Traduction d’un texte de creativeboyinspring
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Début du voyage en bus pour Yesnia.
- Ringarde !
J’entends l’insulte fuser dans le couloir alors que je les croise. Un instant plus tard, ce sont des rires qui éclatent. Bien sûr tous ces rires ne sont pas vraiment nets, mais ils montrent à quel point les étudiants sont stupides ici. Je ne dis rien et je ne réagis pas, car c’est ce qu’ils voudraient.
Je m’appelle Yesnia et j’ai 19 ans. Oui je suis une intello. Je ne veux pas dire une de ces petites intellos mignonnes que l’on voit à la télé, mais une vraie intello, une ringarde comme on aime m’appeler. Il fut un temps où je détestais ce mot, mais j’ai grandi avec. De plus je suis la meilleure étudiante de l’université et j’ai gagné tous les concours que j’ai passés.
Qu’est-ce qui fait de moi une ringarde ? Tout mon être. Et sûrement que ce soit le fait que je ne me maquille jamais ou que je porte toujours mes cheveux noirs coiffés avec une queue de cheval, que je ne m’habille pas vraiment comme une fille, car je porte toujours des tee-shirts ou des sweats à capuches très larges ainsi que des jeans. J’aime porter des vêtements de garçons, car ils sont toujours plus résistants que les froufrous des filles. En plus ils ont des poches. Bien sûr, je porte de grosses lunettes que l’on m’accuse d’avoir volé à un vieillard et je préfère regarder des documentaires plutôt qu’aller aux fêtes débiles organisés par mes camarades de classe, même si je ne suis jamais invitée.
Je presse mes livres de cours contre ma poitrine en marchant. C’est ainsi que je marche toujours , car j’ai un buste très lourd, très très lourd même. Si j’étais une de ces filles sans cervelle qui traînent ici, je porterai de grands décolletés pour montrer mes attributs. Mais je ne suis pas comme ça. Bien sûr, une partie de moi aimerait le faire , mais je ne peux pas, ce ne serait pas moi.
Aujourd’hui, je mesure 1m65 et je pèse 65 kilos. Je sais que les gens qui s’aperçoivent que je suis un peu boulotte veulent voir ma poitrine qui fait du 110 DD. Je dis « les gens qui s’aperçoivent » car je suis devenue très douée à cacher mes formes. Comme je l’ai dit, je porte des vêtements amples ce qui rend difficile de voir les courbes de mon corps.
Une partie de moi aimerait peut-être porter des vêtements qui dévoileraient plus mes rondeurs, mais je suis trop timide pour le faire. L’attention des autres sur mon corps est quelque chose que je voudrais, mais ça me fait vraiment peur. Aussi étrange que cela puisse paraître, je fantasme sur le fait que quelqu’un veuille voir mon corps nu. Je veux dire par là qu’ils veulent vraiment le voir, que je sois d’accord ou non. Qu’ils aient vraiment envie de découvrir ce que je cache depuis longtemps. Oui je sais, je suis bizarre. On pourrait même dire que je suis folle. Mais les ringardes peuvent avoir des fantasmes.
Je traverse les couloirs de l’université pour l’une des dernières fois. Je viens d’être diplômée et il ne me reste que quelques jours de cours. Je suis là parce que je fais partie du club de sciences et que je dois transmettre des directives au nouveau président du club.
On pourrait penser qu’étant donné que l’année scolaire est presque terminée, l’université serait presque vide. Mais ce n’est pas le cas . J’ai l’impression qu’il y a encore plus de monde. Pour aggraver les choses, il y a une sortie organisée pour les étudiants de 18 ans et plus. Ils vont aller visiter quelques monuments et aller au parlement pour voir le gouvernement en action.
On pourrait penser que ceux qui sont inscrits à cette sortie y vont parce qu’ils s’intéressent à la politique, mais ce n’est pas vraiment le cas. La plupart y vont parce qu’ils ont prévu de faire la fête dans le motel où ils sont hébergés. Ils seront loin de chez eux et auront leur propre chambre pour pouvoir s’amuser et faire ce qu’ils veulent. Ils savent que les professeurs ne diront rien car ils sont adultes. Et donc, ils ne pourront être punis ou expulsés.
En franchissant la porte principale de l’université, je vois sur la droite le parking rempli de bus pour ce voyage. Il y a des étudiants partout qui traînent en attendant que les bus soient chargés.
Comme je ne me suis pas inscrite à ce voyage, je tourne à gauche pour rentrer chez moi. Mais je me fige immédiatement et je gémis. Devant moi, il y un groupe que j’appelle « les gothiques ». Ils sont cinq, trois garçons et deux filles. Dans chaque communauté, il y a des groupes comme eux, des gothiques stéréotypés. Vous savez, le genre qui porte des vêtements noirs, des croix inversées comme bijoux, du maquillage noir, y compris les mecs. Leurs vêtements donnent l’impression qu’ils travaillent pour la maison hantée et leur vocabulaire est souvent composé de mots ayant un rapport avec la mort. Une des filles porte une paire de menottes à la ceinture et dit à tout le monde que c’est pour montrer que nous sommes tous menottés par la société.
La seule chose à savoir sur ce groupe c’est qu’ils sont tous des trous du cul. Ils aiment qu’on les regarde et ils s’attirent constamment des ennuis. Et ils ne manquent jamais de faire de ma vie un enfer. La plupart du temps ils se moquent de moi, mais il est arrivé qu’ils s’en prennent à moi physiquement en me faisant trébucher, en faisant tomber mes livres de mes mains et même une fois en me jetant de l’eau à la tête.
- Regardez, regardez, la mocheté cherche son prince charmant. Dit l’un des garçons aux autres.
Quand ils me voient ils prennent tous une tête sinistre. Le garçon qui est le chef du groupe s’appelle Paul. Il est le plus grand et bien plus grand que moi puisque qu’il doit mesurer plus d’1m80.
- Cette ringarde est si moche qu’elle transformerait Médusa en pierre. Dit l’un des autres gars.
Et comme d’habitude, chacun d’eux fait une remarque blessante ou injurieuse sur mon apparence. Je sais qu’il est préférable que je les laisse dire. Je reste là et j’encaisse.
Je sais que je suis une ringarde. Tout comme je sais que je suis timide. C’est d’ailleurs pour cela que les gens aiment m’intimider, je déteste la confrontation. Je me contente d’encaisser les harcèlements en espérant qu’un professeur ou quelqu’un d’autre viendra à mon aide. Je ne sais pas pourquoi je suis comme ça, pourquoi je ne me défends pas même physiquement. Je ne fais rien, j’ai trop peur.
Et ce groupe m’intimide beaucoup trop. J’essaie toujours de les éviter à tout prix, allant jusqu’à prendre un chemin avec détours si je les vois dans un couloir. Mais aujourd’hui, je ne peux les éviter. Ils sont juste en face de moi et ils m’ont vue. Pire, ils me bloquent le chemin vers ma maison.
En les regardant, j’ai un très mauvais pressentiment. Il y a quelque chose de différent chez eux aujourd’hui. Même s’ils ont l’air normaux avec leurs accoutrements et leurs maquillages gothiques, je sens qu’il y a quelque chose qui ne va pas.
Et puis je remarque qu’ils ont tous une chose en commun : les yeux rouges. Je vois que certains ont un regard vide. Ce regard qui est droit devant, mais qui ne voir rien, le genre de regard qui dit que vous n’êtes plus là.
Ce n’est que lorsque le vent souffle doucement que je repère l’odeur reconnaissable entre toutes : du cannabis. Ils sont défoncés, ils sont tous défoncés. En remarquant cela j’ai un frisson de peur qui me parcoure l’échine. Ils sont défoncés. Ils se droguent ? Oh mon Dieu, aidez-moi ! Ils sont drogués !
- Tu ne pars pas en voyage ? Tu n’as pas envie de voir tous les autres ringards comme toi qui s’agitent de partout pour dire à tout le monde ce qu’il faut faire ? Demande Paul d’une manière condescendante.
Pendant qu’il parle, ses amis commencent à tourner autour de moi comme ils le font habituellement quand ils m’attrapent. En temps normal c’est déjà assez difficile, mais cette fois-ci, en sachant qu’ils sont défoncés, je commence à trembler un peu de peur. Je n’ai aucune idée de ce qu’ils sont capables de faire. Je crois que les gens sous l’emprise de la drogue essaient parfois de manger les autres non ?
- Je… je ne veux pas d’ennuis. Et non je ne pars pas, je rentre chez moi.
J’arrive enfin à parler, les mots sortants difficilement de ma gorge sèche. Je sais que je montre que j’ai peur, mais je ne peux pas m’en empêcher. Ils sont drogués, je ne me suis jamais trouvée dans une telle situation.
- Tu sais quoi ? Me dit une fille nommée Jennifer qui s’approche de moi sur le côté.
Elle tire sur mon nœud qui retient ma queue de cheval. Puis elle passe sa main dans ma chevelure et attrape une poignée de mes cheveux. Je grimace de douleur et je penche ma tête vers elle.
- Je pense qu’elle serait tellement plus belle si on lui rasait ce côté de sa tête. Dit-elle au groupe qui se met à rire.
Je suis terrifiée, car je les imagine en train de me faire ça. Qu’ils m’emmènent derrière le bâtiment et qu’ils me rasent la tête pour que je ressemble aux deux filles. Qu’ils me fassent ressembler à un monstre drogué.
- S’il te plaît non ! Gémis-je alors qu’elle continue à tirer mes cheveux.
Soudain l’autre fille se place derrière moi et attrape mon sac à dos. Elle tire fort dessus. Je pense qu’elle essayait de me faire tomber sur mes fesses. Mais au lieu de cela, elle fait glisser mon sac à dos le long de me bras et les sangles tirent mes bras en arrière.
- Ou quoi ? Demande la fille dans mon oreille ;
Je regarde toujours Paul, puis je vois quelque chose qui me fait réfléchir. Paul me regarde mais ses yeux sont baissés comme s’ils étaient attirés par quelque chose. C’est alors que je vois ses pupilles se dilater comme s’il avait vu quelque chose qui lui plaît.
Confuse et effrayée, je baisse les yeux pour voir ce qu’i regarde fixement. Je me mets presque à crier de gêne et de peur en voyant ce que c’est. Lorsque Lynn, la fille derrière moi a tiré mon sac, mon chemisier ample a été tiré vers l’arrière et tendu sur ma poitrine. Maintenant, le groupe peut voir à quel point mes seins sont gros.
Effrayée, je tire sur les bretelles de mon sac et je fais un pas sur le côté pour l’arracher des mains de Lynn et obliger Jessica à lâcher mes cheveux. Seulement les deux filles rigolent pour montrer qu’elles trouvent mes efforts amusant.
- Je dois y aller maintenant ! Dis-je sur un ton que je veux confiant, mais qui ne l’est pas beaucoup.
Ce qui n’aide pas c’est que je regarde le sol, car je ne veux pas croiser le regard de Paul après ce qu’il a vu. J’ai espoir qu’ils s’écartent de mon chemin, mais ils ne le font pas. Ils restent immobiles.
- Oui c’est ça ! Dit enfin Paul.
Je suis soulagée de l’entendre dire ça. Je suppose qu’ils doivent partir avec les bus. S’ils ne les prennent pas à l’heure voulue, ils devront rester. Ce qui veut dire pas de fête. Même drogué, il se souvient de ça.
- Tu dois y aller oui… et monter dans le bus. Dit-il d’un ton sévère.
- Tu vas faire ce voyage à la con, car je sais qu’il va être chiant à mourir. Et j’ai l’impression que notre amusement ne fait que commencer. Ajoute-t-il.
Les autres rigolent. Leurs rires augmentent quand je lève les yeux vers lui et que mon visage affiche un air confus. J’ai clairement dit que je ne faisais pas le voyage et que je rentrais chez moi. Je ne peux pas faire ce voyage, je ne suis pas inscrite.
- No… Non… Je ne suis pas inscrite, donc je ne peux pas y aller. Je dois…
Je commence à expliquer que je ne me suis pas inscrite à ce voyage et que je dois préparer un dossier pour m’inscrire dans une autre université l’année prochaine, mais Paul me coupe. Il m’interrompt en se penchant pour que son visage se rapproche dangereusement du mien.
- Chuuuutttt… Putain de ringarde ! Dit-il très calmement.
Je peux sentir l’odeur du cannabis dans son haleine. Il met son doigt sur mes lèvres. Me sentant stupide et lâche, je me tais. Je le fais parce que je ne sais que faire d’autre. Qu’est-ce qui pourrait se passer avec ces drogués ?
Le meilleur que je puisse faire en ce moment est de scruter tout autour de moi dans l’espoir qu’un professeur ou que quelqu’un que je connaisse vienne à mon secours. Mais vu que les cours sont finis et que nous sommes devant l’université, je n’ai pas beaucoup d’espoirs.
- Tu vois ce bus ? Demande alors Paul en me désignant le bus le plus proche de nous.
Je regarde et je lui fais signe que je le vois.
- Tu vas monter dans ce bus. En fait tu devras même être la première à faire la queue pour monter dedans. Une fois à l’intérieur tu iras au fond, complètement au fond et tu t’assiéras sur le dernier siège comme une bonne petite fille et tu y resteras. M’explique lentement Paul.
Sa voix est animée, montrant à quel point il est excité. Chaque mot qu’il prononce me provoque des frissons de peur.
- Mais je… Commencé-je pour expliquer que je ne peux pas.
J’ai des choses à faire. Je ne suis pas inscrite, ce qui signifie qu’il n’y aura pas de places pour moi.
- Tu te demandes peut-être ce qui va se passer si tu ne fais pas ce que te dit Maître Paul ? Tu peux t’enfuir et nous dénoncer ? Dit-il calmement en utilisant sa différence de taille pour m’impressionner.
J’ai l’impression qu’il pourrait me marcher dessus.
- Ma réponse à ces questions est… Veux-tu vraiment le découvrir ? Veux-tu savoir ce qui se passe si tu nous mets, mes amis et moi, dans une situation très inconfortable ?
Il me parle en rapprochant son visage du mien jusqu’à ce que nous soyons qu’à quelques centimètres. Je sens de nouveau l’odeur de drogue sur lui. Je sens la sueur froide de ma peur remonter le long de ma colonne vertébrale.
Il est drogué ma petite Yesnia ! Drogué ! Les gens drogués font des choses bizarres et effrayantes. Si je n’obéis pas, qui sait ce qu’il peut me faire ? M’attacher sur le capot d’une voiture et foncer contre un mur ? M’attacher et me jeter dans une rivière ? Me tuer et me manger ? Je regarde Paul et le temps ralentit. La seule pensée dans mon esprit est : « Qu’est-ce que je fais ? ». je ne peux pas monter dans ce bus, je ne peux pas.
Mais je ne peux pas lui dire « non ». ils sont drogués. Que vont-ils me faire si je les mets en colère ! Alors que dois-je faire ?
Je commence à avoir mal au ventre, car je sais ce que je vais faire. Je ne veux pas l’admettre. Encore une fois, je sais très bien que je suis une ringarde. Tout comme je sais que je suis lâche par moment. Et en ce moment en particulier.
Me détestant pour ce que je vais faire, je me retourne sans rien dire. Lynn en face de moi s’écarte du chemin et fait une révérence en disant :
- Par ici s’il vous plaît, Madame !
Le visage rouge de honte, je commence à marcher, mes mains tremblantes tenant les bretelles de mon sac à dos. Effrayée, non terrifiée, je descends le trottoir en direction des bus. En marchant, je regarde autour de moi pour trouver quelqu’un qui pourrait m’aider. Mais je ne vois personne que je connais ou qui pourrait me secourir. Tous les professeurs sont au loin, près du premier bus. Je n’ai jamais eu beaucoup d’amis dans cette université. J’en ai des tonnes sur les réseaux sociaux, mais pas tant que ça dans la vraie vie.
Je m’arrête devant le bus que Paul m’a indiqué, près de la porte. J’espère un peu que quelqu’un me verra et me demandera ce que je fais là, qu’il attirera l’attention d’un professeur. Mais personne n’a l’air de se soucier de moi. Même s’ils me voient, ils ne s’occupent pas de ce que je fais. Chacun reste das son groupe et discute. La plupart du temps, j’aime bien que l’on ne fasse pas attention à moi, mais pas aujourd’hui.
Le temps s’accélère quand les portes du bus s’ouvrent. Au même moment une voix à l’interphone annonce que tout le monde doit monter, car le départ va bientôt se faire.
J’envisage de ne pas bouger. Rester là et bloquer l’entrée pour que les autres râlent et fassent venir un professeur. Mais je ne peux pas. Je ne peux juste pas. C’est tellement impoli que je ne peux pas faire ça. Alors je monte les trois marches pour entrer dans le bus scolaire. Mon esprit est en ébullition, car je ne sais pas quoi faire.
Mes jambes tremblent alors que je me dirige vers le fond. Je fais exprès de me déplacer lentement en pensant et espérant que quelqu’un crie :
- Tu ferais mieux de ne pas t’asseoir dans le fond !
Je sais que le fond du bus est l’endroit où la plupart des gens aiment s’asseoir. Mais je continue à avancer et personne ne me dit rien. Au contraire, ils rient et plaisantent entre eux, sans même me voir.
Quand j’arrive au fond je m’installe sur la banquette de gauche, en n’arrivant pas à croire que je suis là. Aucun enseignant ne m’a arrêtée pour me dire que je n’étais pas inscrite. Aucun chauffeur ne m’a demandé si j’avais besoin d’aide. Et aucun autre étudiant ne s’aperçoit que j’existe.
Je suis don assise ici, effrayée et je regarde les gens monter dans le bus. La plupart ont le même rituel. Ils montent, jettent un coup d’œil pour voir s’ils ont un ami et se dirigent vers lui pour s’asseoir à côté. La plupart se mettent à l’avant.
Puis Paul monte avec une démarche arrogante. Il me fixe tout de suite et il se dirige droit vers moi. Derrière lui, son groupe le suit. Personne ne se rend compte qu’ils sont drogués. Paul arrive au fond et s’assoit dans le siège de l’autre côté de l’allée par rapport à moi. Il me regarde avec un large sourire et des yeux rouges. Les autres s’assoient sur les banquettes juste devant les nôtres, deux personnes par siège. Puis ils se tournent pour me regarder avec leurs regards de drogués.
Je me mords la lèvre et je ne dis rien alors qu’ils me fixent. J’espère qu’un professeur va monter et remarquer que je ne suis pas censée être ici, que je suis une passagère clandestine, que je suis kidnappée par les gothiques.
Ceux-ci continuent de me regarder et de parler entre eux, parfois en gloussant ou en riant. Ils chuchotent, regardent autour d’eux, mais ils restent calmes. Paul se contente de me regarder sans rien dire.
Après plusieurs minutes d’attente tendue, le bus démarre. Je n’ai vu ni enseignant ni personne qui se demande pourquoi je suis là. Et lorsque le bus démarre, je gémis en disant :
- Nonnn…
Ce n’est pas possible. J’entends alors les gothiques rirent. C’est un rire cruel et méchant. Comme quand vous apprenez que quelqu’un que vous déteste vient d’échouer à un test pour lequel il avait vraiment étudié.
Le bus commence à rouler. Il suit ls autres, il est le dernier de la file. Il sort du parking de l’université et prend la route pour plusieurs heures de voyage. Il roule avec moi à bord sans que personne ne le sache ou ne semble s’en soucier.
- Maintenant… Dit Paul d’un ton presque joyeux.
Ses amis se retournent pour me regarder. Ceux qui sont près de l’allée se penchent vers l’arrière et les autres assis près des vitres se mettent à genoux sur leur siège pour me regarder. Ils me fixent tous et je sais qu’assis de cette façon, ils empêchent quiconque dans le bus de me voir. Paul se déplace vers le bord de son siège, assez près pour me toucher.
- Que faire de cette intello ? Dit-il tout haut comme pour demander au groupe.
Ses amis font des suggestions stupides comme me jeter par la fenêtre ou me donner un look de gothique. l’un d’entre eux, dans un état d’esprit élevé suggère de me faire manger un de mes livres scolaires.
- Voyons ce qu’elle a dans son sac ! Dit l’un des garçons.
Les autres acquiescent en grognant. Maintenant, je me sens comme un objet exposé, comme un animal dans un zoo.
- Vas-y, enlève-le ! Me dit Paul comme si j’étais un enfant stupide qui ne comprend pas ce qu’on lui dit.
Je fronce les sourcils, mais je glisse un bras en dehors d’une des sangles de mon sac, puis l’autre. Je sais que je devrais crier et les insulter pour que tout le monde entende, mais je ne peux pas. J’ai trop peur.
Une fois mon sac à dos enlevé, les deux du groupe sur la banquette devant moi le saisissent. Ils l’ouvrent et regardent à l’intérieur en déclarant qu’il est plein de « merdes de ringarde ». Je suis reconnaissante qu’ils ne jettent rien. Ils se contentent de le pousser dans un coin de mon siège.
- Tu sais, je crois que nous avons tous envie de voir… ça… Dit Paul en avançant sa main.
Le doigt tendu il soulève un peu le bas de mon chemisier. On voit brièvement mon ventre avant que je baisse les mains pour rabattre le tissu. Bien sûr, ça les fait tous rire.
En entendant ces rires tout en tenant mon chemisier, quelque chose de bizarre se produit. Je ressens un picotement comme jamais auparavant entre mes jambes. C’est une sensation profonde, une sorte de plaisir sexuel profond. D’où cela vient-il ? Du fait qu’il essaie de soulever mon chemisier ? Où est-ce d$u à la peur et à la honte que je ressens ?
Soudain Paul a un sourire méchant sur le visage. En même temps, ses yeux rouges s’illuminent et révèlent qu’il vient de penser à quelque chose. Il me regarde dans les yeux fixement.
- Hé Jen, donne-moi tes menottes ! Dit-il en continuant de me regarder.
Puis il se tourne vers la fille. Celle-ci le regarde un moment sans trop comprendre, l’esprit embué par la drogue. Finalement elle réagit et d’une manière maladroite elle détache les menottes de sa ceinture puis elle les tend à Paul.
- Sois une bonne fille et donne-moi ta main ! Me dit-il d’un ton moqueur en me tendant la sienne pour que j’y mette la mienne. Une sueur froide me parcoure la colonne vertébrale quand je comprends qu’il veut me menotter. Alors je secoue la tête pour dire NON, que je ne le ferais pas. Il ne dit rien mais agite ses doigts comme pour dire : « Allez, donne-là ». je secoue une nouvelle fois la tête pour dire NON, mais il ne fait que répéter son geste avec sa main.
- Veux-tu me voir en colère, ringarde ? Demande-t-il soudainement sérieusement les yeux braqués sur les miens.
Son visage affiche une contrariété qui me fait très peur. Me sentant lâche et pathétique, je tends ma main gauche. Il sourit comme un chat qui vient d’attraper un canari, puis il fait claquer une menotte métallique sur mon poignet.
- Nonnnn, s’il te plaît, ne fais pas ça ! Gémis-je.
Mais je ne fais aucun mouvement pour retirer ma main. Sous le regard des autres il amène l’autre menotte vers la cadre de la banquette où il l’attache. Maintenant ma main est menottée au cadre du siège sur le côté.
- Excuse-moi ! Dit-il en se levant et en passant entre moi et la banquette devant.
Il fait exprès de me bousculer. Comme il y a peu de place, je suis obligée d’écarter les jambes de sorte qu’il se place entre elles, son entrejambe à la hauteur de mon visage. Il ne dit rien et se baisse calmement pour saisir ma main droite. Je l’implore de ne pas faire ça, que quelqu’un va le voir, qui n’aura pas simplement des problèmes à l’université, mais qu’il ira aussi en prison. Il ne m’écoute pas et attache ma main droite au côté droit du siège. Je ne peux plus utiliser mes mains.
- Voilà, c’est beaucoup mieux ! Dit-il d’un ton moqueur en retournant sur son siège.
Ses amis rigolent. Soudain il attrape le bas de mon chemisier et il le tire vers le haut. Il force et le remonte si bien qu’il peut recouvrir ma tête avec. Il l’enroule à l’arrière de mon cou pour qu’il ne puisse pas redescendre.
Stupéfaite, choquée, effrayée, il y a tant de mots qui ne peuvent décrire totalement ce que je ressens. Mon chemisier est totalement relevé et cache mon visage. A travers le tissu je ne peux seulement voir que de vagues contours de ce qui se trouve devant moi. Je me rends qu’il vient de dévoiler mon ventre… Mon soutien-gorge… Et ma poitrine.
Je gémis de manière audible quand j’entends les petits cris de stupéfaction en voyant la taille de mes seins. Ils sont tous surpris, ne se doutant pas de ce que je cachais. J’avais toujours fait attention de me tenir de manière à ne pas faire ressortir ma poitrine, m’asseoir en restant penchée. Je voulais être sûre que les gens ne sachant pas que j’avais une grosse poitrine.
- Putain de merde ! Dit l’un des garçons, choqué.
J’essaie en vain de lever les mains. Le bruit du métal qui s’entrechoque doucement se fait entendre encore et encore alors que je me débats pour essayer de lever les mains et abaisser mon chemisier. Mais je n’y arrive pas.
- C’est pas possible ? Dit l’une des filles.
Bientôt les commentaires fusent :
- Ils sont plus gros que sa tête !
- Ils sont peut-être même plus gros que des ballons de basket !
- Je ne savais pas que les ringardes avaient des seins !
Je suis obligée de rester assise et de subir leurs insultes en sachant mes seins seulement couverts d’un soutien-gorge. Et ce qui n’arrange pas les choses, c’est qu’avec le déplacement du bus, je sens mes seins se balancer, rebondir et trembler. Je sais que personne d’autres dans le bus ne peut voir ça. Le groupe de gothiques fait en sorte de bloquer la vue pour que personne ne puisse voir ce qu’ils font. Personne ne se rend compte qu’ils me violentent.
Je suis incapable de dire quoi que ce soit tant je ressens une pluralité d’émotions. La première chose que je voudrais faire c’est de pleurer, la deuxième de crier. Mais étrangement la troisième, aussi étrange que cela puisse être, c’est de ronronner. C’est vraiment horrible, mais le picotement étrange entre mes jambes est plus intense. C’est un picotement sombre, sûrement sexuel, mais si sombre.
- Continue à être une bonne fille et reste assise là gentiment et tranquillement. Je pense que tu ne voudrais pas que quelqu’un te voit comme ça, non ? Dit Paul d’un air moqueur.
Et les autres qui renchérissent :
- Tu ne voudrais pas que ça finisse sur Facebook, non ?
Je ne dis rien et je ne bouge pas. Je reste assise en pensant que peut-être si je ne dis rien ils me laisseront tranquille. Je ne me suis jamais sentie autant humiliée de toute ma vie. Je ne me suis jamais sentie aussi stupide et aussi honteuse. Et par-dessus tout, je n’ai jamais ressenti une telle excitation.
- Attends ! Non, ne fais pas ça ! Dis-je en voulant crier, mais je ne fais que chuchoter quand je sens les mains de Paul sur mon soutien-gorge.
Avec une facilité déconcertante, mon soutien-gorge s’ouvre juste entre les bonnets comme s’il s’agissait d’un fermoir à ouverture frontale. Il s’ouvre, le soutien-gorge que j’ai dû commander en ligne.
Mes seins sont soudainement libérés. Ils tombent lourdement puis commencent immédiatement à trembler avec le mouvement du bus. Ma poitrine est à nue alors que mon chemisier est relevé. Mes seins sont exposés dans un bus scolaire.
- Putain, qu’ils ont l’air ferme ! Dit une des filles sous le choc.
Je voudrais me mettre à hurler, mais je me retiens. J’ai envie de crier pour qu’elles sachent à quel point c’est horrible. Elles laissent Paul faire ça à d’autres femmes. Mais je ne dis rien parce qu’en fin de compte elles sont pires que lui puisqu’elles prennent leur pied à le voir me maltraiter.
Les commentaires se succèdent alors qu’ils regardent ma poitrine nue à l’arrière du bus. Ils se moquent de moi et de mes seins trop gros alors que mes mains sont menottées et le chemisier couvre mon visage.
- Bouge-les ! Commande un des garçons.
Quand il le dit, les autres sont d’accord. Une fille répète même l’ordre. Puis les autres me l’ordonnent aussi. Tous sont d’accord pour que je remue ma poitrine devant eux. Ça devient même une litanie.
Je fais rouler mon épaule droite puis mon épaule gauche ce qui fait remuer mes seins. Je continue à le faire de plus en plus fort jusqu’à ce que mes seins ballottent carrément. Il y a de brèves acclamations et des rires de leur part, ce qui aurait dû attirer l’attention de l’avant du bus, mais personne ne vient.
En les entendant, je ne suis pas sûre de ce que je ressens, de ce que je veux. Bien sûr je veux que le chauffeur voit et arrête cette folie. Mais une partie de moi ne le veut pas. Une partie sombre dans mon cerveau aime que je sois exposée ainsi. J’aime que l’on puisse voir ma grosse poitrine, c’était un fantasme. J’aime remuer mes seins de cette manière obscène, comme une pute. J’aime être un objet.
- Heureusement que tu as couvert le visage de cette ringarde, sinon ses nichons ne seraient pas aussi beaux. Dit l’un des gars en riant.
D’autres blagues sont faites, ils insistent sur le fait qu’ils me trouvent laide, mais que je n’ai jamais été aussi belle de toute ma vie. Que si j’allais à l’université comme ça, je pourrais avoir des amis.
- Je suis curieux de savoir une chose… Dit Lynn.
C’est alors que je sens des mains sur mon jean. Des doigts qui essaient de le déboutonner.
- Ne faites pas ça, s’il vous plaît. Vous vous êtes bien amusé déjà… Dis-je en me penchant en avant pour supplier.
C’est alors que Paul bouge et je sens son visage appuyé contre le côté de ma tête. Même avec le chemisier qui me couvre la tête, il colle sa bouche contre mon oreille.
- Assieds-toi salope ! Grogne-t-il à voix basse dans mon oreille, d’un ton furieux.
Effrayée par son ton et sachant qu’il est drogué, je lui obéis immédiatement et je m’assois.
- Tu vas rester assise et être une bonne petite ringarde, compris ? Dit-il encore.
Je ne réponds rien, mais je déglutis, montrant ainsi à quel point j’ai peur. Je reste donc sagement adossée au siège.
- En fait, dis-nous que tu es heureuse que nous jouions avec toi. Dis : « Merci de regarder mes seins de ringarde », Dis-le maintenant ! Grogne Paul en attrapant mon menton avec sa main en guise d’avertissement.
- Mer… ci à tous de reg… arder mes... seins de ringarde ! Dis-je rapidement la voix tremblante montrant à quel point je suis effrayée.
Bien sûr, ils rigolent et chacun d’eux répond :
- Avec plaisir !
En les entendant je lutte contre l’envie de serrer mes jambes l’une contre l’autre pour essayer de faire cesser les picotements.
- Dis que tu as l’air stupide comme ça ! Ordonne Paul qui a fini par lâcher mon menton et reculer sa tête.
Il ne retourne pas à son siège, mais au moins il ne me touche plus.
- Je sais que je dois avoir l'air stupide comme ça, avec mes mains menottées et mes seins exposés. Dis-je, le visage rouge de honte.
Même s’ils ne peuvent pas le voir, je sais qu’ils sentent au ton de ma voix que c’est très humiliant.
- Ce ne sont pas des seins, ringarde. Tu n’as pas de seins. Les filles normales comme Lynn et moi ont des seins. Toi tu as des mamelles, de grosses mamelles ! Me dit Jennifer.
E les autres continuent à se moquer de ma poitrine.
- Je sais que j’ai l’air stupide avec mes… grosse mamelles à l’air. Dis-je, les larmes aux yeux.
Cela dit, les rires recommencent. Je ne me suis jamais sentie aussi impuissante et désemparée. Je n’ai jamais été autant maltraitée. Pourtant, avec ma poitrine qui se balance au rythme du mouvement du bus, je constate que j’ai effectivement serré les jambes l’une contre l’autre. Je n’arrive pas à croire à quel point je suis excitée.
- Bonne petite ringarde ! Dit Paul.
Puis il me gifle le sein gauche. Je glapis assez fort sous la douleur. Je sens mon sein se balancer et frapper mon sein droit. C’est une sensation très étrange que je n’ai jamais ressentie auparavant. Je suis sûre que ça a dû déjà arriver, mais là je le ressens vraiment. Je sens comme c’est humiliant de voir mes deux seins se balancer lourdement à la vue de tous. J’ai l’impression que le haut de mon corps veut se balancer en rythme. Plus important encore, je sens… Je sens que j’aime ça.
Les doigts reviennent à mon entrejambe. Mon jean est déboutonné et la fermeture éclair ouverte. Cette fois je ne dis rien pendant que la fille le fait. Je sais que Paul serait mécontent. Je la laisse faire, elle enlève ma ceinture maintenant. Et comme je l’ai prévu, je la sens monter sur le dossier de son siège pour essayer de baisser mon jean.
Sachant que l’on me l’ordonnera de toute façon, je lève mes fesses pour l’aider à baisser mon pantalon et exposer ma culotte. Elle tire encore et encore. Elle a du mal à cause de l’espace restreint. Mais elle réussit à descendre mon jean sous mes fesses. Elle s’arrête quand il est autour de mes genoux. Maintenant ils peuvent voir
ma culotte et mes cuisses.
Une fois de plus, je sens qu’il me détaille dans tous les sens, même si je ne peux voir leur visage. Je les sens qui regardent non seulement ma poitrine, mais aussi ma culotte, ma culotte noire en coton. Et plus je reste assise sans qu’ils ne disent ou ne fassent quelque chose, plus je me sens excitée. Je suis furieuse d’être excitée par cette situation, mais je le suis vraiment. J’ai l’impression d’être un objet que l’on regarde, dont on se moque. Ça touche une partie de mon subconscient qui voulait être réveillé.
- Vous savez quoi ? Je pense qu’on devrait la laisser comme ça quand on arrivera là-bas ! Dit Paul à sa bande.
Ils sont tous d’accord bien sûr. Ils n’arrêtent pas d’imaginer qui pourrait me trouver et ce qui se passerait. L’un d’entre eux dit qu’il faudrait que ce soit un des professeurs et qu’il vomirait en me voyant. Un autre dit que ce devrait être un des joueurs de foot pour qu’il s’amuse avec moi. Et un autre ajoute que ça devrait être un ringard afin que nous perdions notre virginité ensemble.
Ils me demandent alors de bouger à nouveau mes seins et de dire que ce sont des « mamelles de ringarde ». En soupirant, j’obéis. Les larmes coulent encore sur es joues de temps en temps, mais secrètement je commence à apprécier ce traitement. Je pense que je dois être exhibitionniste au fond de moi. Nous sommes à l’arrière d’un bus où il y a au moins une vingtaine d’étudiants. Chacun d’eux pourrait me voir ou m’entendre. N’importe lequel pourrait voir ce qu’ils me font. Si j’étais seule avec Paul, je ne ressentirais sûrement pas ça.
- Autant continuer !
C’est Lynn qui vient de parler. Je sens alors des mains saisir l’élastique de ma culotte. Je sursaute même si je sais que cela allait arriver, qu’elles allaient baisser ma culotte. Mais au lieu de faire ça elle la tire vers le haut.
Une main recouvre ma bouche alors qu’elle tire ma culotte ver le haut, la faisant remonter sur mon sexe. Incapable de m’en empêcher, je crie et j’essaie de bouger mes mains. Comme je montre que j’ai clairement mal, le groupe rigole et elle continue. En fait, elle tire plus fort ce qui m’oblige à bouger les hanches pour essayer d’atténuer la douleur alors que ma culotte s’infiltre entre mes lèvres.
Lynn se clame enfin et baisse un peu ma culotte pour qu’elle ne s’accroche pas à mes lèvres. Je prends une grande respiration à ce moment-là, car elle pressait mon clitoris et je commençais à me sentir bizarre. Quand je pense que c’est Lynn qui m’agresse, l’effrayante Lynn avec son crâne partiellement rasé.
La main est toujours sur ma bouche, donc quand elle recommence à tirer sur ma culotte, on ne peut entendre mon cri. Une fois de plus, je pousse mes hanches en hauteur tandis qu’elle tire encore. Avec horreur, j’entends le tissu se déchirer. Lynn déplace alors sa main qui tient ma culotte de gauche à droite, pour me faire le plus mal possible. Les autres doivent apprécier le spectacle, car ils rient.
- Secoue tes mamelles ! Ordonne Paul.
Je commence à secouer ma poitrine, dans l’espoir qu’elle lâche ma culotte. Et je le fais de plus en plus fort alors qu’elle continue à tirer.
On entend clairement le bruit de déchirure. Ma culotte se déchire et casse juste sur mon clito. En un instant la douleur s’arrête et je sens l’air frais sur mon sexe nu. Je n’ai plus de culotte, ma féminité est bien visible. Ils peuvent voir ma chatte.
Je suis totalement exposée. Ils rient. Ils se moquent de moi. Je suis impuissante et complètement exposée devant eux et ils se moquent. Ils se moquent de la ringarde aux grosses mamelles.
- La ringarde se rase la chatte, regardez ! Dit Jennifer comme si elle était surprise.
Les autres ont de fausses exclamations de surprise, ce qui me fait encore rougir. Le fait que je les connaisse n’arrange rien. Ils sont tous en train de regarder entre mes jambes pour voir ma chatte. L’envie d’écarter mes cuisses pour qu’ils puissent mieux voir brûle en moi, car je sais que si je le fais, je vais jouir d’excitation. Mais heureusement, mon jean qui entoure mes genoux m’empêche de le faire. De plus si je faisais une chose aussi perverse, je serais considérée comme une pute.
Je commence à me demander si tout ceci n’est pas un cauchemar. Si on était dans la vraie vie, quelqu’un aurait déjà remarqué que quelque chose se passe à l’arrière du bus, non? Pas inscrite pour le voyage, on m’aurait fait descendre du bus. Le conducteur aurait crié pour que les gothiques s’assoient afin qu’il puisse voir par la vitre arrière du bus. Donc ça doit bien être un cauchemar, non ?
Alors que j’essaie de m’en persuader, je sais bien qu’il en est rien. Les professeurs en ont manifestement rien à foutre. Tout le monde a plus de 18 ans, les étudiants sont tous majeurs, donc s’il arrive quelque chose, l’université n’y est pour rien. Alors pourquoi les professeurs se soucieraient-ils de quelque chose ? Et le conducteur, il doit s’en foutre aussi. Il n’a pas besoin de regarder à travers la vitre arrière puisqu’il a ses rétroviseurs latéraux. Et pourquoi ferait-il quelque chose qui pourrait lui causer du tort en énervant une bande d’adolescents.
- Elle a l’air complètement stupide comme ça, n’est-ce pas les gars ? Demande Paul.
Ils sont tous d’accord. Encore une fois, et je ne sais pas vraiment pourquoi, le fait de l’entendre dire ça fait vibrer quelque chose en moi. Quelque chose de sombre qui fait que les picotements augmentent en intensité. J’en arrive au point où je sens que j’ai besoin d’être touchée… maintenant.
- Je crois que ça ne lui sert plus à rien alors il vaut mieux les enlever. Dit Paul.
Je vois alors sa silhouette se déplacer vers moi. Il se penche et dans un moment de panique et d’excitation, je crois qu’il va se mettre à genoux, pour peut-être embrasser ma chatte…
Je suis à la fois déçue et soulagée, car il ne le fait pas. Au lieu de ça il enlève une de mes chaussures. Puis l’autre. Bientôt mes chaussettes sont également enlevées et je me retrouve pieds nus. Paul se redresse un peu, remet sa main sur ma bouche comme pour me dire de me taire.
- Vas-y, jette tout ça par la fenêtre !
Je proteste aussitôt. Mai je me plains en silence, car il appuie sa main sur mon visage pour que l’on ne m’entende pas. A travers le fin tissu de mon chemisier, je vois un des gars ouvrir la fenêtre et balancer mes chaussures et mes chaussettes.
- Oh, attendez ! Attendez, j’ai une idée géniale ! Dit le garçon assis devant moi. Il est joyeux comme s’il venait de recevoir un cadeau. Comme je ne peux pas faire grand-chose, je me contente de le regarder alors qu’il se penche sur le dossier de son siège pour atteindre le mien. Au début je pense qu’il veut me claquer, mais il ne le fait pas. Il tire mon sac à dos et commence à farfouiller dedans. Apparemment il recherche quelque chose.
Pendant ce temps, Paul tire sur mon jean, montrant clairement qu’il veut l’enlever. Encore une fois, je sais que je devrais donner des coups de pieds, ruer, mais je ne le fais pas. Je garde mes jambes immobiles pendant qu’il descend mon jean jusqu’à ce qu’il l’enlève complètement. Je le supplie de ne pas faire ça, mais il ne m’écoute pas.
- Ça aussi, par la fenêtre ! Dit Paul après avoir mis sa main sur ma bouche.
Bon sang, je peux me passer de mes chaussures et de mes chaussettes, mais mon Jean ? NON, sans culotte et sans pantalon, je ne peux pas couvrir mon cul et ma chatte. Alors je me débats brièvement en essayant de secouer la tête pour enlever sa main de ma bouche.
Je vois alors mon jean passer par la fenêtre du bus en marche. Je n’ai plus rien pour couvrir ma chatte. Et tandis que je vois mon jean disparaître à travers le fin tissu de mon chemisier, je sens une vague de plaisir m’envahir. Elle me traverse d’une manière qui ne m’est jamais arrivée auparavant. Il me faut un moment pur comprendre que je viens d’avoir un mini orgasme. C’était bref, mais c’était bon. J’ai joui à cause du sentiment d’être impuissante et exposée.
- Ah voilà ! Dit le garçon qui fouillait dans mon sac.
Il montre à tout le monde sa découverte. Il y a beaucoup de bruits. Ayant l’impression d’avoir la tête dans les nuages, je me tourne pour essayer de voir ce qu’il a sorti de mon sac. Il s’agit de mon cordon USB.
- Putain, qu’est-ce que tu veux faire ? Demande Paul.
Je me pose aussi la question sans vouloir vraiment connaître la réponse. Ce que je veux c’est de pouvoir encore ressentir ce bref moment de plaisir, être nue et exposée, sentir mes seins se trémousser et se balancer avec les mouvements du bus, être un jouet pour le groupe.
- Ça ! Répond le gars.
Je sens alors qu’il enroule le cordon sur mon sein droit. J’essaie de faire un mouvement sur le côté. Mes mains essaient de bougre pour l’arrêter, mais je ne peux pas. Il fait une bouche autour de mon sein et commence à tirer sur le cordon pour le serrer.
- Arrête s’il te plaît ! Supplié-je de ma voix tremblante alors que je sens le cordon se resserrer de plus en plus autour de mon sein.
Pendant qu’il fait ça, j’entends les autres rire et commenter son idée en criant « génial ». Il tire encore sur le cordon et serre de plus en plus. Il fait souffrir mon sein. On ne m’a jamais fait ça alors je ne sais pas trop qu’en penser à part que ça fait mal. Je gémis quand il commence à enrouler le cordon sur mon sein gauche.
-Merde ! Tu dois plus serrer ! Dit Paul l’air ennuyé.
Je sens qu’il bouge ses mains pour attraper le cordon. Il tire fort dessus et me fait crier de douleur. Il attache le cordon super serré. j’ai l’impression que le sang est coupé pour mes deux seins.
Je gémis de douleur alors que Paul s’applique à faire un nœud. Le cordon s’enfonce dans la chair tendre de ma poitrine. J’ai l’impression de sentir mes battements de cœur dans mes deux seins, car la circulation du sang est coupée. J’ai aussi l’impression que mes seins gonflent lentement. Paul recule alors pour laisser voir le cordon blanc enroulé autour de mes mamelles de ringarde.
- Bon, ça suffit. Je ne crois pas que je vais pouvoir attendre beaucoup plus. Dit Paul.
En regardant devant moi alors que la chaleur monte entre mes seins, je l’entends bouger. Puis j’entends alors une ceinture se défaire et une fermeture éclair être descendue. Paul se lève et comme avant il se place devant moi. Cette fois-ci j’écarte les jambes pour qu’il puisse se placer entre elles et directement face à moi. J’ai le souffle coupé quand je sens ma féminité s’ouvrir. Je sais que je mouille tellement je suis excitée. Il va sûrement s’en apercevoir.
Il saisit alors mon chemisier. Je pense qu’il va l’enlever, mais non. Il se contente de le tirer un peu vers le haut en attrapant le col. Comme ça, mon menton et ma bouche sont visibles. Je vois encore à travers le tissu et je reste pantoise.
Paul a sorti sa bite. Elle est bien raide et bien droite. Elle est à quelques centimètres de mon visage et son pantalon est tombé sur ses chevilles. Il pousse ses hanches en avant et sa bite frotte mes lèvres. Je garde la bouche fermée, car je ne sais pas que faire d’autre. J’ai jamais été dans cette situation.
En riant, Paul pince mon nez avec son autre main. Je comprends ce qu’il veut. Si bien que lorsque j’ouvre la bouche pour respirer, je m’assure de l’ouvrir bien grand. Il pousse alors sa bite à l’intérieur.
Paul vient de mettre sa queue dans ma bouche sous le regarde de ses amis qui le regardent me violer. Qu’est-ce que je fais ? Crier ? Me battre ? Le mordre ? Non, je me contente de fermer mes lèvres sur son membre.
Grossièrement il commence à faire des mouvements de va-et-vient dans ma bouche pour me baiser le visage. Bien sûr j’ai déjà vu ça dans des pornos et j’ai entendu des gars en parler, mais ça ne m’est jamais arrivé. Je sens la chaleur monter dans mon corps et mes seins se balancent en rythme avec ses hanches.
Bizarrement la seule pensée qu’il me vient est que j’ai toujours pensé qu’une bite devait avoir un goût horrible. Que ce serait dégoûtant. Mais ça ne l’est pas. C’est chaud comme n’importe quelle chair.
En silence, avec mes jambes écartées, il me baise le visage à l’arrière du bus. Quand il gémit, je me sens frémir, car je n’ai rien ressenti de tel auparavant. C’est assez génial et excitant. Bien sûr je voudrais que ça s’arrête. Je le veux vraiment, mais je veux plus aussi.
Soudain il attrape l’arrière de la tête et tire fort, si fort que sa bite tape le fond de ma gorge. Il reste immobile, je sens ses couilles sur mon menton. Je commence à protester, car j’ai beaucoup de mal à respirer. Puis je comprends.
Je le découvre en goûtant le liquide épais, salé et gluant qui coule dans ma bouche. Ma réaction naturelle est d’avaler. Paul jouit dans ma bouche. Il jouit et je suis obligée d’avaler. Il jouit dans ma bouche comme si j’étais une pute.
- Bonne petite ringarde ! Dit-il en finissant de gicler son sperme dans ma bouche.
Il ne retire pas sa bite, mais la garde dans ma bouche comme s’il voulait que je la nettoie.
- Et pense qu’il nous reste 6 heures pour s’amuser ! Ajoute-t-il en riant.
Le reste du groupe rigole aussi.
A suivre…