Le chantage, ma prise en main.
J’ai 42 ans, mignonne, paraît-il, bien conservée, brune aux yeux gris, cheveux mi-long, plutôt snobinarde, je le reconnais. Notre couple fonctionne moyennement, mais insatisfaite dans le domaine de la sexualité, et je l’avoue à 42 ans une expérience restreinte.
J’écris régulièrement mon journal intime sur ordinateur, ma vie, mes désirs, mes fantasmes, mes insatisfactions sexuelles (mon mari n’est pas très sexe). Je consulte souvent internet et passe beaucoup de temps à scruter les sites SM, (mon mari étant souvent en déplacement professionnel). J’ai même passé une annonce sur un site SM, afin trouver un couple ou homme qui me permettrait de me faire vivre mes fantasmes en toute discrétion. J’eus de nombreuses réponses, discussions, quelques rencontres mais pas le déclic du passage à l’acte avec les personnes rencontrées, peut être aussi par sécurité.
Je passe des soirées à lire les annonces, lire des histoires SM, en me caressant devant mon ordinateur. Tout ceci est transcrit scrupuleusement sur mon journal agrémenté de photos et histoires érotiques très orientées SM que j’ai appréciées et recopiées, des situations dans lesquelles j’aurais aimé me trouver, avec cette obsession de connaître le fouet, d’être contrainte.
Puis, un jour, dans ma boite mail (dédiée au SM), je reçus un message qui me troubla :
« Bonjour Patricia, vous avez un journal intime très instructif, vos lectures, photos, ainsi que vos écrits ne laissent aucun doute sur vos frustrations sexuelles »
Comment a-t-il pu lire mon journal intime ? qui est-il ?. Il semble bien me connaître.
« Qui êtes-vous ? ».
J’attendis la réponse avec impatience, curiosité et anxiété.
« Bien sûr que je vous connais, mais beaucoup plus depuis la lecture de votre journal. Signé : un ami qui vous veut du bien »
« Que voulez-vous ? »
« Vous faire vivre vos envies. Vous êtes une femme sophistiquée, joueuse, débordante de fantasmes, d’envies avouées, vous aimez l’humiliation, le masochisme, les nombreuses frustrations, un peu rebelle, prête à être guidée, ne demandant qu’à être utilisée. »
« Je vous propose donc mes services afin de réaliser en toute discrétion et sécurité, vos fantasmes clairement exprimés et avec détails, ce qui me permettra d’utiliser au mieux vos frustrations pour vos plus grands plaisirs. Vos lectures, très orientées et instructives m’ont permis de connaître vos attentes. D’ailleurs, avez-vous le choix ? Préférez-vous que votre journal soit transmis par inadvertance à vos proches ? »
A ce moment je fus prise de panique.
« Ceci est-il un chantage ? »
« Non, pas du tout, c’est un service que je vous rends, mais rencontrons-nous, nous en discuterons, vous viendrez en jupe courte, chemisier. »
Je cogitai à ce que j’allais faire : tout dire à mon mari ? Et mon entourage ? Le mieux était de rencontrer cette personne, comment avait t-il bien pu se procurer mon journal ? Qui est-il ? Une certaine envie se dessinait en moi, troublait mes sens, cela n’était-il pas l’occasion de franchir le pas ?
Je me décidai à le rencontrer, le rendez-vous fut fixé dans un café. J’étais nerveuse, je n’avais cessé de penser à cette rencontre. Il connaissait tout de mes désirs les plus intimes, j’en avais honte. J’en rêvais la nuit et me caressais en pensant aux situations auxquelles j’allais être contrainte.
Le jour arriva, je me rendis à ce rendez-vous. J’entrai dans le café, je scrutai la salle, ne vis personne de mes connaissances, je m’installai à une table. A ma stupéfaction je vis entrer un ami de mon mari, il se dirigeât vers ma table.
- Bonjour Patricia, comment allez-vous ? Vous attendez quelqu’un ?
Comment répondre, était-ce le hasard ou était-ce bien lui ?
- Oui, j’attends quelqu’un, mais …
Que dire ?
- Attendez-vous une personne qui connaît tout de vos désirs sexuels ?
Je devins rouge.
- Oui, c’est cela, où avez-vous eu mon journal ? Demandai-je en bafouillant.
- C’est simple, c’est vous qui me l’avez donné lorsque je vous ai demandé de transférer sur ma clef USB des documents d’ordre juridique, la dernière fois que je suis venu chez vous. Vous avez dû faire une fausse manœuvre, vous tromper de dossier, bref je me suis retrouvé avec votre journal très intime. Aujourd’hui, je te propose mes services pour te faire vivre tes désirs les plus intimes pendant une période de 4 mois. Ton mari n’en saura rien, il est fréquemment en déplacement, tu n’as pas d’enfant et tu es actuellement en congés. Ton mari est absent pour 3 semaines, donc, nous nous verrons tous les jours pour un stage intensif, j’ai pour l’instant beaucoup de temps de libre, je viens de vendre mon entreprise. A la suite de ces quatre mois, je détruirais ces documents seulement SI tu m’as donné entière satisfaction. Mais je ne m’inquiète pas trop à ce sujet, je dispose de certaines méthodes qui t’aideront à parvenir à ce résultat.
- Je dois réfléchir. Quelles méthodes ?
- Ta décision doit être immédiate, la seule réponse que j’attends de ta part est : « Je suis prête à vous obéir totalement et à vous donner la satisfaction que vous êtes en droit d’exiger de moi »
Il me tutoyait déjà comme s’il était sûr de ma réponse. Mon cœur battait la chamade, j’avais tellement envie de dire oui. Pierre était un homme agréable de 50 ans qui inspirait confiance, divorcé, ami de mon mari, je me voyais déjà nue devant lui, cela me troublait beaucoup.
- Qui me dit que ce chantage ne se poursuivra pas au-delà des 4 mois ?
- Ma parole, et tu sais par expérience que j’ai toujours tenu parole.
Il sortit un carnet de sa poche, écrivit la phrase qu’il m’avait demandée de prononcer, me tendit le feuillet.
- Un peu de courage, tu en rêves tant !
Je savais avant de venir que si la personne qui me ferait cette proposition indécente me convenait, je dirai oui, alors je me lançai :
- Je suis prête à vous obéir totalement et à vous donner la satisfaction que vous êtes en droit d’exiger de moi.
- Voilà, tu ne me déçois pas. A moi de combler tes attentes, ton dressage débute dès à présent, car c’est bien de ton dressage dont il s’agit.
Je fus choquée par le mot dressage, c’est pourtant bien de cela dont il s’agissait.
- Tout de suite ? Mais j’ai un rendez-vous ! Dis-je comme pour retarder l’instant, une sorte de dérobade.
- Tu décommandes ! Répliqua-t-il d’un ton sec.
Je me levai, le suivis. Nous prîmes sa voiture. Pendant le trajet, je pensais que j’avais mis le doigt dans l’engrenage, j’étais émue, fébrile, anxieuse et impatiente de connaître ce qu’il me réservait. Il posa sa main sur ma cuisse gauche tout en conduisant, puis la remonta vers le haut de mes cuisses. Instinctivement je serrai les jambes.
- Lorsque je te caresse une cuisse comme je le fais, tu remontes ta jupe et tu écartes les jambes, plus je remonte ma main, plus tu remontes ta jupe et plus tu écartes les cuisses. Ouvre le gantier, prends le collier de cuir qui s’y trouve et passe-le à ton cou !
Je fus stupéfaite, mais consciente que j’étais à présent en dressage. Le collier était muni de quatre anneaux, je le passai. Pendant le trajet, il me fit des recommandations :
- Lorsque tu seras avec moi, tu devras porter une jupe courte, pas comme celle-ci. Moulante, mais ample de façon à ce que tu puisses être rapidement troussée, et, naturellement sans culotte, cela facilite l’inspection ou la pénétration. Je ne te désire pas passive, mais tu dois participer activement à ta propre domination, c'est-à-dire pas simplement te donner, mais t’abandonner, offerte au maximum, aux regards, attouchements, aux pénétrations, je t’apprendrai.
J’aurais voulu que ce trajet dure des heures, mais nous arrivions déjà à sa maison. Le portail s’ouvrit, je connaissais cette maison pour y avoir été invitée plusieurs fois avec mon mari, intérieur très rustique, presque médiéval.
La voiture stoppa, il me fit descendre, je le suivis, il ouvrit la porte. Mon cœur battait de plus en plus fort, j’avais envie d’entrer et en même temps de partir en courant. Il me fit passer devant, j’allais devoir me soumettre à lui, mais bien plus vite que je ne le pensais, sans préliminaires (je sentais mon sexe déjà très humide, j’en avais honte).
Il s’assit dans un fauteuil.
- Je ne t’invite pas à t’asseoir, mais à te déshabiller. Mets-toi au centre de la pièce et à poil devant moi, je désire voir comment tu es faite.
Je fis quelques pas. Je pensai que ce dont je rêvais depuis longtemps et redoutais en même temps allait m’arriver, mes jambes tremblaient. Je lui fis face, commençai à dégrafer mon chemisier, l’ôtai. Mes doigts tremblaient, j’étais maladroite. Je le laissai tomber à terre, je ne savais où porter mon regard. Retardant le plus possible le moment d’être nue, je fis glisser la fermeture éclair de ma jupe qui tomba à mes pieds. Je ne portais pas de bas, il faisait trop chaud. Je dégrafai mon soutien-gorge, qui suivit le même chemin que le chemisier et la jupe. Enfin mon dernier rempart, je fis glisser ma culotte.
- Conserve tes chaussures à talons hauts, cela fait plus catin !
Mes mains le long du corps, je ne savais qu’en faire.
- Mets tes mains derrière ta tête, les bras bien en arrière pour tendre ta poitrine, et écarte bien les jambes. Lorsque, par la suite, je t’ordonnerai de te déshabiller,tu prendras cette position, que nous soyons seuls ou en présence d’autres personnes.
Je m’exécutai en disant :
- J’aurai à faire cela devant d’autres personnes ?
- Ce sera à moi d’en décider le moment venu.
Nue devant Pierre, il me détaillait en commentant :
- Jolis seins assez hauts placés, pas trop gros ni petits, bien fermes. Tes tétons sont déjà en érection, cette situation semble t’exciter. Tu es bien proportionnée, jambes fines, bassin assez large, qui invite à te prendre sans ménagement. D’ailleurs dans ton journal tu écris que tu aimerais être prise de la sorte, être violée. Ta chatte est bien lisse, ce qui permet de voir aisément ta fente.
C’était une inspection minutieuse, je me sentais comme un simple objet.
- Avec deux doigts, pénètre ta chatte et dis-moi si elle commence à mouiller et regarde-moi dans les yeux !
J’avais honte (je savais être inondée). Ma main descendit entre mes jambes, je me pénétrai.
- Oui, elle est humide !
- Masturbe-toi !
- Je vous en prie, pas comme ça devant vous !
- Souviens-toi de la demande que tu m’as faite : vous pourrez tout exiger de moi !
Je commençai à me caresser le clitoris, puis enfonçai mes doigts dans mon vagin, j’étais inondée. Je les fîs aller et venir, cette situation humiliante m’excitait, je commençai à ne pouvoir retenir des gémissements. J’avais rêvé d’être humiliée de la sorte, j’étais servie au-delà de mes espérances. J’entendis ses commentaires :
- Jolie femelle sophistiquée, à poil, sur ses hauts talons qui se masturbe, les cuisses bien écartées, devant un presque inconnu, tu es indécente Patricia, mais je sais que tu adores.
Il m’interrompit à mon regret et en même temps je fus soulagée.
- Viens me rejoindre, mets-toi à plat dos sur cette table basse, replie tes jambes vers ta poitrine, et ouvre bien tes cuisses !
Jugeant que je n’écartais pas assez les cuisses, il me les prit et les écarta avec brutalité.
- Bien ouverte, ta chatte doit toujours être prête à être fouillée, utilisée.
Il y enfonça deux doigts.
- Tu mouilles à ravir ma pimbêche, cette chatte est très prometteuse, bien serrée au repos, et qui s’ouvre dès qu’elle est un peu sollicitée. Nous verrons jusqu’à quel point tout à l’heure. En attendant, continue à te masturber jusqu’à l’orgasme que je vois un peu comment tu fais, j’ai une très belle vue d’ici.
Je m’imaginai dans cette position indécente, je me vis comme si mes yeux avaient quitté mon corps et me regardaient de l’extérieur. Je poursuivis ma masturbation, le désir montait de plus en plus en moi, je haletai, mon corps s’anima des spasmes d’un orgasme.
Il me laissa ainsi, dans cette position, je ne sais combien de temps, je devais avoir l’air maligne. Il mit un disque de Gainsbourg, mais un coup de sonnette retentit à la porte. Je paniquai :
- Oh non Pierre, je vous en supplie, pas ça !
- C’est à moi de décider ce qui est bon pour toi !
- Oui, je le sais, mais pas tout suite !
- Reste comme cela, ne bouge pas !
Il sortit. J’avais la honte de voir entrer un homme, peut être plusieurs ou une femme. Il resta un long moment dehors, je n’osai bouger. Je surpris mon sexe s’inonder une nouvelle fois, finalement ne le désirai-je pas au fond de moi ? Je me faisais honte. Finalement, il revint seul.
- Debout, mets-toi à quatre pattes sur cette table que je puisse voir à quel point ta chatte peut s’ouvrir ! dit il en me désignant la table plus haute.
Je ne pensais plus qu’à une chose, obéir. Je grimpai sur la table et me mis dans la position qu’il m’imposait.
- Ta croupe bien en l’air, ta tête sur la table et cambre-toi bien !
Je reçus deux claques sur les fesses :
- Je crois t’avoir déjà dit d’écarter les cuisses ma belle, ta chatte doit être bien ouverte et accessible, prête à être pénétrée, je ne te le répéterai plus !
Je fis de mon mieux. Je l’entendis faire quelques pas, s’éloigner, fouiller dans un tiroir.
- La snobinarde le cul en l’air, la chatte en attente, on dirait une femelle attendant d’être saillie !
Il revint, je sentis ses doigts me pénétrer, puis il les remplaça par un gode qu’il fit aller et venir en moi, puis il prit un gode beaucoup plus gros qui me pénétrai au plus profond de moi. Sans même avoir à le faire aller et venir je fus prise d’un nouvel et violent orgasme.
- Tu promets Patricia, je crois que nous allons passer de bons moments ensemble, tu sembles pouvoir avoir des orgasmes à répétition. J’adore voir des femmes comme toi, passer de bourgeoise à catin
Il me fit descendre de la table, me fit mettre à genoux, sortit son sexe et m’ordonna de sucer. Je n’avais jamais sucé aucun homme à genoux, son membre était de longueur moyenne, mais très épais. Je le décalottai, l’enfonçai dans ma bouche, le fît aller et venir, tout en ayant peur de l’éjaculation, je n’avais goûté qu’une fois au sperme et ensuite j’avais toujours refusé d’avaler. Il se retira sans éjaculer
- A présent, tu t’assieds à genoux devant moi !
Il s’installa sur le canapé.
- Lorsque tu suces, tu n’y mets pas assez d’ardeur. Lorsque tu arrives à un orgasme, tu ne manifestes pas suffisamment ton plaisir, comme si tu te retenais par honte, tu te donnes un peu, mais tu ne t’abandonnes pas. Je n’ai pas apprécié tout à l’heure lorsque tu m’as demandé de ne pas faire entrer la personne qui a sonné, c’est à moi de juger ce qui est bon pour ton dressage. Afin de t’y aider, comme promis, je vais te libérer de ta pudibonderie, tu vas connaître ta première punition pour ton comportement. Dans ton journal, les mots « être fouettée » reviennent assez souvent, je vais donc te faire connaître ce merveilleux instrument. Il y a le fouet qui donne du plaisir et le fouet qui sert à punir. Aujourd’hui tu vas faire connaissance avec le fouet qui punit pour ne t’être pas abandonnée et ne pas sucer correctement, le fouet fait partie des moyens dont je dispose pour te dresser. Lorsque tu auras à sucer d’autres hommes, je veux être fier de toi.
Il se dirigea vers le centre de la pièce, installa une potence à un crochet fixé à une poutre du plafond, m’invita à venir le rejoindre, me passa un bracelet à chaque poignet et les attacha à la potence. Mes bras n’étaient pas tendus, mais laissaient un battement. Un grand miroir sur le mur en face de moi reflétait mon corps. Il s’installa sur une chaise en face de moi. Tout en détaillant mon anatomie il me dit :
- Je ne veux pas t’entendre dire « arrêtez, cela me fait mal » ou autres mots de la sorte, ton seul droit est de pleurer et crier si tu en as envie. Il te restera quelques traces de ces nécessaires sévices que tu m’obliges à t’infliger, mais ton mari étant absent pour 15 jours, celles-ci auront le temps de disparaître.
Après m’avoir détaillée un long moment, il se leva et alla chercher un fouet. Je sentis les lanières me caresser mes épaules, ses mains me caressaient aussi, c’était bon. Mais après m’avoir longuement caressée différentes parties de mon corps avec ses mains et le fouet, je sentis l’objet entrer en action sur mes fesses, mon dos. Au départ avec douceur, lenteur, comme s’il réfléchissait de l’endroit exact ou il devait me frapper.
Puis, la cadence s’accéléra, tantôts sur mes fesses, mon dos, mes cuisses. Cela m’était plus qu’agréable, j’avais envie de lui demander encore, ma chatte s’humidifiait de plus en plus, elle devait être dégoulinante, j’avais une forte envie de serrer les cuisses tellement j’étais inondée. Puis il me fit face, pinça le bout de mes seins, les fit rouler entre ses doigts, je sentis le désir de jouir monter en moi. Je sentis sa main descendre le long de mon ventre, atteindre mon clitoris, le caresser doucement, puis un doigt, deux doigts, trois doigts s’introduisirent en moi pour aller en venir, je commençai à haleter. Il me dit alors :
- Ta chatte ne demande qu’à s’ouvrir. D’ailleurs c’est ce qu’elle fait, aimes-tu l’alternance du fouet et des caresses ?
- Oui c’est bon !
- Bon ou très bon ?
- Très bon, magnifique !
- Magnifique, enfin un mot qui vient de toi sans que je sois obligé de te l’extirper, aimerais-tu que je continue ?
- Oui, beaucoup, j’adore cela, s’il vous plaît pouvez-vous continuer ,
J’étais entrée dans la peau d’une femme soumise à ses sens.
- Voilà ce que j’attends de toi, que ce genre de demande te vienne naturellement sans que je sois obligé constamment de te le faire reconnaître, que tu participes toi-même et activement a ta propre soumission, que tu progresses. Mais je t’ai moi-même fait une promesse, celle de te punir, de te faire connaître ce qui t’attends si tu ne donnes pas satisfaction, ou cela pourra aussi t’être infligée pour mon propre plaisir.
Il me mit un bandeau sur les yeux. Ses caresses cessèrent à mon grand regret, je sentis alors que la véritable punition allait arriver.
-Cambre-toi bien et offre ta croupe, et surtout, tu restes bien cambré !
j’entendis le fouet siffler, une douleur fulgurante sur les fesses puis deux, trois, mon dos, l’arrière de mes cuisses. Tous les vingt coups que je devais compter, je devais le remercier de bien vouloir me punir. A chaque coup une cuisante brûlure, je sentais mon dos, mes fesses, mes cuisses devenir du feu, je trépignais sur place, je grimaçais, les larmes coulaient sur mon visage, je tirais en vain sur mes liens.
- S’il vous plaît !
- Il ne me plaît pas pour le moment ! Devant maintenant !
- Non, s’il vous plaît, pas devant, je m’appliquerai, je m’abandonnerai, je deviendrai catin !
- C’est pour t’aider à progresser plus rapidement, sans appel possible.
Mes supplications furent vaines. J’entendis le fouet et sentis ses morsures sur mes cuisses, mon ventre. Mes seins ne furent pas épargnés. Avec le bandeau je ne pouvais voir quelle partie de mon corps il choisissait.
Mon imagination travaillait, je me remémorais la photo d’une jeune femme que j’avais vue et copiée sur internet ou l’on voyait celle-ci attachée comme je l’étais à présent et derrière elle la silhouette d’un homme une cravache à la main. Sur le visage de cette femme on pouvait lire la souffrance, j’avais souvent regardé cette photo avec fascination, envie d’être à sa place.
Je me mise à hurler en sanglotant de douleur.
Il stoppa, me détacha, m’ôta le bandeau, m’embrassa avec délicatesse, avec attention. Sa langue chercha la mienne, ma langue la sienne, puis, avec fougue, j’enlaçai sa tête avec mes bras, j’étais heureuse, je me sentais vaincue, je lui susurrai à l’oreille :
- Puis-je vous sucer, j’en ai très envie ?
Pour seule réponse :
- Bonne initiative, voilà comment tu dois te comporter !
je m’agenouillai devant lui, pris son membre dur comme du fer, l’engloutis au plus profond de ma gorge. Tout en lui caressant les bourses, je m’appliquai le plus possible avec ardeur et douceur à la fois, je sentis la sève arriver, il se vida dans ma bouche par jets, j’avalai avec plaisir. La quantité était importante, je le bus jusqu’à la dernière goutte, comme pour le remercier de m’avoir faite vivre cela. Pendant que je pratiquais cette fellation, je me sentais devenir de plus en plus soumise à mes sens, sans retenue, j’en éprouvais un infini plaisir.
- Tu vois, tu as besoin du fouet pour te dresser, pour te laisser aller à tes instincts !
Il me prit par les épaules, m’entraîna dans sa chambre, me fit allonger à plat ventre sur le lit, me passa une pommade apaisante sur le dos, avec douceur. C’était bon. Puis, il me fit me mettre sur le dos, et me caressa tout le corps avec cette pommade. En même temps il me parlait doucement :
-Tu es en train de vivre tes fantasmes, déçue ?
- Non, pas du tout ! bien au contraire, je vous remercie, je m’abandonnerai à vous avec plaisir, mais qui sont ces hommes auxquels vous désirez me livrer, si j’ai bien compris ?
- Chaque chose en son temps, mais cela fait partie de tes fantasmes écrit sur ton journal ! Maintenant je vais te prendre !
Il m’attacha une main à une colonne du lit, fit glisser un coussin sous mes reins, j’écartai les cuisses pour m’offrir de mon mieux.
-Pense à moi, à ta chatte, au fait que je vais te prendre, caresse-toi avec ta main libre, je reviens.
Je commençai à me caresser, ma chatte se lubrifiait de plus en plus. Il revint, m’ôta le trop de cyprine, attacha ma main libre à l’autre montant du lit, me pénétra d’un seul coup, puis il me besogna sans ménagement, bien à fond. Lorsqu’il s’apercevait que l’orgasme arrivait, il ralentissait, puis reprenait, je crus qu’il allait me faire devenir folle. Je haletai, criai sans retenue, le suppliai de me faire jouir, le remerciai du plaisir qu’il me procurait. Il me fit dire que je voulais devenir une véritable catin. Il était véritablement machiavélique. Finalement il me donna cet orgasme tant attendu, j’explosai, je n’avais jamais connu cela de ma vie, ce mélange de plaisirs, d’humiliations, de reconnaissance. J’étais fatiguée, mais tellement détendue, heureuse.
- Demain nous irons t’acheter quelques vêtements et divers objets de soumission, je te veux toujours obéissante, n’oublie jamais que tu dois participer activement à ta soumission et prendre des initiatives. Je te raccompagne chez toi, et tu viendras ici, chez moi, à 10h00 précise, nous irons dans un sex-shop pour t’acheter des vêtements et accessoires qui te seront attitrés pour ta nouvelle condition.
- Je ne regrette pas d’avoir été étourdie en te copiant mon journal sur ta clé USB.
A suivre...