez cédé à ses premières exigences… En venant dans cette tenue, j’ai bien peur que vous ayez commis une erreur… Avec le nombre de téléphones portables qu’il y a dans l’établissement, je suis prêt à parier que ce soir, au moins deux ou trois élèves sont en possession de belles photos de votre intimité…
— Il y a aussi le film... balbutia Noëlle rouge de honte.
— Le film ? Quel film ?
— J’ai été filmée chez moi, entièrement nue… D’ailleurs je voulais vous parler de l’appartement, c’est vous qui me l’avez trouvé… Cela ne pourrait pas être le propriétaire ?
— Le propriétaire est mon frère ! s’énerva le proviseur, j’ai entièrement confiance en lui et je vous interdit de le mettre en cause ! Si vous continuez à vous comporter en nymphomane exhibitionniste, c’est moi qui porte plainte !
Complètement déboussolée, elle sortit du bureau de son supérieur en larmes. Elle avait l’impression de vivre un cauchemar. Il fallait vraiment que son mari l’aide… Dès la fin des cours, elle l’appellerait.
Après sa dernière heure, elle passa une fois de plus dans la salle des profs. Une nouvelle enveloppe était dans son casier… A l’intérieur, elle trouva encore un DVD accompagné d’une lettre.
« Chère soumise, tu as fait preuve de bonne volonté en venant dans la tenue que je t’avais demandé de porter, mais tu m’as vraiment trop donné envie de te baiser. J’ai vu que tu étais une parfaite salope et je t’attends ce soir à 23 heures dans le jardin public, près des toilettes. Viens nue sous ta robe. En cas de retard, la vidéo où tu t'éclates avec ta collègue sera sur le web et ton mari recevra le lien. A ce soir, petite pute ! »
Elle rentra chez elle au radar. Evidemment, le DVD montrait sa scène lesbienne avec Wendy. Que faire ? Elle n’osait plus appeler Lionel, de peur qu’il la traite lui aussi de salope… Si elle prévenait la police, il allait falloir tout raconter, leur montrer les films… Elle avait trop honte.
Elle essaya d’appeler Wendy, mais ne put la joindre…
Plus on approchait de 23 heures, plus elle s’angoissait. A 22 heures 30, elle se dit qu’elle n’avait pas le choix, il fallait qu’elle aille au rendez-vous. Elle mit sa robe blanche. Elle était entièrement nue dessous et elle se dirigea vers le jardin public qui restait ouvert toute la nuit. Elle n’était pas tranquille, car l’endroit était renommé pour héberger une faune assez glauque. Des drogués, des exhibitionnistes et même des prostituées occasionnelles y sévissaient la nuit.
Elle s’avança vers le bâtiment gris ou se trouvaient les toilettes. Son cœur se mit à battre. Elle avait peur, mais au moins elle saurait qui jouait à ce jeu là. Un ombre sortit d’un fourré et s’avança vers elle. L’homme qui s’avançait était tout de noir vêtu. Il portait des gants et avait un masque intégral qui dissimulait entièrement son visage et sa chevelure. Il la saisit par le poignet et l’attira à l’intérieur des toilettes sans prononcer un mot. Il était grand et fort et n’eut aucun mal à l’immobiliser. Il lui arracha sa robe et sortit son sexe. Une queue d’au moins 23 centimètres comme elle n’en avait encore jamais vu…
L’homme la plaqua contre le lavabo et lui écrasa la poitrine sur la faïence froide. Il se mit derrière elle et la prit en levrette avec violence. Ses coups de boutoir lui défonçaient la chatte, mais il était doué et, à sa grande honte, elle sentit arriver des vagues de plaisir. Il la baisa pendant plus de dix minutes. Ses mains gantées lui donnaient de grandes claques sur les fesses, mais il ne lui faisait pas mal. Il l’excitait et la petite pute qu’elle était commençait à y prendre du plaisir. Il en était certain !
Un flash crépita. Le salaud avait pris des photos d’elle à poil en train de se faire baiser dans des toilettes publiques ! Encore un moyen de la faire chanter…
Quand il éjacula en elle, elle ne put retenir sa jouissance et poussa un râle de satisfaction. Satisfait, il la força à nettoyer son sexe surdimensionné de sa langue, puis il sortit calmement, emportant avec lui la robe de la jeune femme. Il se dit qu’elle n’oserait pas sortir et lui courir après entièrement nue.
Il avait vu juste. Noëlle resta prostrée sur le carrelage sale de ce lieu glauque et empli d’odeurs pestilentielles. Elle savait qu’en courant dans le parc, elle s’exposait à se faire violer une fois de plus par un des désaxés qui ne devaient pas manquer de rôder dans le noir.
Elle attendit plus d’une demi-heure, se demandant comment elle allait sortir de là, puis quelqu’un arriva. Elle se recroquevilla dans un coin, cherchant à masquer sa nudité. C’était un clochard qui venait soulager un besoin urgent. Il vit la belle femme entièrement nue et en resta estomaqué.
— Ca alors ! Une fille à poil… Qu’est-ce que tu fous dans cette tenue ? lui demanda-t-il d’une voix rauque et éraillée.
— J’ai été violée, il a emporté ma robe ! dit-elle.
— Ben resta pas là, sinon tu vas passer à la casserole une seconde fois !
Il n’avait pas l’air méchant, ni même agressif. Il avait juste un peu trop bu. Il se soulagea dans un des urinoirs sans se soucier de regard de Noëlle, puis il s’avança vers elle. Il lui présenta son sexe.
— Si tu me fais une bonne pipe, je te donne mon manteau pour rentrer chez toi ! dit-il en commençant à le retirer.
Noëlle le regarda avec dégoût. Il était sale et sa queue sentait l’urine. Prendre se sexe dans sa bouche était dessus de ses forces, mais avait elle le choix ?
— D’accord ! dit-elle finalement, mais à condition que tu te laves…
Il éclata de rire, mais il accéda à sa requête. Il nettoya soigneusement sa queue dans le lavabo et il revint vers elle. Prenant son courage à deux mains, elle posa ses lèvres sur le sexe et passa sa langue sur le gland. Tant qu’à faire, autant faire bien les choses, qu’il jouisse vite et qu’elle puisse partir…
Le clochard la félicita pour son savoir-faire et se mit à donner des coups de reins. Il lui baisait littéralement la bouche, allant jusqu’au fond de sa gorge. Noëlle avait des hauts le cœur, mais il était si excité que le calvaire ne dura pas longtemps. De grosses coulées de sperme envahirent sa bouche et elle en avala un peu, même si elle en recracha la plus grand partie. Le SDF se rajusta et ne revint pas sur ses engagements. Il tendit son manteau à Noëlle et la regarda partir, courant pieds nus dans le parc. Elle avait même oublié ses chaussures dans la précipitation. Il partit d’un rire gras, cette nuit il aurait un peu froid, mais cette pipe magistrale valait bien son vieux manteau…
Noëlle rentra chez elle et prit immédiatement une douche. Elle se sentait sale ! Elle resta nue, prostrée sur son lit. Maintenant qu’elle avait cédé, où s’arrêterait le maître-chanteur ? De plus, elle n’osait même plus en parler à son mari, et elle n’en savait pas plus sur l’identité de ce salaud… Sauf que ce n’était pas un élève, mais qu’il était au lycée…
Le lendemain, les photos prises dans les toilettes publiques étaient dans son casier. Un mot les accompagnait : « Une prof respectable qui se fait baiser la nuit dans des chiottes publics, ça fait mauvais genre… Ce soir, je t’attends devant la gare à 19 heures. On ira faire un tour à la campagne… »
Le soir même, elle était devant la gare un peu avant l’heure du rendez-vous. Une grosse voiture grise ralentit et s’arrêta. Une des vitres teintées se baissa légèrement et le conducteur lui fit signe de monter. Le cœur battant et le souffle court. Elle ouvrit la portière et monta.
L’homme qui était au volant avait un chapeau, des lunettes noires et son col était remonté. Il verrouilla les portières et démarra. Elle le voyait à peine, mais le reconnut tout de suite quand il parla.
— Alors Noëlle, tu as aimé jouer les petites putes ?
Elle avait reconnu avec certitude la voix de Maxime Stanisic, le proviseur de son lycée. Elle ne jugea même pas utile de lui répondre, elle était consternée ! Dans son esprit, les choses allaient très vite. Comment avait-il eu les photos et les films ? Qu’allait-il lui faire ? Était-ce lui qui avait essayé la même chose avec Wendy ?
Pour l’instant, ces questions restaient sans réponse. Mais la voiture roulait vite et sortait de la ville. Ils arrivèrent devant une vieille maison complètement isolée. C’est maintenant que les choses sérieuses allaient commencer…
(A suivre)
Vivement la suite
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