vendredi 27 juin 2025

Maryse, naissance de la perversion - Ch. 05

  Texte de Lecteur (2009)

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Shopping, exhibition et tournage porno.

Résumé de l’épisode précédent : Maryse se décide à acheter quelques jouets sexuels. Elle se rend dans un sex-shop. Devant le prix élevé de ces articles, elle accepte la proposition indécente du caissier qui lui offre 50% de remise pour une gâterie. De retour sur son site de chat, elle fait la connaissance d’une femme autoritaire qui lui donne rendez-vous le lendemain chez elle.

Le lendemain est une journée plus courte pour Maryse. Le vendredi, elle finit son travail plus tôt, ce qui va lui laisser une soirée plus longue. Elle ne cesse de repenser à Mme XDom. Une fois l’excitation retombée, l’idée d’aller chez cette inconnue ne lui semble pas raisonnable. D’ailleurs son comportement de ces derniers temps est totalement irraisonnable. Une partie d’elle voudrait se reprendre mais les dernières expériences qu’elle a vécues lui ont apporté tellement d’excitation et de plaisir qu’elle ne s’en sent pas capable. Elle n’en a pas la volonté. Le moindre regard sur son corps réveille en elle une envie insatiable. 

Elle reste tout de même assez forte devant ses envies à son travail. Ce lieu est beaucoup trop difficile à gérer. Malgré cette décision, elle s’habille de manière plus sexy tout en restant correcte. Elle porte aujourd’hui des talons hauts qui cambrent sa silhouette, une jupe tailleur bleu clair arrivant au-dessus du genou, une veste légère assortie par-dessus un petit chemisier blanc. Elle remarque les regards qui se posent sur elle. Certains de ses collègues osent quelques compliments qui la font sourire. Elle trouve très agréable d’être aussi désirée, mais elle reste ferme sur sa décision de résister à ses envies les plus folles au travail. Elle décide aussi d’envoyer un e-mail à la mystérieuse Mme XDom :

« Bonjour Madame, Je suis sincèrement désolée mais je suis obligée d’annuler notre rendez-vous de ce soir. Hier soir, j’ai été prise d’une folie provoquée par l’excitation. Je ne suis pas encore prête à vous rencontrer. Je serai heureuse de continuer à dialoguer avec vous si vous le souhaitez. Votre dévouée… »

Elle envoie son e-mail avant de quitter le bureau. Elle se dit qu’elle va profiter de son temps pour aller flâner au centre commercial. Elle trouvera sûrement quelques petits achats à faire et puis il y aura du monde… 

Elle monte dans sa voiture et se dirige vers le centre commercial. Elle conduit sans penser à rien. La journée est ensoleillée, c’est très agréable. À un feu rouge, elle retire sa petite veste de tailleur. Elle est obligée de se contorsionner un peu pour ne pas l’abîmer. C’est alors qu’elle remarque le regard d’un ouvrier dans une camionnette sur sa gauche. Il l’observe sans se soucier qu’elle le remarque. Elle fait mine de ne pas le voir. Elle sent qu’elle est de nouveau prise par l’excitation de se montrer. Sa respiration s’est accélérée. Sa jupe s’est un peu relevée alors qu’elle retirait sa veste et elle offre à cet ouvrier la vue de ses cuisses nues. Elle prend dans son sac un petit tube de rouge à lèvre et fait remonter un peu plus sa jupe qui est maintenant un peu plus haute sur ses cuisses. Elle se passe sensuellement du rouge sur ses lèvres tout en essayant de voir son spectateur dans son petit miroir. Il la regarde avidement et cela l’excite de plus en plus. Il lui semble que la température monte de quelques degrés dans sa voiture. 

Le feu passe soudainement au vert et la camionnette démarre. Elle se reprend et démarre elle aussi. Elle a maintenant une petite boule dans l’estomac. Elle ne sait pas ce que va lui réserver cette soirée mais elle commence bien. Elle a de moins en moins d’inhibition, cela l’effraie un peu, mais l’excite davantage encore.

Après s’être garée dans le parking couvert, elle se dirige vers les boutiques. Elle passe devant les vitrines sans grande conviction. Tout ce qu’elle voit est plutôt classique. Elle ne sait pas vraiment ce qu’elle recherche. Elle entre dans plusieurs boutiques, regarde les différents articles mais elle n’est pas satisfaite de ce qu’elle voit. Elle arrive devant une boutique qu’elle ne connaît pas. La vitrine présente des mannequins habillés de manière très sexy. Elle reste quelques instants devant cette vitrine. L’un des mannequins est habillé d’une mini-jupe blanche très moulante qui ne couvre qu’une toute petite partie du haut de ses cuisses. Le haut est de la même matière et fait ressortir impudiquement les tétons artificiels du mannequin. Des talons aiguilles blancs à la pointe argentée finalisent la tenue. Un autre mannequin porte des bottes à talons hauts, un short couvrant tout juste les fesses et un haut totalement ouvert à l’arrière et laissant deviner la forme de ses seins. Elle hésite quelques instants devant cette vitrine avant de se dire que c’est de la folie, elle ne peut se permettre de porter ce genre de tenue. Elle continue son exploration de la galerie commerciale. Sans rien trouver. Tout lui paraît fade.

Elle se retrouve « par hasard » devant la vitrine qui l’a faite hésiter une demi-heure plus tôt. Elle se décide à rentrer pour voir ce que le magasin propose d’autre. Elle est accueillie par le sourire d’une vendeuse d’une trentaine d’années. Elle regarde les différents articles. La vendeuse lui demande si elle a besoin d’aide. Elle lui répond que pour le moment elle souhaite découvrir par elle-même ce que la boutique propose. Elle prend le temps d’observer la vendeuse qui s’affaire à remettre des tops en place. Elle est plus grande qu’elle, fine, ses longues jambes sont mises en valeur par des bottes à talons aiguilles, le même modèle qu’en vitrine. Elle porte une jupe courte évasée qui ne cache rien de ses cuisses fuselées. Ses petits seins sont libres sous son haut moulant. Elle peut distinctement voir les petits tétons tendre le tissu. 

Elle est très troublée d’observer cette femme et son trouble augmente encore plus quand elle remarque à travers le tissu un petit anneau suspendu au téton droit de la vendeuse. Elle veut essayer la jupe blanche moulante qu’elle a vue en vitrine. Elle souhaite juste voir par curiosité ce que cela donnerait sur elle. Elle choisit aussi le top échancré dans le dos de même couleur. Une fois le rideau de l’unique cabine d’essayage tiré, elle se déshabille et enfile la jupe ainsi que le petit haut. En s’observant dans la glace, son excitation augmente. Elle est tout à fait impudique. La jupe couvre tout juste le haut de ses cuisses et moule indécemment ses fesses. Le petit haut est très sexy, l’ouverture du dos est très large et la met joliment en valeur. Si elle lève les bras trop haut, on peut apercevoir la courbure de ses seins soutenus par un soutien-gorge blanc. L’avant du haut est tendu par sa poitrine. 

La vendeuse lui demande si elle est satisfaite ou si elle veut qu’elle lui apporte une autre taille. Maryse ouvre le rideau et aperçoit une lueur furtive dans le regard de la vendeuse. Après un regard appréciateur, cette dernière lui dit :

— Il y a deux détails qui ne vont pas. Le premier, votre soutien-gorge. Avec un haut comme celui-ci, il ne faut pas en porter, cela gâche l’effet de l’échancrure du dos. Le deuxième, c’est que l’on voit le tracé de votre culotte, et avec ce genre de jupe il faut soit porter un string soit… rien du tout.

Maryse est surprise par cette dernière remarque et est prise d’un petit rire nerveux :

— Je ne pourrai jamais sortir comme ça sans culotte…

La vendeuse lui lance un regard coquin :

— Vous devriez essayer, cela peut être très excitant et amener du piment dans votre vie de couple…

Maryse referme le rideau en lui disant qu’elle va essayer sans le soutien-gorge. Quand elle ouvre de nouveau, elle peut voir dans le regard de la jeune femme une sorte d’envie. Elle lui dit :

— Je ne suis pas sûre que cela soit aussi joli que sur vous. Je n’ai pas les seins assez fermes je pense…

Maryse s’observe dans la glace en disant cela. Elle peut voir dans le miroir que la vendeuse observe ses courbes.

— Je trouve au contraire que cela vous va à ravir. Faites quelques pas… oui c’est très bien, cela vous va parfaitement. Vous allez rendre fou votre partenaire. En tout cas à sa place, je serais conquise…

La jeune femme l’observe sans retenue. Maryse se demande quelles idées peuvent traverser son esprit. Elle sent ses seins libres caressés par le tissu. À chacun de ses pas ils se balancent légèrement. Elle adore cette sensation de liberté qu’elle avait presque oubliée. Elle retourne dans la cabine et se change de nouveau. Puis elle se souvient des talons aiguilles de la vitrine. « Pourquoi ne pas les essayer aussi » se dit-elle. Elle demande à la vendeuse s’il lui reste cet article dans sa pointure.

— Mais bien sûr. Je vais les chercher tout de suite.

Elle revient quelques instants plus tard, avec une boîte et la fameuse paire de chaussures. Elles sont superbes, fines et blanches. Le talon est argenté. La jeune femme s’accroupit devant elle pour lui passer délicatement les chaussures à ses pieds. Elle lui soutient la cheville. Ce simple contact l’électrise, mais elle n’ose pas aller plus loin de peur de rompre la magie de l’instant. Elle se lève et marche un peu à travers le magasin. Elle pensait avoir plus de mal à s’habituer à la hauteur de ces talons. Ils l’obligent à se cambrer un peu plus encore. Cela fait ressortir sa poitrine et ses fesses. Elle imagine sans mal l’effet qu’elle produirait avec la petite jupe qu’elle a essayée et le petit haut. La vendeuse l’observe et lui dit :

— Vous semblez très à l’aise avec ces hauts talons, tout le monde n’a pas votre aisance. Ils vous vont à ravir.

Maryse rougit légèrement et remercie la vendeuse pour ses compliments. Elle se décide à prendre tous les articles qu’elle a essayés. Elle remet ses chaussures à talons qui lui paraissent bien bas après avoir essayé les autres. La vendeuse réunit les articles dans un sac et après avoir encaissé lui dit de ne surtout pas hésiter à revenir si elle a un souci avec l’un des articles ou pour toute autre raison. Maryse la remercie de sa gentillesse et l’assure qu’elle reviendra.

Elle continue à errer dans la galerie, puis une idée saugrenue lui traverse l’esprit. Elle a envie de voir l’effet qu’elle peut produire en portant cette nouvelle tenue. Rien que d’y penser, l’excitation la gagne. Il faut qu’elle trouve un endroit pour se changer. Elle ne peut pas revenir au magasin, cela serait absurde. Elle réfléchit, regarde autour d’elle puis elle aperçoit un panneau indiquant les toilettes publiques. Ce n’est pas l’idéal se dit-elle mais s’il n’y a personne, cela pourra faire l’affaire. 

Elle se retrouve dans un petit couloir éclairé de néons. L’ambiance est un peu glauque, mais curieusement cela rajoute à son excitation. Elle se sent presque fébrile. Elle ouvre la porte des toilettes pour dames. Il n’y a personne. Elle se dirige vers l’une des cabines du fond et s’enferme. Elle n’a pourtant pas couru, mais elle est obligée de reprendre sa respiration pour se calmer un minimum. L’endroit est assez propre heureusement.

Fébrilement elle retire sa veste et son chemisier. Elle hésite quelques instants puis se décide à retirer son soutien-gorge. Elle passe ensuite son nouveau haut. Elle apprécie la sensation de l’effleurement du tissu sur sa peau. Elle retire ensuite sa jupe tailleur et là encore hésite un instant. Son cœur bat la chamade. Elle ne peut quand même pas se balader les fesses à l’air se dit-elle. Et pourquoi pas. Après tout, elle s’apprête à se promener dans une tenue plus que suggestive. 

Elle arrête ses réflexions et retire en toute hâte sa culotte. Elle se rend compte de la folie de son attitude, mais elle a envie de vivre cette petite expérience. Personne ne saura qu’elle est nue sous sa jupe. Elle passe la jupe et après avoir baissé le couvercle, s’assoit sur la cuvette pour mettre ses nouveaux talons-aiguilles. La jupe est si courte qu’elle sent la fraîcheur du couvercle sur une partie de ses fesses. Elle la tire vers le bas, mais elle peine à la couvrir décemment. 

Une fois habillée et ses vêtements jetés dans le sac, elle sort de la cabine. Elle est saisie par son reflet. Sa tenue la change du tout au tout. Elle qui s’habillait toujours assez classiquement, est maintenant très provocante. Elle se tourne légèrement, et en s’observant, se demande si elle n’a pas été trop loin… La porte s’ouvre et une femme d’un certain âge la regarde avec désapprobation. Elle ne peut plus revenir en arrière et ce regard est comme un défi pour elle. Elle va assumer cette envie de se montrer et de provoquer le désir.

Elle sort des toilettes, et dans le couloir, elle croise un vigile à la carrure de rugbyman. Il la dévisage. Elle sent son regard comme si c’était ses grosses mains qui lui parcouraient le corps. Les talons l’obligent à accentuer le déhanchement de sa démarche. Elle l’entend émettre un petit sifflement qui traduit son plaisir de la regarder. Elle se retrouve dans la galerie de nouveau. Elle sent nettement la différence. Tous les hommes qui la croisent ne peuvent s’empêcher de la regarder. Leurs regards sont tantôt discrets, tantôt appuyés. Certains lui sourient, d’autres restent la bouche ouverte. Elle croise un groupe de quatre jeunes dont elle entend les sifflements et les commentaires :

— Regarde cette nana ! Elle a une de ces paires de nibards…

— Elle a un cul d’enfer…

— Elle est bandante !

Cela la fait sourire. Elle ne s’offusque pas de leurs commentaires, au contraire cela l’excite davantage. Elle croise un couple dont l’homme s’arrête tout net de parler en la regardant. Sa partenaire lui donne un coup dans les côtes pour le rappeler à l’ordre et la fusille du regard. Elle semble attirer tous les regards. Elle croise celui de certaines femmes où se mêle un brin de jalousie et de désapprobation quand ce n’est pas de l’envie. Elle sent ses seins bouger au rythme de ses hanches. Le frottement du tissu sur ses tétons les fait se tendre et lui procure un plaisir augmenté par le regard que les gens posent sur son corps.

Elle s’arrête devant une vitrine autant pour observer le reflet des gens que pour regarder les paires de bottes qui y sont exposées. Certains n’hésitent pas à lui regarder longuement les fesses alors qu’ils la croisent. D’autres se retournent plusieurs fois pour profiter le plus longtemps possible du spectacle qu’elle leur offre. Elle s’intéresse de près à une paire de chaussures en contrebas qui l’oblige à se pencher un peu. Elle offre ainsi sa croupe arrondie et moulée à la vue des passants qui n’en perdent pas une miette. Alors qu’elle admirait une paire d’escarpins, elle sent une main se plaquer sur sa fesse gauche et profiter l’espace d’un instant de leur fermeté. Elle sursaute en poussant un petit cri. En se retournant, elle voit un vieux monsieur s’éloigner d’elle et lui faire un petit signe de la main. Elle n’a pas vraiment eu le temps de réagir. La respiration haletante, elle ressent plusieurs impressions. D’abord une part de honte, elle s’est offerte dans cette tenue. Puis une satisfaction grandissante car elle sait qu’elle est excitante.

Avec toute cette excitation, elle a besoin de boire quelque chose. Elle se dirige vers un petit bar assez branché pour se désaltérer et surtout pour reposer un peu ses pieds. Même si elle n’a eu aucun mal à adopter ses talons, ils restent difficiles à garder longtemps aux pieds. Son entrée ne passe pas inaperçue. Les hommes l’ont tous vue et elle a senti leur regard carnassier sur elle. Elle se met au bar. Elle ne compte pas rester bien longtemps. C’est une femme brune au regard bleu qui sert au bar. Elle semble apprécier tout autant que les hommes du bar ce qu’elle voit. Elle s’approche :

— Qu’est-ce que je vous sers ?

— Euh, je ne sais pas… surprenez-moi avec un cocktail ! répond Maryse en souriant.

— D’accord. En attendant tâchez de ne pas créer d’émeute.

Elle lui fait cette dernière remarque avec un sourire enjôleur. Peu après elle lui apporte un cocktail glacé d’une couleur rouge.

— Et voilà pour la vamp de la soirée. Oh si, tout le monde vous dévore des yeux. Et je dirais que vous en êtes consciente…

La serveuse la laisse déguster son cocktail à base de rhum et de liqueur de fraise. Elle ne tarde pas à être rejointe par un homme d’une quarantaine d’années. Il est tout d’abord assez discret, mais elle le surprend à plusieurs reprises regarder ses jambes ou sa poitrine. Ce petit jeu l’amuse. Elle est grisée par le désir des autres à moins que cela ne soit l’alcool qui commence à faire son effet. 

Cet homme a un physique assez banal, la quarantaine, ses cheveux commencent à virer au gris par endroit. Il porte un costume dépareillé. Il appelle la serveuse et lui murmure quelque chose qu’elle n’arrive pas à entendre. Elle s’éloigne pour préparer un nouveau cocktail et le présente à Maryse en lui disant que ce dernier est offert par son voisin. 

Maryse se tourne vers lui et lui adresse un petit signe de la tête en souriant pour le remercier. C’est la première fois qu’elle se voit offrir une boisson dans un bar, cela lui plaît et lui fait peur en même temps. Que va-t-il se passer ensuite ? Va-t-il s’approcher, lui parler, lui faire une proposition indécente ? Elle est plongée dans ses réflexions l’estomac un peu serré quand l’homme s’approche d’elle et s’assoit à ses côtés. Elle n’ose plus le regarder. Elle est soudain prise d’un doute, elle est sans doute allée trop loin.

— Bonsoir, je me nomme Manuel, excusez mes manières un peu cavalières… mais il fallait que je fasse votre connaissance.

Elle trouve le courage de lui sourire. Elle remarque que son assurance n’est que feinte.

— Bonsoir, je m’appelle Maryse.

— Maryse, puis-je me permettre de vous féliciter de votre audace ? Vous êtes à tomber. Vous dégagez une sensualité irrésistible.

Maryse se dit qu’il est vraiment direct. Il ne manque finalement pas tant que ça d’assurance…

— Vous attendez sûrement quelqu’un… une femme comme vous n’est sans doute pas seule.

— Je suis mariée mais ce soir je suis seule… mon mari est en déplacement. Je n’avais pas envie de commencer la soirée seule chez moi…

Maryse se demande ce qu’il lui prend, elle vient de l’inviter à aller plus loin.

— Je comprends tout à fait. Cela fait longtemps que votre mari est parti en déplacement ?

— Quelques jours. La maison semble vide sans lui et les enfants qui sont aussi partis chez des amis. Je me retrouve donc abandonnée.

La discussion continue encore. Manuel est assez prévenant, il l’écoute, lui pose des questions sur elle, ce qu’elle fait dans la vie. Il lui offre un autre cocktail. Elle commence à se sentir plus à l’aise. Elle se confie à lui qu’elle ne connaît pas. Et puis elle commence à lui poser des questions.

— Êtes-vous marié ?

— Non
.
— Pourquoi cela ?

— Disons que ma situation professionnelle demande … de la compréhension. Et que je n’ai pas trouvé la femme prête à en avoir. Et puis je tiens aussi à ma liberté. C’est peut-être plutôt cela d’ailleurs qui m’empêche de m’investir totalement dans une relation.

— Quel est donc ce métier qui demande tant de compréhension ?

— Je ne suis pas sûr que vous vouliez le savoir…

— Maintenant vous m’intriguez ! Allez, dites-le moi.

— Très bien, je suis réalisateur de films… pornographiques.

Maryse est comme paralysée. Il se moque certainement d’elle… non pourtant il semble dire la vérité. C’était donc cela qui provoquait son manque d’assurance.

— Je… je suis désolée. Vous m’avez surprise. Ce n’est pas commun de rencontrer un réalisateur de films…

Elle ne trouve pas la force de dire le mot. La conversation prend une tournure qu’elle n’aurait pas imaginée.

— Oui c’est vrai. D’ailleurs je regrette, mais il va bientôt falloir que je vous quitte. Je dois aller sur un tournage.

— À cette heure-ci ?

— Les horaires sont très aléatoires… c’est aussi pour cela qu’une relation sérieuse est difficile à gérer. Je suis sûr que vous n’avez jamais assisté à un tournage quel qu’il soit ! Je sais que vous n’avez rien de prévu ce soir… peut-être que vous aimeriez m’accompagner ?

— Moi, non… enfin je veux dire, je n’ai jamais assisté à un tournage… encore moins d’un film…

Elle reprend son souffle. Et pourquoi pas, se dit-elle ? Il ne lui propose pas de tourner, seulement d’y assister. Cela ne se représentera peut-être jamais. Qu’a-t-elle de mieux à faire ? Oui, mais elle ne le connaît pas… cet argument ne tient pas devant son excitation croissante. Elle se laisse finalement convaincre par ses désirs.

— D’accord, je vous accompagne !

— Prenons ma voiture, ce n’est pas très loin d’ici.

Il paye les consommations et la guide vers sa voiture, une Mercedes grise, intérieur cuir aux lignes agressives. Il lui ouvre la portière puis entre à son tour. Le cœur de Maryse bat tellement fort qu’elle est sûre que Manuel peut l’entendre. Sa jupe ne cache rien de ses jambes croisées, et elle voit régulièrement Manuel les apprécier. Sa respiration est difficile, elle n’ose parler. 

Ils arrivent peu de temps après dans un pavillon imposant à deux étages. Il y a déjà trois véhicules sur place. Des câbles courent partout. Manuel la guide à l’intérieur. Dans une pièce, elle aperçoit deux femmes se maquillant en discutant. L’ambiance a l’air assez détendue. Un homme s’affaire aux réglages de sa caméra aidé d’un autre qui semble prendre des mesures de luminosité. Celui qui semble être le preneur de son est concentré sur le boîtier électronique de son micro. Des panneaux blancs réfléchissent la lumière des projecteurs et derrière eux, le décor apparaît. Il s’agit tout simplement d’un bureau éclairé d’une lampe ancienne et sur lequel sont éparpillés des dossiers. Un écran d’ordinateur est posé sur la gauche. Derrière le bureau, il y a des étagères remplies de dossiers.

Maryse est presque déçue par ce décor simpliste. Manuel lui présente l’équipe, il les appelle tous par leur prénom. Il y a Jeannot à la caméra, le petit qui l’aide à mesurer la luminosité se nomme Pierre. Ce dernier la dévore du regard en souriant. Le preneur de son se nomme Max. Manuel lui demande de le suivre afin qu’il lui présente les acteurs. 

Dans la pièce voisine, elle fait la connaissance de Bruno, un beau trentenaire aux yeux bleus et à la stature impressionnante. Il est habillé d’un costume rayé gris. Les deux femmes qui discutent ensemble se nomment Gina et Sophie. La première est une grande blonde à lunette, habillée d’un tailleur strict mais très court. La seconde est une brune aux yeux très clairs, aussi grande que Maryse. Maryse est étonnée par la taille énorme de sa poitrine relevée par le corset d’une tenue de soubrette aussi courte que sa propre jupe. Maryse peut très bien imaginer le futur tableau que les acteurs vont jouer devant la caméra. Les trois acteurs lui semblent très sympathiques. Ils lui demandent comment elle a connu Manuel. Sophie l’observe avec insistance. Son regard trouble Maryse, elle n’ose pas le croiser. Bruno est plutôt charmant, il essaie de la mettre à l’aise.

Un acteur n’est toujours pas arrivé mais Manuel décide de commencer le tournage. Il demande à chacun s’il a bien lu son script qui ne tient qu’à une page. Puis les acteurs et les techniciens se mettent en place. Manuel indique un endroit ou Maryse pourra observer le tournage sans gêner les mouvements de chacun. 

Maryse se fait l’effet d’une voyeuse quand la scène commence, malgré les techniciens présents. La scène commence avec Sophie qui fait la poussière parmi les dossiers du bureau alors que Bruno tente sans succès de se concentrer sur son travail. Ses yeux sont attirés par le corps de Sophie qui fait tout pour se faire remarquer. Elle prend des poses aguicheuses qui ne cachent rien de ses lignes sculpturales. Elle se baisse devant le bureau les jambes tendues, montrant son petit string coincé entre deux fesses rondes.

Maryse est de plus en plus excitée par ce qu’elle voit. La démonstration de Sophie est très convaincante. Elle s’approche de Bruno qui s’écarte de son bureau pour que la soubrette fasse correctement la poussière mais surtout pour mieux l’observer. Les deux acteurs échangent quelques mots sans intérêts. Maryse n’entend plus rien, elle vit presque la scène. Elle n’est plus elle-même. Sophie ouvre le pantalon de Bruno qui ne porte visiblement pas de sous-vêtements. Elle extirpe un membre imposant bien qu’encore mou. Il est parcouru de grosses veines et est complètement imberbe. Elle le caresse doucement, puis le serre et commence un lent mouvement de va-et-vient.

Maryse sent son excitation croître au fur et à mesure que la scène s’intensifie. Sa vision se réduit à la main enserrant ce gros membre. Elle n’en a jamais vu de cette taille hormis dans les films ou photos qu’elle a pu regarder sur internet. Sophie écarte légèrement les jambes en les laissant tendues au maximum et se baisse sur le membre de Bruno pour le gober entièrement. Ce dernier prend du volume d’un coup en se gorgeant au maximum. Sophie gémit doucement alors qu’elle s’applique à sucer ce puissant sexe. 

Maryse se sent rougir de honte d’observer cette scène ou de vouloir être à la place de cette soubrette. Le cameraman approche des deux acteurs pour faire un gros plan. Bruno grogne de plaisir alors qu’il défait le laçage dorsal de la tenue de Sophie. Cette dernière se relève pour prendre son souffle et pour offrir à la vue de tous sa magnifique poitrine libérée de son corsage. Ses seins sont en forme de poire, très lourds, aux aréoles assez larges. Ses tétons sont tendus vers Bruno qui s’en empare pour les tirer, les pincer et pour finir par les sucer presque violemment. Il presse son visage contre un énorme sein qui se déforme. Sophie sourit, elle prend manifestement beaucoup de plaisir de ce traitement. Elle lui prend les cheveux et le force contre sa poitrine. Il la repousse ensuite. Il se lève alors qu’elle se retourne contre le bureau lui faisant dos. Elle se penche en avant, sa poitrine généreuse reposant sur la table. Il lui arrache son string et s’agenouille derrière elle. Il commence alors à lui lécher ses lèvres intimes le visage pris entre ses deux fesses rondes.

Maryse prend appui contre le mur derrière elle. Elle trouve la scène tellement sauvage et tellement excitante qu’elle a du mal à tenir sur ses jambes. Les techniciens autour d’elle, même si elle les voit, n’existent plus. Elle sent sa propre poitrine tendre le tissu fin de son haut. Son sexe s’humidifie et commence à couler. Elle a du mal à se tenir sur ses talons hauts. 

La scène s’intensifie quand Bruno se relève et s’enfonce d’un seul coup dans le sexe de Sophie qui pousse un cri strident. Il entame un mouvement rapide qui provoque à chaque pénétration profonde un cri de Sophie. Maryse peut entendre un clapotis qui lui permet de deviner l’état du sexe de l’actrice. Bruno s’arrête ensuite quelque temps. Le cameraman se place autrement pour avoir un autre angle de vue. Puis Bruno reprend avec plus de vigueur encore. Cette petite interruption ramène la présence des techniciens dans l’esprit de Maryse. Ils sont tous témoins, comme elle, de l’accouplement sauvage de Bruno et Sophie.

Manuel annonce une pose. Bruno est en nage. Il doit reprendre sa respiration. Manuel se tourne vers Maryse un sourire aux lèvres qui disparaît lorsqu’il la voit. Il lui demande si tout va bien. Elle lui assure que oui mais qu’il règne dans la pièce une chaleur qui l’étouffe. Manuel lui sourit de nouveau en lui répondant un « sans doute » qui laisse entendre qu’il n’est pas dupe. 

Pendant ce temps, Gina applique délicatement du gel sur le petit orifice de Sophie qui est toujours penchée sur le bureau. Elle semble apprécier cette nouvelle caresse, surtout quand Gina lui enfonce un, puis deux doigts en rajoutant du gel. Gina ne s’attarde pas plus longtemps et se retire de la scène.

Manuel annonce la reprise et tout le monde fait silence. Maryse espère que personne n’entend sa forte respiration. Elle a les yeux rivés sur le petit trou de Sophie qui ne va pas tarder à être envahi par le sexe de Bruno. Elle aimerait tant être à la place de la soubrette même devant tous ces gens. Elle veut se faire prendre sauvagement aussi. Elle essaie de repousser ses pensées quand elle voit le sexe investir le petit trou étroit de Sophie. Bruno va lentement mais sa progression est inexorable malgré le râle de Sophie. Une fois complètement en elle, il fait une courte pause avant d’entamer une lente sortie qui semble interminable à Maryse. Puis de nouveau, il la pénètre de toute sa longueur. Il accélère peu à peu jusqu’à être pris d’une fureur sexuelle. Son bas ventre claque sur les fesses de Sophie qui peine à freiner les mouvements de Bruno. Ses seins frottent sur le bureau. Son visage est crispé, ses dents sont serrées et elle râle de plaisir ou de douleur, Maryse ne saurait le dire mais elle voudrait être à sa place. Elle aimerait subir les assauts de Bruno, le sentir en elle. 

Bruno n’y tient plus, il se retire rapidement et Sophie se retourne face à lui le visage au niveau de son sexe. Il éjacule en poussant un cri bestial. Sophie prend trois premiers jets copieux sur le visage puis elle ouvre la bouche et deux autres jets atterrissent sur sa langue. Elle fait face à la caméra au moment où elle avale le sperme de Bruno. Un filet blanc coule le long de sa joue pour s’écraser sur son sein. Elle le récupère du bout de son index et le suce en souriant. Maryse a le cœur qui s’emballe, le feu aux joues et une boule dans l’estomac. Elle est au comble de l’excitation. Elle n’aurait cru qu’elle pourrait prendre tant de plaisir à regarder une telle scène de débauche. Elle sent l’humidité de son sexe libre de toute entrave couler légèrement sur ses cuisses.

Manuel reçoit un bref coup de téléphone et annonce que Sergio arrive d’ici quelques instants. Il se rapproche de Maryse et lui demande de l’accompagner dehors quelques instants pour prendre l’air. Elle accepte avec joie.

— Vous aviez besoin d’un peu d’air frais, dit-il en souriant.

Il l’observe puis il s’arrête de marcher :

— Maryse… ne vous sentez pas offensée de ce que je vais vous proposer… Aimeriez-vous faire un petit essai devant la caméra ?

— Moi ? Devant la caméra… mais je… non … enfin… et si quelqu’un me reconnaissait… vous n’y pensez pas…

— Vous pouvez tourner masquée.

Il lui fait un petit clin d’œil.

— Laissez-vous tenter. Je pense que cela vous plaira… ne dites pas le contraire, tout votre corps parle pour vous et puis la paye est bonne. Je vous laisse y réfléchir quelques instants, je dois voir quelques détails avec Jeannot.

Maryse ne le voit pas partir. Elle reste seule dans le jardin. Elle se repasse la discussion plusieurs fois en tête. À nouveau des sentiments opposés la partagent. Une mère de famille à la réputation irréprochable ne peut pas se permettre d’accepter, elle n’aurait jamais dû se retrouver ici d’ailleurs. Irréprochable ? Depuis quelques semaines, sa vie a basculé dans la luxure. Elle n’est plus du tout l’oie blanche qu’elle était avant de pénétrer dans cette déchetterie. Elle a découvert une face de sa personnalité qui l’effraie et l’attire en même temps. Elle a envie de céder à ses instincts sexuels, ses tabous sont de plus en plus ébranlés. Elle se trouve sur le tournage d’un porno, dans une tenue à la limite de la décence. Elle ne porte pas de sous-vêtements. Elle est déjà allée trop loin pour refuser de continuer. Le cœur battant, les joues en feu, elle rentre dans la maison pour accepter l’offre de Manuel.

— Manuel ? Je peux vous parler un instant ?

— Mais bien sûr Maryse.

Elle l’entraîne un peu à l’écart sous le regard amusé des acteurs et de l’équipe technique.

— J’accepte, mais à plusieurs conditions. Je ne veux pas qu’on puisse me reconnaître, je porterai un masque comme vous l’avez suggéré. Je ne veux pas que mon nom apparaisse et je souhaite un rapport protégé.

— Aucun problème. Vous serez donc masquée, pour le rapport protégé cela va de soi. Si toutefois vous vouliez continuer à tourner, je vous demanderai un test de dépistage complet. Ensuite, votre nom n’apparaîtra pas, mais je vous suggère un nom de scène… pourquoi pas Annabella ?

— Oui… Annabella… ça me plaît… je suis terriblement anxieuse.

— Vous allez vous en sortir. Avant qu’on ne commence, est-ce qu’il y a des pratiques qui vous dérangent.

— Je… non je ne crois pas… enfin je ne sais pas…

— Bon nous verrons cela au fur et à mesure. Sophie ? Pourrais-tu aider Annabella à se préparer. Tu lui trouves un masque pendant que je vais réfléchir à la scène.

— Mais oui avec plaisir.

Sophie s’approche d’Annabella et la prend par la main pour la conduire dans la pièce voisine. Elle se mordille la lèvre inférieure sensuellement en la regardant.

— Alors tu as décidé de te lancer ? Hummm, tu ne vas pas être déçue. Tu vas commencer avec Sergio je pense. Tu vas voir, il est monté comme un âne. Il peut être un peu… brutal… mais c’est si bon avec lui. Je pense qu’il va falloir que je te prépare à l’accueillir. Installe-toi confortablement sur ce canapé.

Annabelle s’assoit, mais n’ose pas ouvrir ses cuisses. Elle n’a jamais montré son intimité à une autre femme.

— Écarte les cuisses ma jolie… Ohhh, mais tu ne portes pas de culottes ! Je savais que tu étais une vicieuse. Tu aimes te donner des sensations fortes. Tu es toute trempée…

Sophie lui caresse doucement les lèvres intimes recouvertes par un duvet sombre. Elle effleure de ses doigts son clitoris qui est tendu par l’excitation. Ses lèvres sont toutes ouvertes, prêtes à accueillir n’importe quoi pourvu que cela leur apporte du plaisir. 

Maryse sent un frisson la parcourir des pieds à la tête. Elle se laisse aller à l’extase de cette simple caresse. Sophie est consciente de l’effet qu’elle a sur Maryse. Elle ressent une certaine fierté et son désir pour cette femme augmente à mesure qu’elle voit les indices de son excitation. Les pointes des seins de Maryse dardent à travers le tissu. Son sexe coule à flot autour de ses doigts. Elle la pénètre d’un doigt. Elle sent la chaleur et l’humidité de son sexe autour de son doigt. Elle trouve une petite zone plus rugueuse non loin de l’entrée de ce sexe béant qui fait immédiatement réagir Maryse. Elle se tend et pousse un long gémissement de plaisir. Sophie n’en revient pas de la réactivité de cette femme offerte. Elle aimerait pousser l’exploration de ce corps plus loin mais il faut qu’elle la prépare pour sa rencontre avec Sergio.

Maryse l’observe dans un semi-brouillard de conscience. Elle est dans un état second. Les doutes et les appréhensions ont disparu. Elle voit Sophie saisir un tube de lubrifiant qu’elle fait couler entre ses fesses. Ses doigts ramènent le gel au niveau de son œillet et l’étale tout autour. L’intimité de cette zone encore vierge il n’y a pas si longtemps la rend très sensible aux caresses. Elle sent un doigt la pénétrer sans effort, puis un deuxième ramenant encore plus de gel en elle. Elle écarte au maximum ses jambes pour permettre à Sophie de la pénétrer au plus profond. Sophie prend visiblement autant de plaisir qu’elle mais elle est obligée de s’arrêter. Manuel les surprend et le sourire aux lèvres leur dit que tout le monde est prêt. Il tend à Maryse un masque vénitien décoré de petites plumes et de paillettes dorées.

— Maryse… euh, Annabella pardon, je vais vous expliquer comment va se passer la scène. Vous allez entrer par cette porte quand on vous fera signe. Vous porterez votre masque et vous annoncerez que vous êtes le cadeau promis par Rafael. Il a fallu que je trouve quelque chose rapidement pour être raccord avec les autres scènes. En entrant vous surprendrez Sergio en mains avec Sophie et Gina. Les filles, vous laisserez votre place à Annabella qui lui fera une pipe. Sergio, tu te laisses aller sur les insultes. Ensuite, tu la placeras sur le bureau et en lui tenant les jambes, tu la besognes. D’après ce que j’ai vu elle est prête à en prendre plein les fesses, donc tu lui feras aussi les honneurs. Et tu finis par lui éjaculer sur le ventre. Les filles vous la caressez en même temps. Tout le monde a compris ? Alors en place.

Maryse est soudain prise d’une sorte de trac. Sa respiration est difficile mais elle se refuse à reculer. Elle passe derrière la porte. Elle entend sans comprendre les dialogues derrière la porte. Et puis c’est à elle d’intervenir. Elle met son masque et après avoir frappé à la porte, elle entre les jambes flageolantes. Elle reste un instant tétanisée par la scène qu’elle voit. Sergio est debout, face à elle. Son sexe est comprimé entre les bouches voluptueuses de Sophie et Gina qui s’arrêtent. 

Maryse se reprend et dit son texte comme elle peut. Au signe de Sergio, elle approche. Il la prend par les cheveux, l’oblige à mettre sa tête en arrière pour l’embrasser. Sa langue omniprésente, lui fouille la bouche. Il s’arrête et la fait se reculer un peu. Il lui lâche les cheveux et agrippe son haut pour le tirer vers lui, libérant ainsi les deux seins volumineux de chaque côté du tissu. Il s’en empare pour les pétrir.

Maryse n’avait pas vu la caméra jusqu’à présent. Mais elle sent la présence de Jeannot et de sa caméra. Puis elle sent le regard de toute l’équipe technique sur elle. La honte de se livrer à la caméra et aux regards de ces inconnus décuple son plaisir. Elle sent les deux actrices lui caresser les jambes et s’insinuer sous sa jupe pendant que Sergio lui pétrit les seins. Il la reprend par les cheveux et l’oblige à s’agenouiller devant lui. Elle fait face à un sexe monstrueusement volumineux. Il est un peu plus court que celui de Bruno mais il est nettement plus large. Son gland est encore recouvert mais il ne demande qu’à s’échapper. Les bourses de l’acteur sont volumineuses et complètement imberbes. Son corps est musclé et luisant de sueur.

Elle caresse d’abord ses abdominaux saillants puis descend vers son sexe puissant. Elle le prend en main délicatement puis le serre pour le décalotter. Le gland apparaît maintenant violacé et fuselé. Elle le branle quelques instants. 

Gina déchire un petit sachet rose. Elle présente le préservatif à Maryse qui le place sur le gland avant de le dérouler interminablement sur toute sa longueur. Elle le lèche, puis elle prend le gland autour de ses lèvres et joue avec sa langue sur le pourtour. Sergio grogne, la prend par les cheveux et lui ordonne de le sucer profondément comme une salope. Il l’oblige à avaler la moitié de son sexe. Le volume de ce sexe déclenche chez Maryse une envie irrésistible de le satisfaire. Elle reprend sa respiration, puis elle le suce bruyamment en essayant d’en prendre le plus possible en bouche. Sergio continue de la tenir par les cheveux en grognant des insanités. Maryse est déchaînée. Les filles aussi la traitent de putain, de bouffeuse de bite. Plus elle entend ces insultes, plus elle se déchaîne. Le regard de l’équipe la galvanise.

Soudain Sergio la tire de nouveau par les cheveux. Il la soulève presque pour la coucher sur le bureau. Il lui écarte les jambes en V, ce qui achève de remonter totalement sa jupe. Sans attendre, il la pénètre d’un coup jusqu’à ce qu’elle sente des bourses s’écraser contre ses fesses. Elle hurle sous l’assaut de Sergio qui lui empoigne les seins pour la pénétrer de plus belle. Ses mouvements sont puissants. Son sexe l’envahit totalement et butte à chaque coup au plus profond. Son visage est crispé. Elle sent les mains des actrices sur tout son corps. Gina lui fait sucer ses doigts pendant que Sophie lui caresse le clitoris. 

Sergio continue à la pénétrer sans relâche. Il lui tient maintenant les jambes pour permettre à la caméra de prendre des plans rapprochés de son intimité. Elle se rend compte que tout le monde pourra la voir, que certains s’exciteront sur sa vidéo… et cela achève de la faire jouir une première fois. Elle se tend en se cambrant. Elle ne peut plus respirer alors que la vague de plaisir la transperce inexorablement. Puis elle se laisse aller, en gémissant. Son sexe est trempé, les pénétrations successives de Sergio produisent des clapotis indécents. Gina lui suce un sein alors que les doigts de Sophie s’activent toujours sur son clitoris.

Elle ressent soudain un grand vide alors que Sergio se retire. Puis, sans lui laisser le temps de se reprendre, il pousse son énorme sexe à l’entrée de son petit orifice. Elle n’a pas la force de paniquer, juste de gémir plus fort alors qu’elle sent le sexe s’enfoncer et l’envahir peu à peu. Il se retire totalement pour reprendre sa pénétration plus profondément. Ses dernières résistances lâchent et Sergio l’envahit totalement. 

Elle ne sait plus si elle souffre ou si elle jouit de plaisir. Les doigts de Gina la rendent folle et elle se sent totalement livrée au sexe de Sergio et à la caméra. Il accélère le mouvement. Elle est violemment secouée par les pénétrations. Ses seins ballottent en tout sens. Elle s’agrippe aux bras des filles qui continuent à la caresser. Gina pénètre frénétiquement son sexe de deux doigts alors que Sergio continue telle une machine, à la sodomiser. Elle n’arrive pas à crier, mais elle gémit et grogne son plaisir. Quand elle sent les doigts de Gina frotter en elle, une seconde vague de plaisir manque de lui faire perdre connaissance. Sergio n’en peut plus, il arrache le préservatif et jouit abondement sur le ventre de Maryse. Une bonne quantité de semence arrive sur le tissu de son haut alors que le reste coule sur son sexe et ses cuisses. Sophie et Gina prennent la place de Sergio et s’appliquent à lécher les traits de sperme, lui apportant encore un peu plus de plaisir.

Maryse est épuisée par la scène. Manuel la rejoint et lui dit que c’était fantastique et criant de vérité. Elle se redresse et essaie de remettre un peu d’ordre dans sa tenue. Son top est maculé de sperme. Elle tire sur sa jupe pour la remettre en place et recouvrir son sexe béant et trempé ainsi que ses fesses. Elle sent une douce souffrance au niveau de son petit trou. 

Manuel l’accompagne jusqu’à l’écran de contrôle pour lui montrer la scène. Maryse a peine à croire ce qu’elle voit. Elle est déchaînée sur cette vidéo. Elle se voit jouir et en redemander. La caméra a filmé au plus près et elle voit les ravages que le sexe de Sergio a faits sur son petit trou qu’elle voit béant, rouge et luisant. Un nœud a l’estomac, elle demande si elle peut avoir une copie. Manuel lui répond en souriant qu’il lui enverra un exemplaire du film. Elle accepte sans trop y penser. Puis Il lui fait un chèque pour sa participation et lui donne son numéro de téléphone.

Sophie s’approche d’elle et lui propose de la raccompagner ce que Maryse accepte avec joie. Sophie lui demande quelques instants, le temps qu’elle se change. Elle réapparaît peu de temps après habillée d’un jean serré, d’un tee-shirt lui moulant avantageusement la poitrine, de bottes à talons aiguilles et d’une petite veste en jean assortie. Maryse la suit jusqu’à sa voiture, une mini-cooper. Quand elle s’assoit, elle ressent une gêne entre ses fesses, mais cette sensation lui plaît et lui rappelle l’expérience intense qu’elle vient de vivre devant la caméra.

— Alors je t’emmène où ma cocotte ?

A suivre…

mercredi 25 juin 2025

Je suis tellement désolée Ch.03

Traduction d’un texte de FullyLoadedUK.

*****

Je commence à comprendre la situation de ma femme.

J’envoie un dernier texto disant : « Il ne doit pas savoir que tu viens. »

En posant mon téléphone sur la table basse devant moi, je regarde les trois autres personnes présentes dans la pièce.

Assise sur la chaise à ma gauche, se trouve la femme que je pensais connaître le mieux, mais ce que j’ai vu hier me fait me demander si c’est vrai.  Elle est belle avec ses cheveux blonds champagnes, raides et longs qui lui tombent aux épaules. Son corps est parfaitement proportionné, avec des seins suffisamment gros pour être remarqués, mais pas trop pour vraiment détourner l’attention par rapport à son apparence générale. C’est un corps pour lequel des filles de dix ans plus jeunes que ses vingt-huit ans  meurent d’envie. Pour faire simple, avec son physique, elle pourrait être mannequin ou star de cinéma. Je pense qu’elle l’est un peu en quelque sorte. Si je ne suis pas sûr de la connaître vraiment, c’est que depuis un an, elle fait des vidéos pornographiques. Elle couche avec des inconnus sous les ordres de trois salauds que je veux abattre : mon patron, son patron et un proxénète de bas étage avec lequel ma nièce a des ennuis.

A côté de moi sur le canapé se trouve cette nièce Sharon. A dix-neuf ans, Sharon est tout aussi belle que ma femme, mais plus petite et plus jeune. Avec ses 1m62, elle est en dessous de la moyenne. Elle a des cheveux blonds sable ondulés longs jusqu’à ses clavicules. Ils encadrent son visage rond et ses yeux noisette étincelants. Son corps svelte est parfaitement proportionné pour une fille de dix-neuf ans, même si elle a peu d’estime pour lui. Elle s’est épanouie lorsqu’elle sortait avec un garçon dénommé William. Mais ses tromperies avec des prostituées ont anéanti ma nièce. C’est en partie de là que venait sa colère lorsqu’elle a tenté de l’écraser. Elle se disait qu’il ne voulait pas de son corps. Mais moi je pense qu’elle est belle et que l’homme qui finira avec elle sera le plus chanceux du monde.

De l’autre côté du canapé, se trouve la plus grande femme dans la pièce. Avec ses 1m80, elle est juste quelques centimètres plus petite que moi. Les longs cheveux noir de jais de Mary, avec des boucles et une frange sur le côté encadrent parfaitement son visage en forme de cœur. Ses yeux verts brillent de mille feux et trahissent sa beauté intérieure et son intelligence. Elle a une jolie silhouette en sablier qui est un peu lourde. Elle a les plus gros seins de toutes les femmes présentes, mais ça lui va bien. A trente ans, comme moi, elle prend un nouveau départ après avoir finalement laissé tomber son mari volage et apparemment gay. C’est lui qui s’est chargé de faire en sorte que le monde, ou du moins une grande partie de nos connaissances soit au courant de la carrière pornographique de ma femme. Il a téléchargé sur un site payant toutes les vidéos pour ensuite les mettre sur un site gratuit visible par tous. Il a partagé ce site avec tous ceux qui selon lui nous connaissaient et qui vraisemblablement en tireraient des sensations fortes. C’est un enfoiré et il vient en quatrième position des personnes dont je veux me venger, derrière les créateurs des vidéos. C’est Mary qui m’a parlé des vidéos et qui m’a hébergé la nuit dernière.

Le SMS que je viens d’envoyer fait partie d’une série que j’ai envoyée à la femme de mon patron. Je lui ai demandé de venir chez moi et que c’était important. Je lui ai demandé aussi de ne pas prévenir son mari. Je ne pense pas que ce soit un problème, car il est probablement au travail en ce moment. Je l’ai averti que je voulais lui parler de lui.

Je ne sais pas quoi faire en attendant qu’elle arrive. Nous ne pouvons pas discuter normalement après tout ce qui avait été dit. C’est là que quelqu’un a commencé à frapper à la porte d’entrée en criant :

- Salope : ramène tes fesses ici maintenant ! Tu as du boulot !

Gillian pâlit et elle se met à trembler en disant :

- C’est un des gars de Dwayne. Il va forcer la porte et me traîner de force si je ne vais pas avec lui.

Ma résolution de la détester pour ce qu’elle avait fait s’effondre en la regardant. Oui bien sûr elle a admis avoir apprécié le sexe à un niveau n bestial, mais c’était toujours sous la contrainte et la voir ainsi maintenant me le montre. Tout comme de la voir se lever et commencer à marcher vers la porte, complètement défaite.  Mary se lève d’un bond et la repousse vers la chaise en disant :

- Je m’en occupe !

Elle se dirige vers la porte, le téléphone allumé avec le numéro de la police composé et prêt à être appelé. Nous l’écoutons ouvrir la porte.

- Messieurs, je peux vous assurer que je ne suis pas une salope alors veuillez parler mieux. Maintenant que puis-je pour vous ?

- On veut Gillian, la salope ! Elle est où ? Grogne l’employé de Dwayne, déconcerté par le comportement de Mary.

- Gillian est avec son mari chez le médecin. Dois-je lui dire que vous la cherchez ? Vous êtes monsieur ? 

- Ce sont des conneries, je vois sa voiture !

- Et celle de son mari n’est pas là. Que voulez-vous ?

- Putain de conneries ! Dwayne a dit qu’il savait qu’elle était là, que son mari ne veut plus rien à voir avec cette salope. Dégagez de mon putain de chemin maintenant.

- Regardez, je viens d’appuyer !

- Putain, elle a appelé les flics !

C’est ce qu’elle a fait, il ne faut jamais s’en prendre à Mary.

- Si vous partez maintenant, je ne prendrai pas de photos pour qu’ils puissent vous retrouve facilement. Je leur dirai simplement que deux hommes noirs sont devant ma porte et me menacent, qu’ils veulent entrer de force dans ma maison.

C’est alors qu’une voix sort du téléphone :

- Nous vous avons entendu Madame ! Pouvez-vous nous donner votre adresse et nous vous envoyons une voiture.

Mary avait mis le haut-parleur. Je ne sais pas si elle l’a fait pour que nous entendions ou pour que les hommes noirs sachent que la police arrive. Elle donne l’adresse et ajoute :

- Oh, ils partent en vitesse. Je pense que ça va aller.

- Nous vous envoyons quand même une voiture pour vérifier que vous allez bien. 

Mary ferme la porte et revient à sa place sur le canapé. Elle est rayonnante, Sharon un peu secouée et Gillian prête à vomir. Ces salauds l’impressionnent. Ça me fait un peu mal, mais je me souviens qu’elle a reconnu qu’elle aimait le sexe et qu’elle ne m’avait pas fait assez confiance pour me parler de ses problèmes. 

Dix minutes plus tard, deux policiers se présentent à la porte et s’invitent à l’intérieur pour vérifier que nous allons bien et que nous ne sommes pas sous la contrainte avant de partir. Partir signifie se garer un peu plus bas dans la rue pendant les deux heures suivantes. Je pense qu’ils veulent s’assurer que les « amis » de Dwayne ne reviendraient pas.

Heidi, la femme de mon patron arrive un peu avant onze heures. Elle nous dit qu’elle avait un rendez-vous chez un coiffeur qu’elle n’avait pas voulu décommander parce qu’il était difficile d’en avoir un.

Je lui explique alors ce que son mari fait. Nous lui montrons quelques vidéos dans lesquelles on voit son mari. Mais comme il cache son visage, elle n’est pas convaincue que ce soit lui. Gillian lui fait alors écouter une conversation qu’elle a enregistrée sur son téléphone, où j’entends clairement mon patron ordonner à ma femme de baiser Charlie ou il y aurait des conséquences. Lors des prochaines minutes, Heidi montre toute une gamme d’émotions : Honte, colère, peur et embarras. Un autre divorce s’annonce alors qu’elle comprend ce que son mari fait.

Le fait qu’il soit propriétaire d’une partie de la société qui produit les films la dérange, mais le fait qu’elle y participe l’énerve vraiment. Elle appelle son comptable et lui demande de procéder à un audit complet des comptes de la société pour laquelle je travaille ainsi que de ses comptes personnels. Elle lui demande d’être le plus discret possible et quand il lui demande pourquoi, elle répond qu’elle a une offre d’achat pour cette société et qu’elle veut s’assurer que tout va bien étant donné qu’elle avait entendu dire que son mari n’était peut-être pas très honnête. Elle veut donc qu’il y jette un coup d’œil avant que la comptabilité de l’entreprise ne soit modifiée. Elle nous dit alors que son comptable est un vrai pitbull et qu’il trouverait s’il y avait quelque chose à trouver.

Gillian énumère ensuite les autres membres de l’entreprise avec lesquels elle a été obligée d’avoir des relations sexuelles. Il y a Charlie ainsi que quatre des six cadres supérieurs. Ce sont quatre hommes. Apparemment les femmes n’étaient pas intéressées ou n’étaient pas invitées. Charlie était le seul employé qui n’était pas cadre et d’après ce que je sais c’était juste pour se venger et s’assurer que Gillian ne parle pas. 

Ensuite je suis surpris. Mon patron que je supposais être le propriétaire majoritaire de la société n’a que 10 % des parts de l’entreprise. Le reste des parts est détenu par Heidi et son père, ils ont 45 % chacun. Heidi montre une photo de son père à Gillian qui, heureusement, ne l’a pas reconnu.

C’est alors que nous parlons de la femme de Reggie, le patron de Gillian. Nous nous demandons si elle est dans le coup ou non. En fin de compte nous nous disons qu’elle ne doit pas l’être, alors nous parlons de la façon la plus rapide de la contacter. Le problème est résolu immédiatement quand Heidi nous dit qu’elles sont amies. Elle sort son téléphone et l’appelle, l’invitant à se joindre à nous avec les mêmes instructions que je lui avais données. 

Pendant que nous attendons, Gillian nous dit qu’il y a des vidéos spéciales que Samantha, la femme de Reggie aimerait voir. Elle avait réussi à obtenir un nom utilisateur et un mot de passe pour accéder au système de sécurité de l’entreprise et elle l’avait utilisé pour recueillir des preuves sur les personnes qui l’avaient utilisée comme esclave sexuelle. En fin de compte elle a des preuves d’avoir été baisée par Reggie, Kat et le meilleur vendeur de la société. Elle a même des preuves d’un viol d’une femme de ménage par Reggie et de la réunion où il l’a payée le lendemain pour qu’elle se taise. Ca me retourne l’estomac de penser aux femmes qui travaillent là et au danger qu’elle court.

Samantha n’a pas la même personnalité qu’Heidi. Doucement nous commençons à lui parler en lui montrant des vidéos de son mai et de Kat, la directrice financière. Cependant elle sait très bien que son mari a des relations avec d’autres femmes. Et ça lui va très bien tant qu’il ferme les yeux sur ses aventures à elle.

Nous passons à autre chose et lui montrons des vidéos où Gillian est forcée de faire des choses à Reggie ou Kat pendant leurs séances de sexe au bureau. Lui montrer le viol et la réunion après l’a fait jurer.

Elle demande alors à Gillian comment elle s’est retrouvée dans cette situation, ce qui s’est passé pour qu’elle se plie à ce point à leurs exigences. Gillian lui raconte tout. Nous lui montrons des vidéos postées sur le site gratuit où Gillian se produit avec son mari et d’autres participants.

Finalement, elle est consternée par le comportement de son mari. Elle est aussi troublée par le fait que Gillian ait volé l’entreprise. Apparemment, Gillian est l’une des rares employées dont Reggie vante les mérites.

Elle estime que la punition infligée à Gillian est bien plus grave. Elle ne dira rien pour le vol, mais Gillian ne peut plus travailler pour cette société et qu’elle ne peut pas, en toute conscience, lui fournir des lettres de référence ou permettre à d’autres dans l’entreprise  de lui en faire. Elle nous dit que l’argent volé avait été probablement remplacé par son mari, sinon le comptable aurait découvert le trou dans les déclarations de fin d’année.

Nous ne comprenons pas pourquoi elle parle comme si elle dirigeait la société, mais en fait c’était le cas. Reggie et elle possédaient 20 % des parts chacun, le reste étant réparti entre son père et ses deux frères pour 10 % chacun, un de ses cousins pour 5 % ce qui donnait à Samantha 55 % des parts de la société avec droit de vote. Le reste était détenu par le père et la sœur de Reggie, Katsuko la directrice financière et le comptable. Avec sa famille, Samantha est majoritaire et peut faire le ménage. Et elle a confirmé qu’elle le ferait. Toute personne impliquée dans ces activités sexuelles sera virée. Il faut juste qu’elle décide quand et comment.

A ce moment, ma nièce dit :

- Ils sont venus chercher ici Tante Gillian, donc ils avaient probablement prévu de faire une vidéo aujourd’hui. Je parie qu’ils sont tous réunis. Pourquoi ne pas les dénoncer et demander à la police de faire une descente dans leur studio.

A la suggestion de Sharon, les deux femmes vérifient comment vont leur mari. Heidi appelle le bureau et demande à parler à son mari. On lui répond qu’il n’est pas là et qu’elle devrait l’appeler sur son portable. Samantha fait de même et obtient la même réponse. Elle demande également de parler à Katsuko, mais celle-ci est également absente du bureau.

En utilisant le téléphone prépayé et anonyme, Mary appelle la police pour signaler la présence de drogue à l’adresse du studio de cinéma que Gillian lui a donné.Ils avaient l’habitude d’utiliser le studio même si des fois ils se déplaçaient dans d’autres endroits comme le garage où Sharon avait vu William baiser, ou le restaurant où ils avaient baisé Gillian alors qu’elle passait une soirée avec moi.

Ensuite nous avons tous installé une application de chat cryptée sur nos téléphones et créé un canal sur lequel nous pouvions communiquer. Nous voulions que l’accès soit protégé par un mot de passe pour que les maris de Heidi et Samantha ne voient pas que nous nous parlions et voient ce que nous disions.

Mary, Sharon, Gillian et moi sommes allés à côté, chez Mary. Nous avons pensé qu’il ne valait pas mieux sortir avant de connaître les retombées de l’appel téléphonique. Heidi et Samantha sont rentrées chez elle. Elles ont promis de nous tenir informé de ce qu’elles découvriraient.

Une fois chez Mary, Sharon et Gillian se chargents de préparer le déjeuner, cherchant à se rendre utile et à faire pénitence pour l’année écoulée. Je m’assois sur  le canapé et je réfléchis aux changements survenus depuis la veille. Je ne vais pas pouvoir retourner au travail. Mon cœur est brisé. Ma confiance est brisée aussi. Je ne vois pas comment je peux réparer tout ça.

Nous finissons de déjeuner quand tous nos téléphones sonnent. Nous nous précipitons pour nous connecter au chat et lire les nouvelles. Samantha vient de laisser un message : « En route pour le poste de police. Mon mari est accusé de possession et de vente de drogue. Je suppose qu’il en avait beaucoup sur lui. »

Heidi est en train de taper et nous attendons avec impatience son message. Quelques minutes plus tard, il apparaît : « Je suis au poste de police. Si tu es déjà partie Samantha, tu peux faire demi-tour. Ils ont plusieurs charges très graves sur le dos dont certaines dont on a pas parlé.  Il y a : relations sexuelles avec mineurs, production présumée de pédopornographie, viols avec usage de drogues, kidnapping et séquestration. La bande de Dwayne est aussi accusée de résistance à l’arrestation et possession d’armes à feu sans permis. Ils ont même tiré, je crois »

Je tape : « Putain de merde ! Ils sont tous inculpés ? Qui ? »

Pendant ce temps, Samantha a écrit : «  Je n’ai pas quitté mon allée. Je rentre à la maison pour prendre un bon bain relaxant ».

Puis un nouveau message d’Heidi apparaît : « Il y a quatre des gars de Dwayne, mon mari, un de nos cadres, Reggie, kat, deux autres femmes et deux autres hommes. Ils ont aussi trois filles en protection préventive. Ils pensent qu’elles sont mineures et droguées. »

Mary écrit : « Connaissez-vous les noms des quatre autres personnes ? »

« Non, ils n’ont pas voulu me dire. » 

Alors qu’Heidi finit de taper ce message, le téléphone de Mary se met à sonner et elle répond :

- Allô … Perry ? Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? … Tu es où ? … Tu veux que je paie ta caution ? … Quelles sont les charges ? … Putain de merde, tu y es allé pour coucher avec Gillian ? … Trouve quelqu’un d’autre pour payer ta caution. Et ne m’appelle plus jamais. J’ai vu la vidéo de toi et de ton amant, ton amant masculin ! Je pense que notre divorce va être amusant. Je ne sais pas si tu seras au tribunal ou en prison , mais je pense que ce sera marrant quand je présenterai cette vidéo comme preuve. Salut, trou du cul !!!

Elle raccroche et nous regarde.

- Il y était. Je suppose qu’il s’est convaincu de baiser Gillian devant la caméra. 

- Putain de connard ! Crié-je en secouant la tête.

Gillian semble prête à s’effondrer en pleurs sachant que s’il n’y avait pas eu ces révélations, elle aurait dû le baiser aujourd’hui. Je sais bien qu’elle ne l’a jamais aimé auparavant.

La conversation continue entre nous quatre sur ce que nous pensions qu’il allait se passer ensuite. On s’est dit que ça allait dépendre si l’un d’entre eux s’en sortait. Ils allaient sûrement se douter que Gillian ou moi les avions dénoncés. Ils risquaient de s’en prendre à nous.

Nous sommes en début de soirée et nous n’avons rien de nouveau quand on sonne à la porte de Mary. Elle va ouvrir et nous l’entendons inviter la personne à entrer dans la maison.

Elle arrive la première dans le salon et nous dit :

- Voici l’inspecteur Thompson, il vous cherche, Gillian et Bob !

Je me lève et je lui tends la main :

- Inspecteur, que pouvons-nous faire pour vous ?

- Je voudrais vous parler de quelques arrestations faites dans une entreprise de la ville. Une société dans laquelle vous et votre femme sembleraient impliqués. Mais peut-être est-ce mieux de faire ça en privé ? Peut-être au poste ou chez vous ?

Je regarde autour de moi, puis je me tourne vers lui :

- Inspecteur, les personnes présentes ici  sont toutes impliquées plus ou moins avec les arrestations faites aujourd’hui. Mary, ma voisine, est celle qui vous a donné le tuyau et apparemment vous avez arrêté son mari volage dans votre descente. Sharon, ma nièce est la raison de l’implication de Gillian. Gillian a été impliquée par chantage et non parce qu’elle est employée. Ils l’ont forcée à jouer l’actrice porno et ne l’ont jamais payée pour ça. Quant à moi, je ne savais rien jusqu’à hier soir. Je ne savais même pas où était ce studio avant que Gillian le dise à Mary avant de vous appeler.

- Pouvez-vous le prouver ?

Gillian réagit :

- Ils ont des vidéos de Sharon et moi en train de commettre un crime. Elle a renversé des gens avec sa voiture et elle s’est enfuie. Elle a fait ça, car cinq hommes agressifs l’ont poursuivie. J’ai volé de l’argent pour payer ces hommes après qu’ils eurent abusés de mon corps.

- Ils me font chanter avec la vidéo de Sharon renversant son petit ami, celle où ils abusent de moi dans le parking et celle où je vole l’argent pour sauvegarder l’emploi de mon mari. Puis avec les vidéos où ils me forcent à avoir des relations sexuelles devant la caméra avec plusieurs hommes. Ces vidéos peuvent être achetées sur un site, mais des copies pirates ont aussi été mises sur un site gratuit par le mari de Mary. Il a partagé son site avec tous les voisins dans la rue et probablement avec toute personne qui peut trouver intéressant de les regarder.

- Le plus triste dans tout ça, c’est que mon corps a réagi favorablement par ces séances brutales. j’étais une proie facile pour eux. Les chefs de ce réseau sont mon patron, le patron de mon mari, la directrice financière de mon entreprise et un proxénète appelé Dwayne. Je ne connais pas son nom de famille, mais c’est lui qui fournit des femmes avec qui j’ai dû travailler. Tous les hommes sont les amis et les collègues des deux patrons, ainsi que la quatre hommes de main de Dwayne.

- Je suis sûre qu’il faut que vous voyiez les vidéos. Mon mari peut vous indiquer le site gratuit sur lesquelles elles sont.  Il a découvert toute l’affaire, car quelqu’un lui a envoyé ce lien. C’était hier pendant que je me faisais baiser par tous les connards que vous avez arrêtés aujourd’hui. 

L’inspecteur dit alors :

- D’accord madame. Je pense qu’il va me falloir les déclarations de chacun d’entre vous. Nous allons avoir besoin de vous interroger séparément. J’ai besoin que vous veniez au poste de police pour que nous puissions les enregistrer.

Nous acceptons sous la condition de ne pas rencontrer les personnes qu’ils ont arrêtées. Il le promet et nous nous rendons au poste de police. Gillian prend Sharon dans sa voiture. Mary et moi sommes partis dans la sienne.

Une fois sur place nous sommes séparés et mis dans différentes pièces. Nous racontons tout ce que nous savons, comment nous le savons et quand. Mary et moi finissons après une heure environ. Sharon sort au bout de deux heures. Au bout de trois heures, Gillian est toujours interrogée alors nous décidons de rentrer chez Mary après avoir laissé un message pour elle à l’inspecteur. Sharon nous accompagne après avoir téléphoné à sa mère pour lui dire qu’elle restait avec son oncle.

Il est tard quand nous sommes de retour chez Mary. Nous avons faim. Comme nous n’avons pas le courage de cuisiner, nous décidons de commander une pizza. N’étant pas d’accord sur la garniture, Nous nous contentons d’une pizza toute simple. L’un ne voulait pas de piment, l’autre pas de feta et le dernier pas d’épinards. Je ne dirai pas qui voulait quoi, mais la plus jeune aime les épinards et me regarde bizarrement quand je suggère des piments forts.

Je repense à la journée et je me dis que l’on a dû énerver beaucoup de gens puissants. D’un côté, un proxénète et ses hommes de main pour la force brute et de l’autre côté, des patrons et des cadres pour la force financière. Je crois que Perry n’a plus beaucoup de pouvoir et il a déjà fait tout le mal possible en exposant Gillian.

S’ils apprennent d’où viennent tous leurs ennuis, je suis sûr qu’ils vont chercher à se venger par tous les moyens possibles. Ce n’est pas comme moi. Je voulais juste des preuves irréfutables à utiliser contre eux avant de compter sur la police pour les arrêter.

Nous regardons les informations en mangeant. Nous voyons qu’ils ont tous été emmenés au poste de police. Nous écoutons un jeune reporter sur le trottoir devant un bâtiment que le sous-titrage indiquait comme étant un studio pornographique. Il y a deux fourgonnettes de police garées à l’extérieur et un policier en uniforme arrête les gens qui veulent entrer. Ce bâtiment semble tout à fait normal.

En regardant mes e-mails, j’en trouve un de l’une des personnes que je déteste le plus depuis aujourd’hui : Charlie. Il a baisé Gillian pour se venger de la promotion qu’il pensait mériter. C’est mon patron qui a organisé cette séance de baise. Charlie aurait pu refuser. Je pensais que nous étions amis alors que nous partagions le même bureau. 

Quand j’y repense, certains de ses commentaires de ces derniers mois que je prenais pour des blagues à l’époque ressemblent aujourd’hui à des coups de poignard dans le dos. Quel Salaud !

Son e-mail dit : « Salut Bob, tout le monde est renvoyé chez lui après l’arrivée de la police. J’étais le dernier à partir et la police passait de bureau en bureau pour les fouiller. Tu sais pourquoi ? Sinon tu vas bien ? Tu as vu le médecin ? J’espère que Gillian prend soin de toi ! Bye ! Charlie. »

Quel enfoiré, je peux l’entendre penser dans la dernière phrase « Comme elle l’a fait pour moi ! ». Putain d’enculé, tu n’as peut-être pas été arrêté, mais j’aurais ma vengeance.

Je me connecte au chat sécurisé de mon téléphone et j’envoie le message suivant : « La police a fait une descente dans nos bureaux. Samantha, vous bureaux ont été fouillés aussi ? »

Samantha devait attendre les nouvelles, car elle a répondu immédiatement : « Oui. Ils m’ont fait venir et ouvrir le coffre. Ils ont emporté une grosse pile de DVD et de la paperasse. Ils ont également pris tous les enregistrements des caméras de sécurité. Je leur ai donné accès au stockage dans le cloud où tout est sauvegardé et j’ai retiré l’accès à tout le monde sauf eux et moi avant de partir. J’ai pensé que peut-être quelqu’un essaierait de tout effacer. »

Heidi intervient alors : « Nous leur avons aussi donné accès à tout. Je vais faire comme toi Samantha, je vais limiter les accès, c’est une très bonne décision. Je ne sais pas ce qu’ils ont pris dans nos bureaux. J’ai ordonné au service informatique qu’il donne accès à la police au système de messagerie électronique et le chat des personnes qu’ils détiennent. Je leur ai dit que je ferais de même pour tous ceux dont ils pourraient avoir besoin. »

Samantha répond : « Oui, ils ont aussi accès chez nous. J’ai demandé à notre service informatique de leur donner un mot de passe administrateur afin qu’ils puissent accéder à tous les comptes, le mien compris. Je n’ai rien à cacher et toutes les personnes qui travaillent pour moi ne devrait pas en avoir non plus. »

Heidi continue : « Bob, pouvez-vous diriger la société pour moi ? Et si vous le pouvez, le feriez-vous ? Vous avez le champ libre pour nettoyer la boutique. Vous pouvez même virer tous le monde et embaucher tant que la société tourne ».

Je regarde ce dernier message pendant quelques minutes. Est-ce que je pourrais le faire ? Je pense que oui. Est-ce que je veux le faire ? Ce la signifie que je dois rester ici et gérer le fait que tout le monde va savoir ce qui s’est passé. Les gens vont-ils me respecter ? Bien sûr ils vont être désolés pour moi et parler dans mon dos, mais respecteront-ils le fait que je reste et que je me batte ? Je suppose que ça dépendra de la façon dont je m’occuperai de la société et de son personnel. Et puis ça va me donner l’occasion de me venger de Charlie. 

« Oui j’ai les capacités, et si vous me le proposez, j’accepte. Je suggère de laisser l’entreprise fermée jusqu’à lundi afin de donner le temps à la police de travailler sur tous les documents. Un week-end de quatre jours est mieux que de laisser pendant deux jours se déchaîner le moulin à rumeurs. » 

« Très bien ! Je vais envoyer un e-mail à tous nos employés pour leur dire que nous sommes fermés jusqu’à lundi et que nous tiendrons ce jour-là une réunion de tous le personnel avec présence obligatoire »

« C’est très bien. Merci de me faire confiance. »

«  A qui d’autre pourrais-je faire confiance ? Au fait, je pense à un truc, est-ce que l’un d’entre vous a regardé leur site ?

Je tourne mon regard vers Sharon et Mary. Toutes les deux secouent la tête. 

« Ni Mary, ni Sharon, ni moi ne l’avons fait. Pourquoi ?

Samantha ajoute qu’elle aussi n’a pas regardé.

« Parce qu’il y a deux autres femmes qui apparaissent dans une série de vidéos. L’une d’elle est l’ancienne femme de Reggie et l’autre est notre ancienne cheffe de bureau. »

- Vous pensez que ça a commencé il y a longtemps ? Demandé-je.

«  je pense que oui. Je ne connaissais pas très bien l’ex-femme de Reggie, mais nous fréquentions les mêmes cercles. Elle était droite à l’époque, elle ne buvait pas et ne se droguait pas. En fait elle était la femme modèle, sûrement pas le genre de femme à tourner des vidéos pornos. Je n’ai pas vraiment été surprise quand Reggie a commencé à la tromper avec toi Samantha. Vous sembliez vraiment compatibles. Après son divorce, au cours duquel il s’en est vraiment bien tiré, elle a commencé à changer. Elle buvait beaucoup, puis elle a rayé tous ses amis de sa vie. Elle est morte d’une overdose. Je pense maintenant que c’était une façon de s’échapper à ce que Reggie lui faisait faire. D’après les vidéos, il semble évident qu’ils lui donnaient de la drogue. Je l’ai vu aussi avec Gillian, vous savez... »

« Et l’autre femme ? »

«  Il y a a moins de vidéos d’elle, une demi-douzaine je crois. La dernière date du jour où elle n’est plus venue au travail. J’ai vérifié et personne ne l’a vue depuis. j’ai transmis cette information à l’inspecteur. Peut-être qu’il arrivera à la retrouver ou découvrir ce qui lui est arrivée. J’espère qu’elle s’est enfuie, mais j’ai peur qu’elle se soit suicidée ou qu’ils l’aient tuée. Je vous donne mes données de connexion. Allez voir sur le site pour voir s’il y a quelqu’un que vous connaissez. »

Heidi nous envoie le nom de son compte ainsi que le mot de passe. Bien sûr, nous allons tout de suite voir. Ce site a un répertoire des stars féminines qui mène à une page de profil où sont listées toutes les vidéos dans lesquelles elles apparaissent. Gillian figure sous le nom de Gemma. Je clique sur ce lien et je remarque qu’il y a trois vidéos de plus que celles que j’ai vu sur le site gratuit créé par Perry. De retour sur l’annuaire nous regardons les photos des quarante-huit filles pour voir si nous les connaissons. 

- Celle-là, celle-là, elle et elle, ce sont toutes les filles de Dwayne que j’ai vues la nuit où j’ai suivi William. Nous dit Sharon.

Ces filles font partie d’un groupe, le plus grand groupe, qui est trop maquillé. Pour tout dire, elles ont toute un look de pute. Il reste neuf femmes dont trois que nous connaissons : ma femme avec son pseudo « Gemma », l’ancienne femme de Reggie appelée « Starr » et l’ancienne cheffe de bureau appelée « Céleste ». Je me souviens d’elle comme une femme vraiment gentille et timide.

Il y a donc six autres filles dont nous nous doutons qu’elles ont été forcées. Je reconnais l’une d’entre elle qui travaillait dans nos bureaux. Son prénom est Inga, mais le site l’appelle « esclave ». Inga avait eu des débuts difficiles au bureau, récoltant deux avertissements écrits avant que ça se calme. Puis elle a fait quelque chose qui aurait dû lui valoir un dernier avertissement ou un renvoi pur et simple, mais rien n’était arrivé.

Après cela, elle a changé, passant d’une personne qui voulait s’impliquer dans chaque projet de la société à une personne triste et réservée. Je crois que je sais maintenant d’où vient ce changement. Elle a fait six vidéos. La dernière date d’il y a deux semaines. A peu près le jour où elle a manqué une chose importante alors que sa présence était requise. Pauvre fille. 

Il reste cinq filles que nous ne connaissions pas. Nous sommes d’accord de dire qu’il est fort probable qu’elles soient aussi des victimes.

Il est maintenant 21 heures et nous n’avons toujours pas de nouvelles de Gillian. Ce n’est pas que j’en avais envie, mais je voulais savoir comment les choses avançaient et si quelqu’un était dehors et pouvait nous causer des problèmes.

Je dis que je vais me coucher et je me dirige vers la chambre où j’ai dormi la veille en faisant un détour à la salle de bain. C’est alors que je réalise que je n’ai toujours pas récupéré de vêtements à côté. En secouant la tête je me déshabille et je saute dans le lit.

Une heure plus tard, la porte de la chambre s’est lentement ouverte.

- Oncle Bob ? Tu dors déjà, oncle Bob ? Chuchote doucement Sharon.

Je me retourne pour la voir debout en soutien-gorge et culotte, ses vêtements dans les mains. Elle les laisse tomber sur le sol et elle marche timidement vers le lit. Bien que très jeune, elle est jolie. Elle aurait plus sa place au lycée qu’à l’université.

- Sharon, qu’est-ce que tu fais ? Demandé-je.

Elle décroche son soutien-gorge et le laisse tomber au sol avant de répondre :

- J’ai l’impression de te devoir quelque chose et je veux te donner quelque chose de gentil pour t’aider à effacer le mauvais.

- Ce n’est pas une raison pour faire ça ! Dis-je alors qu’elle descend sa culotte et lève les pieds pour l’enlever.

Mes yeux passent de son visage à sa chatte épilée. J’ai vraiment l’impression qu’elle a beaucoup mons que dix-neuf ans.

- Je sais. Mais tu es mon oncle préféré. Et tu as toujours fait partie de mes fantasmes nocturnes pour quand je… Euhhh, quand je….

- Quand tu te masturbais ? Demandé-je doucement.

- Euhhh… Oui. Répond-elle en attrapant les draps et en les tirant en arrière. 

- Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. Du moins pas maintenant… 

- Mais c’est quelque chose que je veux. Et tu sembles aimer cette idée. Dit-elle alors qu’elle a tiré les draps assez loin pour voir mon état d’excitation.

- Tu es très jolie. Le simple fait de te parler peut me provoquer cet effet. Mais ça ne veut pas dire que l’on doit faire quelque chose.

- Mais je le veux aussi. J’ai besoin de toi maintenant pour me faire sentir que tout va bien se passer. 

Elle commence alors à grimper dans le lit et se positionner sur moi.

- Oh mon Dieu ! Dis-je sans avoir la volonté d’arrêter ça.

Elle baisse son visage vers le mien et nous nous embrassons doucement. 

- PUTAIN DE MERDE !

C’est un cri qui vient du salon. Ça nous coupe dans notre élan et nous nous précipitons tous les deux, nus, dans le salon. Mary regarde par la fenêtre, son visage scintille de lumière jaune. Je me précipite pour la rejoindre et je vois que la voiture de ma femme est en feu. Puis je remarque que la maison brûle aussi.

J’appelle les services d’urgence, mais j’apprends que quelqu’un d’autre a déjà appelé. Les pompiers sont en route ainsi que des ambulances. J’appelle ensuite l’inspecteur de police et je lui raconte ce qui se passe. Il me dit qu’il viendra dès qu’il pourra.

A minuit, les deux incendies sont éteints et les pompiers cherchent à savoir comment ils ont démarré. L’inspecteur de police nous dit que Gillian a quitté le poste de police à 20h45 en disant qu’elle n’avait nulle part où aller à part ici.

Une enquête sur sa disparition est ouverte. Toutes les personnes arrêtées plus tôt ont été retrouvées et interrogées à nouveau. Nous montrons également le site web à l’inspecteur et nous lui indiquons les trois autres femmes que nous avons reconnues. Nous lui expliquons comment l’une d’elle est morte par overdose et qu’une autre a disparu. Il prend des notes et promet d’examiner l’affaire.

Nous apprenons que l’une des trois filles de l’après-midi est mineure. Elle n’aura pas dix-huit ans avant le mois prochain. Les gars de Dwayne l’ont recruté alors qu’ils vendaient de la drogue près de l’université. Elle leur devait de l’argent et on lui avait laissé le choix entre le sexe ou une raclée pour le remboursement.

Je suis désolé pour ma femme. J’ai peur pour sa sécurité et je sais maintenant que je l’aime toujours. Il y a un tas de trucs qui rend la poursuite de notre mariage impossible, mais oui, je l’aime toujours.

Au moment où l’inspecteur de police va passer la porte je reçois un SMS :
« Nous avons votre femme. Soyez à cette adresse dans l’heure qui vient et ne dites riens à personne ».

L’adresse donnée est à environ trente minutes avec une circulation normale. A cette heure de la nuit, je pense pouvoir y être en quinze ou vingt minutes. 

J’appelle l’inspecteur et je lui montre le message. Il me dit qu’il va venir avec des renforts. Mais je lui rétorque qu’ils ne doivent pas savoir que la police est là. 

A suivre…

lundi 23 juin 2025

La femme du PDG - Ch. 02

  Texte de Casimir.

*****

La bourgeoise et les clodos.

La vie de Simone Nasdacq a repris son cours entre réceptions mondaines et dépenses somptuaires. La débauche et l’humiliation vécues lors de la soirée caritative ne sont pas, pour autant, oubliées. 

Lorsqu’elle est rentrée, ce soir là, elle était partagée entre honte et plaisir. Honte de s’être laissée aller ; honte d’avoir ressenti tant de plaisir à cette dépravation. Elle avait encore en bouche l’affreuse odeur de la bite du clochard. Mais en même temps, cette déchéance lui avait procuré deux orgasmes inouïs, fulgurants. Elle n’avait pas joui comme ça depuis... Jamais en fait ! Avant que son mari ne la délaisse, il ne lui procurait que des plaisirs fugaces, fugitifs. Des mini-orgasmes… Il lui a fallu attendre la cinquantaine pour qu’elle connaisse la véritable jouissance ; dans la déchéance et le sordide certes mais…

Il lui arrive parfois le soir, une fois couchée, de repenser à ce « viol ». « Mon dieu qu’il était laid... et sale...  » frissonne t’elle dans ces moments là. Elle n’ose s’avouer que ces frissons ne sont pas spécialement de répugnance... Elle se surprend d’ailleurs, de plus en plus souvent, à tenter de ressentir la caresse anale que cette langue lui avait prodiguée ; à se remémorer les mots crus et vulgaires avec lesquels le clodo l’avait traitée. Et son sexe… « Qu’est ce qu’il puait de la queue...  ».

Deux semaines se sont écoulées depuis ce fameux samedi soir. Il est 15heures, la journée s’écoule lentement, son mari est à un congrès, « tu parles, un samedi ! Il est chez une pétasse oui ! »,
lorsqu’elle décide d’aller faire un peu de lèche-vitrine. Elle fait appeler le chauffeur : 

— Sortez la voiture Robert, vous allez m’emmener faire quelques emplettes  !

— Oui, Madame !

Arrivés à la ville voisine, elle lui dit :

— Vous repasserez me prendre ici, vers 18 heures, Robert .

Plutôt habitué à l’accompagner, voire à l’attendre, le chauffeur a une moue dubitative :

— Euh... Bien Madame, comme vous voudrez  !

Et voilà Simone en route pour les grands magasins et les boutiques de luxe. En sortant de chez Dior , elle se dit qu’un petit tour chez Hermès  s’impose. Par paresse, elle décide de couper par des petites ruelles qui n’ont rien de commerçantes et sont même franchement sinistres. 

Mécaniquement, elle accélère le pas et baisse la tête pour éviter de croiser la misère environnante. 
C’est au plus profond d’une ruelle qu’une voix l’apostrophe :

— Z’auriez pas une piècette, ma bonne dame  ?
 
Elle sursaute et porte son regard vers l’endroit d’où provient la voix, un recoin assez large, sombre, séparant deux immeubles. Une dizaine de clochards y ont élu domicile entre des bouteilles de vin, des couvertures et des sacs de couchages noirs de crasse. Un instant de panique la submerge, mais très vite sa contenance naturelle reprend le dessus. Haussant les épaules en signe de mépris, elle reprend sa route.

— Hé, les mecs, elle nous snobe, la bourge ! 

D’un bond, celui qui a émis cette remarque est sur ses pieds. Il rattrape Simone, la force à s’arrêter.

— Tu pues le fric, allez file nous 2/3 pièces, quoi  !

— Foutez-moi la paix ! 

— Hé, z’entendez ça ? qu’est-ce qu’y a  ? T’as peur de mater la misère  ? T’as quoi dans ton sac  ?

Il arrache le paquet  Dior  du bras de Simone et en extirpe un chemisier parme de très belle facture.

— Putain, c’est classe ton truc ! D’ailleurs c’que tu portes c’est pas mal non plus ! ’ éructe t’il en tirant sur le col de sa veste Cardin.

Ses gros doigts boudinés, aux ongles sales, n’ont pas fait dans le détail. Il a, dans le même mouvement, arraché le haut du chemisier de Simone. La tenue stricte de notre bourgeoise se trouve transformée en décolleté aguichant.Les autres clodos s’étaient redressés lors de l’altercation. Ils sont debout maintenant, attendant la suite des évènements. Ils sont laids et répugnants. La cinquantaine peut-être, mais allez donner un âge à un clochard…

— Viens un peu par là toi ! 

Il agrippe Simone par le pan de sa veste. Elle tente en vain de résister. Il la tire vers leur repère. Les 10 vieux clodos l’entourent. Elle sent que ça va être sa fête. Comme ça... Une certaine expérience remontant à deux semaines... Et l’odeur qui la prend à la gorge. Une puanteur innommable. Pire que l’autre fois.

— Matez-moi ça les mecs ! Putain z’ont l’air beaux ses nibards ! C’est du lourd ça ! 

Sa main plonge dans le chemisier déjà béant, s’engouffre dans le balconnet et attrape à pleine main son sein gauche. Il presse et malaxe cette grosse mamelle, arrachant des cris à Simone. De l’autre main il défait maladroitement les agrafes du soutif. 

Les autres s’enhardissent ; ils glissent leurs mains sous sa jupe pour palper son gros cul. La jupe ne résiste pas longtemps. Dans un craquement, elle se fend en deux, découvrant une culotte rose que dix mains prennent d’assaut. Simone sent les doigts fiévreux s’insinuer dans sa culotte qui glisse lentement jusqu’à ses genoux. Son gros cul est offert !

Bien évidemment, son chemisier n’a pas offert plus de résistance et il flotte, ultime et inutile vêtement. Celui qui lui malaxe les mamelles l’oblige à se cambrer.

— Oh putain, regardez-moi ces gros nichons qui pendent ! C’est une vache à lait la bourge ! Ha Ha Ha !

Simone se sent souillée, humiliée. Elle se débat mollement, elle est résignée, elle sait que ses efforts sont vains. Telles des anguilles les doigts boursouflés et sales s’insinuent dans ses orifices.

—  On va s’la faire, la grosse bourge !

Les autres répondent par des grognements et de vagues onomatopées, tout occupés à fourrager entre ses grosses fesses offertes et dans sa chatte poilue. Sans ménagement, 4 doigts s’enfoncent dans son trou du cul, arrachant des cris à Simone. Certains ont baissé leur pantalon et se branlent. L’odeur devient pestilentielle…

Celui qui l’avait abordé en fait de même pendant qu’il lui secoue les nichons. Sa bite est veineuse et trapue. Elle pue le bouc et le fumier. Il est debout devant elle, sa queue à hauteur du visage de Simone.

— Allez ma p’tite dame, c’est l’heure du casse-croûte ! Fais-moi une pipe ! Et t’as intérêt à t’appliquer ! 

Il retrousse la peau, découvrant un gland violacé, immonde et puant, couvert de traînées blanches. Simone manque de défaillir à la vue de cette horreur. L’odeur lui soulève le cœur et lui donne des nausées. L’autre en profite pour l’attraper par son chignon et lui fourrer sa queue nauséabonde entre les lèvres.

— Ouaaaaiiis ! Allez salope, suce maintenant ! Suce !!

En fait de pipe, c’est plutôt lui qui se masturbe dans sa bouche. Ses yeux sont exorbités. La bouche ouverte, il agite sa langue en bavant.

Les 9 autres la tripotent de partout, lui dilatent les fesses de leurs doigts, secouent vulgairement ses grosses mamelles et se branlent en se frottant contre elle. Simone ne voit aucune porte de sortie à ce déferlement de sexe. Mais de toute façon y en aurait-il une que... 

L’histoire se répète. Est-ce le côté sordide de la situation, Les attouchements vulgaires, l’odeur de la bite qu’elle a en bouche  ? Les mêmes sensations qu’il y a deux semaines naissent dans son ventre. 
« Carpe diem » se dit-elle. « Ne sois pas hypocrite. Ça t’excite  ! Alors oublie tes préjugés et ta morale. Laisse-toi aller ».

Et c’est ce qu’elle fait ! Le gros porc qui se masturbe dans sa bouche s’en rend compte le premier.

— Oh la vache ! Mais c’est qu’elle me suce la cochonne ! Du coup t’aimes ça  ! Eh les mecs, ça l’excite la bourge, on a décroché le gros lot ! Des mois qu’j’me suis pas lavé la queue et cette grosse pute se régale à la sucer !!

Ce langage plaît à Simone. « Je suis une pute à clodo !! ». Ces pensées la font redoubler d’ardeur. Le goût de cette bite l’électrise. Elle s’empale en se trémoussant sur les doigts qui la fouillent. « Mon dieu que c’est bon ! ».

— Baisez-moi !  grogne t’elle.

Les autres ne se le font pas dire 2 fois. Le plus vieux présente sa bite à l’entrée de la moule poilue de Simone. Il ne l’a pas pénétrée, qu’il s’agite déjà en donnant des coups de reins. La chatte de Simone l’avale d’un coup, l’absorbant tel une ventouse. Elle feule et râle. L’autre s’agite 10 secondes et lâche son foutre dans sa moule.

— Encore... gémit elle.

Le  chef  est décidé à lui faire subir les pires outrages. Il se retourne, écarte ses fesses et dit :

— Allez grosse vache, lèche-moi le cul !!! 

— Oh non, pas ça... baisez-moi plutôt  !

— Ta gueule la bourge ! Bouffe-moi le cul ! Allez !!

Elle sent deux mains appuyer sur sa nuque et l’obliger à coller sa figure entre les fesses du gros clodo. Elle a juste le temps de distinguer la raie noire et poilue, qu’une autre odeur la prend à la gorge : amère, sale... 

Maintenue comme elle est, ses lèvres sont collées sur le trou du cul nauséabond. «  Mon dieu ! Je vais devoir lécher le cul à un clodo... Qu’est ce que ça pue !!! ». L’autre gigote comme un malpropre, frottant son anus sur le visage de notre bourgeoise. Pendant ce temps, un deuxième clodo a pris place derrière elle.
 
— Han !  fit-il en fourrant sa bite d’un coup dans la chatte de Simone.

—  Tiens prends ça ma belle, ça va te donner du courage, Ha, Ha, Ha  !

Plus endurant que le premier, il laboure son gros cul en poussant des cris de bûcheron. Simone est aux anges. Ce coup ci elle en profite. «  Oh qu’est ce qu’il me remplit bien !  ». Machinalement, par réflexe d’excitation, sa langue commence à agacer le trou du cul du  chef. L’odeur de son anus l’excite maintenant…

—  Oh putain j’sens sa langue ! Elle me lèche le cul la bourge !!! Ouaaaiiis c’est bien la morue ! Fouille-moi le cul !

Le tableau est saisissant : La bourgeoise, à quatre pattes, est en train de se faire puissamment fourrer par un clodo suant à grosses gouttes pendant que son visage est enfoui entre les fesses du chef. Ses grosses mamelles ballottent lourdement, tels des outres, au rythme des coups de boutoir. 

Les autres se masturbent énergiquement, les yeux exorbités. De temps en temps, l’un d’entre eux agrippe une des mamelles et la malaxe sauvagement.

Le gros vicieux qui lui pine le cul se contracte et dans un grognement, lâche son foutre dans la chatte de Simone. Un dernier soubresaut, et il se retire, vite remplacé par un autre. Ces bites qui la ramonent et la lubricité de la situation déclenchent des orgasmes à répétition chez notre bourgeoise. Sa langue fouille toujours le cul du chef  lorsqu’il se retourne et l’attrape par les cheveux, lui arrachant un rictus. Il se branle sur son visage et envoie la purée, lui souillant les lèvres et le nez.

— Tiens ma cochonne, comme ça t’es baptisée Ha Ha Ha ! 
 
La suite n’est qu’une succession de débauches humiliantes. Bien entendu, ils veulent tous se faire lécher l’oignon par cette bourgeoise. Elle ne rechigne pas, bien au contraire... Sa langue lèche et fouille consciencieusement ces trous du cul puant, arrachant à chacun des couinements. Simone n’est plus qu’un objet entre les mains de ces vieux clodos. L’excitation va crescendo. Rien ne lui est épargné. Les bites sales se succèdent entre ses lèvres et dans sa chatte. Certains lui crachent dans la figure en l’insultant :

— T’es qu’une grosse truie ! Une vieille pute à clodo ! 

— Mais quelle salope ! Elle prend son pied à se faire humilier ! T’es qu’un trou ! 

« Oui...je ne suis qu’un trou... Mais dieu que c’est bon...  » songe t’elle.

La déchéance est totale lorsque, une fois leurs couilles vidées, ils viennent, l’un après l’autre, lui pisser dessus. Sur le visage, dans les cheveux, sur ses grosses mamelles et sur son cul... C’est souillé d’urine et de foutre qu’ils l’abandonnent. 

A suivre...

samedi 21 juin 2025